La roseraie et le Parc (promenades)

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Il était prévenant et je n'osais pas lui dire que j'avais déjà consulté un médecin et que j'essayais de soigner sans grand espoir cette jambe, quant aux prières, je priais pour ma famille, mon entourage mais pour ma jambe non, je faisais avec. Je m'accrochais à son bras et je lui dis avec un sourire:

-Et si elle reste ainsi ma jambe? Vous...tu sais je ne souffre pas, et je ne suis pas si dérangée que ça.

Milandor ne comprit pas bien ce que lui disait Hélène mais ne releva pas.
Il sourit en plaisantant.

Dérangée ! qui a a parlé de cela ? Je n'oserais pas dire une telle chose !
Tu es une jeune femme charmante, je n'oserais pas imaginer que tu sois dérangée...
L'es-tu ?

Il lui prit la main et y déposa un baiser délicat.

Et pour te prouver mon estime, je vais t'avouer que je serais honoré si tu m'autorisais à te courtiser.

Bon, ce n'était pas une demande en mariage, non plus, hein !
Et puis compter fleurette à Hélène, il avait déjà commencé.
il y allait doucement et n'irait pas plus vite. Ce n'était que leur première rencontre, après tout. il pensa avec bonheur au suivant qui était déjà programmé.
Il prendrait modèle sur l'amour courtois que l'on dépeignait dans les romans de chevalerie que Milandor aimait lire.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Il avait compris dans quel sens le mot dérangée, je parlais que de la jambe pourtant. Il me demanda si je l'étais, loufoque oui certainement, mais dérangée dans le sens perturbée par la Bête sans nom, je ne pensais pas. Je souris en coin, il devait plaisanter ou pas?

-Dérangée par ma jambe, je ne le suis pas

Il était courtois, il me pris la main pour en déposer un baiser. Je ne connaissais pas ces manières, j'avais eu l'exemple de mon frère qui quand voulait une femme, il la prenait juste et il n'y mettait jamais les formes. Que devais je dire? L'autoriser? Peut être se jouait il de moi? Long silence, on entendait les oiseaux.

-Me courtiser...je...oui je le permets

En réalité, je n'avais aucune idée de ce que courtiser voulait bien signifier pour un mâle.

Devant l'hésitation de la jeune fille, Milandor osa rajouter :

Tu connais les romans de chevalerie ? J'aime en lire de temps en temps.
C'est là dedans que j'ai découvert ce que c'est, "courtiser une dame".

C'est qu'il lit beaucoup, le jeune homme, entre le séminaire, le noviciat et le reste.

Devenir "chevalier servant d'une dame", ce sera une première pour moi. Tu auras le droit de me faire faire tout ce que tu voudras. Et même si tu te montrais un peu fofolle, ce ne sera pas pour me déplaire.

Il prit un air malicieux, de celui qu'ont les jeunes gens lorsqu'ils veulent s'amuser.
A vrai dire, il prenait cette affaire comme un jeu. Après tout, ces pratiques devenaient petit à petit bien désuètes.
Mais aimerait-elle jouer avec lui ?

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Ma mère me lisait de ces romans, j'étais tellement perturbée que je l'avais oublié. En grandissant, je perdais de mes souvenirs bien qu'aujourd'hui encore on ne nommait pas Princesse pour rien. Je souriais au principe de lui faire faire n'importe quoi et selon ma volonté, il n'avait pas compris que j'étais déjà loufoque et que j'allais prendre à la lettre ce qu'il venait de m'énoncer. J'avouais à mon tour:

-Se serait aussi une grande première pour moi d'avoir un chevalier servant. Donc j'ai droit de faire ce que je veux?

Je trouvais le jeu amusant, est-ce que je pouvais lui demander de me cueillir une fleur chaque jour? Est-ce que je pouvais lui demander de jouter pour moi? Est-ce que je pouvais lui demander absolument tout? J'avais mes yeux bleus remplis de malice à cet instant, de nombreuses idées me parcouraient l'esprit.

Milandor discerna la malice qui courut dans l'esprit de la demoiselle.
Elle avait envie de jouer. Eh bien pourquoi pas. Voyons voyons..

Eh bien tout chevalier servant se doit de se comporter honorablement envers la noble dame qu'il sert. Alors oui, la noble dame a le droit de demander à son chevalier ce qu'elle désire mais en échange, elle doit lui donner une récompense.

Clin d'oeil à la demoiselle qui comprendrait certainement l'allusion.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Je ne pus m'empêcher de rire car je me disais bien qu'il y avait dragon sous roche, tout service était du et cela même dans les romans courtois. Je me prenais au jeu, je me souvenais d'une histoire dans une de ces chansons courtoises où la jeune fille avait autorisé le dit courtisan à lui caresser les cheveux, chose hautement érotique pour lui. Je répondis à son clin d'oeil de cette manière.

-Bien entendu une récompense pour son comportement courtois et dévoué. Dit moi à quelle récompense tu penses?

C'est lui qui avait lancé le sujet alors je lui demandais vers quelle orientation il se dirigeait, je marchais à ses côtés, complice avec lui et j'étais heureuse qu'il m'ait surpris à discuter avec les rosiers.

Milandor regarde la demoiselle bien en face avec un petit sourire coquin.
On a beau désirer devenir chevalier servant, on n'en reste pas moins homme !

Eh bien, je suis persuadé qu'une jeune fille vertueuse et honorable saura récompenser son chevalier servant comme il se doit. Toutefois, la récompense doit être proportionnée à l'exploit qu'à accompli le chevalier... réfléchissons...

héhé ! je crois que j'y suis : un petit bisou serait une récompense acceptable pour une fleur offerte, par exemple.

Il regarda la rose blanche qu'elle avait glissée le matin même dans sa chevelure.
Héhé, c'est que dans ce jeu, il avait déjà un coup d'avance le Milou.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Il ne perdait pas le nord le frère, il avait deviné que les roses blanches étaient mes préférées, il était sur la bonne voie. Je souris et soudainement je l'arrêtais dans notre marche. Je me fixais devant lui, et gracieusement je posais un délicat baiser sur sa joue. J'étais rougissante et j'appréciais sa compagnie, il méritait une récompense. J'éloignais mon visage et je demandais:

-Est-ce que cela suffit à mon chevalier?

Milandor sourit béatement. Ah les papillons au fond du coeur refirent leur apparition.

Je suis aux anges !
J'espère que ce chaste bisou est la promesse de récompenses plus grandes.

Il ne perd pas le nord, le Milou ?
Parfois ça lui arrive mais quand on aime, on ne compte pas.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Alors qu'on était sortie de la roseraie et que nous rejoignions le corps de garde de l'abbaye, je me tournais vers lui avec un sourire en coin des lèvres et je dis avec un air mystérieux.

-Nous verrons

Je ne perdais pas le nord et je dis avec plus de sérieux.

-Prenons nos tours de garde

Après avoir prié dans la crypte, Nico alla se promener un peu.
Parvenu au cloître, il admira longuement la vue qui s'offrait à lui. De telles merveilles, ça réjouit forcément le coeur se dit-il. Il se rapprocha des roses qui commençaient à éclore avec la douceur de la saison. Se laissa enivrer par leurs odeurs tout en marchant d'une allée à l'autre. Pensa. Pensa à sa famille. A ses études. A l'armée. A ce qu'il ferait plus tard aussi même si il était encore indécis. L'odeur des roses le ramena à ces deux jeunes femmes de Brignoles. Il sourit. Secoua la tête et se força à fixer son esprit ses les questions de son second cours. Soigner ou ne pas soigner un patient incurable? Il sentait que la chose était compliquée, liée une histoire d'éthique ou de morale, de religion peut-être aussi.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Le nez dehors j'avais perçu la gelée. Je me doutais bien qu'il y en aurait une et cela me rendait terriblement en colère. Gelée voulait dire possibilité que les bourgeons soient emprisonnés et qu'ils pourrissent. Je pris mon mantel pour courir à leur chevet. Les roses réclamaient soins et attention. Je frottais mes mains vigoureusement car il faisait froid ce matin là. Je pus constater que la litière en bois avait fait son effet et avait protégé les racines. Je passais mon doigt au bout des tiges pour voir leur fragilité, les bourgeons étaient intacts. Je soupirais de soulagement et en même temps j'étais anxieuse pour les prochains jours.

Wil ne se sentait pas spécialement bien depuis quelques jours,fort peu présent hors mis a la garde épiscopale,il végétait dans la mélancoile,l'amertume et le désarroi total.
c'est avec nostalgie et une pointe de tristesse qu'il arpentait les allées du parc qu'il avait créé il y a quelques temps.
Wil avançait a pas tres lent sans meme regarder les fleurs ni les arbres,il avançait sans but,perdu dans ses pensées en regardant le sol,les bras dans le dos.
Pourquoi était il comme ça?il aimait ça c'était certain mais il lui manquait quelque chose,une présence,des petits mots ou courriers de temps en temps,il se sentait seul....oui c'était ça son soucis la solitude....
wil qui avait l'habitude d'etre entouré se retrouvait a présent esseulé,plus de nouvelles de Marjo ni de Mouss qui c'était enfermée dans son domaine,Uriel occupé a ses taches n'envoyaient plus que quelques courriers de temps en temps.
Plus de nouvelles de Clarri ni de Emma sauf qu'ils se voyaient a la GE mais ce n'était pas la meme chose.
Wil se demanda comment tout ça allait finir,bien ou mal?
Il aperçut un banc plongé dans le soleil encore un peu frais de ce mois d'avril mais néanmoins un peu plus chaud qu'a l'ombre,il s'y installa et plongea sa tete entre ses deux mains et laissa éclater son chagrin,se sachant seul dans cet immense parc...

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Je m'égarais à regarder si les pommiers avaient poussé mais rien ne sortait de terre, était ce un signe du divin? Une boule au ventre se réveilla. Je me relevais lorsqu'une ombre passait dans mon horizon, tiens une personne et elle ne m'avait pas vu accroupie. Il est vrai que mon brocard verre se fondait dans la faune présente mais ma chevelure blonde a contrario se détachait du reste. Mes oreilles ne me faisaient pas défaut j'entendais des sanglots. Devais je aller voir? Si quelqu'un allait mal je me devais de venir en aide. J'hésitais, je vis la posture d'un homme, des cheveux sombres comme Wilfred...J'hésitais, peut être voulait il rester seul? Voyons qui veut rester seul à pleurer, j'étais maladroite dans mon attitude, je le savais. Je me raclais la gorge, approchant à petits pas de l'homme. Ma voix était timide mais je fis entendre:

-Frère Wilfred puis je vous aider?

Je m'agenouillais à sa hauteur pour voir son visage, assis sur un banc je me retrouvais accroupie devant lui, je posais mes mains sur les siennes.

-Est ce que je peux vous proposer un tissus pour essuyer vos larmes?

wil n'avait pas remarqué qu'il n'était pas seul dans ce parc qu'il aimait tant,il entendit une voix lui demander:

-Frère Wilfred puis je vous aider?
-Est ce que je peux vous proposer un tissus pour essuyer vos larmes?

wil releva la tete et reconnu,les yeux embués par les larmes le visage de la soeur Hélene,il la regarda et fit un signe de tete pour accepter le morceaux de tissus

snif...bonjour soeur Hélene snif,oui merci pour le tissus.
pour m'aider?snif personne ne peut m'aider!snif.
problemes de coeur voila ce que j'ai snif

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

J'avais proposé un tissus mais je n'en avais pas, quelle idiote, je voulais lui faire plaisir son visage était si triste et crispé. J'essuyais les larmes avec le revers de mon mantel délicatement et doucement. Un souci de cœur c'était délicat pour moi de l'aider. Je m'approchais et je collais mon oreille sur sa poitrine et je dis avec un sourire rassurant:

-Mais pourtant il bat ce cœur, voulez vous en parler mon frère?

Wil fut un brin géné de cette familiarité avec soeur Hélene,lui qui parlait tres peu avec les autres membres de l'abbaye.

oui il bat encore ce coeur mais pour combien de temps?
je suis amoureux d'une femme,elle m'aime,nous faisons des projets d'avenir mais il n'y a qu'un seul probleme et quel probleme!!!
on ne se voit jamais....

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Malgré mon jeune âge je comprenais les affres de l'amour et surtout quand l'être aimé était éloigné de soit. Je n'avais pu le vivre moi même mais ma mère me l'avait écrit dans mon livre de raison. Je modérais mes propos essayant de rassurer mon frère.

-Soyez certain que malgré la distance l'amour perdure mon frère, reprenez confiance, écrivez à vostre bien aimée. Si cet amour est réciproque vous ne pouvez qu'avancer.

wil baissa la tete

je lui ai déja écrit mais bon ça ne suffit pas pour sauver un couple...

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

J'étais peinée pour mon frère car il est vrai que je comprenais bien l'éloignement. Je compatissais et malgré tout, je lui dis:

-Si vous vous aimez vous arriverez à vous retrouver. Gardez confiance et courage

aza qui visita les lieu vu que hélène était ici aussi
elle alla vers elle

Bonjour hélène tu va bien?

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Je me retournais alors que j'observais attentivement la pousse des rosiers.

-Oh Dona Azalniole! Je vais bien, que fais tu ici? Tu es venu nous rendre visite?

J'étais surprise je ne l'avais pas vu depuis le Mont Saint Michel.

je était venu étudier mon curcus d infirmière que je est réussi hier

maintenant mes étude mon pousser vers d autre cieux parce que :

je veux devenir procureur éclastique de Narbonne

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Je souris avec malice:

-Ainsi tu vas venir étudier ici, c'est une excellente chose nous avons un bon enseignement et je pense que tu te plairas ici, la vie y est si paisible.

Comme dit précédemment je était venu étier ici pour fair: le curcus d infirmière qui a été réussi;

maintenant monseigneur uriel ma donner une autre adresse ou je est postuler pour étudier les deux séminaire pour diacre en premier a faire puis le segond : séminaire de l inquisition.

je fais sa puis je revien ici pour faire la suite médicastre.

aza venais la pour se détendre un peux vu que on ne lui répon pas la ou elle voulait postuler

arft

aza alla sentir les bonne ordeur des fleur de se jardin

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Le jardin mon refuge. Je prenais souvent le temps d'aller travailler dans ce cadre privilégié. Je surveillais ces deux pommiers plantés avant l'hiver, parfois j'y faisais des rencontres improbables. Seul le bruit de ma robe traînant au sol ainsi que du vent fort résonnaient à mes oreilles. Il faisait chaud et j'avais pris un grand chapeau pour me protéger du soleil, silencieuse je déambulais.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

J'étais bien tracassée en ce jour et c'est machinalement que je me rendis au jardin. La vie en Armagnac n'était pas aisée surtout en tant que conseillère et je voulais me rapprocher de la religion comme je l'avais toujours fait. Un séjour à l'abbaye était l'occasion de venir dans mon jardin favori et de voir si les pommiers avaient poussé.

J'étais peut être mariée mais je me souvenais bien des amours que j'avais eu et celui là, je prenais soin de lui. J'avais avec moi des copeaux de bois pour recouvrir la base des deux pommiers. Ce n'était qu'une simple tige de bois avec quelques feuilles, je dispersais les copeaux et les étalais soigneusement. J'aurais du apporter un linge, l'hiver allait être rude. Je me redressais, admirative de ces deux pousses, qui, je l'espérais, continueraient à grandir.

Wil se rendit dans le parc qu'il avair créé il y a fort longtemps,il fut heureux de voir qu'il avait été entretenu et c'est donc avec grand plaisir qu'il s'assit sur un banc pour l'admirer a nouveau.
Wil se sentait si bien,il avait l'impression de revivre peu a peu

Invité

YYrenryn était assis à l'écart entrain d'écrire et chanter à haute voix certain passage du chant qu'il écrivait

Toi tu me guides
La voie limpide
Chistos est ton chemin

Il écrivit sur son carnet le refrain qu'il venait de composer

Citation :: Sans toi ô Très Haut je ne suis rien
Christos vient prend ma mains
Toi tu me guides
La voie limpide
Chistos est ton chemin

Il continua ainsi :

Jamais ne m'oublie, il réfléchie un instant puis dit jamais ne m'abandonne
Bien mieux ainsi !

Jamais ne m'abandonne
Ô Bon pasteur si doux
Ta voix en moi résonne
Je la suivrais partout

Il écrivit le premier couplet dans son répertoire, il continua tellement absorber par écriture du chant qu'il remarqua pas la présence d'une personne

Wil fini par quitter les jardins et décida de se rendre a la ferme ou il avait passé le plus clair de son temps pendant plusieurs mois...

Christabella se promenait dans les allées de la roseraie, en attendant ce pigeon qui ne venait pas. C'était fou comme son père lui manquait... Elle avait tant à lui dire!
Elle observa les rosiers, bien entretenus, il restait quelques boutons de roses épars. Si le gel venait enfin, ce ne serait que des occasions manquées ... elle en cueillit quelques unes, pour égayer sa cellule. Elle tailla quelques branches, comme on lui avait appris ; en biseau, la pointe protégeant l'oeil. Elle adorait les rosiers, et les fleurs en général. C'était bientôt le moment de la taille d'automne, la petite taille comme disait Sam, avant la grande taille du début de printemps, pour permettre aux arbustes de repartir et de donner à nouveau de magnifiques fleurs.

Elle regarda encore à l'horizon. Aucun oiseau en vue. Ah si ... un petit oiseau tirait sur sa manche, une petite missive accroché à ses pattes. Un message de frère Will. Elle sourit en lisant le message et le rangea dans sa poche, libérant le petit oiseau. Pas de nouvelles de son père, ni de sa tante. Elle soupira et formula une prière pour eux. Elle continua son chemin, coupant soigneusement les roses fanées et les grandes branches, en vue de l'hiver.

Chris voulait profiter un peu du soleil, le printemps n'allait par tarder, le vent restait néanmoins froid. Elle resserra les pans de sa cape et parcourut les allées désertes de la roseraie. Elle vérifia que les protections au pied des rosiers soient bien posés, il pouvait encore geler. Il n'était pas temps de procéder à la seconde taille de fin d'hiver, et elle regretta de ne voir de jolies fleurs. Heureusement, les massifs étaient égayés par les perces neige, et aux endroits protégés par des primevères et quelques narcisses.
La jeune fille cueillit un joli narcisse jaune ressemblant à un petit soleil, qui lui mettait du baume au coeur.
Dommage, dommage que les visiteurs soient si rares dans les jardins. S'occuper de la conciergerie heureusement lui permettait de voir du monde, même brièvement. Il y a quelques jours, un retraitant avait demandé à ce qu'elle lui fasse le tour de l'abbaye à son bras. Ca lui avait cruellement rappelé une réalité qu'elle se refusait de voir, ou cherchait à oublier.

Elle regarda son narcisse, comme un petit soleil, si joli et si parfait. Il lui rappelait que le Très Haut était partout. Elle se perdit dans ses pensées tandis qu'elle cheminait sans but dans les allées. Il lui manquait. Simon. Le seul avec qui ces jardins semblaient vivants. Le seul avec qui elle s'était promenée dans ces jardins d'ailleurs. A ce demander s'il existait encore des frères et des soeurs qui mettaient le nez dehors pour profiter des beautés créées par le Tout Puissant.
Elle observa encore une fois la fleur jaune, si belle, si parfaite... Et continua sa promenade sans but.

wil,emprunt de nostalgie et de tristesse suite au silence de sa propre famille et ce qui tournait apparament a une rupture avec Ladylay,Wil était las de tout ça.
La croisade lui prenait tout son temps,et au lieu d'avoir du soutien de sa compagne et de sa famille il n'avait droit qu'a ce silence.....
Wil sortit encore habillé de son uniforme de préfet de la garde épiscopale et s'installa sur un banc,a admiré son jardin,il se remit a penser aux jours ou il le créa avec tout son amour,ce qui le fit sourire néanmoins.
il profitait des derniers rayons du soleil de cette magnifique journée de ce début mars...

Chris s'approcha de l'improbable visiteur et s'aperçut que c'était le frère Will.

Bonjour mon frère. Je suis contente de rencontrer quelqu'un en ces lieux. Je vérifiais si les rosiers étaient encore bien protégés contre les gelées. Je m'occuperai de la taille d'ici quelques semaines, et je serai contente de les voir refleurir. Je vous souhaite une bonne promenade, mon frère.

wil vit la soeur Christabella arrivée,il lui sourit

Bonjour ma soeur,
merci de vous occuper de ce jardin,je l'ai créé il y a quelques temps et je suis toujours heureux d'y revenir m'y ressourcer et réfléchir.
Bonne promenade a vous également ma soeur

Retraitant Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 18/05/2013

En attendant que l'on s'occupe de lui, Reki avait repéré ce si beau jardin. Le printemps était là, la vie reprenait peu à peu, les rosiers présentais quelques petites feuilles et sur les tiges l'annonce de bourgeons.
Il prit place sur un banc, respirant le bon air, retrouvant son calme et sa sérénité.
Bien sur, avoir laissé sa famille chérie loin de lui pour un temps lui avait mis le coeur en morceaux.
Pour la bonne cause se dit-il. Il était temps pour lui de se consacrer au bonheur de tous.

bonjour ma soeur , bonjour mgr wilfred vous venez aussi vous resourcer ici ?

bonjour a toit retraiter

Retraitant Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 18/05/2013

Relevant la tête un instant, il vit arriver une jeune dame

Bonjour lui dit-il à son approche. Je suis Reki, un nouvel arrivant.
Vous avez un conseil à me donner pour tromper mon attente?

Attendant une réponse , il lui sourit

je ne suis ne était adjointe en cuisine monsieur Reki

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