[Enterrement] Monseigneur Nainainus

[Jeudi 10 Mai 1458]



Typhanie entra dans l'abbaye un brin en retard, elle fut désolée, mais certaine affaire l'avait retenue. Longeant l'allée elle se signa et fila sonner les cloches afin de prévenir l'abbaye et les horizons que la funeste cérémonie allait débuter. Puis la Divine fixa la porte attendant la familles, les cisterciens et les invités puis aussi surtout Monseigneur Bardieu.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



[HRP : Désolée du retard petit souci ]

Le vieux roger arriva avec sa gueule des mauvais jours. il se rappelait le jeune novice impulsif en Helvétie qui avait eu dur à trouver le juste milieu aristotélicien sous sa houlette protectrice avant de devenir un grand prélat et un dignitaire respecté.


semblait

Neocor entra à son tour, les épaules basses, le regard triste... Il prit place sur un banc légèrement à l'écart...

Dites à mes amis que je m'en vais, je pars vers de nouveaux pays, où le ciel est tout bleu, dites que je m'en vais .... Typhanie releva les yeux, toujours pas de Recteur, voilà qui n'aidait pas la Maître des Novices... Lançant un regard à Arthur elle pencha la tête et mordilla ses lèvres que faire ? Entre Cistercien généralement aucun conflit autant continuer après tout elle et Bardieu officiait souvent ensemble et entre eux aucun chichi ! Après avoir déglutie légèrement elle regarda la porte et au regard intégrateur d'un des Novices elle approuva... Le cercueil allait faire son entrer dans l'abbatiale, moment émouvant et douloureux parmi tant d'autre.

Mes frères et soeurs ... Avant de prier tous ensemble et de dire Adieu à notre frère qui nous manquera assurément, je souhaiterais vous lire quelques choses...

La Divine attrapa un parchemin dans l'une de ses poches et l'assembler pu remarquer qu'elle tremblait plus que d'habitude. Regardant les Cisterciens et tout les autres elle toussa légèrement et reprit.

C'est une chanson, qui étrangement va très bien avec nos croyances...

demandant un à un Novice un coup de main elle lui donna le parchemin et sorti le luth de son parrain, jouant un mélodie un brin plus triste que l'orignal, fermant les yeux elle commença donc à chanter..

Citation :

Dites à mes amis que je m'en vais
Et j'aime chacun des pas que je fais
Le soleil est mon guide et moi je m'en vais
Je ne peux m'empêcher de sourire

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir
Peu importe ce qui nous sépare
Vous ne pouvez que sourire de nos histoires
Oh ça me fait chaud au cœur

Alors dites leurs que je m'en vais
Je pars vers de nouveaux amis
Et dormir sous les étoiles c'est mon idéal
Sous la lune qui protège mes nuits

Ni la neige ni la pluie changeront ma vie
Le soleil se lèvera c'est écrit
Le vent qui frotte mon visage réchauffe mon cœur
Je pars vers un avenir meilleur

C'est vrai, je m'en vais
Et je souris
C'est vrai je m'en vais


Information hrp : Chanson de Phil Colins.

La Dame de Soye déposa son luth à ses pieds et remercia le novice regardant l'assembler, bien entendu elle avait demandé l'autorisation à Monseigneur Arthur, mais tout de même espérons que personnes ne serait choqué par sa petite chansonnette. La maître des Novices également Maître Troubadour rougit et attendit un instant que le battement de son coeur se calme enfin, la dernière fois qu'elle avait chantée c'était pour Farnor et voilà qu'était venu le tour de Nainainus... Elle ne savait pas qui serait le prochain et ne voulait pas le savoir ! Mais soudainement la Divine sentie son coeur fondre... C'était douloureux la mort... Et elle avait hâte que son mentor arrive pour pouvoir ce reposer sur son épaule et soulager son coeur.

Bardieu commença enfin la cérémonie en hommage à Nainainus. Il s'excusa pour son retard du à une certaine inertie du recteur à répondre aux sollicitations, en particulier des morts.

Mes biens chers enfants, prions pour notre estimé frère, qui a rejoint le paradis solaire. Prions encore et encore pour son âme et que celle-ci atteigne le paradis solaire.

Mais en son nom, une dernière fois avec lui en notre sainte abbatial, lisons une partie du livre des vertus.

Joignant le geste à la parole, Bardieu commença la lecture d'un court, d'un très court extrait du livre des vertus.

Citation :

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité.

A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe.

Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

C'est dans ce lieu magnifique et pacifique que se trouve désormais Nainainus. Nous sommes convaincu aujourd'hui qu'il a fait le choix du paradis à la place de la résurrection. Soyons jaloux de sa place au paradis et voyons cela comme un encouragement à travailler encore plus.

Toute l'assemblée repris à voix haute le Credo et Rodrigue en fit de même.

Citation :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Neocor fit de même, à voix haute cette fois-ci...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Rodrigue se décida à monter les marches du choeur, lui permettant ainsi de dominer l'assemblée.

Mes respects aristotéliciens mes frères et mes soeurs.
J'ai été mandaté par l'Ordre de Santiago afin de rendre un dernier hommage à celui qui fut pendant quelques mois notre frère prieur. Il s'est consacré sans relâche à la bonne marche de nos institutions, apportant sa pierre à l'édification de notre foi. Nous perdons un membre important, mais nous savons tous qu'il nous regarde à présent depuis le paradis solaire.
Nous honorerons ta mémoire à jamais, tout comme nous le faisons pour ceux qui nous ont accompagné à un moment de leur vie.
Merci.

Il inclina la tête, puis il repartit s'asseoir sans un mot de plus.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

récita en son coeur l'Oiselier