sur les pas du brasseur

le père Oiselier, inspiré par un miracle du passé :

"Lors d'une halte, la provision de cervoise se trouva épuisée. Il n' y en avait plus qu'un reste au fond d'un vase. Ni vivres, ni rafarîchissements pour restaurer une si grande multitude. Le Duc Nothon, chef du cortège, adjura le bienheureux de pourvoir à la subsistance de son monde. Et la petite provision de cervoise de se multiplier miraculeusement. On parvint sans peine à déslatérer tout le monde, et ce soir et le lendemain."
sur les pas du brasseur Starnould

dont il n'avait que le regret de ne connaitre le nom du saint a remercier.
Voulait a son tour combler la soif et la faim corporelle et spirituelle de ses frères.
Dire que cette boisson, a laquelle il allait se dévouer pour le bonheur de tous était issue de la nuit des temps. Et sans nul doute un cadeau du Trés-Haut, qui avait permis et créer un mélange de céréales ayant fermenté au contact de l’air, de l’humidité et du soleil. Et permis a un Homme d'y gouter et de trouver la sage inspiration de recréer ce breuvage.
Liquide qui a su traverser les siècles, entretenue notemment par les Pharaons en Egypte plus de 6000 ans avant Cristos, qui s'en servaient comme offrande.
Améliorée par l'arrivé des premiers tonneaux (plus résistant que l'amphore) a l'époque gallo-romaine. La fermentation en tonneau a donné naissance à la bière de début, au bout de 5 à 6 jours, ou à la bière de garde, au bout de 80 jours.
A la chute de l’empire romain, l’Eglise a repris progressivement toutes les terres. Le brassage est alors le fruit du travail des ecclésiastiques et des moines.
Dans certains monastères, l’alcool coule à flot.
Le lien n’est pas encore établi entre une mauvaise santé et une trop forte consommation d’alcool. Du coup, certaines nonnes avaient le droit de boire jusqu’à cinq litres de boisson par jour. Au 12e siècle, les brasseurs ont l’idée d’ajouter du houblon pour l’amertume.
Le mot «bière» n’apparaît qu’en 1429 lorsque la Corporation des brasseurs de Paris change de nom pour devenir la Communauté des cervoisiers et faiseurs de bière.
Le terme serait issu du vieux saxon «bere» qui signifie céréale ou du latin « bibere » qui veut dire boire.
A noter que la cervoise est épicée, alors que la bière est houblonnée.

Quelle noble passé pour cette boisson, plus saine que l'eau porteuse de maux.
Mais maintenant l'oiselier allait y apporter une touche personnelle pour améliorer le breuvage.

L'oiselier voulait préparer une biere pour mi-décembre, une biere qu'il pourrait offrire a ces freres et soeures pour les fêtes de la Nativité.
Depuis plus d'un siecle la bière de Noël commencait a s'installer comme une tradition festive de la fin d'année.
Il devait donc se mettre a l'ouvrage dés maintenant.
Il ne pouvait s'inventer brasseur, Il s'était donc documenté en divers lieu auprés de quelques abbés ou taverniers.

Pour tous l'element de base était la source de vie, l'eau.
Il fila donc au puit pour y puiser le trésor de la terre, que le Trés-Haut nous offre au travers les pluies. Sauvant ainsi nos culture, nos animaux, nos enfants et nous même biensur.
Certe il en buvait avec modération de peur de maux, mais elle était nécéssaire.

Puis les céréales, il alla ensuite vers le grenier céréalier, Il savait que toute céréale pouvait faire l'affaire, blé, mais aussi le riz qui venait de l'Est, ou d'autres issues des pays maures...
Il ne devait point priver les boulangers de leurs ressources nécéssaire au pain notre aliment de base.
Il y trouva l'Orge, qui avait été récolté en octobre murit sous le soleil froid de l'automne. Il devrait faire germer les graines, puis ensuite les secher pour pouvoir obtenir le malt.

Depuis le 10ème siècle, la fabrication de la bière avait bénéficié d’une innovation capitale. L’abbesse de Rupertsberg Hildegarde de Bingen avait apporté la découverte du houblon aux moines. Les propriétés aseptisantes et conservatrices de la plante furent employés pour améliorer le produit, en lui donnant son goût caractéristique.
Donc l'oiselier en prépara de coté ainsi que de la levure qu'il avait du quérire auprés du frère boulanger.

L'oiselier avait préparé une bière de garde pour les festivités du lendemain, elle était rousse. Et avait de la jeunesse, et de l'amertume a revendre.
Elle était rafraichissante, et serait sans doute appréciée par les invités.
Il chargeat alors les 10 tonnelets pour la réception dans une charette pour les faire livrer.
Au reste de la cuve, il additionna un peu de cannelle pour affermire le reste de la biére qui devieiendra bientot une bonne bière de Noël.

A partir d’une variété d’orge semé au printemps et récolté en été, l'oiselier put brasser une bière au début de l’hiver.
Cette bière de saison, avait été élaborée grace a une recette qui avait a vu le jour à Arras en 1394
elle était particulière de part le cycle de floraison des produits utilisés pour la confectionner. C'était une bière de fin de carême, qui annoncait les festivités de la paques.
Cette bière de fermentation haute ambrée et peu alcoolisée (4,5 à 5,5°), très colorée par ajout de caramel et des extraits de plantes colorantes, etait légèrement épicée. De part sa production cette bière pourrait être qualifiée de "bière de mars"ou de "bière de printemps".
Mais il y aurrait d'autres saisons pour produire de la bière notemment par l'ajout de touches fruitées.
Même si d'octobre à mars, les températures plus propices ne sont pas assé élevées (contrairement a la période estivale) pour que la bière coure le risques d'une contamination par des levures "indésirables" qui la rendrait plus acide. On ne brasse générallement qu'en hiver, de octobre à mars, en utilisant des levures sauvages, présentes naturellement dans l'air. La bière est laissée une nuit à l'air libre pour qu'elle se refroidisse, ce qui permet aux levures sauvages d'ensemencer le lambic.

Mais bon que serait la bière sans le houblon ?
les latins l'appelaient "Humulus lupulus", cette plante appartenant aux Cannabinacées.
cette plante cultivée en houblonnière depuis le temps de Pépin le Bref en 768.
La plante est spontanée dans tous les lieux humides.
Pour le fermier le houblon est une plante à souche vivace qui émet à chaque printemps des tiges volubiles à section quadrangulaires qui poussent en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, longues de 2 à 5 mètres, voire plus. Ces tiges volubiles sont très rèches.
Ces feuilles trés découpées sont rugueuses mais d'un beau vert.
le houblon est dioïque, il y a des pieds mâles et des pieds femelles. Les fleurs opposées par deux, apparaissent aux aisselles des feuilles en mai; elles deviennent en grandissant les cônes de houblon qui sont recouverts à leur base par des glandes résineuses à forte odeur. C'est là que réside le principe aromatisant : la lupuline qui sert à aromatiser la bière.
on récolte les cônes de houblon juste avant qu'ils soient ouvert, ils sont séchés et partent ensuite à la brasserie. Pour faire des bouquets odorants et décoratifs, faites sécher des tiges garnies de cônes, elle se conserveront de longs mois.
Le houblon est surtout décoratif; les brasseurs amateurs utilisent des extraits de houblon sec et de malt pour faire leur propre bière. On peut décorer de façon spectaculaire une façade de maison ou un poteau électrique avec un pied de houblon.
Les gastronomes herbivores recommandent les jeunes pousses de houblon cuites à la façon des asperges; c'est en effet fort délicat et gouteux, mais il faut un pied de bonne taille pour fournir un plat conséquent.
Certains préconisent de garnir un oreiller de houblon pour bénéficier des vertues prétendues sédatives des cônes. La lupuline est peut-être sédative, mais sous vos oreilles, le craquement horripilant des cônes secs au moindre mouvement va vous empêcher de dormir...
Le houblon a fort besoin d'eau, mais ne craint pas le froid. sur les pas du brasseur Houblon2