[Mariage] : Union d'Ondeline et Vincelian

Lili était fin prète, au depuis longtemps mais la nervosité c'était emparée d'elle. Coincée dans la chambre à l'auberge elle n'avait pas pu sortir. Pourtant Fany et Jeje l'avait laissé prète à venir se présenter. La jeune femme avait cependant pris quelques minutes pour réfléchir.
Lorsqu'elle se sentait prète elle se rendait compte que l'heure avait filée vite, elle sortait de la chambre, dans ses deux mains elle avait prit le bas de sa robe et elle se mit à courir, courir le plus vite que possible au vue de cette grande robe dont elle n'avait pas du habitude de porter.

Arrivée DEHORS, à l'entrée de l'Abbaye, elle se mit sur le coté des portes pour que personne ne la voit et passait juste sa tête, tout le monde était de dos, ils regardaient tous droit devant eux, mais elle ne réussit pas à voir Vince qui était à l'autel tout devant. Cependant en voyant Tam juste là à coté de l'entrée elle fit émettre quelques sons de sa bouche.

Pssst Pssst Tam.........Pssssst.

Elle lui faisait signe de venir, son coeur battait la chamade, ses jambes tremblotaient, l'idée d'être là devant tout ce monde, d'être l'attraction, la rendait siiii nerveuse.

Qui est là Tam? Est-ce que je peux entrer? tu crois? on peut pas faire dehors? ou je passe par derrière personne ne s'en rendra compte? Hein dit moi?


[Lili n'est pas entrée personne ne l'a vu hein ]

Un sourire malicieux accroché aux lèvres, Tudieu ne se fit pas prier pour mettre en branle le plan de Dame jehane. Il quitta nonchalamment le banc sur lequel il était assis, et se faufila derrière le gorille qui flanquait Astaroth.

...on va voir si tu va rester là longtemps!...

Tudieu saisi délicatement la couleuvre qui était cachée dans ses braies, la caressa doucement pour l'amadouer, et alla se placer de façon à pouvoir glisser l'animal dans une ouverture de la veste du gorille. La couleuvre ondula doucement à l'intérieur du vêtement du géant, Tudieu regagna sa place et en profita pour adresser un clin d'oeil à Dame Mimi, qui venait d'arriver. Un regard complice à Dame jehane pour lui signifier que la chose était faite, puis il se rassit...

Soudain, le garde du corps se mit à hurler en se contorsionnant. Il cherchait à saisir quelque chose autour de sa taille, entre ses cuisses, près de son cou, il semblait en proie à un accès de folie. Il gesticula encore un instant, puis partit à toute vitesse en hurlant vers la sortie!

Lorsque Tudieu approcha, Jehane fixa le colosse en affichant de telles grimaces que le pauvre ne put détourner son attention.
Pari gagné! Tudieu avait réussi sa mission.
Petit clin d'œil pour le remercier, sourire complice à Asta et à Arthur.

La réaction du garde du corps ne se fit pas attendre: cris, sautillements, gestes désordonnés... Voilà notre géant, pris d'une grande frénésie, d'un coup de folie furieuse, qui se mit à courir en tournoyant et en hurlant vers la sortie...

Bon débarras!, annonça le jeune garçon et ils partirent tous les trois dans un fou rire incontrôlable.
Dans l'assemblée, on n'entendait rien mais on pouvait voir quelques mouvements saccadés d'épaules secouées par des rires qu'on étouffe...

mimi discrètement s'installa dans un petit coin pour ne pas déranger la cérémonie , contente d'être présente au côte de ses amis .
ils sont tous très beaux et élégant même Tudieu j'espère qu'il ne va pas encore voir des bébétes ici en pleine cérémonie ,petit grain de sel est très jolie .

Tudieu se sentait un peu bête, un peu dérisoire après ce statagème si comique que Dame Jehane lui avait soufflé. Il avait de la peine à contenir son fou-rire et soudain, la gravité de la situation lui revint en mémoire...

...Mais il faut faire épouser Dame Ondeline et Sire Vincelian! Quel bouffon je fais!...Il faut que je reste tranquille, afin que tout se passe bien pour eux...
Ce disant, il sorti de ses braies une petite souris, qu'il avait auparavant apprivoisée et qu'il avait appelée du doux nom de Sorciérette.



Le curé le regardait de travers...il avait tout vu!...

Mille pardons, mon frère! Je me confesses à vous!

Il prit un air contrit et ne grouilla pas d'un poil jusqu'à ce que quelque chose d'exceptionnel se produisit...

D'emblée, la mariée fit une entrée, assez originale, qui attira sur elle tous les regards. Puis, dans l'assemblée, ce fut le calme provoqué par l'admiration, chacun demeurant bouche bée devant tant de beauté.
Alors qu'elle avançait, telle une déesse, au bras de Tamuril, elle laissait apparaitre pour la première fois (du moins publiquement) une émotion trop forte pour être contenue.
Jehane l'observait...
Elle la connaissait bien sa Lili et le tremblement imperceptible de ses jolies mains, le sourire quelque peu figé, la lenteur qu'elle infligeait à sa démarche trahissaient cette volonté, qui lui était propre, d'essayer de contrôler la situation...
"Peine perdue ma belle, pensait Jehane, subjuguée par son amie, "Laisse-toi aller, c'est le grand jour, tu as bien les deux pieds dedans!"

Lorsque les yeux de Lili rencontrèrent ceux de son aimé... ce fut grandiose.
On eut dit l'union de deux océans, la rencontre des deux plus beaux astres de la constellation.
Ce fut comme si l'édifice entier fut plongé dans une lumière jusqu'alors inconnue de tous...
Était-ce cela... la lumière de l'amour?

Jehane n'essuya pas la larme qui coulait sur sa joue pour venir s'échouer
sur une perle rouge de son collier...

non pas qu'il en avais spécialement besoin, mais horvy récita la prière de demande de pardon afin de montrer l'exemple.

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Ah, celle-là, pensa-t-elle, je la connais! Et en fermant les yeux, elle se mit à murmurer, après avoir réagi, intérieurement, aux paroles du Diacre Uriel. Un jour elle aurait peut-être l'occasion de lui parler... elle lui dirait que le jugement ne doit pas venir de ce qui parait mais plutôt de ce que l'on cache! Mais Aristote lui savait qui dissimulait...

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Son attention revint vers ses amis qu'elle ne quitta plus des yeux...

Cela n'empêcha pas ses pensées de tournoyer dans son esprit. Elle se posait la question de savoir si le fait de demander la main d'une Dame, un jour en taverne, à genoux et devant témoin de surcroit, pour finalement prendre la fuite le soir-même, et ce avec une femme!) était considéré comme un péché?
Vraiment, elle n'avait pas envie de recevoir ce genre de leçon...
Elle souffla... trop de rancune encore... pardonnerait-elle un jour?

Tout comme il n'oserait dévoiler ses humbles génitoires en publique,
Torniel savait rester discret concernant sa vie d'avant sa rencontre avec le Très Haut.
Et même si cela faisait très longtemps qu'il essayait de ne point commettre le moindre pêcher, il récita la prière :

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il avait trop souffert dans sa vie d'homme,
son cœur avait tellement saigné, qu'il ne s'y déversait plus qu'un torrent d'amour pour les créatures de la Création divine.
TOUTES les créatures de la divine Création.
Il n'en voulait à personne, il n'oserait juger une de ces créatures,
mais essayait simplement de sauver le plus d'âmes possibles.
Il avait désormais pleine conscience de la puissance des Princes des ténèbres, particulièrement de celle d'Asmodée, de Bélial et de Léviathan.
Ainsi était ce eux les véritables coupables, pas les pauvres mortels que nous sommes, sans cesse tiraillés par les appels de la Créature Sans Nom...

Il revint à des pensées plus agréables, c'était jour de fête,
le plus beau des jours pour les jeunes tourtereaux qui ressemblaient véritablement à deux angelots.

Ce jour était LEUR jour, un jour unique dans toute une vie, et toutes les attentions devaient se focaliser pour leur rendre ce jour le plus agréable possible, dans le respect et les principes de notre Sainte Eglise.

mimi a sont tour récita la prière de pardon

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Tudieu ne savait pas encore par coeur la prière, aussi essaya-t-il de lire sur les lèvres du sergent Blair.
Je con... à Dieu Tout-puissant, à .... les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
... j'ai beaucoup péché, ...pensée, ... parole, ... action.
Je supplie...les Saints, et vous, mes Amis, de prier .... pour moi.
Que le Très Haut nous...corde le pardon, l'..bsolution et la ré..ssion de ... péchés.

Macgyver arriva en retard à la cérémonie.
Il ouvrit doucement les portes pour pas les faire grincer, chercha une place assise dans le foule puis alla s'y installer à pas de loup.
Une fois assit il put remarquer Ondeline et Vincelian, ses amis, tout deux proches de l'Autel.
Ondeline était , en ce jour, magnifique ... non pas qu'elle soit moche les autres jours, mais ce jour elle était encore plus belle.Si une personne devait symbolisé le bonheur, c'était Ondeline.
Quant à Vincelian, lui aussi était magnifique dans son beau costume. Il était là, devant l'autel, droit et fier.

Macgyver remarqua que tout le monde récitait une prière ... prière qu'il ne connaissait que très peu.Il essaya donc de sortir quelques mots justes avec l'une de ses plus petites voix:


Je........ Dieu Tout-puissant, ........ Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce ........., en pensée, en parole, en action.
Je supplie ............, et vous, mes Amis, de ........ Créateur .......
Que .............., l'absolution et ...................... péchés.

Fany assise au cotés de Gepa récitait la prière en silence en tenant toujours la main du vieil homme dans la sienne.

Elle regarda Lili et Vince avec admiration, ils étaient si beau tout les deux, elle ne regarda pas leurs habillements en particulier, plutôt ce qu’il dégage de leur personne. Fany y voit surtout beaucoup d’amour l’un pour l’autre. Pour elle c’est le couple parfait.

Elle se demanda si un jour elle.....mais elle savait bien que ce jour arriverait jamais!

"Ah ma Lili si tu savais comme je tiens à toi..." avait pensé Jehane quand elle sentit que la main de son amie tremblait dans la sienne et que son sourire penaud venait de lui fendre le cœur.
Elle le reconnaissait ce sourire, à la fois vrai, car Lili n'était que vérité, et à la fois témoin d’un combat qui se livrait en elle. Un combat cousu de questions, de doutes, de craintes (peut-être de l’avenir ?)… Sa vie n’avait pas toujours été rose et en effet, elle avait dû se battre pour ses idéaux, contre tant de récalcitrants…
A ce moment précis, là, devant l’autel, ils allaient vivre les quelques minutes fatidiques, celles où il n’est pas permis de se tromper, celles qui les engageraient vers une voie à deux, pour le meilleur et pour le pire.
Lili était forte, ça Jehane le savait. Elle avait, non seulement réfléchi à ce que l’union représentait comme acte d’engagement, mais surtout et avant tout, elle avait laissé parler son cœur, ce cœur qui avait été si cruellement meurtri et dont Lili elle-même ne soupçonnait pas la guérison.
Convaincue que dans la tête de son amie, les sensations du rêve se bataillaient avec celles de la réalité, Jehane n’eut qu’une envie, celle de pincer Lili et de lui dire : « Non, non ma belle, tu ne rêves pas, c’est bel et bien à toi que cela arrive… »
Aucune parole ne sortit de sa bouche, le spectacle ne le lui permit pas :
Les tourtereaux baignaient leur regard l’un dans l’autre.
Ils étaient seuls au monde, au centre d’un océan, immensité calme et bleue qui les avait engloutis. Leur route était tracée… ils marcheraient ensemble, danseraient le pas de deux…

Alors qu’un léger murmure émanait de l’assemblée, Jehane émergea de ses pensées et elle rattrapa au vol, la récitation du crédo qui venait de commencer :

Citation :

….
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

"NORF!!!! Le mariage! Je savais que j'avais oublié quelque chose!"

Telle fut la réaction d'Armadeus lorsqu'un ami, en taverne, lui avait rappelé qu'en ce moment même, Ondeline et Vince, deux de ses amis, allaient se marier à Noirlac.
Elle se précipita chez elle pour enfiler ses plus beaux habits (ou tout du moins essaya de les enfiler, il faut dire que ce n'est pas simple de mettre des braies tout en essayant de se faire "belle"...) et oublia tout ce qui existait autour d'elle, son seul objectif était Noirlac. Elle oubliA de fermer la porte en partant, et commença à courrir le plus vite possible.

Durant sa course, les gens l'observaient étrangement. "C'est pas Dame Arma ca?" Faut dire que quand on voit un membre du Conseil Municipal courrir avec un air dément dans les rues de Sancerre, on est en droit de se poser des questions sur la santé mentale du conseiller... Mais heureusement pour la jeune Dame, son endurance lui permit d'arriver.

Devant le lieu d'union, Arma fit ce qu'elle put pour effacer les marques de sa course, mais c'est en sueur et les larmes aux yeux qu'elle entra. La cérémonie était en cours, et la joueuse de ramponneau prit une place le plus discrètement possible, essayant de se calmer.

Tudieu était estomaqué. Cétait la première fois qu'il assistait à une cérémonie de cet ordre, un silence plein de réverbérations entrecoupait les paroles des célébrants, un sentiment inconnu le submergeait. Il caressait Sorciérette qui couinait imperceptiblement, et il sentait un rayon mordoré descendre des vitraux illumminés de soleil directement dans son oeil. Une larme coula sur sa joue, il l'essuya discrètement en jetant un coup d'oeil au sergent Blair afin de s'assurer qu'il ne l'avait pas vu pleurer; après tout, il fallait qu'il se montre fort, lui qui avait gradué récemment dans l'armée moratoise.

..heu... j'ai une poussière dans l'oeil..., murmura-t-il à son ami qui avait fini par remarquer son état.

Un drôle de sourire se forma sur le visage viril du soldat d'expérience...

après cet instant de silence, horvy repris la parole...

je vais a présent vous lire un extrait du dogme:

Citation :

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin. Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre.

Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur.
Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien.

C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote, la bonté de Christos et l'appétit de Horvy.