| Liturgie extraordinaire de Cîteaux
Rites d'Ouverture
Appel et accueil des fidèles : Les cloches sonnent à toutes volées pour appeler
la communauté à la cérémonie. Le clergé accueille les fidèles à l’entrée de
l’église.
Procession et chant d’entrée : La messe commence par l’entrée du clergé en
procession. Le livre des Vertus est porté bien haut par un clerc. Le présidant
tient, s'il est évêque, sa croix processionelle ou, s'il est abbé, sa crosse
ou, finalement, un simple bourdon. En entrant dans le chœur, chacun fait le
geste d’adoration défini (génuflexion, inclination profonde, baiser de
l’autel). Les fidèles assistent à cette procession debout, généralement en
chantant. Une fois installé, le présidant souhaite généralement la bienvenue
aux fidèles.
Symbole de la foi : l'assemblée récite un des textes majeurs symbolisant sa foi aristotélicienne (le Credo, le Serment baptismal, l'allégeance à l'Eglise)
Bénédiction de l'assemblée : Le croisée du transept et de la nef, ou tout autre lieu ouvert
devant le choeur, reçoit la bénédiction basée sur l'alchimie des 5 éléments
aristotéliciens. (voir la bénédiction élémentaire aristotélicienne).
Rites de la Parole
Oraison : Elle marque le début de la cérémonie proprement
dites. C'est une entrée en matière, sa formulation exprime ce à quoi est
destinée la cérémonie.
Lecture du Livres des Vertus : Il s’agit de choisir un extrait parmi les
différents livres de notre Saint Texte soit avec intuition, soit en se basant
sur le calendrier des saints et la liturgie romaine conseillée.
Homélie : Elle a pour but d'expliquer aux fidèles la parole de Dieu proclamée
dans la lecture et d'en actualiser le message.
Lecture issue du Canon Cistercien :ll s'agit d'une lecture d'un extrait d'un
texte lié à l'Ordo Cistercencis (charte de la charité, règle de saint Benoît,
hagiographie d'un saint cistercien, écrits à connotation religieuse écrits par
un frère, ...)
Prédication : Elément central dans la cérémonie où un clerc va monter en chaire
pour prêcher et édifier théologiquement les fidèles. Parfois intégrée à
l’homélie, la prédication peut expliquer le sens de la cérémonie en cas d’un
sacrement ou donner un avis religieux avisé sur des faits de la vie temporelle
affectant la vie des fidèles, voire disserter sur un sujet théologique
intéressant.
Prière Universelle et intentions : Les fidèles viennent lire une Prière
Universelle et font part de leurs intentions vers le Très-Haut (demande, merci,
pardon, confession publique & pénitence).
Rites du Partage
Offertoire : Les fidèles font leurs offrandes au Très-Haut. C'est à ce moment
qu'ils peuvent donner à la quête ou se prémunir d'une indulgence. Un célébrant fait
alors la bénédiction du pain et du vin qui
serviront pour la communion et les offrent au Très-Haut.
Envoi : Une prière pour que Saint Arnvald le Justicier et Saint Bernard le
Grand guident dans la foi et la raison l'assemblée des fidèles & ses dirigeants spirituels comme temporels. Dans la cas d'un sacrement, le
rituel spécifique s'insère ici.
Louanges: Les clercs (et la personne concernée par le sacrement si applicable)
forment alors un cercle autour de l'autel. Toutefois, un prêtre, et deux autres
clercs si possible, restent derrière l'autel, représentant simultanément la
hiérarchie de la Cour
Céleste et l'Amitié Aristotélicienne. Tous ensemble, ils
chantent un cantique pour rendre grâce au Très-Haut.
Communion : Le prêtre au centre du cercle rappelle alors la réception chez
Polyphilos et prononce les saintes paroles de la communion. Il partage ensuite
le pain et le vin avec les clercs du cercle, puis avec tous les fidèles.
Rites de Fermeture
Prêche cistercienne : Un clerc fait alors soit un prêche concernant l’Ordre
Cistercien (salut des moines défunts, renouveau de l’Ordo, …) soit une simple
prière à un saint cistercien.
Chant ou cantique : La communauté des fidèles va avec l’aide de la chorale ou
de l’organiste, soit entamer un chant ou cantique, soit réciter une courte citation du
Livre des Vertus.
Clotûre : Le clerc va donner sa bénédiction à l'assemblée en clôturant la
cérémonie. La coutume veut que les fidèles échangent entre eux avant de se
disperser un symbole de paix et de fraternité (poignée de main ou embrassade).
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