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 [Mémoire] : Jontas : La défense de la Foy par les armes

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AuteurMessage
uriel
Défunt/Fantôme
uriel


Nombre de messages : 7843
Date d'inscription : 27/01/2009

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MessageSujet: [Mémoire] : Jontas : La défense de la Foy par les armes   [Mémoire] : Jontas : La défense de la Foy par les armes EmptyMer 28 Juil - 19:06

Citation :
Travail de fin de séminaire de Saint-Benoît, par Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort.

La défense de la Foy par les armes



La défense de la Foy par les armes, un bien osé travail qu’est l’analyse impartiale ou non de l’objectivité de l’utilisation du fer pour défendre la conviction aristotélicienne qui reste, à n’en point douter, la plus complète et plus simple explication de l’origine de toute vie. Le Très-Haut, seul être à ne pouvoir risquer de disparaître aurait-il besoin d’être défendu par le fer ? C’est pour répondre à cette question et quelques autres qui viendront par la suite, que nous allons débuter ce travail.

Tout d’abord, nous allons faire une analyse du danger des armes, qui, même si elles nous permettent d’assurer la défense des porteurs de la Foy, peuvent nous entraîner au vice et à l’erreur. Nous verrons ensuite les effets bénéfiques que procure l’utilisation des armes, car même si elles portent la mort, elles sont nécessaires quand les troupes du Sans Nom assaillent de façon violente nos prêtres. Enfin, nous ferons l’analyse finale de ce travail qui consistera à définir à quel ordre la défense de la Foy peut se faire avec les armes.



I. Une utilisation dangereuse

Avant tout, faisons une analyse de l’être humain, certes, il n’est point compliqué de savoir que l’intelligence de l’homme lui a été offerte gracieusement par le Très-Haut, que cette intelligence s’accompagne de choix qu’il doit faire à chaque instant et qu’au final, de ces choix dépend l’accession ou non au Paradis Solaire de l’homme. Mais si ces assertions sont évidentes, il n’en reste pas moins que l’homme est fragile et peut-être perverti, si on ne l’aide point, par le Sans Nom et ses serviteurs les plus perfides. De fait, l’utilisation du fer peut mener à la plus terrible des punitions, d’errer sans fin au sein de l’Enfer Lunaire. Comment ?

Il est simple de définir l’homme qui tue sans réflexion comme perverti par le péché. Un meurtrier qui tue sans réfléchir ne peut être dit vertueux et pourtant, il arrive que certains se défendent de l’utilisation active du fer pour leur propre sécurité. A ce moment, peut-on dire qu’un homme qui se protège et qui protège sa famille est un pécheur ? N’oublions point ce que le Très-Haut a dit à Spyosu suite à sa décision de faire les humains ses enfants : « Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. »

Mais peut-on partir du principe que l’espèce humaine est en danger dès lors qu’un homme est menacé ? Cette interprétation rapide est pourtant claire, l’homme ne peut tuer que si l’espèce humaine est en danger. Or, se défendre par les armes, défendre sa vie en tuant, n’est-ce pas là péché d’orgueil ? Pensant que sa vie est plus importante que le pauvre hère qui nous menace. Car s’il nous menace, c’est qu’il n’a pas fini le chemin qui doit le mener à tendre vers la Vertu Divine. Et de plus, si nous acceptons notre mort, si nous acceptons de donner notre vie pour que ce pauvre homme puisse continuer son chemin, réfléchir à son geste et ne point être jugé par le Très-Haut immédiatement, cela peut être considéré comme une approche du don de soi et donc, un pas de plus vers la Vertu que nous souhaitons défendre.

Néanmoins, cette analyse reste incomplète. En effet, l’utilisation des armes ne consiste pas uniquement en une défense de sa propre personne car comme nous allons le voir dans la suite de notre raisonnement, les armes peuvent servir à défendre son prochain et par conséquent, peuvent permettre de faire preuve d’amitié, de préoccupation du sort de son prochain.



II. La protection des armes

Comme nous le montre l’expérience de la Sainte Apôtre Kyrène, la violence est parfois nécessaire contre la violence « si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer. » En effet, comme elle le dit « nous ne devons pas attendre de Dieu qu’il nous protège, car il nous a donné la possibilité de le faire. » Serions-nous condamnable par le Très-Haut de protéger notre prochain de la folie de certains hommes envoûtés par la créature Sans-Nom ? Rien n’est moins sûr car chaque jour qui passe nous met face à l’épreuve qu’est celle de ne pas céder à la tentation de la créature et ne pourrions-nous pas être coupable de céder à cette tentation en fuyant le combat lorsqu’il se présente face à nous et qu’il menace notre prochain?

En outre, il ne faut pas oublier un fait, la Créature n’hésite pas à armer ses serviteurs et menace donc physiquement les défenseurs de la vraie foi et ce, à chaque jour. Et comme nous le dit le texte de La Sainte et Justifiée Violence, lorsque le Croisé use des armes, « il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons ». Mais il ne faut pas oublier non plus que ce même texte nous met en garde, « il ne convient pas de tuer les païens si l'on peut trouver un autre moyen de les empêcher de harceler ou d'opprimer les fidèles ». Ainsi donc, on en vient à se demander comment nous pouvons faire la part des choses entre la juste cause de la guerre et celle qui nous fait devenir injuste de par les choix effectués.

Ce même texte répond à nos questions. « Seuls les plus doctes prélats, nos cardinaux, peuvent juger qu'ils vaut mieux que les païens soient tués ». De plus, nous savons que nos Cardinaux forment le gouvernement de l’Eglise et sont les garants du Droit Canon et du Dogme et que notre Eglise a pour mission de nous transmettre les enseignements des élus du Très-Haut. Ainsi, les décisions prises par nos Cardinaux le sont pour correspondre à la volonté du Très-Haut et pour aider l’homme à tendre vers la Vertu Divine.



III. Le fer pour défendre l’Idée

Comme nous avons pu le voir, les armes peuvent être utilisées pour défendre, non pas sa propre personne, mais son prochain qui sert le Très-Haut fasse aux armées du Sans Nom. Ainsi donc, ce n’est pas plus l’homme qui est protégé par l’arme que l’idée qui est véhiculée par sa personne. L’idée qui est celle que le Très-Haut souhaite que l’on partage avec nos proches lorsque l’on se fait baptiser.

Nous ne pouvons pas laisser la Vérité être corrompue par les armées du Sans Nom, et par conséquent, nous ne pouvons rester sans réagir lorsque des hérétiques menacent cette Vérité Divine en semant la terreur et le chaos tant au sein des villages que sur les routes les plus isolées des Royaumes de l’Est. Prenons l’exemple récent du dernier Schisme apparut en terres angevines. Devons-nous utiliser les armes pour défendre le gouvernement de Rome lorsque cet « angevinisme » subsiste et menace la Vérité Divine ? Oui, dès lors que ce Schisme s’est montré menaçant envers l’Eglise lors de l’agression d’un homme de notre Eglise et qu’il devient donc menaçant envers les serviteurs du Très-Haut.

Voici donc l’exemple le plus simple qui donne raison à l’utilisation du fer pour défendre la Foy. Nous ne pouvons laisser nos clercs sans défense et pourtant, notre Dogme interdit à ceux-ci l’utilisation du fer. Ainsi donc, l’existence même des Ordres Militaro-Religieux et des Gardes Episcopales trouve tout son sens et permet dès lors une protection permettant à nos clercs d’utiliser du verbe pour remettre dans le droit chemin les âmes perdues qui, jour après jour, se détournent du droit chemin.



Pour conclure cette petite réflexion, nous pouvons dire que la lutte armée est nécessaire puisque tant que les troupes du Sans Nom seront armées et qu’elles menaceront les serviteurs du Très-Haut, il sera de notre devoir de prendre les armes pour protéger ces derniers et leur permettre la transmission de la Foy. Nous pouvons pour cela citer un passage de La Sainte et Justifiée Violence qui est très explicite : « De la mort du païen, l’aristotélicien peut tirer gloire, puisqu'il agit pour la gloire du Très-Haut. »



Textes utilisés

- Le Chapitre de la Création du Livre des Vertus
- L'Hagiographie de l'Apôtre Sainte Kyrène
- La Sainte et Justifiée Violence écrite à partir de l'Hagiographie de Saint Bernard de la Buissière
- L'Hagiographie de Saint Abysmo, patron de Luxeuil et de la Garde Pontificale Romaine
- Le Droit Canon
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