[Intronisation] Frère Lemoine de Bourbon

La Grande Prieuse été entré dans l’abbatial afin de préparer la nouvelle cérémonie… C’était une grande première pour elle et elle espéré ne pas faire un faux pas… Elle regarda l’état des bancs, si chacune des places avait un livre des vertus, si tout été propre et le lutrin en place… Elle se mit derrière lui et ouvrit son livre afin de trouver l’inspiration pour cette cérémonie. Quand vint le moment de la célébration, elle demanda au jeune sacristain d’aller sonner les cloches, ce qu’il fit immédiatement et une volée de colombe blanche s’envola…

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Le recteur pris place sur le siège aux cotés de la Cistercienne, l’ancien Grand Prieur étant là elle se sentait plus rassuré… Les membres du Chapitre prenaient place ensuite au premier rang et le reste arrivèrent petit a petit… l’abbatiale se remplissait de fervent croyant ce qui ravie Oisèle…

- Mes bien cher frères, je vous remercie d’être présent pour cette nouvelle cérémonie d’intronisation de notre frère Lemoine de Bourbon. C’est un jour important pour lui, comme pour nous. Avant d’entamée plus avant ce moment merveilleux je vais vous demander de réciter tous ensemble dans une même voix le credo….

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Dominicus s'était installé au fond de l'abbatiale. Étant séminariste, il avait appris que l'intronisation de monseigneur Lemoine, celui qui lui avait enseigné la pastorale.

Il admira la beauté de l'édifice, si propice à la méditation.

Il écouta l'introduction et répéta le crédo.

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Lemoine était heureux, il allait enfin étre membre de l'ordre cistercien, il avait effectuer l'ensemble des enseignements dans l'ordre, il était heureux, il rentra dans l'abbatial, et il récita quelque minute apérs le crédo comme tout le monde

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Arrivant tout droit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , le soldat attiré par le son des cloches pénétra timidement à l'intérieur de l'abbatiale. Déjà quelques personnes récitaient le Credo, Kro en profita pour se recueillir et le murmurer à son tour.

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A priori, il ne s'agissait pas d'une simple messe mais d'une intronisation. Par une grande prieuse et non un grand prieur. Curieux de nature mais un peu angoissé à l'idée de voir l'abbatiale se remplir de moines, Kro se plaça en retrait, non loin de la porte cependant, afin de pouvoir s'enfuir au cas où on le reconnaîtrait comme étant celui qui s'était introduit ici en brisant la fenêtre d'une cellule. Même si, a priori, il n'y avait pas de raison. Il se recueillit un instant en observant le plus grand silence.

Premier novembre, Titca courut le long des cellules et poussa les portes de l'abbatiale en douceur, reprenant son souffle et donnant un coup sur sa robe, elle était à l'heure ? Moui, environ... Saluant discrètement soeur Oisele et frère Lemoine, ainsi que son élève bien entendu. La jeune femme se glissa sur un banc et s'installa dans le but de réciter le crédo et assister à la cérémonie comme elle l'avait promis.

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Hein cette voix dans son dos ? Elle n'osa pas tournée la tête de peur de revoir une apparition complètement imaginaire sortie tout droit de son esprit .

voilà que je l'entends maintenant et demain ... !

Le recteur entendit les cloches sonnaient. Puis il se leva de sa chaise et après quelques minutes d'effort arriva jusqu'à la porte de son bureau. Il réussit à ouvrir la porte du bureau après avoir saisi sa crosse et se dirigea vers le cloitre.

S'appuyant lourdement sur sa crosse, refusant obstinément toute aide, il traversa le cloître et entra enfin dans l'abbatial dont les portes étaient, heureusement ouverte. Il se rappela que c'était le jour de l'intronisation d'un nouveau novice, qui avait d'ailleurs fortement bien réussit dans la carrière épiscopale.

Il s'asseya sur son siège et regarda la cérémonie. Il répéta le crédo dans sa tête.

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Neocor suit avec attention les évênements... Assis dans les premiers rangs, il récite comme tous le Credo, avec ferveur... Cette intronisation montre combien l'Abbaye Cistercienne est présente et dynamique dans les Royaumes...

Au son des cloches, l'oblate laissa ses occupations, puys se rendit à l'Abbatiale pour assister à un heureux évènement. Une intronisation, le serment d'un homme qui ferait des voeux majeurs...
Certes, le novice en question estoit jà évesque et religieux depuys un long moment, mais, pour les cisterciens, c'estoit toujours une feste que d'accueillir un nouveau frère, ou une nouvelle soeur parmi les rangs.

Or donc, ayant lissé les plis de sa robe avant de pénétrer dans le lieu de la cérémonie, se rappelant sa propre entrée chez les cisterciens, plus d'un an auparavant. Perdue dans ses souvenirs, elle ne vict point la silhouette postée près de l'entrée, et ne reconnut point ce frère bourru mais bien sympathique qui avoit disparu quelques temps auparavant sans laisser de traces.

Prenant place dans les premiers rangs, elle récita le crédo avec une grande ferveur, orientant ses prières vers sa famille, souhaitant par ailleurs que le conflit entre le Berry et l'Alliance du Centre puysse trouver un compromis. Eviter un bain de sang serait profitable à tous, et en premier lieu au duché abritant l'Abbaye sur ses terres...

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Mais, alors qu'elle récitoit la prière, un son grave vinct tinter à son ouïe, la faisant presque sursaulter. Jetant un bref regard autour d'elle, Eloin croisa le regard surpris et troublé de soeur Titca, et son étonnement ne fict que croistre.

Estoit-ce possible que son esprit ne luy avoit point joué de vilain tour, et que ceste voix masculine soit celle du prévost disparu ? Le crédo achevé, l'oblate se permit de jeter un regard attentif sur l'abbatiale, passant en revue les testes de tous ceux qui estoient assis sur les bancs de la nef.
Mais le visage tant espéré n'apparut point, aussi se replongea-t-elle dans l'escoute de la cérémonie en se demandant si elle ne devenoit point folle. Peut-estre devrait-elle s'aller confesser auprès du Père Néocor, songea la jeune mère...

Son souffle était coupé, dans l'impossibilité de respirer et même de tourner la tête, le regard de soeur Eloin lui fit froid dans le dos, elle aussi l'avait entendu ?! Les secondes duraient des minutes et les minutes des heures. Puis elle remarqua que la soeur était la plus courageuse des deux osant regarder s'il était présent, Titca agrippa avec ses ongles le blanc de bois, attendant qu'Eloin bondisse de joie, ou tombe de déception... Rien ?! Alors, toutes deux avaient rêvées, en même temps, toutes seule étaient donc si triste et si touché par cette absence.. A deux elles devraient être assez forte pour passer cette étape, ou pas... Non à bien y réfléchir à deux ou une centaine, personne ne supportait la disparition d'un ami, jamais...

Discrètement Titca se leva et s'excusa pour avancer dans les rangs afin rejoindre soeur Eloin, assies à ses coter Titca lui prit la main en silence, tremblante encore de cette voix si proche de la sienne.

Il reviendra... Il doit revenir, gardons espoirs... si nous n'avons pas confiance en lui nous tacherions sa mémoire et son amitié.

Elles-étaient folles ensemble, rassurant ou pas vraiment, mais au moins elles étaient deux ! Comment mettre fin à la folie ? La mort, ou un simple remède de plante ? Reprenant son souffle doucement, la jeune soeur n'osait même pas regarder son amie et puis le moment était mal choisi pour avoir des visions et entendre des voix, à se rythme bientôt c'est sur un bucher qu'elle allait prier.

Toute à ses interrogations, la jeune femme ne vict point le léger mouvement qui se fict dans l'abbatiale, et retint un sursault en sentant une main prendre la sienne.
Jetant un bref regard à sa senestre, Eloin eut un mince sourire en voyant soeur Titca à ses costés. Un hochement de teste discret vint accueillir ses paroles, et elle murmura à son tour.

Je vous remercie, ma soeur... Pourtant je suys sure de l'avoir entendu... J'irais bien faire un tour de l'Abbaye après la messe, juste pour vérifier...

Oisèle avait bien pris note de la marche a suivre pour cette cérémonie. Elle devait maintenant bénir les lieux avant toute chose… Trouvant maladroitement quelque récipient elle espérait le faire dans le bon ordre… Elle en prit un avec de la paille elle alluma un petit feu et propagea celui-ci a travers la nef…

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à cette abbatial pour cette cérémonie.

Elle reposa le récipient vers l'autel et prie un autre contenant de l'eau. « Attention de ne pas en mettre de partout » c’est ce qu’elle pensait car elle se savait tres maladroite quand elle était nerveuse…

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à cette abbatial.

Elle alla reposer son récipient quand elle butta sur une marche et en fit tomber un peu sur le sol… « Heureusement qu’il n’y avait personne » faisant comme si de rien était elle prit l’encensoir et se dirigeât vers le centre, là c’était quand même plus facile…

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à cette abbatial.

Enfin elle prit la pierre taillée qu’elle avait cherché partout la veille, frère Bardieu avait du la cacher car elle mit un temps fou a la trouver.

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à cette abbatial.

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur cette abbatial et y demeure à jamais.

Oisèle était soulagée, elle n’avait pas trop fait de bétises et pu reprendre la cérémonie…

L'oiselier avait entendu les cloches, curieux de voir une intronisation il s'assit au fond de l'édifice et récita son Credo.

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Lemoine était heureux, il allait bientôt rejoindre une nouvelle famille

Le frère écouta la bénédiction et fut satisfait. Pas une faute ! Il fallait maintenant passer à la lecture d'un texte. Bardieu pensa que c'était pour lui l'occasion d'intervenir dans cette cérémonie et prie de son socle le livre des vertus. Après avoir parcouru plusieurs pages, il décida finalement de le reposer.

Bardieu se leva et commença à parler à tous.

Mes sœurs et mes frères, cher Oiselier, en ce jour de joie pour tous, je tenais juste à dire et non à relire, car je les connais par cœur, les 12 préceptes de Saint Benoit. Ces quelques préceptes sont simples et nous les mettons en œuvre chaque jour. Mais il est bon aujourd'hui de les rappeler.

1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2. Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3. Le jour du Seigneur tu prieras, en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère, tu honoreras, tes supérieurs pareillement.
5. Meurtre et scandale tu éviteras, haine et colère identiquement.
6. La pureté tu observeras, en tes actes soigneusement.

Bardieu eut un moment de silence. Il semblait en effet que parfois ces deux règles étaient légèrement oublié, en particulier lors d'évènements malheureux comme l'invasion du Berry. Il fallait respecter les choix du Tout Puissant.

7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni ne retiendras injustement.
8. La médisance tu banniras, et le mensonge également
9. En pensées, désirs, tu veilleras à rester pur entièrement.
10. Bien d'autrui tu ne convoiteras pour ne pas l'avoir malhonnêtement.
11. Foi et Raison te guideront simultanément.
12. Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.

Mes biens chers frères et sœurs, vous connaissez tous ces préceptes et je sais qu'ils sont parfois difficiles à appliquer aux quotidiens. Saint Benoit était un grand homme, il nous est difficile que d'imaginer ce que peut être le respect total de ces préceptes, ce qui signifierai être Dieu.

Hors nous ne sommes que partie de lui et donc, nous ne connaissons pas la totalité des choses nous entourant, ni la plénitude des préceptes de Saint Benoit.

Beaucoup de moines se demandèrent quel champignon le recteur avaient pris pour délirer autant aujourd'hui.

Je t'invite, frère Oiselier, à te rapprocher de ses préceptes dans ta vie quotidienne durant ta longue vie, enfin, que j'espère longue, on ne sait jamais, Dieu peut nous rappeler à lui vite parfois.

Bardieu se retourna vers la Grande Prieuse.

J'ai fini ma sœur, je retourne m'asseoir. Si vous désirez lire un véritable texte cette foie ci, il n'y a aucun inconvénient.

Bardieu s'essaya et laissa la cérémonie continuer.

Oisèle fut étonné de voir le Recteur se lever pour lire les 12 préceptes mais grand était le respect qu’elle avait pour ce grand homme et un rappel de ces préceptes était toujours bon a entendre.. Ce qui l’inquiétait c’était plutôt sa confusion dans le nom du future moine, mais elle ne voulait faire aucun imper ni d’affront auprès de son mentor… Elle repris sagement…

Merci mon frère ce fut un honneur de vous écouter encore, je ne me lasserais jamais de vous entendre.

Se retournant vers l’auditoire elle reprit quelques peu troublée…

Bien Frère Lemoine de Bourbon a déjà montré que sa vie était voué au Très Haut mais il a décidé aujourd’hui de montrer son dévouement a notre confrérie. J’ai décidé de vous lire un passage d’un texte que notre frère Zabouvski a fait don à l’église. Il s’agit d’un morceau d’un travail qu’il a écrit sur l’humilité, car il est très important de souligner que l’humilité est la qualité première que nous, membre de l’Eglise, devons avoir.

Citation :: L’humilité : l’humus de la foi, le ciment de l’Eglise

Sans humilité, la foi ne peut grandir et se développer. La foi fait l’Eglise, l’unité de ce grand corps provient de sa foi. Mais l’humilité en est un besoin vital car l’Eglise, ensemble des fidèles assemblés, ne peut pas, ne doit pas fonctionner par l’ambition mais pour le service des frères. Chacun doit connaître la place que Dieu lui a réservé et s’y garder. Chacun doit se sentir appelé là où il désir être envoyé, car un homme qui n’est pas à sa place ne peut être un bon serviteur. Etre à sa place, c’est être humble, mais s’il ne faut pas se sur-estimer, il ne faut pas non plus se sous-estimer et se dégrader, car Dieu, en nous créant, nous aime, et sait notre valeur.

Le service de l’Eglise doit s’appuyer sur un don de soi total et définitif. L’homme qui désire vouer sa vie à Dieu ne doit pas le faire à moitié, et dans son don, il ne doit pas chercher son intérêt qui mettrait en péril tout l’équilibre de l’édifice. L’Eglise n’est pas œuvre d’hommes, elle est dans le monde, au service du monde, mais elle n’est pas du monde. Sa mission n’est pas de bien paraître, n’est pas de dire ce que tout le monde veut entendre, de s’introduire dans les cercles mondains : non, tout cela n’est qu’orgueil et vanité. Sa mission n’est pas d’être nombreuse, puissante et imposante. Non, elle doit agir en vue du Soleil, par petites touches, en se constituant comme un peuple saint et un peuple de saints. Peu importe le nombre, peu importe la force : si elle a la qualité, si elle tend à Dieu, elle conduira vers Lui toutes les âmes.

Souvent, j’entends dire que la différence entre une charge d’évêque et une charge de duc c’est que la première est d’ordre intemporel et spirituel, et l’autre d’ordre purement temporel…Vanité que tout ceci !!

Si un duc est fidèle à la foi, chaste dans ses rapports humains, et dirige selon les valeurs aristotéliciennes son duché, ne pensez vous pas qu’il fait mieux la volonté de Dieu qu’un évêque absent, rêvant de sa pourpre, hautain devant l’ignorance des fidèles et violent face à leur incroyance ? Et croyez vous que vous garderez tout vos titres au paradis, pour peu que vous y alliez ? Non, vous ne serez jugé que selon l’amour que vous aurez porté à Dieu et à vos frères, et la manière dont vous avez servit l’Eglise, vos titres ne sont que temporels.

Ainsi, le service humble de la foi, construisant l’amitié, à laquelle nous sommes appelés par Aristote, en détruisant la concurrence, l’envie et la jalousie, soude les fidèles entre eux, c’est pour cela que l’humilité est ciment de l’Eglise.

Bien comme le disait notre cher Recteur, nous ne pouvons être parfaits car seul le Très Haut l’est, mais nous pouvons trouver des « lignes de conduite » tel que l’humilité pour nous. Ce don que nous avons reçu pour pouvoir guider les autres sans contrepartie, je sais que frère Lemoine de Bourbon doit pouvoir tendre vers cela il nous l’a d’ailleurs déjà montré.

Oisèle fit une petite pause, après une telle lecture elle avait la gorge sèche mais elle savait qu’il faudra attendre encore un peu pour gouter au délicieux vin de l’abbaye…. Faisant abstraction de sa soif elle reprit…

Cher Frère Lemoine de Bourbon, approchez vous et voulez vous répéter les trois vœux qui feront de vous un cistercien à part entière ?

Citation :: Voeux de Stabilité :
Par le vœu de stabilité dans sa communauté, le frère, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Voeux de Conversion de Vie :
Par le vœu de conversion de vie, le frère, cherchant Dieu dans la simplicité de son cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne. Ne se réservant aucun bien, pas même la disposition de son propre corps, il renonce à la capacité d'acquérir et de posséder et il professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

Voeux d'Obéissance :
Par le vœu d'obéissance, le frère, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Lemoine dit
je fait le Voeux de Stabilité :

Citation :: Par le vœu de stabilité dans sa communauté, le frère, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

je fait le Voeux de Conversion de Vie :

Citation :: Par le vœu de conversion de vie, le frère, cherchant Dieu dans la simplicité de son cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne. Ne se réservant aucun bien, pas même la disposition de son propre corps, il renonce à la capacité d'acquérir et de posséder et il professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

je fait le Voeux d'Obéissance :

Citation :: Par le vœu d'obéissance, le frère, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Admirable ... Admirable était le moine intronisé, admirable fallait-il être pour prononcer des voeux si durs, pour renoncer à tant de libertés et vouer sa vie entière au Tout-Puissant.
Les mains jointes le Soldat écoutait le déroulement de l'office avec ferveur. Attiré parfois par quelques murmures venant des premiers rangs mais il tâchait de rester concentré : Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas assisté à une cérémonie qu'il y prenait un plaisir incommensurable aujourd'hui.
Cela dit, Kro fut bientôt gagné par un étrange sentiment d'inquiètude. Il était làs. Peut-être devrait-il songer à trouver un endroit où il pourrait dormir.

La Grande Prieuse demanda d’un geste de la main que Lemoine de Bourbon s’approche et s’agenouille devant elle. Elle mit ses délicates mains sur le jeune novice et continua…

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Lemoine de Bourbon, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour moine cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne. Ô Dieu, toi qui connais ton fidèle, donne-lui la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire le candidat et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde.

Alors Oisèle, lui remit son habit cistercien blanc avec le scapulaire noir

Mon frère veuillez vous avancer vers l'assemblée pour prononcer vos vœux monastiques.

Lemoine s'avance et il dit à haute voix:

Je consens librement à rejoindre la communauté de l'Ordre Cistercien par mon engagement solennel dans l'Église. J'accepte la tonsure qui est le symbole du passage à une nouvelle vie fondée sur le don total de toutes mes forces et énergies au Très Haut.

Je prends volontairement l'habit monastique blanc et noir des cisterciens en signe du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.J'aurais également une cape blanche, frappée de la Croix Teutonique, cape que seul les membres du Chapitre Teutonique sont autorisés à revêtir, Chaptire dont je fais partie.

Je fais voeux de rester stable, de conversion de ma vie ainsi que voeux d'obéissance.

Que le Tout-Puissant m'aide à réaliser ces voeux tout au long de ma vie

Dominicus assistait dans le plus profond recueillement à la cérémonie d'intronisation de celui qu'il appelait monseigneur et devrait appeler mon frère dans ces lieux.

Chaque phrase, chaque mot prononcé, il le goutait, l'analysait pour essayer de bien en interpréter le sens profond. Pour les rattacher aux lectures récentes qu'il avait fait des textes fondateurs de l'Ordre et de la vie si riche, si exemplaire de saint Arnwald.

La question tournait toujours dans sa tête, devait-il ou non rejoindre l'Ordre comme oblat ? Avait-il une force d'âme suffisante pour en être digne ?

Tipoison dans l assistance avait suivi avec beaucoup d interet cette ceremonie .
retraitante ,ici dans cette abbaye en plein apprentissage pour rentrer dans les ordres ,elle se demandait si telle n etait pas son chemin ,
peut etre en effet ,ses pas l avait conduit ici pour participer a la vie de l abbaye?
Tipoison suivi des yeux le moine qui venait de faire ses voeux ,quel courage ,
elle s etait donne un peu de temps pour reflechir a la question,peut etre le ferait elle,rester!

L'évêque de Tarbes, chapitre Cistercien était présent au premières loges pour assisté a l'intronisation de son ami de longue datte Lemoine.

A l'écoute des vœux de son frère Bushiro était comme sur un petit nuage, on y était enfin !

Ça lui faisait bizarre d'imaginer voir Lemoine en tenue Cistercienne, pourtant il allait falloir s'y habitué car on venait de lui en remettre une.
Bushiro eu une petite larme de joua.

Neocor suivait avec grande attention ce qui se passait sous ses yeux... Il rêgnait une ambiance toute entière faite de concentration de sérieux et de respect envers le Très Haut Tout Puissant...

Il n'avait encore jamais eu à rencontrer cet homme qui prenanit l'habit Cistercien Il ne manquerait pas, en tant qu'Abbé de l'Ordre des Cheavaliers Francs, de venir l'entretenir des valeurs des Frères Teutoniques... Ce serait pour plus tard...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Le Doyen du Séminaire venait assister lui aussi à la cérémonie.
Il était toujours important de soutenir moralement ceux et celles qui allaient entrer dans la grande famille cistercienne.

C'était probablement un grand jour pur Lemoine, un des jours qui resteraient marqués dans son esprit, comme celui de son baptême, celui de son ordination, et bien d'autres encore qui généraient des moments forts.

Uriel regarda Mère Oisele qui semblait parfaite dans son rôle de Grande Prieuse ...

Oisèle se dirrigeat vers Lemoine et lui posa la main sur l'épaule fraternellement elle lui dit...

Mes félicitations, mon frère, pour tout et pour tout ce que vous ferrez désormais dans votre existence.

Puis, elle s'adressa à l'assemblée.

Mes frères, loué soit notre nouveau frère qui nous a rejoint au sein de la communauté cistercienne.

Lemoine était heureux