[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles

La grande cloche de l'abbatial se mis à sonner pour annoncer le début de la messe dominicale. Il était temps de célébrer, comme chaque jour, ou plutôt comme trois fois chaque jour, puisque l'abbaye vivait au rythme des célébrations religieuses. Le frère Bardieu accordait une part très importante aux cérémonies religieuses, qui étaient le cœur de vie d'une communauté comme la communauté cistercienne.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Cloches

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Cloches

Les frères cisterciens se dirigeaient vers l'abbatial en rang d'oignon pour éviter les bousculade au niveau du portail d'entrée. Bardieu attendait avec impatience la prétendante au baptême afin de commencer la messe sans troubler la prière des autres frères. Il leva ses mains pour chercher l’encensoir afin de commencer la prière, et, ne la trouvant pas à sa place, se gratta la tête pour savoir où pouvez être passé l'instrument à la fumée si parfumé. Il eu juste le temps de le trouver que, déjà, tous les moines semblaient en prière, chacun sur son banc. D'un geste de la main, il les salua tous.

Bienvenue, mes frères et sœurs, bienvenue pour cette nouvelle célébration de la toute puissance du Tout Puissant. Je tiens également à demander la protection de ce moment à Saint Lescure, dont nous venons de passer la fête, qui a eu lieu le 9 mai. C'est un grand jour, qui marque l'approche du 21 mai, notre grand fête !
A l'issue de cette cérémonie, nous ferrons également, si elle le veux bien, entrer sœur Aigneas dans la communauté des fidèles, pour que brille la foi, la puissance de l'âme et l'amour divin.

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[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Ban81gfy6

Bardieu attendit que les derniers arrivant avant de commencer la cérémonie. Les cloches se tinrent assez rapidement après la fin de son petit discours d'introduction, pour laisser place à un moment de prière en silence.

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

Elle avait procéder comme il le fallait.
Se recueillir, prier régulièrement, passer sa pastorale et enfin parvenir jusqu'au bapteme.
C'était chose importante et essentielle pour elle.

Le choix des parrains et marraines avait été simple aussi.
Rosalinde, car elle était une personne de sa famille pour qui elle avait eu en peu de temps une réelle affection. Une estime aussi, grandissante? Elle espérait.
Et Anthoyne, car il était d'un calme olympien, et d'une compréhension sans limites. Un homme doux, à l'écoute et en qui elle avait une certaine confiance.

Le frère Bardieu avait tout organisé et c'est une prochaine fidèle satisfaite qui s'avance vers lui.

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 12/05/2013

Une invitation reçue, sans la moindre information complémentaire.
Rien, on ne lui avait rien dit. Un simple courrier. C’est ainsi que tout devait fonctionner… ?
Cependant, le Scott laissa pour une fois son égo de côté. Il ne sait qui viendra, il se rend compte qu’il connait trop peu de choses de son sang.

Mais il viendra.
Parce que c’est elle, assurément.

Alors le Scott arriva sur les lieux, une magnifique abbaye se dessinait devant lui.
Il avançait doucement mais surement, espérant ne pas trop se perdre dans cet endroit inconnu.
C’était un grand jour pour elle, et par procuration, pour lui aussi.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 13/05/2013

Calme et dignité étaient les maîtres mots de cette journée pour Rose, qui par conséquent avait pris soin de laisser Léonard, son fils braillard, aux bons soins de sa nanny Marie.

Être marraine, c'était tout de même un joli comble pour elle qui, finalement, n'adhérait absolument pas au dogme aristotélicien. Mais elle feignait bien, et c'était sans doute là tout ce qui importait. Sobrement élégante dans une robe prune (la même que pour le mariage de Lexhor et Ellesya, elle n'allait pas commencer à s'acheter une robe par événement important, autrement quoi elle ne serait jamais sortie de l'auberge), elle s'avançait dans l'abbatiale, talonnant de près un grand brun inconnu au bataillon. En s'obligeant à ne pas presser le pas pour arriver avant lui, et être la première aux côtés d'Aigny.

Et hop ! Fière comme Artaban, une main vient se caler contre l'épaule de la future baptisée, tant pour signaler sa présence qu'en signe d'affection, une inclinaison de tête pour l'officiant - il faudrait qu'elle lui touche deux mots et demi à la fin de la cérémonie, d'ailleurs.

- Chère Aigny, je suis bien heureuse d'être ici !

Elle n'ose pas parler à voix haute, rapport que l'office semble avoir déjà commencé.

Svalrog entra dans l'abbatiale, pour y prier en toute quiétude, il y avait bien un baptême, mais après tout autant accueillir le nouveau baptisé dans la grande famille aristotélicienne, même qi il ne le connaissait pas, c'est ça aussi les prémices de l'amitié parfaite, accepter les gens tels qu'ils sont.

Pour ne pas gêner de trop Svalrog se choisit une place légèrement en retrait mais pas trop non plus afin de bien écouter la messe, un cours donner par monseigneur n'était jamais de refus. Smile

Prise par sa charge d'évesque, l'abbesse séjournait moins souvent à l'abbaye, d'autant plus qu'elle tentait, autant que faire se pouvait, se tenir au courant des nouvelles qui luy parvenaient tant du gouvernement de la Saincte Eglise, que de celuy de l'Anti-Roy. Sa dernière action en date ? Apposer son scel sur le manifeste ayant pour objectif de contrer la dernière annonce du sicaire démoniaque qui occupait le trône de France, depuys trop longtemps maintenant.

Fatiguée de tout ce tintamarre qui finissait par troubler les fidèles plus que de raison, lasse dirait-elle si quelqu'un venait à luy poser la question, la moniale avait tout de mesme pris quelques jours de repos, à l'abbaye, pour se ressourcer, et s'éloigner un peu de tous ces ennuis. A la suite du recteur, au seing du groupe de cisterciens qui se pressait aux portes de l'abbatiale pour l'office du moment, Eloin entra dans la bâtisse, et rejoignit sa stalle au seing du chœur, non sans saluer la future baptisée lorsque cette dernière entra.

Les mains disparurent dans les larges manches de sa tenue cistercienne, tandis qu'elle prenait place sur le siège en bois ciré, attendant sagement le début de l'office.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 13/05/2013

Un mot et rien de plus. Ce fut court. Gildwen avait beau retourner le parchemin dans tous les sens qu’il n’en vit rien d’autre qu’une simple invitation, brute et impersonnelle. Un mot, rien de plus, mais un mot de Wolback. C’est cette dernière précision qui avait eu le mérite de rendre la chose beaucoup plus intéressante et protégea le parchemin des flammes affamées de la cheminée proche. Cela changeait tout.

Les dernières nouvelles de la Jaune remontaient à si loin que le Prince n’en avait plus le moindre souvenir. Puis, il y eut cette invitation de jeu, co-écrite à la vu des blasons y figurant, sans pour autant qu’elle n’en apporta de nouvelles intéressante et qu’elle en soit personnelle. Une invitation qu’il avait dû décliner, forcé. Quel sort fallait-il réservé à cette nouvelle ?

Hésitant le Prince, durant tous le voyage qui séparait Craon de l’Abbaye. Prêt à faire demi-tour à la moindre occasion, ce qui fut entamé une dizaine de fois. Le cocher, las et furieux, avait finit par ne plus écouter les ordres contradictoires, et décida de lui-même, que le Prince irait à ce baptême sauf s’il voulait en rentrer à pied. Présent donc, le blond… Contraint, un peu, mais présent.

Arrivé, Gildwen en choisi une place sans se soucier de savoir s’il y en avait de définie ou non. Peu importe. L'esprit ailleurs, tentant de se rassurer, sachant que l'autre, n'aimant pas le lieu, n'en viendrait pas.

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

Le premier arrivé fut l'homme le plus important de toute sa vie, et il le resterait sans aucun doute.
Même celui qu'un jour elle épousera, qu'elle aimera de toute ses forces, ne pourra supplanter l'amour qu'elle porte à Zeckiel.
Il était donc venu, et plus ponctuel que tout autre. Dieu qu'il était beau dans sa tenue d'apparat, il avait fallu lutter fort contre elle même et ses pulsions pour ne pas sauter au cou de son frère.

Frère suivi de prés par sa prochaine marraine, Rosalinde, plus rapide que le parrain, et dont la chaleur d'une main vint apaiser le coeur de la blonde qui cherchait du regard le fameux Anthoyne.

Un inconnu entra à son tour, précédant l'abbesse Eloin, laquelle avait beaucoup aidé Aigny après sa pastorale.

Et enfin Gildwen.
Depuis combien de temps ne l'avait elle pas vu? Était il venu pour elle uniquement ou avait il appris la venue prochaine de Cune, qui avait intérêt à arriver d'ailleurs.
Aucune idée, mais surtout, oui surtout, la trouverait il jolie? Oh. Vilain péché que l'orgueil.
Mais Aigny se voulait toujours jolie pour un homme qu'elle trouvait à son goût. Et sans aucun doute, le prince l'était.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Eilinn entra dans l'abbatiale alors que Monseigneur Bardieu débutait l'office et la balafrée s'installa sur l'un des bancs qui meublaient l'abbatiale.

Elle venait non seulement parce que c'était Noirlac, mais aussi un peu Aignéas, qu'elle connaissait pour travailler au sein du même atelier, même si la Wolback s'aventurait peu à peu du côté de la couture.

La jeune fille attendit patiemment que l'office se déroule, le coeur un peu léger.

Le cistercien continua la messe, par une petite prière, en silence. Il s'agenouilla devant l'autel et commença à psalmodier comme un perroquet en transe au milieu d'une île déserte. Il n'osait pas se retourner de peur de voir une abbatiale vide, le silence de la prière devant assourdissant. Pas un mot était maintenant la règle dans tout l'édifice religieux édifié du temps d'Arnvald vivant et du temps probablement de Lescure que l'on encenser, au sens propre du terme, aujourd'hui.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Prions5cu

Le cistercien se retourna et vit les différents moines et moniales, ainsi que des nouveaux venues, probablement pour assister au baptême en même temps qu'une messe divinement dite, à défaut au moins d'être exceptionnelle. Bardieu continua ensuite par une petite prière à Aristote, le "je vous salue Aristote", afin de préparer le temps de Lescure, le temps de la parole.

Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Aristote.

Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Aristote.

Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne
Je vous salue, Aristote.

Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Aristote.

Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée
Par le baiser perdu par l'amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Aristote.

Bardieu ouvrit le livre des vertus et commença à lire un passage, sur saint Lescure, mais sans convictions. Il préféra raconter l'histoire plus que la lire. Un saint de l'ère du renouveau, et u des plus grands, même s'il a fondé un ordre concurrent de l'ordre cistercien. Bardieu avait voué cette année a honoré les saints, même les concurrents des saints cisterciens. Pendant qu'il se mettait à parler, il souleva également une sainte icone de l'homme que fut Lescure, dans son enveloppe terrestre, afin que son souvenir perdure, et, à travers lui, les idées qu'il a inculquées aux hommes.

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Mes sœurs et mes frères, rendons grâce à saint Lescure, dont c'était la fête il y a quelques jours. Un saint, et que certains d'entre nous ont peut être connu, car il est mort il y a peu, quelques jours le 9 mai 1454* (HRP : c'était un personnage IG avec un vrai joueur derrière), jour que nous commémorons.
Qui était il ? Tout d'abord, dans sa jeunesse, un cistercien, bien évidement, comme tous les hommes de bonne foi... Bardieu se dit qu'il en faisait un peu trop, là, mais le public était acquis à la cause, donc, un peu de publicité ne nuisait pas. Il arriva aux plus hautes fonctions de l'église par le travail : en effet, il est arrivé au tout début de la période de refonte du dogme, suite aux redécouvertes des textes d'Aristote. Il a œuvré, dans notre abbaye, à la refonte du dogme. Il a travaillé main dans la main avec une foule d’hommes illustres comme Fredstleu, Aaron, Arnvald ou Bynarr. C'était un âge d'or pour l'ordre cistercien. Bardieu repris la lecture, car le passage était mieux écrit que ses mots.

Citation :: Il ne faut pas oublier le contexte politique et religieux de cette époque tumultueuse. En décembre, suite à la mort du Pape Nicolas V, les réformistes, appuyés, dans l’ombre, par le Roy de France, formèrent un front de plus en plus solide et influant. On a notamment retenu de cette crise une guerre des pamphlets cinglante entre le Cardinal Arnvald et le Roy de France, suivie de la démission dudit Cardinal Arnvald. Lors de cette vague de réformisme, on proposa de nombreux changements, lesquels étaient inacceptables pour une part non négligeable d’ecclésiastiques. Des curés, des évêques et des Archevêques se rangèrent alors derrière la bannière de l’Archevêque de Bourbon-Auvergne, Himérius, et provoquèrent un schisme. On pouvait noter parmi les conservateurs et thomistes rassemblés dans l’Eglise Conservatrice Aristotélicienne des hommes comme Karel, Abysmo, Trufaldini ou Lorgol.

C’est dans ce contexte de crise que Lescure commença son ascension. Homme de raison et de tempérance, d’équilibre et de réflexion, notre prêtre cistercien pris part aux débats houleux qui se déroulèrent entre les réformistes et les conservateurs. Souhaitant sincèrement concilier ou réconcilier les deux camps, il essaya de jouer un rôle de passerelle entre lesdits courants. Ne dit-on pas que les Grandes figures se révèlent dans l’adversité ? si tel est le cas, cette crise fut un bel exemple de ce vieil adage ; on y découvrit un Lescure modéré dans ses propos, avide de justice, cherchant le juste milieu, et surtout habile et fin théologien.

On a beaucoup discuté autour de cette affaire de l’ECA, essayant de déterminer lequel des deux camps avait raison. Lescure fut un de ceux qui comprirent que cette question était vaine, puisque son Eglise, la notre, était et se trouve toujours être le fruit de cette crise, héritière des thomistes autant que des réformistes. En effet, la politique de conciliation des contraires menées par des clercs de bonne volontés, comme notre saint homme, Karel, Frère Nico, ou d'autres encore, porta ses fruits. Parfois au prix d’artifices théologiques et philosophique compliqués, l’Eglise, au début du moi de janvier 1454, se réconcilia avec elle-même, et les thomistes regagnèrent le giron aristotélicien.

Bref, il ramena la concorde dans un temps troublé. Il fut également le premier camerlingue de notre grand église. Sa mort est une tragédie. Normand d'attachement, il fut emprisonné par les phookaïstes une secte normande proche d'un homme qui se faisait passer pour un Dieu. Il connut d’atroces souffrances pendant sa captivité et mourut quelques jours après dans la geôle de Rouen.
Une fin triste, mais son message principal était l'amitié, et, cela, nous ne l'oublierons pas. Bardieu passa outre les petits détails comme la fondation de l'ordre grégorien ou ses amourettes de vieillesse. Après tout, c'était un saint, mais un homme avant tout, il avait ses faiblesses.

Et maintenant, mes frères, je vous invite à réciter le crédo. A l'issu, nous partagerons l'amitié aristotélicienne par le partage du pain et du vin, puis nous ferrons le baptême de Aigneas.

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Retraitant Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 14/04/2013

Lacnec entra pour assister à la messe. Il fut heureux d’apprendre que celle-ci marquerait l’entrée dans la famille d’un nouveau membre. Il prit place et écouta attentivement.

Retraitant Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 14/04/2013

Lacnec récita le crédo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Vice Légat Nombre de messages : 381 Date d'inscription : 04/02/2011

Arrivant au moment ou Monseigneur Bardieu commençais son homélie.Trop de temps s 'était écoulé, depuis sa dernière visite.
Un bien être l 'envahi, elle se sentait si bien dans la maison du Seigneur.Elle se mit au fond comme ça personne verrais.
Récita le credo doucement:

"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

Disciplinée et bien entendu impliquée, elle récite à son tour.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 14/05/2013

- Quelque chose me perturbe.
- Quoi ?
- J’sais pas, comme si j’avais oublié un truc.
- Genre de te coiffer ?
- Non, c’est un effet coiffé décoiffé, fashion.
- De nourrir tes moutons ?
- Non, ils sont déjà morts.
- De manger ?
- Non, j’suis au régi…AIGNY.
Suivons le fil de la pensée Cunienne qui nous amène au rapprochement régime-Aigny.
Régime – faim - lapin – terrier – terre – par terre – pique-nique – sans table – table = Aigny.
Logique.
- Nan mais j’hallucine, j’suis là depuis hier pour ça ! Et j’oublie ! Et j’suis…En retard !
Pas pressé vers l'abbaye.
Arrêt d’appréhension à l’arrivée devant les portes.
La combustionspontanéeenentrantdansunlieusaintophobe se répète intérieurement « Non, non je ne brûlerai pas en entrant dans cette Eglise ».
Au cas où, la Brune s’est ramenée avec une cruche d’eau fraiche.
Elle souffle pour se donner du courage et entre.
Tel un ninja, elle trouve une place sans un bruit.
Exploit.
La cruche/extincteur manque cependant d’être renversée quand la cinglée se rend compte que Gildwen est là, juste devant.
Un juron est ravalé difficilement.
Tentative de concentration en reprenant le Credo en cours de route…
Aigny ! Baptême ! Aigny ! Baptême ! Aigny ! Baptême ! Messe ! Pas brûler ! Aigny ! Baptême ! FOCUS !

[...]
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

« Pardonnez-moi. » L’enfant en poussa quelques personnes. « Excusez-moi. » Se frayant un chemin, il n’hésita pas à bousculer un peu tout ce monde. « Désolez-moi. » Enfin, il prit place. A coté d’une moinillonne, méconnaisseuse du Livre, qui avait grandit… un peu. Alors sans-gêne, bien que ce fut lui qui en dérangeait tout le monde, il put se permettre une réflexion empreinte de toute son autorité bien relative. « Chut ! Ça va commencer ! » Pour cet enfant, une messe équivalait aux théâtres des grands, il fallait s’y taire. À cette règle, il en était seul exception, bien entendu.

Sourire prononcé, yeux ébahis, Guillaume s’émerveillait. D’autant plus que c’était la messe de Lescure. Une importance décuplée pour lui qui avait été recueilli par le Couvent Lescurien, et portait un nom de Lescuragne… bien que ce dernier n’ait strictement aucun lien autre que le hasard. Du texte lu et expliqué, il n’en comprit pas le moindre mot, mais ce n’était pas là le plus important à son sens.

« JE CROIS EN DIEU LE TRÈS-HAUT TOUT PUISSANT CRÉATEUR DU CIEL ET DE LA TERRE DES ENFERS ET DU PARADIS JUGE DE NOTRE ÂME A L’HEURE DE LA MORT. » Oui, le jeune enfant avant encore confondu les verbes réciter et beugler. Ainsi, tout le crédo s’en trouva exprimé en un volume très important, de quoi rendre sourd un humain banalement constitué. Heureusement pour la foule sur place, ce fut là qu’un bref instant et seulement fait par une voix d’enfant qui ne pouvant, à son grand regret, en atteindre le niveau de volume de ses semblables aux longues jambes, les adultes. « AMEN ! »

Fier de lui, heureux de n’avoir fait aucune faute, il en avait grand sourire. Par péché de fierté encore, il en ajouta même pour ses deux voisins, qu’il n’avait pas reconnu, la révélation qui n’en était plus une. S’ils restaient encore des personnes qui ne le savaient pas, ce n’était du qu’au fait qu’ils soient inconnus du petit blond. « Même que j’serais l’futur Pape. » Quel rapport ? Aucun. Juste l’envie de parler et d’affirmer sa présence.

La porte de l'abbaye fit un drôle de bruit à l'entrée d'une dame, dont Bardieu saura plus tard qu'il s'agit de Cune. Ce drôle de bruit rejoignit rapidement les murmures plus ou moins bien prononcés des crédo qui montaient dans l'abbatial comme l'encens dans... une église. Un enfant se fois entendre également, mais très brièvement. Bardieu, une fois le crédo récité, pris le pain et le rompit, en faisant des petits morceaux. Il prit également une bouteille de vin qu'il ouvrit, sans les dents, malgré sa dentition en plutôt bonne état pour son âge.

Mes frères, venez prendre un morceau de pain et boire un petit peu de vin, symbole de l'amitié aristotélicienne. Faites attention, mais, normalement, il y en aura pour tout le monde.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Commun10

Au moment où les premiers fidèles s’avançaient vers le prêtre, il indiqua. Sœur Aigneas, pouvez vous, s'il vous plaît, m'aider avec le pain et vous mettre près du baptistère ? Cela simplifiera ensuite le baptême.

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

Inutile de répéter, Aigny pour une fois ne rêvassait pas.
Le pain fut rapidement attrapé et rompu en plusieurs morceaux, comme le fit le père Bardieu à ses cotés, l'espace vide auprés du baptistère fut vite comblé par une jaune très active.
Si elle était autant c'était, il faut bien l'avouer, moins par dévouement que par angoisse. Le stress s'emparait d'elle à la vitesse grand V et il fallait absolument qu'elle s'occupe les mains. La proposition faites par l'officiant ne pouvait pas mieux tomber.
Qu'elle s'occupe oui! Le temps passerait plus vite, et elle se sentirait bien moins observée.

Retraitant Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 14/04/2013

Lacnec s’avança en silence, il prit un morceau de pain. Le mangea. Il prit ensuite la coupe et but une gorgée. Il retourna ensuite à sa place en gardant toujours le silence.

Svalrog s’avançait aussi et n'en prit que très peu pour en laisser, la communion est en effet un moment de partage privilégier.
Un instant fort en symbole, ou chaque être communie avec les autres, pour ne former qu'un a l'inverse de cette galette que l'on coupe, c'est comme si chaque pain ne formait plus qu'un dans ce grand buffet de la vie.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 18/05/2013

Le baptême, cérémonie sacrée afin d’entrer dans la famille aristotélicienne. Anthoyne se souvenait à peine de la sienne. Ce n’était pas un moment qu’il l’avait marqué aussi étonnant que cela puisse paraître pour un fervent croyant. Croyant, oui, pratiquant, c’était autre chose. En réfléchissant au choix d’Aigneas, un petit rictus se dessinait sur les lèvres du parrain. Lui n’était pas un exemple de sainteté malgré sa foi et à première vue, Rosalinde n’était pas une sainte non plus. Mais il était plutôt fier d’être l’heureux élu. C’est donc vêtu d’une belle tenue qu’il vint à la cérémonie afin de soutenir l’entrée de la jeune blonde dans la communauté aristotélicienne. Près d’elle, il ne dit mot mais lui attribua un large sourire qui exprimait bien mieux tout son soutien et sa satisfaction d’être à côté d’elle en ce jour.

[HRP, désolé pour le retard, j'étais malade quelques jours...]

Bardieu indiqua à la sœur de se présenter devant le baptistère de l'abbatial, magnifique représentation de l’épurement cistercien : de la pierre, de la pierre et rien que de la pierre taillée, sans aucune autre décoration. De temps en temps, Bardieu se disait qu'un peu de couleur ferrait du bien, mais la règle de Saint Benoît était clair : il ne doit rien y avoir de superflu dans une structure dédiée à Dieu.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Baptistere

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Baptistere

Il commença son discours. Sœur Aigneas vous avez demandé à rejoindre la communauté des fidèles. De part mon statut de recteur d'ordre, qui me confère la dignité d'évêque et après instruction de votre dossier, nous avons décidé de vous y aider, car telle est aussi la mission que nous a confiée la sainte église.

Pouvez vous, ma sœur, présentez votre marraine et votre parrain, si vous en avez et faire votre serment de jeune baptisé, ici, devant nous tous, afin que chacun puisse l'entendre. Nous pourrions le faire en privé, bien évidemment, puisque le Tout Puissant connait la valeur exacte de votre âme, mais la tradition veut que la communauté entende aussi votre serment, afin de pouvoir l'accepter.

En modeste prêtre, je ne suis qu'un intermédiaire de cérémonie, mais je peux vous apporter conseil pendant ce choix. Nous vous écoutons, mais vous restez libre de prononcer le serment ou de vous taire. Dieu a appelé cela, le libre arbitre.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Sermentbaptemeba2

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Sermentbaptemeba2

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

[aucun soucis]

Lentement elle s'avance, certain ne sont pas venus, ou sont en retard, mais elle ne leur en veut pas, elle est deja heureuse d'avoir auprès d'elle l'essentiel.
Son frère, son parrain et sa marraine. Qu'elle annonce donc, comme on le lui demande.

A ma gauche, voici Rosalinde d'Pommières.
Ma cousine, avec qui j'ai pu tisser des liens qui s'annonce solide, au fil du temps. Et par ce baptème, j'espère débuter une véritable relation à ses cotés, qu'elle m'apporte le soutien dont j'ai besoin, en échange du mien.

A ma droite, Anthoyne de la Louveterie.
Un ami.
Un allié important, qui a su me donner une place au sein de la ville de Nevers dans laquelle je me sentais véritablement perdue, lors de mon arrivé là bas.
Par ce baptème je nous lie, à vie, et je promet de lui apporter toute l'amitié dont il m'a fait lui même offrande si rapidement.

Le serment désormais.
Elle s'avance un peu et entame, d'une voix claire.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde,
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection auprés de Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

Le frère écouta. Visiblement, la sœur Aigneas avait fait le choix de rejoindre la communauté des fidèles. Intérieur, il était aux anges et félicitait sœur Agneas. Extérieurement, il restait impassible et commença à prendre un peu d'eau dans ses mains pour les laver. Il se retourna vers Rosalinde d'Pommières, à la droite de Bardieu. .

Sœur Rosalinde de Pommières, en temps que marraine, vous venez de prendre un engagement très important pour Agneas et pour la communauté. En effet, vous êtes maintenant la guide spirituelle "personnelle", si je peux dire, de Dame Aigneas. En temps que cousine, amie, et maintenant marraine, c'est votre devoir de lui enseigner, quand elle le souhaitera, tout ce qu'il ne lui a pas été encore appris sur la foi, le spirituel et notre rôle dans la société humaine, issus du Tout Puissant. Soyez en digne, car c'est une fonction plus noble que celle de roi.

Bardieu se retourna vers Anthoyne. Mon frère, je ne vais pas refaire le discours. Je vais juste me contenter de saluer votre action, et également la ville de Nevers que, j'espère, j'aurai l'occasion de voir très prochainement. Bardieu prit la un peu d'eau dans ses main, creusant celles_ci pour en recueillir le plus possible. Il versa sur la tête et dit une première prière rituelle, visant à détruire l'âme ancienne pour faire place à une nouvelle.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Bapteme4ix

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Bapteme4ix

Bardieu fit enfin un petit signe et dit la dernière phrase du baptême, qui est celle donnant le nom.

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Baptmeto1

[Messe dominicale et Baptême] Soeur Aigneas entre dans la communauté des fidèles Baptmeto1

Et, par ce baptême, reçoit le nom aristotélicien de Aigneas, que ce nom te suive jusqu'à ce que tu le présente devant le Tout Puissant lui même.

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

Plop plip plop petite pluie d'avriiiiil...

La frange humide, là voilà renommée et baptisée.
C'était une journée d'une grande importance et Aigneas mesurait cette ampleur.

Emue, elle reste silencieuse, écoutant la dernière phrase du frère Bardieu.

Retraitant Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/03/2013

[ bonjour bonjour! faut il récupérer un certificat quelque part? merci d'avance! ]

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