Le mariage Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
- Citation :
- "L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.
De la SexualitéLa sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.
De l’indissolubilitéEtant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.
Des obstacles au mariageDans certains cas des obstacles se présentent qui empêchent les conjoints d'atteindre à l'amitié aristotélicienne dans le cadre du mariage. Ces cas sont les suivants:
- Un des deux est déja marié, ou bien ne peut se remarier.
- Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins.
- Sauf dispense spéciale accordée par l'Eglise, les clercs et les religieux ne peuvent être mariés
Le certificat de baptême peut être demandé. Si il advient qu’aucun certificat n’a été fait, une lettre du célébrant du baptême sera alors demandée.
Pour le mariage il faut deux témoins qui confirmeront la bonne foi, la liberté et le consentement mutuel des époux. Leur signature figurera sur le document déposé aux archives.
N’importe quel prêtre ou diacre peut officier un mariage. De préférence le curé du village de la femme.
Les différentes vertus et péchésL’
amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’
avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.
La
conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la
gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.
Le
don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’
orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.
La
tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la
colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
La
justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’
envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.
Le
plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’
acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.
La
conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la
luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.