Une aspiration de jeune femme à en devenir !

Suite aux bons conseils de la Baronne de Ferel, je me rendis à l’abbaye cistercienne Saint Arnvald de Noirlac. Je me sentais un peu épuisée en ce jour, rien ne me ferai plus de bien que de me retrouver en un endroit saint. Lorsque j’arrivai devant la grande allée menant au bâtiment, je poussai un soupir de ravissement devant toute la beauté des lieux.

-Comme c’est magnifique, de murmurer pour moi-même avant d’entamer un pas serein jusqu’au parvis.

Puis lorsque je m’y trouvai, avec mes yeux de jeune fille pétillants, je m’exprimai doucement à l’intention de la personne se trouvant à l’entrée.

-Je me nomme Franseza et je me présente humblement devant vous afin de faire une demande de pastorale. J’aimerais plus que tout faire mon entrée dans la grande famille aristotélicienne. Seriez-vous à même de m’aider dans mon cheminement ?

Je demeurai le plus droite que possible, un sourire franc empreint sur mon visage, attendant patiemment que l’on tienne compte de ma requête.

Un homme charnu me répondit, j’écoutai attentivement ses propos, abordant toujours ce sourire serein. Lorsqu’il se présenta je lui accordai bien volontiers une légère révérence de la tête. Puis, il me montra l’endroit adéquat pour les inscriptions, j’hésitai un instant une fois entrer dans la pièce posant un regard au sol, et jouant nerveusement par habitude avec cet anneau que je portais au doigt.

-Mon père, de dire nerveusement, je n’ai que 16 ans et je ne possède aucuns titres de noblesses aussi minimes soient-ils. Les inscriptions pour recevoir le baptême sont-ils réservés à la haute société uniquement, ai-je l'âge requis ?, demandais-je avant d'entamer le cours, totalement inconsciente et fort bien intimidée par toutes ces choses de la vie que je ne connaissais pas encore.

Bardieu sourit. Apparemment, ces pensées avaient traversées ses paroles et la jeune retraitante.

Nullement, ma sœur, nullement. Au contraire, l'humilité est la meilleure des vertus quand on vient chercher la parole de Dieu dans un séminaire. Moi même essais, chaque jour, vers plus d'humilité que la veille.
Ce long cursus, dont fait aussi partie la pauvreté, emmène, nous l'espérons, vers les vertus prônés par Christos. Bardieu ferma la porte derrière la jeune femme et lui indiqua.

N'hésitez pas à me solliciter si vous avez le moindre problème dans l'abbaye, ma sœur.




HRP : je suis désolé, je me suis planté dans les premiers mots, j'avais cru que votre personne était noble. Petite erreur... du coup, mon petit RP s'effondre comme une coquille de noix.

Je fus des plus rassurée par les paroles du Père. Je le suivis du regard, alors qu’il me laissait dans la pièce pour l’apprentissage de la Pastorale. Je lui accordai bien volontiers un sourire, acquiesçant d’un petit signe de tête pour lui témoignez que je n’hésiterai point si soucis il y avait..

Mon inscription pour le séminaire

[Vous n’avez pas à être désolé pour si peu, en réalité Franseza n’a aucune idée de ce que votre personnage a pensé.]