[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios

Bardieu décida, de son propre chef, que c'était à son tour de célébrer la messe de ce dimanche. Après tout, Noirlac devait être l'endroit où il y a eu le plus de cérémonie religieuse en ses dernières années et il ne s'agissait pas de prendre du retard. Il incitait d'ailleurs les autres moines, novices ou visiteurs, à commencer eux même une célébration, car, quand il s'agit de célébrer l'amour de Dieu, chaque instant compte.

En plus de la messe, Bardieu voulait aussi célébrer le baptême de Synésios, qui, peut être sera un futur cistercien, mais, en attendant, aura au moins l'immense honneur de devenir aristotélicien, et de voir ainsi son âme partager toutes les autres âmes de la grande famille aristotélicienne, qui compte des milliers de membres à travers le monde.

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Cloches

Le son des cloches marqua le début de la cérémonie. Elle risquait d'être longue, car Bardieu avait une folle envie de célébrer, et, là, c'était bien parti pour un bon bout de temps. Les novices allaient souffrir... Après avoir sonné les cloches, le'abbé alla lui même inspecté chacune des cellules pour s'assurer que chacun allait bien vers le bon endroit. On ne sait jamais. Il alla même jusqu'au latrines, fortes heureusement vides, sinon, son occupant aurait eu droit à une bonne remise sur le droit chemin. Revenu à l'abbatial, Bardieu guetta les moines, espérant trouver tout le monde, voir même des visiteurs. Il salua et bénit chaque cistercien entrant dans le saint édifice, leur promettant confession, travaux, et amour.

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios M3gsd2

Par contre, aux trainards, même s'il ne le disait pas, il promettait coup de bâton pour les pires cas, sermon et récurage de latrines. Il fallait ce qu'il fallait, mais une discipline de fer devait régner, surtout en ce saint jour du dimanche.

-Enfin !, se dit-il mi à lui-même, mi aux statues des saints surplombant les colonnades de pierres.

Déambulant en aube virginale; le clac-clac de ses sandales arrivait encore à résonner dans la nef, les moines étant encore fort peu nombreux en l'abbatiale.
Instinctivement, il freina le pas pour se laisser pénétrer de la solennité du lieu comme de l'occasion. Ce n'était pas tant le baptême qui chamboulait son âme, puisqu'il ne s'agissait que d'une confirmation, mais l'esquisse d'une cérémonie qui le ferai entrer un peu plus dans le peuple aristotélicien. Celui des clercs.

Remontant l'allée pour s'asseoir dans les premières travées, il regarda encore les statues des péristyles et suffoqua. Là-haut, la mine sévère de St-Benoît remua le gruau qu'il était entrain de digérer. Tournant la tête, il s'apaisa à la méditation de la studieuse mine de St Arnvald. Celui-ci ressemblait un peu plus au Synesios idéal qu'il aimerait atteindre. Un théologien épris des nobles idées et du parfum de l'encre.

Le jeune fidèle, fit une génuflexion devant la grande croix, puis face au Père Abbé et la Grand-Prieur avec un léger sourire de gêne avant de prendre place.
Au loin derrière lui, un bruit de petits talons de bois perça le frottement coutumiers des sandales.

Elle avait retiré sa cape de voyage à l'entrée et avançait dans sa robe bleue nuit, à la jupe et aux manches recouvertes d'organza translucide d'un bleu très pale. L’abbatiale semblait très calme et bien évidemment, elle ne connaissait personne, aussi chercha-t-elle le seul visage qui lui était familier : celui de Synésios. Ses petits pas retentissaient sur les dalles, mais elle était bien incapable de maitriser sa précipitation.

Aphrodyti appréhendait un peu son arrivée ici, sans trop savoir pourquoi en fait, ne voulant pas déranger son frère dans un moment aussi important pour lui. Mais elle était certaine que pour cette même raison, il serait heureux qu'elle ait pu faire le déplacement pour être présente à ses cotés.

L'apercevant enfin, elle s’élança dans ses bras avec un sourire radieux.

Σ 'αγαπώ, αδελφε μου .... Elle le regarda et lui sourit. J’espère ne pas être en retard ? Je ne voulais pas manquer d’être près de toi... Elle déposa un baiser sur le bas de sa joue, heureuse de le retrouver.

Puis se rendant compte que quelques autres personnes étaient proches, elle s’écarta légèrement de lui pour ne pas lui causer de gêne. Il allait surement la présenter à ces gens important, il lui fallait garder un peu de tenue et de retenue, cette dernière étant le plus difficile à gérer pour la jeune femme.

le corse arrive en l'eglise pour celebrer sa premiere messe, elle se fera en compagnie du père bardieu.
il prend place calmement au pré de l'abbé, tout sourir il attend son tour.

Bardieu sourit à l'entrée du frère Samperu. Il commença un petit discours pour faire la transition.

Il est désormais de coutume, au cours du séminaire primaire, de demander à un séminariste d'organiser ce qui est sa première célébration. Certaines y arrivent avec succès, d'autres ont un peu de mal. Aujourd'hui, c'est au frère corse Sampieru de nous parler de la parole du Tout Puissant.

C'est ainsi que je l'invite, et le bénit, pour sa première qui est, j'espère, le début d'une très longue série de bénédiction et autres cérémonies. Même au cœur de l'été, sous la chaleur estivale qui force ses compatriotes à faire la sieste, ici, à Noirlac, la gloire de Dieu continue et est chanté chaque jour, quatre fois par jour, au cours des quatre cérémonies quotidiennes qui marquent notre vie régulière.

Mais, le dimanche, jour du Tout Puissant, la messe doit être célébrée avec encore plu de dignité. Je vous laisse la parole, frère Sampieru, pour que vous puissiez nous donner la parole, celle de Dieu. Je vous accompagnerai au chant.

Le futur baptisé ne connaissait point l'officiant, mais la connaissance de la liturgie lui fit comprendre que l'homme posté à la droite de l'Abbé devait être le célébrant, aussi fit-il un geste du menton plein de reconnaissance.

Le glissement d'un tissu léger et sans commune mesure plus doux que la jute habituelle des moines le fit frissonner. Un beau bleu de France qu'il crut reconnaître. Avant même d'en être sûr, il se leva d'un bond et ce n'est qu'en serrant fort contre son cœur la douce Aphrodyti qu'il reconnu la brillance de ses cheveux couleur blé. Ce joli champs de blé lui avait manqué.

-Ma sœur adorée, mon petit ange, tu es donc venue ? Mais quelle douce folie d'avoir fait ça ? Tout ce voyage et le danger des rencontres malheureuses, tu n'es vraiment pas tout à fait une sœur comme les autres. Il partit d'un grand rire qu'il regretta de ne pas avoir nuancé et s'écarta doucement de sa cadette.

La cérémonie ne pouvait être que merveilleuse si cette sœur qu'il avait tant recherchée se trouvait à ses côtés.

Puis lorsque tout le monde s'installa et que le Recteur n'eut à réclamer le silence qu'en éclaircissant la voix, l'instant devint solennel.

Hmmm ... Son embrassade et ses mots doux, son inquiétude pour elle, bien plus jeune et bien plus inconsciente surement, lui tirèrent un sourire béat. Non ! Pour sur, elle n’était pas comme les autres sœurs, elle était unique pour lui. Son rire la berça un instant puis ils se séparèrent, prenant chacun place là où ils se devaient d’être. Pourtant elle ne le lâchait pas des yeux.

Aphrodyti se demanda un instant si leurs connaissances feraient le déplacement depuis la Savoie jusqu'ici ... Elle n'osa pas se retourner et, assise sur son banc de bois, elle continua d'observer Synésios.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 08/08/2011

Il y eut peu, Gamalinas reçu une missive du Tribun de Chambéry. La dame Aphrodyti le conviait à la cérémonie de baptême de Synesios... Synesios. Nom résonnant d'une certaine profondeur dans les cavernes de souvenance de l'invité. On lui en avait parlé depuis que Gamalinas était revenu de son voyage en Armagnac. Un grec le connaissait, jeune et étudiant du clergé. Etait-ce le même petit Synésios de Rhodes ? La confirmation allait vite se faire.

Arrivé à l'Abbaye, le cavalier laissa son blanc palefroi prés d'un arbre. Ne voulant point déranger les moines avec cette bête temporelle. Le voyageur se dirigea discrètement vers le lieux de la cérémonie. Disons qu'il se sentait un peu tel un étranger et le manque de représentation de Saint Georges de Lydda en ces lieux ne l'aidait pas. Mais la suite le décontracta, un rire ricochant sur les voûtes lui fit croire qu'il n'était pas le seul sauvage ici.

Toujours avec la furtivité de celui qui ne se reproche rien mais on ne sait jamais, Gamalinas vint s'assoir à coté de la dame Tribun. D'un sourire et geste de la tête, il lui dit bonjour. Point de mots ne sortaient de sa bouche car la cérémonie semblait commencer. Là il regarda celui qui devait être Synésios. A première vue il avait bien grandit.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 08/08/2011

Elle ne le connaissait ni d'Adam, ni d'Eve mais sa soeur avait tellement insisté que ... Mini, ne pouvant rien lui refuser, était venue à ce baptême ... Vrai qu'elle se demandait ce qu'elle fichait là mais elle aperçut une tête connue ... Le Sieur Gamalinas, et à ses côtés, justement celle qu'elle cherchait ... Aphrodyti ! C'est dans un froissement de jupons qu'elle vint s'asseoir à leurs côtés, prenant garde de ne pas troubler la cérémonie ... Elle leur fit un signe de tête à chacun, les embrassades seraient pour plus tard ...

Vice Légat Nombre de messages : 381 Date d'inscription : 04/02/2011

Le son des cloches,annonçait la messe.
Klara,laissant les parchemins,se prépara promptement pour y assister.
Courant a travers les champs,les chemins qui menait vers l'Abbatiale,s’arrêta devant l’entrée.
Reprenant son souffle,poussa la porte délicatement,se gardant de faire du bruit.
Une fois a l’intérieur,s'agenouilla face a l'autel.
Se leva,inclina la tête respectueusement vers ceux qui était présents.
Ensuite elle pris place,presque au fond.
En silence.

wil entendit les cloches sonnées et se rendit donc a l'abbatiale pour y suivre la messe,il poussa la grande porte,s'agenouilla et se signa puis alla prendre place a l'endroit réservé aux oblats et moines de l'abbaye.
il salua les tetes qu'il connaissait ainsi que bien sur monseigneur Bardieu qui célébrait la messe

La moniale avait omis d'informer le recteur de ce que la messe du jour serait célébrée par un séminariste, aussi fut-elle surprise de voir le vénérable père au milieu du chœur, lorsqu'elle pénétra dans l'abbatiale peu après frère Wilfred. Elle y vit aussi le séminariste, ainsi que le jeune clerc grec qu'elle avait accueillie à la conciergerie quelques jours auparavant.

Elle sourit de voir que le père Bardieu et le sénher Sampieru avaient visiblement réussi à s'entendre sur le déroulement de l'office, traversa la nef, et ne manqua point de les saluer lorsqu'elle passa à leur côté pour rejoindre sa stalle.
Elle s'adossa au dossier et se tint bien droite, non pour faire bonne figure, mais pour soulager son dos, qui la faisait souffrir depuys le réveil. Il était fort rare que cette partie de son corps se rappelle à elle, généralement il s'agissait plutôt des jambes, ou du cou. Elle espérait que ce n'était là qu'un mal passager, elle se trouverait fort ennuyée s'il devait luy arriver les mesmes blocages de dos que ceux dont souffrait régulièrement le recteur !

Les pensées toutes médicales de la Grande Prieure furent interrompues par la voix du père Bardieu, qui s'éleva et résonna sous les voutes de l'abbatiale, magnifiant la courte introduction d'iceluy. Elle tourna donc son attention vers la messe qui venait de débuter, curieuse de voir ce que donnerait cette co-célébration dominicale...

le chevalier au masque blanc avait chevauché nuits et jours pour aller de Savoie au Berry, pensa maintes fois que coursier allais mourir sous l’éperon mais le mélange que le chevalier donnait à son cheval était presque miraculeux. un mélange de nourritures qui accroit l'endurance et les performances de rapidité... il faudrait commercialisé cela avec les guildes de Savoie ou même avec l'armée...

mais pour l'heure il était là pour le baptême du futur curé de Chambéry. baptême et curé dans la même phrase... bbrrr! cela donnait froid dans le dos à notre alchimiste et surtout dans une abbaye il y en a plein! bigre! tout ça pour quelqu'un qu'il ne connaissait que très peut mais ce cureton pourrait bien devenir un frère d'arme du G.R.A.S. et quelqu'un qui nous serra bien utile!

arrivant à l'abbaye, il demanda sans plus de formalité où était le baptême puis y alla quatre à quatre, quand Guilmord vit les gens encore rentré il se dit que pour une foi il ne fut points en retard. Gama son ami de longue date, Mini était là aussi et bien sur Aphrodyti.

passer le portail de l’église fut une fois de plus un chemin de croix. il réussit tout de même à le franchir pour aller s’installer prés de ceux qu'il connait pour attendre les blabla des officiants. il fit un baise main a ces dames et une accolade à son ami puis en silence s'assit.

le corse esquisse un large sourire au père,

je vous remercie mon père,

puis se tourne face a l'assemblée et ouvre ses bras en signe d'accueil...

Soyez les bienvenues mes frères et soeurs en votre maison, la maison du très haut.

Nous allons commencer par demander pardon et nous purifier avant de recevoir la sainte parole...

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios 354134jeconfesse

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios 354134jeconfesse

Avant que son aîné prenne la parole pour inviter à la repentance des péchés, Synesios balaya du regard sa travée et celle, plus discrètement, dans son dos.
Il fut intrigué par la présence aux côtés de sa sœur, tout juste retrouvée après 15 ans d'exil, de trouver un visage portant des traits similaires. Bien que la chevelure fut aussi foncée que celle de la tribun était claire, on eut dit de très proches cousines ou...

Mais son regard fut bientôt attiré par un grand gaillard dont la peau, bien mate pour celle d'un Savoyard, s'ornait sur le visage d'un bouc fin, racé et militaire. Quand l'homme tourna la tête vers lui à force d'être dévisagé, il décela un profil presque oriental. Les yeux de Synesios parlèrent pour lui. L'homme n'avait rien perdu de sa solide physionomie mais les tissus qu'ils portait s'entrechoquaient avec le souvenir d'un jeune loup de mer du nom de Lanas.
Les yeux émerveillés de voir un compagnon de feu son père, il hocha de la tête pour lui signifier qu'il se souvenait du Balte.

Pas banal, et pourtant, Balte, Grecs, Savoyards, il en restait un qui devait venir tout droit du carnaval de Venise. Aussi noble dans son maintien aristocratique et ses manières, que Gamalinas l'était par force mérite et faits d'armes, l'homme masqué remuait sur le banc. Visiblement mal à l'aise. Il se demanda ce qui amenait un homme si loin d’Italie, si les choses d'Aristote l'ennuyaient. Il faudrait lui demander. Peut-être faisait-il escale.

Quand frère Sampieru prit la parole dans un parler faisant rouler les pierres et bruire la myrte, Synesios accompagna à voix basse la récitation.

tout le monde ayant recité de concert le confiteor avec lui, le corse s'approche alors du livre des vertus pour en lire un passage.

En cette periode de trouble, il est bon de se rappeler l'essence de notre religion et l'importance que revet le bapteme, car au dela de l'entrée en notre sainte famille, le baptisé doit garder au fond du coeur, l'importance du pardon aristotélicien.

il fait une courte pause et attaque la lecture...

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Extraitlivrevertu-218fcc3

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Extraitlivrevertu-218fcc3

Comme vous l'avez entendu mes frères et soeurs, le bapteme est aussi un acte de sacralisation du repentir.
Nous sommes tous des pecheurs, et ainsi nous fautons tous, mais le role de notre famille est de nous montrer le droit chemin et de nous accueillir en son coeur pour nous aider a traverser les epreuves et tentations du sans nom.
La tolerance est une des clés de la vertu, et nous devons garder a l'esprit que nous sommes tous des enfants du tres haut.
Votre serviteur est un croisé, et j'ai beaucoup tué au nom de notre sainte eglise.
Vous me demanderez surement, mais ou est ta tolerance mon frère, ou est l'amour du tres haut si tu tues les heretiques, alors je vous repondrai que mon action est une action en redressement et en accompagnement.
Celui qui peche sera jugé par le tres haut, et les croisés presentent les adorateurs du sans nom devant le tribunal divin.
Cependant, nous n'oeuvrons jamais avec la haine au coeur, et nous sommes pret a accueillir les ames egarées qui souhaite regagner la voie de la raison, la voie du tres haut.
Mon ami, aujourd'hui tu vas nous rejoindre, rejoindre la sainte famille aristotélicienne,
tu ne devras jamais oublier ce que cela represente, ce que cela implique.
Aime ton prochain, et soit pret a le pardonner si son repentir est sincere, mais ne sombre pas dans le laxisme, et combat avec force le sans nom.

Trop de tolérance est parfois intolérance, car l'intolérable doit etre combattut.

il se recul alors et sourit au père bardieu, pour voir si ce dernier veut que le Franc continue la ceremonie et fasse le sacrement du bapteme...

Le texte sur lequel le séminariste basait son homélie ne laissa pas indifférent le futur baptisé. Ce texte lui avait fait un fort effet tout le temps de ses études chez les moines cénobites de Grèce. Et encore lors de sa pastorale de confirmation, Synesios avait été heureux de retrouver ce centurion qui avait accompagné beaucoup de ses méditations.

Le début de l'homélie non plus ne fut pas sans effet. La Grèce et son héritage légèrement différent de l'aristotélicisme occidental avait été bercée par une relative tolérance, qui bien souvent soldait les cas d'hérésies et de jeux de pouvoir à de banales séances de crevaisons oculaires. Mais n'ayant jamais été milites dei, Synesios, même ayant rêvé d'embrasser la carrière militaire n'était pas toujours certain de comprendre les motivations des laïcs dans les guerres saintes. Il ne faisait aucun doute que des profanes ou des fidèles sincères devaient défendre les intérêts de Rome. De même ce n'était pas aux clercs de se souiller du sang des infidèles, mais comment éprouver la sincérité des nouveaux croisés ?

Ce train de pensées était en train de le faire passer à côté de la cérémonie qui lui était en partie consacrée. Aussi se ravisa-t-il, ses pensées humanistes auraient davantage leur place dans le monde, mais point céans. Il s’amusa toutefois que le militaire ait choisi un passage avec un centurion. Un centurion repenti de son métier d'armes semblait-il.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Comme le lapin blanc, Eilinn n'appréciait guère d'être en retard. Ce fut donc à petits pas discrets que la jeune fille rejoignit le chœur de l'Abbaye, ou siégeaient les clercs, et notamment les chapitrains dont elle faisait partie, et fut heureuse en cet instant de ne faire que cinq pieds de haut, comme quoi sa petite taille n'était pas toujours un désavantage.
Cela faisait quelques temps qu'elle suivait de loin en loin les affaires de l'Abbaye, mais fut heureuse de voir le Recteur officier, en compagnie d'un séminariste.

Elle adressa un sourire à Wilfred ainsi qu'à la Grande Prieuse, qui semblait fatiguée et s'assit. Récitation de la prière de confession, et Eilinn écouta le sermon, qui la laissa un peu confuse, à l'heure ou des doutes surgissaient de par les événements guyennois. Elle fit une moue sceptique, et espéra que la suite de l'office dissiperait ce malaise qui était le sien.

Le sieur Gamalinas était arrivé, puis ce fut au tour de la brune de prendre place au coté de la blonde hellène. Elle retint son effusion, et l'embrassa sur la joue en souriant. D'autres personnes entraient et se posaient sur les bancs, certains venus pour entendre la messe tout simplement.

Le chevalier masqué fit son entrée et, après des salutations en règle, il s'installa également. Aphrodyti lui offrit un sourire et un hochement de tête.

La messe à proprement dite commença et l'esprit de la jeune femme se mit à vagabonder, les mots de l’exécutant n'arrivant à faire leur chemin que par intermittence. Son regard se promenait autant que ses pensées, revenant sans cesse sur son frère, qui semblait lui-même perdu dans quelques réflexions intérieures.

Elle laissa exhaler un léger soupire et se pencha vers sa sœur, un sourire espiègle aux lèvres.

J’espère que ça ne sera plus très long ....

Bardieu sourit. De nombreux visiteurs étaient venus assisté à la messe que le frère Corse donnait. La messe durait, car il semblerait que Sampieru aimait les longues cérémonies, ce qui ravit le cistercien, mais semblait ennuyer les visiteurs, qui préféraient l'adage : les meilleurs messes sont les plus courtes.

En tout cas, le sermon était de très bonne qualité et l'abbé pensait, dans sa tête, qu'il fallait le féliciter, mais il fallait attendre la fin de la cérémonie et la communion. D'ailleurs, il était temps d'y passer, à la communion, qui était la prochaine étape.

ne sachant pas s'il doit celebrer le bapteme du jeune homme, le corse continue la messe et la termine.

il s'approche du pain et du vin, pour celebrer la communion, il leve a nouveau ses bras en forme d'appel au partage...

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Eucharistie4

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Eucharistie4

apres avoir romput le pain, il en donne un morceau a chacun des fidels,

Que la paix du Dieu soit avec vous.
Et avec votre esprit
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos

avant de nous quitter, nous allons reciter notre credo,

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Credo3500sj5

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Credo3500sj5

une fois le saint credo recité il salut les fidels, leur permettant ainsi de quitter l'eglise,

Allez dans la paix du tres haut !

il salut alors le père bardieu et les personnes presente, puis sort pour rejoindre sa cellule.

Synésios soupira plein de tension lorsque s'acheva la cérémonie sans la célébration du sacrement qui lui était personnellement adressé. Il attendit en reprenant place après avoir été à la table prendre un petit morceau de pain.

N'entendant pas les moines entonner un chant et ne se retournant pour voir si un orgue trônait dans la voûte de l'abbatiale, il se dit qu'il n'était pas encore temps de s'adresser à ses visiteurs.

Vice Légat Nombre de messages : 381 Date d'inscription : 04/02/2011

Klara,avait suivi la messe.
Restant en silence,elle a attendit la suite de la cérémonie.
Des sons pleins de spiritualité,envahirent l'endroit.

La doyenne vaquait à ses occupations au sein du séminaire comme d'habitude , lorsque les cloches se mirent à retentir . Elle avait carrément oublier l'office , le comble quand on vit dans une Abbaye . Psy partit alors en quatrième vitesse en direction de sa cellule , enfila sa plus belle soutane et s'avança à grandes enjambées vers l'Abbatiale Saint-Bernard .
Cette journée allait aussi être un jour un peu plus particulier pour l'un de ses étudiants , un très bon élève d'ailleurs , elle avait reçu son petit mot sous sa porte pour la prévenir et elle n'aura raté çà pour rien au monde .

L'office s'était très bien passé avec l'accueil du recteur et le sermon du Frère Sampieru , elle s'était tout comme les autres personnes présentes confessée , avait participé à la communion et avait bien entendu récité le Credo . Maintenant , les choses sérieuses allaient commencer comme elle se plaisait à le dire .
Pendant que certains quittaient l'Abbatiale , elle en profita pour saluer son futur Frère , son étudiant Synésios ainsi que ses autres Frères et Soeurs . Puis elle resta installée à sa place attendant la suite de la cérémonie .

Le temps qui s'écoula entre la fin de la messe, le chant des chantres et ...la suite lui semblait interminable. Pouvait-il ouvrir la bouche ? Non pas, cela aurait été une grave entorse au rite et une muflerie des moins appréciées. Aussi se contenta t-il d'adresser un sourire plein de gratitude et relevé d'une pointe de complicité à la doyenne.

Bardieu, la messe terminée, allait maintenant passer au baptême du saint homme. Comme à son habitude, il prit du temps pour chacune des actions saintes, et cela se ressentit sur la patience des protagonistes de la célébration, à commence par Synesios lui même.

Mes frères et sœurs, le frère Synesios souhaite, devant nous tous, aujourd'hui après avoir assister à la messe, rejoindre la communauté du Très Haut. J'ai donné mon assentiment à une pareille cause, car nul ne peut être privé du paradis solaire s'il ne désire vraiment. C'est ainsi qu'aujourd'hui, Synésios, est devant nous tous, mais surtout, il est devant Dieu et devant ses propres choix.

C'est ainsi que je vais vous demander d'avancer vers le baptistère de notre abbaye.

La cérémonie du baptême est un moment entre la baptisé et Dieu. En temps que prêtre aristotélicien, je ne suis là que pour aider Synésios dans ses choix, et pour s'assurer de la validité des paroles prononcées. Je ne suis pas là en juge, encore moins en décideur, mais en ami et en conseiller.
Ici, devant le Tout Puissant, Synésios va prononcer un serment de ce qu'il a sur le cœur. Il va dire devant nous tous qu'il a comprit ce que le Tout Puissant attendez de nous, sur terre, il va nous dire qu'il s'engage à respecter sa volonté pendant toute sa vie et, en récompense, il demande au Tout Puissant de l'accepter au paradis solaire.

Mais avant toute chose, y a t'il ici, dans cette assemblée, un parrain ou une marraine, ou peut être même les deux, qui désirent ici, devant nous tous, indiquer toute sa confiance qu'il a en la foi de Synésios. Cela n'est point obligatoire, mais c'est l'usage. Bardieu regarda l'assemblée et essaya de deviner si quelqu'un désirait prendre la parole. On ne sait jamais, tout était possible.

Synésios sentit soudain se braquer sur lui des dizaines de paires d'yeux. Alors le futur impétrant s'avança sur un côté de l'abbatiale où se trouvait le baptistère dans lequel se reflétait la solide physionomie du recteur de l'ordre.

Presqu'avant que l'Abbé ne lui ai dit de s'approcher près de la fontaine de salut, Synesios plongea son regard dans l'eau, mais il avait oublié que le rite demandait un engagement de sa part et celui d'une seconde personne.

A la prononciation du terme de "parrain", instinctivement, le jeune grec tourna son visage vers le fier compagnon de son Père, le seigneur de St-Gervais et homme d'armes aristotélicien. D'autres personnes auraient pu tout aussi bien faire l'affaire ici présent, et peut-être se proposeraient-elles, le plongeant dans l'embarras. Mais Sire Lanas avait plus d'une décennie de plus que lui, de quoi être un véritable père dans la foi.

Sur ses réflexions il toussa et attendit que le savoyard réponde à son regard avant de prononcer sa confession de foi.

Apparemment, au regard de Synésios, le parrain était le noble situé juste au deuxième banc de l'abbatial. Il devait être profondément gêné. Ainsi donc, cet homme, à l'allure de savoyard, était le parrain. Bardieu attendit sagement le moment où l'homme allait se lever pour dire, tout haut ce que chacun pense tout bas.

Évidemment, il espérait que du bien, mais, ça, ce n'était jamais gagné d'avance. Parfois, ce sont les meilleurs amis qui vous poignardent dans le dos. ce n'était jamais arrivé de mémoire de Bardieu, mais les premières ça arrivent aussi. Près de Bardieu, l'encensoir développait une odeur forte, digne d'un étouffoir à asthmatique, qui replissait l'abbatial d'un air aristotélicien, parfois même limite étouffant.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 08/08/2011

Tout ceci rappelait un jour pas si lointain qu'avait vécu Gamalinas. Cependant l'Abbaye de Noirlac revêtait une atmosphère bien plus prenante que les Maisons du Très Haut placées au milieu des villes. Ici on percevait mieux l'essence de la Foi et de l'encens. Au terme de la messe puis des chants, le Recteur des lieux entama le rite du baptême de Synesios.

Ce fut là que le Père Bardieu évoqua le parrain. Gamalinas était bien curieux de voir qui allait être le parrain du jeune étudiant. Mais apparemment il n'était point choisi, dommage. Cependant des regards semblaient exprimer que rien n'était perdu sur ce point. Sans qu'un seul mot ne vienne trahir le silence de l'endroit, les organes visuels venaient lui demander de prendre part aux affaires en cours. On dit souvent "toucher avec les yeux" mais on dirait que les Cisterciens avaient développé le concept de "parler avec les yeux".

-Et bien mon Père je serais ce parrain.

Gamalinas engagé dans la chose s'avança vers Synesios. Peut être qu'il n'aurait pas dû tout de suite. Tant pis il trouverait bien une explication à cette marche.

-Qu'Aristote guide mes pas vers vous, comme Il a guidé ceux du jeune Synesios vers nous.

A la fin de ces mots, le Seigneur de Saint Gervais arriva entre le Père et le filleul, puis se tourna vers l'auditoire.

-Je dis jeune car même si c'est à présent un homme solide, quand je l'ai rencontré il était encore frêle et non apte à de tels voyages physiques et Spirituels. Ce fut en mai 1453 que j'ai croisé le chemin de Synesios, à Rhodes. Epoque fortement troublée dû à l'attaque turc contre Constantinople, qui a eu la terrible issue que nous connaissons tous.

-C'était son Père qui me fut présenté. Un homme engagé, soucieux des événements de son temps, connaisseur de son environnement et fier Aristotélicien. Lors de mon passage sur cette île je me suis retrouvé face au cadet d'une grande famille dans tous les sens du terme. Alors que ses frères allaient prendre en charge l'héritage temporel de la famille, un seul devrait avoir la charge de la mission intemporelle. Et pourquoi lui seul ? Parce qu'on ne se lie pas au Très Haut par hasard, si je puis utiliser un terme perse. Synesios est selon moi le porteur d'une énergie, d'une volonté, d'une ferveur a prendre en lui les enseignements d'Aristote pour aider les autres.

-Je terminerai par l'évocation de la première image que j'ai eu de Synesios, qui était celle d'un éphèbe distribuant de l'eau parmi les Hospitaliers, à des combattants essoufflés. Voila pourquoi j'aimerai soutenir cette homme aujourd'hui dans ce moment important.

Synésios ouvrit des yeux ronds devant l'éloge de son futur parrain avec qui il n'avait encore eu le temps de se remémorer ces souvenirs. Aussi fut-il prodigieusement touché. Le petit discours touchant à sa fin, le jeune laïc s'approcha un peu plus et regarda un par un les personnes qu'il citait :

-Père Abbé, Grande-Prieur, Messire mon parrain, ma sœur et tribun, mais aussi vous Doyenne, sans qui je ne serais pas aussi impliqué dans ces études et vous tous frères cisterciens, amis et compagnons savoyards...il prit le temps de balayer la salle du regard.
Je me présente à vous en ce jour du Très-Haut pour demander le baptême comme entrée dans la communauté de tous les aristotéliciens et cheminer dans le droit sentier de la vertu. C'est parce que je reconnais que j'ai beaucoup péché par le passé, et parce que les prophètes m'ont toujours soutenus que je demande le sacrement. Comme je demanderai mon entrée chez les frères, une fois la cérémonie accomplie, si l'Abbaye m'en juge digne. La procédure était cavalière mais Synesios avait un peu le goût du spectacle comme ses ancêtres dramaturges et par dessus tout, c'était un verbeux.

-Messire Gamalinas vous a relaté un évènement qui était enfoui depuis longtemps dans ma mémoire. Peut-être était-ce un de ces moments de grâce où vous savez simplement que vous vous trouvez là où vous devez être, et où vous êtes ce que toute vôtre âme aspire à demeurer. Aujourd'hui encore, je veux ressentir cette totale plénitude. Voilà la raison pour laquelle je m'adresse à vous en tant que grands frères dans la foi et futurs frères. Laïcs comme clercs.

HRP : comme vous l'avez deviné, j'ai de grosses difficultés IRL en ce moment, du à mon travail. Je suis dans l'obligation de devoir décaler la fin de ce RP d'une semaine encore. Est ce trop demandé, s'il vous plait ?

Je m'excuse énormément, mais je n'ai pas le choix.

(Absolument pas, cher joueur, les choses de la vie sont infiniment prioritaires. Tout ceci n'est qu'un jeu.)

(En espérant que les choses se décantent un peu pour vous)

Bardieu avait mis quelques temps à comprendre ce qui lui était arrivé. Il révait debout depuis quelques minutes déjà. A la fois entre inspiration profonde et méditation, ce rêve durait et durait. Le cistercien croyait être dans une abbatial, en train de faire le baptême de quelqu'un, quelqu'un qu'il appréciait beaucoup. Mais ce n'était qu'un rêve, un rêve comme on en fait chaque nuit, un de ses rêves dont on se réveille heureux et plus en forme. La plupart du temps, d'ailleurs, le fait de dormir simplement produit les mêmes effets.
Le voile sur les yeux de Bardieu se leva, les lumières des cierges se fit plus nette et chaque personne autour de l'autel devint réel aux yeux du prêtre, qui commença à s'inquiéter, puis à blémir.

Il finit par réaliser la situation et reprit ses esprits, avec un léger sourire à mis chemin entre l'inquiétude et la volonté de rassurer. Bardieu prit la parole, ignorant les paroles déjà prononcés.
Il est maintenant temps que le frère Synésios rejoigne la communauté des fidèles. Plus personne ici n'a le moindre soupçon quant à la volonté de ce jeune homme à écouter la volonter de Dieu et essayer, du moins dans la limite de sa nature humaine, de se rapprocher de lui. Puis, Bardieu commença une nouvelle histoire, comme si les dernières n'étaient pas suffisantes. Il y a trois jours, à Bourges, j'ai rencontré un homme. Il se disait tourangeau et réformé à la fois, ce qui est assez incompatible à la base. J'ai discuté ave cet homme, qui prétendait avoir la foi, et, de surcroit, plus que la mienne, ce qui est peut être un peu prétentieux. Il lança un défi de réaliser quelque chose de surprenant. Je laissais passer un jour, et vit une prêche arrivait de quelqu'un, pronant l'amour de Dieu.
J'aurais pu moi même la faire, elle était très belle et juste, laissant indiquer que les réformés ne sont justes que des aristotéliciens en devenir. Evidemment, le lendemain, j'ai montré ce qu'était une véritable prêche, et, là, j'ai usé de raison pour montrer la force de la voie de l'église : j'ai appelé au respect des morts et de ceux qui sont morts sur les remparts.
La victoire a été totale, plus de deux mille points de vérité divine contre deux cent à peine de son côté.
Pourquoi est ce que je dit à l'air d'avoir ni queue, ni tête ? Peut être est ce vrai, peut être y cache je un message. Et voilà ce message. Frère Synésios, si, un jour, vous avez envie de faire preuve de fierté et d'arrogance, sachez que les mots peuvent être suffisants pour blesser bien plus fortement l'arrogant que ne sont les armes.
C'est ainsi que Christos a agit : avec des mots. Et c'est avec ses mêmes mots que je vous invite à parler au monde, en toute humilité, en suivant l'exemple des deux prophètes. Soyez bénit.

Mais, passons au chose sérieuses, il est temps pour vous de réciter le serment d'allégeance aristotélicien. Le connaissez vous, mon frère ?

Le jeune croyant et futur fidèle sourit en voyant le révérend Père sortir d'une contemplation digne de l'antique Platon, maître pendant un temps d'Aristote avant que ce dernier se fit appeler à une grande révélation divine.

Il hocha la tête devant les mots d'amour du premier prêche qu'évoquait le Père Abbé, mais fronça légèrement les plis de ses fines rides "léonines" du nez quand l'Homme de Dieu parla de soldats et de remparts. Quel était donc ce système de calcul de la vérité ? Durant ce première moitié de séminaire oncques n'avait parlé de ce fait à Synesios. Et bien, s'il existait un moyen de quantifier la vérité et le charisme, bien normal puisque l'aristotélicisme était pur produit de la raison et de la nature, il devait commencer à s'y intéresser.

Mais il aurait tout le temps de demander des précisions, il devait d'abord continuer à assimiler ses leçons avec sa docte doyenne.

Un serment d'allégeance ? Il eut un petit sourire devant ces deux mots d'une puissance cardinale.

-Je crois bien, mon Père. Il avait passé quelques unes de ses nombreuses soirées au séminaire à l'apprendre pour ne pas bêtement lire ou bêler les mots en répond à l'officiant de son baptême.

Une croix d'ardoise blanche frappée par les rayons vigoureux de soleil, un vallon surplombant au loin Chamonix, et une légère mais persistante odeur de myrtilles....

Enfin il commença d'une voix lente, presque hypnotique, la douce litanie, afin de ne point omettre un vers :

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Crdo3

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Crdo3

Le définiteur général adjoint avait fait le trajet depuis Chambery pour assister au Baptême de Synesios... Et malgré que le carrosse ait perdu à deux reprises une roue dans les chemins transformés en fondrière par quelques orages ou passages de troupes, il était enfin arrivé, avec grand retard...

Mais il était là, le cœur empli de cette atmosphère propre à Noirlac, ce lieu parfait où il avait appris tous les enseignements et côtoyé de nombreux fidèles devenus des amis...

Il se précipite dans l'abbatiale, faisant de discrets signes d'amitié à tous... Et vient s'asseoir au premier rang, par terre car il n'y a plus de place assise... Et sa pensée est maintenant toute dédiée au Baptême de son Fils...

Bardie, l'espace d'un instant, voulut crier avec jouissance un magnifique "raté" ! Mais sa foi et sa croyance lui interdisait de se moquer d'un pauvre moine. Bardieu fit néanmoins un grand sourire qu'une âme innoncente prendrait pour un geste d'amour. Il prit une des feuilles dans son grand livre et la donna. Le fameux sermetn d'allegeance. Il se contenta de glisser à l'oreille de Synésios.
Non, mon frère, ce qui vous avez récité là est le crédo, voici, le serment d'allegeance.

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Sermentbaptemeba2

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Sermentbaptemeba2

Allez y, nous vous écoutons à nouveau.

Le bien tendu séminariste s'était fait piéger dans sa précipitation. Une fois n'était pas coutume. Il regarda sa doyenne et son Archevêque pour voir s'ils se moquiaent doucement de lui, mais avant, il souhaita quand même rattraper son étourderie :

Dans un souffle murmuré : Et bien reprenons, oui.
[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Serment_du_Baptise

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Serment_du_Baptise

Après que Synésios eut prononcé les paroles du serment d'allégeance, Bardieu prit un oeu d'eau dans sa main et la fit tomber sur le front de Synésios. Puis, il demanda à Synésios d'entrer directement dans le baptistère et de plonger totalement dedans. Il prononça la première partie de l'acte finale du baptême.

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Bapteme4ix

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Bapteme4ix

Maintenant, sors de l'eau, mon frère.

Pendant qu'il s'exécutait, grelottant en partie, Bardieu lui donna une grande serviette et récita la suite du baptême.

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Baptmeto1

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Baptmeto1

Je te baptise au nom de la sainte église aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l'amitié de tous les saints et pour l'amour du père de l'humanité.

Bardieu redonna quelques vêtements à Synésios, encore perturbé par l'expérience et le félicita. Bienvenue dans la communauté des fidèles, mon frère.

Il y eut le silence, puis l'écho de la voix tonitruante du Père Abbé. Comme dans un état second, le jeune compatriote de Bardieu se laissa mener docilement comme un agneau jusqu'au puits de rémission des péché. Si la fontaine de jouvence, existait, il en voyait un bel exemple à la signification toute spirituelle.

Le froid de l'eau glacée par la pierre du sol, l'enfouissement avec sa nature de vieil homme racheté pour enfin rejaillir dans la lumière d'Aristote. Euh, non simplement les cierges de la voûtes de Noirlac, mais le décorum était particulièrement imposant.
Il se redressa dans une posture de fouine déssalée, et, grelotant, attendit la dernière partie de l'acte final.

Bardieu alluma un cierge, et le tendit à Synesios. La flamme éclaira sans bruler, signe de pureté. D'un autre côté, si elle avait brulé Bardieu, il aurait probablement tout tenté pour tenir en main la bougie et ne pas montrer une seule seconde à l'entourage ses difficultés. Après tout, une bougie qui brule la main, n'est ce pas le signe d'une possession de la créature sans nom ?

Code:
[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Bougie20

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Bougie20

Mon frère, je suis extrêmement fier d'épinglé sur toi, la médaille des baptisés. C'est une médaille bleu que qinconque, qui croit en Dieu, peut porter. Elle est un signe distinctif pour l'ensemble des aristotéliciens, et peut s'utiliser dans les courriers, sous la forme d'un tampon. [Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Argenc10

[Messe] 7 août 1459 + baptême de Synésios Argenc10

Bardieuprit dans ses bras le frère Synésios et lui fit une accolade de salut, de générosité, et d'envie à la fois.

A la manière d'un trophée, mais pour Synésios, il ne s'agissait pas d'autre chose que d'une marque matérielle d'une petite étape franchie dans le monde supérieur, le Grec fixa le petit disque turquoise sur sa bure.

Il n'était pas sûr que le recteur dût lui remettre un certificat immédiatement. Peut-être même le vénérable abbé avait douté de sa réussite et s'était réservé le droit de n'écrire la "patente" qu'après examen devant tout Noirlac.

Qu'importe, il prit délicatement la bougie et sourit d'un air radieux à ces nombreux amis présents si nombreux ce jour-là. Beaucoup allaient disparaître bien vite de sa vie, en contrepartie, d'autres seraient les témoins formidables d'aventures cocasses. Ainsi allait l'existence. Qui pouvait-on trouver d'assez fol pour s'opposer à cette grande harmonie ?

Avant de s'écarter du transept pour reprendre place, il murmura quelques mots au révérend abbé :

-Mon Père, je n'ai pas fait les choses dans le bon ordre et je m'en excuse. A l'invite de Monseigneur et Père, Neocor, j'aimerais rejoindre l'ordre pour y grandir et surtout vous être utile.

Psy avait attendu la fin de la cérémonie , son élève était maintenant un de ses Frères , elle était fière de l'entendre demander au recteur de vouloir entrer dans l'Ordre Cistercien . C'est un jeune homme qui remplirait à coup sur les conditions pour y arriver et pour vivre parmi la grande famille Aristotélicienne .

Elle s'avança vers lui , afin de le féliciter .

Félicitations mon Frère , bienvenue dans notre grande famille

Je vous remercie ma Soeur. Pensez- vous qu'il faille que j'aille me présenter au Maître des Novices, frère Rapha ?

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Et le frère Uriel d'arriver méga en retard, mais alors là on ne pouvait mieux faire.
Le hasard faisait-il quand même bien les choses ? Bhen ouais, on dirait.

Il salua ses comparses de l'abbaye, son élève Sampieru, puis se tourna vers le baptisé.

Toutes mes félicitations, mon frère et bienvenue dans la grande famille aristotélicienne.

Merci beaucoup frère Uriel. Puis à voix basse :
-J'espère que vos déplacement à Moustier seront l'occasion d'une collaboration fructueuse et qui me permettra également de vous montrer mon engagement envers la cause de notre Seigneur et de son Eglise.

Il inclina encore la tête en signe de remerciement.

Un peu après les autres, ayant pris le temps de se lever et de rejoindre le petit attroupement qui s'était formé autour du jeune homme, la moniale s'exprima à son tour.

Bienvenue dans la communauté aristotélicienne, jeune homme ! Je gage que vous ferez un bon fidèle, et vous encourage à poursuivre sur cette voie...

En ce qui concerne vostre demande de rejoindre l'ordre, je ne puys que vous conseiller de vous rendre en crypte des novices, vous pourrez ainsi exposer à frère Rapha, nostre maistre des novices, vostre désir de devenir cistercien.

Puys elle salua Synésios et les cisterciens présents à l'office, et quitta l'abbatiale, direction sa cellule, pour se reposer un peu de ce mal de dos qui la faisait souffrir depuys son réveil.

Le tout nouveau frère écouta attentivement et se dit qu'il respecterait scrupuleusement la démarche auprès du frère Rapha. Cedi dit, il resta en retrait dans l'abbatiale le temps de recevoir son certificat de baptême.

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