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 [Mémoire] Gabriel : de l'utilisation de l'épée à la place du verbe face à l'hérésie

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AuteurMessage
Bardieu
Abbé de Ste-Illinda du Rivet
Bardieu


Nombre de messages : 4550
résidence ds les RR : Sainte Illinda
Date d'inscription : 20/05/2007

[Mémoire] Gabriel : de l'utilisation de l'épée à la place du verbe face à l'hérésie Empty
MessageSujet: [Mémoire] Gabriel : de l'utilisation de l'épée à la place du verbe face à l'hérésie   [Mémoire] Gabriel : de l'utilisation de l'épée à la place du verbe face à l'hérésie EmptySam 22 Nov - 22:41

Ce texte a été réalisé durant son séminaire par le frère Gadriel.

Citation :
Le récit que je vais vous raconter me vient d’un vieux sage lors de l’un de mes voyages. Il relate une discussion entre l’écuyer et son maître.

Leirdag, jeune écuyer robuste pour le compte de la seigneurie de Nios. Il était d’une nature enjoué mais enclin à la réflexion, et surtout très avide de nouvelle connaissance. Il était autant attiré par les armes que par les Saintes Écritures. Dans les armes, il y trouvait plaisir et dépassement et dans la lecture, il y retrouvait recueil et épanouissement.

Un jour, lors d’une chevauchée pour rendre visite à un compagnon d’arme au village voisin. Le Seigneur et son écuyer s’arrêtèrent à flan de montagne pour admirer la beauté du Créateur Suprême.


Leirdag : Monseigneur, me permettez-vous une réflexion qui me trouble l’esprit.

Seigneur Nios : Certes mon brave, ne laissez point votre âme se perdre, que puis-je pour vous?


Lui lança t-il avec un air amusé.

Leirdag : Monseigneur, vous me connaissez mieux que personne alors voici : Pour vous avoir servi sur plus d’un champs de bataille, vous savez à quel point croiser le fer anime ma personne que ce soit à l’épée, au fléau ou à la dague. Hors, j’en éprouve de la culpabilité après coup et ce pour deux raisons précises.

D’une part Dieu nous a fait don du verbe pour communiquer entre nous. J’ai l’impression de bien mal le servir lorsque mon glaive s’abat sur mon assaillant. Comment puis-je prétendre à titre d’aristotélicien mettre tout en mon pouvoir pour mener une vie dans la vertu.

En second lieu, de quelle façon ma conduite est-elle inspiré de nos prophètes. Aristote n’a jamais utilisé les armes pour communiquer son amour du Très Haut. Il a usé uniquement de sa raison pour convaincre ses frères de sa révélation. Christos encore bien moins, il est l’incarnation même de l’amour de notre Divin Paternel, il nous a démontré l’importance de la Foy dans nos actes et pensées.

Monseigneur, il me semble incompatible de rallier une carrière par la voie des armes et la poursuite du même coup d’une vie vertueuse.
Et cette dernière constatation me consterne encore plus que ma vil culpabilité.


Seigneur Nios : Mon fils, mon fils, détendez vous. Ils est vrai que lors de la création, pour récompenser Oane d’avoir bien répondu, il nous accorda le verbe comme preuve de notre supériorité sur les autres créatures mais l’histoire ne c’est pas arrêté là.

Rappelez vous la suite de l’exode d’Oanylone, où Dieu divisa le langage unique en une multitude de langues. Nous devons nous ouvrir aux autres cultures et tout mettre en œuvre pour nous comprendre entre cités.

Leirdag : Jusque là, je vous suis, mais où voulez vous en venir cher maître?

Seigneur Nios : Hors pour communiquer, il faut être deux. Le verbe devrait primer avant tout car c’est notre privilège d’enfants de Dieu mais qu’advient-il lorsque votre contrepartie ne veut point faire d’effort et n’utiliser que le fer comme communication…

Leirdag : Continuez Messire, je commence à comprendre,

Seigneur Nios : C’est pourquoi, jeune écuyer que vous devez vous appliquer à la maîtrise des armes. Non comme une fin en soi mais comme ultime recours devant l’hérésie qui ne veut entendre.

Dites vous, qu’aux yeux de Dieu, le sang d’un hérétique vaut mieux que cent âmes corrompues par ces faussetés profanées.

C’est ainsi que vous mènerez une vie dans la vertu à propager la vraie Foy à travers maintes contrées.


Tous les deux observèrent un moment de silence, et d’un seul regard Seigneur Nios compris qu’il avait de quoi être fière de son jeune écuyer et que jamais, le fer ne primerait sur la transmission de la Foy selon les préceptes d’Aristote et Christos.


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