[RP]arrivé d'un convois

Chiabrena se pencha par une des fenêtres pour regarder la cour. un haut personnage venait de descendre de carosse, vite entouré de sa garde qui s'afférait à descendre de lourds tonneaux.

Curieuse de connaître le nouveau venu, elle descendit à toute vitesse les escaliers, traversa le couloir principal et se dirigea vers le convoi.

S'adressant à l'homme de grande prestance :

Bonjour Messire, bienvenue dans notre abbaye. Je suis Soeur Malicia Chiabrena. Puis-je vous être utile en quoi que ce fut?

Chiabrena regarda autour d'elle.

A moins que ce ne soit vous qui nous prêtez main forte si j'en crois ces tonneaux. Frère Roger ne devrait plus tarder... Vous connaissez Frère Roger n'est ce pas?

Chiabrena sourit à l'arrivant.

Le vieux roger dans son nouveau costume de Recteur Cistercien se rendit à la porte de l'abbaye pour accueillir dignement leurs sauveurs et protecteurs berrichons. Il était accompagné des dignitaires du Chapitre Général et d'une foule de moines cisterciens curieux.

Chers amis, venez donc en nostre réfectoir où nous allons faire place et festoyer avec vous en votre honneur avec ces si précieux vivres. Je vous encourager à profiter au maximum de l'hospitalité de notre abbaye pendant la durée de votre séjour en nos murs. La détente et la vie communautaire dans notre belle abbaye de Noirlac peuvent aussi vous aider à dépasser la simple théorie et vivre pleinement la pratique de l'amitié aristotélicienne.

Nous pouvons vous héberger dans notre dortoir communautaire. Vous pouvez prendre l'air dans les jardins et domaines abbatiaux. Tous ces lieux ainsi que notre cloître St "Chatroom" vous sont ouvert. Ne négligez pas cette occasion de participer à la vie abbatiale, de faires de rencontres intéressantes spirituellement ou non. Bref, venez à nostre rencontre, vous le regretterez pas.

le vieux moine satisfait sourit à son interlocuteur

Di Juliani sourit à la jeune femme qui lui faisait face.

Oui en effet, Frère Roger et moi même avons déjà... quelques vécus ensemble... Mais dites moi Dame Malicia Chiabrena, vous aimeriez manger un peu de biche? Si oui, je pense qu'il serait bon que vous fassiez ouvrir, alors en premier, le tonneau que vous voyez là au bord de la carriole.

Un voix retentit dans son dos et le Prince se tourna vers le père Bardieu

Mon père. J'ai fait aussi vite que j'ai pu. Ce n'est que peu de choses, justes quelques ravitaillements que nous avions d'avance à Chenonceau. Ne sachant précisément quels étaient les besoins précis que vous aviez besoin, j'ai prit ce que le bon sens me dictait. De la farine pour vos boulangers, de la viande séchée pour la mieux conserver. Ainsi que deux tonneaux de vin des vignes de Sancerre. A couper tout de même avec de l'eau, car il est particuliérement fort.

Tout en parlant, Di Juliani, laissait son regard se poser sur les personnes présentes autour de lui. La vision et les propos de la soeur docinda l'amusant beaucoup. Même si elle était beaucoup moins jolie que la première jeune femme qui avait prit la parole.

Puis arriva le visiblement nouveau recteur de l'ordre.

Bonjour à vous mon Pere.

Le regard du Prince se posa sur la tenue de son vis à vis.

Ainsi donc, vous avez reprit les rênes du chapitre?

Puis arriva le visiblement nouveau recteur de l'ordre.

Bonjour à vous mon Pere.

Le regard du Prince se posa sur la tenue de son vis à vis.

Ainsi donc, vous avez reprit les rênes du chapitre?

Le vieux moine avait les yeux pétillant lorsqu'il vit son vieux complice et ami, le Prince Di Juliani, protecteur de l'Ordo Cisternencis.

Bonjour à vous, mon prince.

un moment de silence. un regard nostalgique s'échangea entre les deux interlocuteurs.

Oui, je marche sur les traces de mon mentor. Je ne pensais pas reprendre pareil service actif au sein de l'ordre mais vous devez savoir aussi bien que moi que la retraite sied mal à certains caractères trempés. Et vous-même des projets en Berry à part vostre nomination comme Représentant Royal ?

Le vieux moine écoutait ravi

Le bon vieux temps du berry flamboyant... Hum C'était effectivement une époque révolue où un homme noble d'âme pouvait de grande chose en une génération. Maintenant, la société est plus sclérosée et figée.

Je ne cause pas nécessairement du pouvoir ducal en place car je me suis éloigné de la vie politique depuis longtemps mais je parle d'un contexte glogal dans les Royaumes Rennaissants où une certaine forme d'administration juridico-militaire étouffe et paralyse les initiatives. J'ai connu un temps d'aventuriers où tout était à construire et désormais, nous sommes passé à une ère de gestionnaires carriéristes démagogiques.

le vieux moine improvisait une analyse de la société

Le vieux moine sursauta et tendit l'oreille

Vous voulez dire cher duc que vous escomptez rejoindre nostre ordre comme oblat ? Vous désirez faire voeux mineurs et partager tant que faire ce peu notre mode de vie cistercien ? J'en suis bien aise cher ami

roger semblait ravi et souriat largement à juju

Le Prince un peu surpris par l'entrée en matiere fort peu protocolaire du curé de St Aignan, l'écouta tout de meme poliment.

Nous sommes bien d'accord sur le sujet, il me semble. Le temps benie la l'Union berrichonne est hélas bien révolue. Surtout lorsque l'on voit aujourd'hui, pas moins de trois listes en lice...

Le vieux roger passa en coup de vent.

Oui, c'est vrai mais la liste de crategos n'est pas très crédible à priori. Ceci dit, je ne sais si l'abbaye est lieu approprié pour causer de politique berrichonne surtout en ce jour. Noirlac se doit d'être la plus neutre possible et voir le long terme quand le temporel prévoit souvent à court terme le temps de son mandat.

un silence

Et vous mon prince, vostre départ pour la bretagne approche non ? Je propose que nous prévoyions vostre oblature pour le retour de vostre pélerinage là-bas.