{JEU ONLINE} ARCHIVES DE L'ABBAYE SAINT-ARNVALD DE NOIRLAC, MERE DE L'ORDRE CISTERCIEN
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FORUM D'ARCHIVES DE L'ORDRE CISTERCIEN, RELIE AU JEU ONLINE LES ROYAUMES RENAISSANTS.
 
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 [Livre]Herbier - M

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Eloin
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MessageSujet: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:42

Moutarde (Sinapis arvensis)

[Livre]Herbier - M 090608054145890603

La moutarde provient d’une plante herbacée de la famille des brassicacées. C'est la moutarde noire qui est la plus appropriée pour la fabrication des sinapismes (ou cataplasmes à la moutarde)

La moutarde est fabriquée à Dijon depuis au moins 1347, mais la "moutarde de Dijon" est une appellation générique qui ne garantit pas l'origine géographique du produit.
Au IXe siècle, déjà, on trouve dans la liste de plantes du Capitulaire de Charlemagne des graines de moutarde.

Au Moyen âge, Dijon est plus une capitale des plaisirs et du cœur que réellement politique. Les ducs de Bourgogne célèbrent des évènements extraordinaires, ils festoient et profitent des vins du vignoble tout proche. La moutarde, déjà réputée, est présente sur leur table : on la mentionne dès 1336 lorsque le duc capétien Eudes de Bourgogne organise un mémorable festin en l'honneur de Philippe VI le Hardi, roi de France. Les comptes de l'époque nous apprennent que l'on achète pour la circonstance un poinçon, c'est-à-dire environ 300 litres de moutarde. La moutarde vient de faire son apparition en Bourgogne. Elle est plus tard expédiée à la Cour de France -par barils- et vers d'autres cours européennes grâce aux Valois. Ce sont donc les Ducs qui lancent la moutarde : ils apprécient ses vertus digestives et antiseptiques. Dans les livres tenus par Isabelle de Portugal, épouse de Philippe le Bon, autour de 1450, la moutarde apparaît régulièrement.
Le XIVème siècle voit la naissance de la corporation des vinaigriers-moudardiers à Orléans. Mais Dijon, dont la moutarde était depuis fort longtemps appréciée des ducs de Bourgogne, devint la capitale de la moutarde.
A la fin du XVème siècle, le retour de Vasco de Gama provoque une forte réduction de l'utilisation de la moutarde car les épices commencent à avoir des prix abordables.

La moutarde est utilisée pour ses vertus thérapeutiques : stimulant de l’appétit, laxatif, expectorant, antiseptique et répulsif au cours des traitements des angines, bronchites, pharyngites, rhumatismes et les éruptions cutanées. La moutarde est présente dans l’alimentation en tant qu’épices, condiment ou ingrédient (liant et releveur du goût des plats préparés).
Elle sert à confectionner la moutarde, condiment, mais a été également employée comme légume. La moutarde noire sert à fabriquer les sinapismes médicamenteux.

En cataplasme, c’est à dire appliquée en bouillie sur le corps entre deux linges, la moutarde était autrefois utilisée pour ses pouvoirs antiseptiques (qui combat les infections). En cataplasme toujours, mais sinapisé cette fois, c’est à dire à base de moutarde noire et de farine, la moutarde combat l’asthme et la pneumonie. Attention tout de même à enduire l’épiderme du malade d’un corps gras car la moutarde est un produit irritant. Ce même procédé permettrait d’apaiser la douleur, et de désinfecter les plaies.

En bain de pieds, les orteils trempés dans une eau chaude préalablement saupoudrée de farine de moutarde, le condiment procure une sensation de bien-être doux-amer. Si ce n’est que l’odeur de ce bain est particulièrement… désagréablement fort.

En infusion légère, saupoudrez un peu de farine de moutarde dans un verre d’eau chaude et dégustez. Le goût est difficile à supporter et vous fera rapidement vomir. C’est d’ailleurs l’effet recherché par cette préparation utilisée jadis pour soigner les crampes d’estomac.

Un mélange composé de graines de moutarde, de gingembre et de menthe rendrait les époux plus réceptifs aux ébats amoureux selon une ancienne croyance danoise.

Et voici le meilleur pour la fin : le gargarisme de graines de moutarde. Laissez infuser quelques graines de moutarde dans une tasse d’eau bouillante une dizaine de minutes puis filtrez, et utilisez comme gargarisme. Celui qui supportera l’effet et le goût pourra paraît-il soigner ses maux de gorge.
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Eloin
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:45

Mélisse officinale (Melissa officinalis L.) ; (Melissa graveolens H.)

[Livre]Herbier - M 090608054808566073

Multiplication par semis et éclats de touffes. Culture en terre profonde et fraîche.
La mélisse a des vertus sudorifiques, sédatives, antispasmodiques et digestives.

Broyée, elle est efficace contre les mites et contre les piqûres d'insectes.

La mélisse est le plus souvent utilisée pour ses vertus calmantes et relaxantes. De fait, elle régule l'influx nerveux, ce qui a une action bénéfique sur la tachycardie, mais réduit aussi les spasmes de l'estomac et du côlon (elle a également des propriétés antifongiques). En infusion, la mélisse a un effet légèrement sédatif, et favorise de plus la sudation, c'est pourquoi elle est recommandée dans des cas d'insomnie, ou par forte chaleur chez le nourrisson et les personnes âgées.

Son huile essentielle est composée de citral, de citronnellol, d'eugénol, de géraniol, de flavonoïdes, de polyphénols et de triterpénoïde.

Préparer une infusion : plonger deux belles branches de mélisse (50-100 g) dans un litre d'eau portée à ébullition. Laisser infuser. À boire tiède ou frais.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:50

Menthe (Mentha : Mentha pulegium L. ; Mentha piperata L. ; Mentha viridis L.)

[Livre]Herbier - M 090608055301274844

Plante vivace originaire d'Europe et d'Asie. Famille: labiées.
Seule la menthe pouliot est différenciée dès l'époque carolingienne.

« Je dis que la mente est menteuse
Si lente elle est, et paresseuse
A tuer les vers dans le corps
Et les chasser viste dehors »
Ecole de Salerne.

Connue depuis très longtemps dans le monde entier, les Romains l’appréciaient pour ses vertus stimulantes et les Asiatiques pour ses propriétés calmantes.
Elles ont des vertus stomachiques, stimulantes, digestives, analgésiques.

En médecine, le sirop de menthe est un bon stimulant des voies digestives. Antispasmodique, la menthe était considérée autrefois comme une panacée grâce à l'action bactéricide du menthol.

En cuisine, les feuilles sont utilisées comme aromate aux usages variés comme dans les salades, avec les viandes ou pour parfumer les potages, en particulier dans les régions méridionales.

Au Moyen âge, on l'utilise pour ses vertus médicinales (aphrodisiaque, menstruations faibles ou douloureuses...) mais aussi pour chasser les puces des paillasses (encore utile de nos jours pour nos petits amis à quatre pattes !) ou éloigner les rongeurs des sacs de graines...
Elles aident à lutter contre la mauvaise digestion, les convulsions, les migraines et la toux.

Aux fourneaux : les feuilles fraîches ou séchées conviennent aux pommes de terre, volailles, poissons, salades, entremets, desserts.

"Si l'homme veut éteindre en lui les ardeurs et les plaisirs de la chair, il faut qu'il recueille, en été, une part d'aneth, deux parts de menthe aquatique, un peu plus d'épurge, de la racine d'iris d'Illyrie : qu'il mette le tout dans du vinaigre et en fasse un condiment qu'il mangera souvent avec tous ses aliments." (Hildegarde de Bingen)

Vinaigre contre la peste : macération aromatique dont il faut se frotter le corps et en boire tous les jours.
Voici la formule :
20 g de grande absinthe (Artemisia absinthium) ; 20 g de petite absinthe (Artemisia pontica) ; 40 g de romarin (Rosmarinus officinale) ; 40 g de sauge (Salvia officinale) ; 40 g de menthe (Mentha) ; 40 g de rue fétide (Ruta graveolens) ; 40 g de lavande (Lavandula vera) ; 5 g d'acore aromatique (Acorus calamus) ; 5 g de cannelle (Cinnamomum zeyianicum) ; 5 g de girofle (Syzygium aromaticum) ; 5 g de muscade (Myristica fragrans) ; 5 g d'ail (Allium sativum). A laisser macérer dix jours (au soleil si possible) dans 2,5 litres de vinaigre. Ecrasez bien les plantes dans le jus, puis passez. Ajouter 10 g de camphre naturel à dissoudre avant dans quelques gouttes d'acide acétique. S'en frictionner tous les jours. C'est une belle panoplie d'herbes désinfectantes !
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:53

Mandragore (Mandragora officinarum)

[Livre]Herbier - M 090608055549146693

La mandragore est froide et sèche. Il y a deux espèces de mandragore, à savoir : la mandragore mâle et la mandragore femelle. Certains disent aussi que la mandragore femelle a la forme d’un homme, mais c’est faux car la nature n’accorderait jamais à aucune plante une forme humaine.

Partie utilisée : la racine.

Sa récolte est difficile et dangereuse. D'après Hermès Trismégiste, elle doit se répartir sur trois jours quand Mars est au plus haut dans le ciel. Après avoir déchaussé la plante avec une pelle en ivoire, l'herboriste, tourné vers l'Occident, doit la couper avec l'épée qui a servi à tracer les cercles, un premier coup à la partie supérieure de la plante, un second accompagné d'une danse et de plaisanteries érotiques. Mais le moyen le plus sûr et le plus connu de récolter la plante consiste, un samedi en pleine nuit, à nouer un bout d'une corde neuve à la plante et l'autre bout à la queue d'un chien, afin qu'il arrache la plante, mourrant aussitôt car au moment de l'arrachage, la mandragore pousse un cri si effroyable qu'elle tue ou rend fou celui qui la sort de terre.
Pour Hildegarde de Bingen, après l'avoir arrachée, il faut mettre la mandragore dans une fontaine, pendant un jour et une nuit, pour éliminer les mauvaises humeurs de la plante. Mais la plante étant fort dangereuse, la main doit être recouverte d'une étoffe pour pouvoir la toucher. Une fois tous ces obstacles surmontés, la racine doit être lavée avec du vin rouge et enveloppée dans une étoffe riche. Elle était alors conservée dans une boîte, vêtue de soie.
La mandragore était la plante magique incomparable de l'Europe médiévale. On pensait que la plante naissait sous les gibets, du sperme des pendus. C'est la forme humaine de sa racine qui lui donna sa valeur en sorcellerie. Elle était investie des pouvoirs les plus puissants. C'est pourquoi on lui apportait un soin particulier. On la traitait comme un être vivant, lui donnait un bain tous les vendredis, l'habillaient de neuf à chaque nouvelle lune et la nourrissait de lait. Elle rentrait dans la composition des charmes, philtres, onguents, fumigations, amulettes, talismans, potions et breuvages magiques.
Cependant, il est vrai que certaines personnes l’utilisent pour fabriquer des figures humaines, ainsi que nous l’avons vu et entendu dire auprès de certains habitants des campagnes.

Vertus : narcotiques, stupéfiantes, rafraîchissantes, anaphrodisiaques, somnifères.

Ce qui est le plus utile en médecine est l’écorce de la racine, ensuite les petits fruits qui lui poussent et, en troisième lieu, les feuilles.
L’écorce de la racine, une fois qu’elle a été récoltée, peut être conservée pendant quatre ans sans perdre ses propriétés.
Elle a la vertu de refroidir, de calmer et de mortifier, en plus de faire dormir et d’agir comme narcotique, ce qui est la même chose.

Pour faire dormir un malade fiévreux, il faut confire l’écorce de la racine de mandragore avec du lait de femme et du blanc d’œuf, et ensuite l’appliquer sur le front et les tempes.

Contre le mal de tête causé par la chaleur, il faut émietter les feuilles et les appliquer ensuite sur les tempes. On peut aussi frotter la tête avec de l’huile de mandragore que l’on prépare de la façon suivante : d’abord, on broie les fruits de la mandragore et on les laisse macérer longuement dans de l’huile. Ensuite, on les place sur le feu pour qu’elles cuisent un peu et enfin, on filtre l’huile qui est alors appelée huile de mandragore.
Elle sert à faire dormir et à combattre les maux de tête dus à la chaleur si on s’en frotte les tempes et le front.

Si l’on enduit de cette huile les veines qui palpitent, que nous appelons pouls, elle calme et fait baisser la chaleur produite par la fièvre.

Les apostèmes chauds doivent être frottés, lorsqu’ils sont récents, avec cette huile et de la sorte, la matière en sortira. Pour cet usage, l’on peut aussi utiliser les fruits et les feuilles de mandragore, qu’elles soient hachées ou découpées, ou pour le moins la poudre des feuilles avec le jus de quelque plante froide appliqués sur l’apostème.

Contre le flux de ventre causé par l’acidité et l’aigreur de l’humeur colérique, on doit frotter le ventre et toute la colonne vertébrale avec cette huile et l’on peut aussi en administrer un peu en clystère.

Hildegarde de Bingen recommandait : "Si un homme soit sous l'effet de pratiques magiques, soit à cause de sa propre ardeur, a perdu toute retenue, qu'il prenne une partie de mandragore en forme de femme, purifiée dans une fontaine, comme je l'ai dit [...] qu'il la garde attachée, trois jours et trois nuits, entre la poitrine et le nombril ; puis qu'il divise ce même morceau en deux parties : qu'il en garde une attachée trois jours et trois nuits sur chaque hanche ; mais qu'il réduise en poudre la main gauche de cette silhouette, qu'il ajoute à cette poudre un peu de camphre, qu'il la mange, et il sera guéri."

Sous forme de cataplasmes, elle soigne les rhumatismes. Mais il faut faire attention car à forte dose, elle provoque délires et hallucinations voire un état létal.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:56

Mauve (Malva Sylvestris)

[Livre]Herbier - M 090608055858222832

Plante à fleurs roses ou violacées commune dans les terrains vagues ou cultivés. Famille des malvacées.
On utilise la fleur et la feuille.
Plante médicinale connue depuis l'antiquité.

Cette mauve était appelée autrefois, en latin, omnimorbia soit toutes les maladies, en raison de ses propriétés adoucissantes pour les voies respiratoires utiles pour le traitement de nombre de symptômes.
Connue pour ses propriétés calmantes et adoucissantes, émollientes et pectorales. Elle est utilisée aussi bien en tisane pectorale qu'en application sur la peau. En montagne on l'utilise en infusion ou en compresse.

Si l'on en connaît la fabrication, elle est très utile dans un onguent qui sert à entretenir les dents.

Aux fourneaux : les jeunes feuilles se mangent en légumes depuis l'Antiquité.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 15:59

Millepertuis (Hypericum Perforatum)

[Livre]Herbier - M 09060806015878575

Appelée aussi : Herbe percée, Chasse diable, Herbe de la Saint Jean.

Famille des hypéricacées. Cette herbe à mille trous a des feuilles pourvues de poches à essences transparentes qui lui font paraître perforées (pertuis = trous). Ses fleurs jaunes ne sont pas odorantes mais riche en pollen, ce qui fait du millepertuis une plante mellifère adorée des abeilles.
Parties utilisées : fleurs et feuilles.

L'usage médicinal du millepertuis (Hypericum perforatum) remonte à au moins 2400 ans, date où Dioscoride le préconisait dans ses ordonnances.

Réputé au Moyen Âge pour éloigner la mélancolie, le millepertuis avait aussi pour nom « herbe de Saint-Jean » (St John's wort en anglais) ou « chasse-diable ».

Il faut prendre de nombreuses précautions lors de sa récolte. Il faut cueillir le millepertuis un dimanche, quand le Soleil est en conjonction avec Jupiter, à l'heure de midi, juste avant d'entendre le son des cloches, puis il faut placer la plante dans un linge blanc.
Le millepertuis cueilli la nuit de la Saint Jean est aussi considéré comme une herbe magique censée protéger des sorcières et des fantômes.
Hormis ces aspects thérapeutiques, cette plante faisait surtout l'objet de maintes superstitions, issues de la civilisation celtique. On pensait que ce "Chasse-diable" avait le pouvoir d'éloigner les mauvais esprits. Chaque année, on en faisait brûler dans les feux de joie de la veille de la St Jean pour purifier l'air, éloigner les mauvais esprits et assurer de bonnes récoltes.

Au Moyen Age, le suc du millepertuis était utilisé pour soulager les brûlures et les plaies. Elle était aussi bénéfique contre la goutte, la jaunisse et les douleurs d'estomac.

On utilise toute l'inflorescence. Ses propriétés antiseptique, détersive, apéritive, cicatrisante, apaisante, vulnéraire et astringente sont connues depuis toujours et la font utiliser surtout pour soigner les brûlures ou les petites blessures.

Produit une matière colorante rouge : faire tremper les fleurs dans de l'huile d'amande douce.

Mises à tremper dans de l'huile d'amande douce (ou huile d'olive vierge), les fleurs libèrent une matière colorante rouge. Cette huile de millepertuis est cicatrisante et anti-inflammatoire.

Le millepertuis était surtout utilisé pour soigner les brûlures du feu et du soleil. Pour cela on utilisait de l'huile rouge de millepertuis en compresses. (Il faut cependant prendre garde. L'huile de millepertuis est photo sensibilisante. Il ne faut donc pas exposer la blessure recouverte d'huile à la lumière, ce qui pourrait engendrer de graves brûlures.)

En usage interne, l'huile rouge servait pour les coliques et douleurs abdominales. Mais il faut là encore prendre des précautions, car à fortes doses, la plante est toxique.

D'après Albert le Grand, le millepertuis permet d'assurer à un homme que sa compagne ne se lassera pas de lui. Pour cela, il indiquait : "Composer un baume de la cendre du Stellion, d'huile de millepertuis et de civette, et en oindre le grand doigt de pied gauche et les reins, une heure avant que d'entrer au combat (amoureux) et l'on en sortira avec honneur et satisfaction."

Tisane d'amour : Faire bouillir un litre d'eau. Jetter une poignée de sommités fleuries de la plante, laisser infuser pendant dix minutes puis filtrer. Durant l'après midi, boire une tasse de cet élixir... et bonne soirée!
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 16:05

Melon (Cucumis Melo)

[Livre]Herbier - M 090608060740647062

Famille des cucurbitacées, genre Cucumis melo.
Il est originaire d'Asie ou d'Afrique du Sud. Les variétés actuelles connues viendraient du Caucase et d'Arménie.

Le melon était cultivé en Égypte 2000 ans avant JC puis en Grèce et en Italie au Ier siècle après JC. Il fait partie des plantes potagères énumérées dans le capitulaire De Villis par Charlemagne au début du IXe siècle.

Il y a parfois des confusions de vocabulaire pour désigner l'espèce Cucumis melo. Il faut éviter à tout prix l'anachronisme, qui consiste à croire que les types modernes existaient de tout temps et que ce sont eux qu'il faut retrouver chez les anciens.
En effet, la reproduction de melon du Tacuinum montre un melon d'une forme allongée très différente des melons actuels et confirme les difficultés d'identification rencontrées par les chercheurs. Il y a également confusion de vocabulaire entre concombre, melon, pastèque et courge dans l'antiquité et au Moyen Age.
Pour Pline (19, 64-68 ), quand les "concombres ont acquis un volume considérable, on les appelle pepones." Ce nom a donné un dérivé grec melopepôn (d'où le latin melopepo), signifiant "melon-pomme", dont Pline nous dit qu'il s'agit d'une variété nouvelle ayant la forme d'un coing, qui prend sur le sol une forme ronde et est doré... La seule recette que donne Apicius (recette 85) est intitulée "Pepones et melones", que le traducteur Jacques André a rendu par "Pastèques et melons". Je pense qu'il a choisi "pastèque" parce que "melon" était déjà rendu par "melones". Mais à mon avis, il s'agissait de deux types de melons. En note, André précise que la recette concerne probablement des fruits cuits ("en compote") et non crus, et il ajoute que "on sait qu'on faisait cuire les pastèques (Dioclès de Caryste ap. Athénée, 68e)". Cette affirmation montre qu'il ne s'agissait probablement pas de nos pastèques modernes (rouges et très aqueuses). S'il s'agit d'un type de cultivars de Citrullus lanatus, ce serait plutôt le citre [ou gigerine] (à chair blanche, dont on fait des confitures de nos jours), ou de types récoltés immatures (pourquoi pas ?). Mais ce devait être plutôt un type de gros melon inodore.
Des moines italiens ont cultivé et amélioré le melon, à la Renaissance, dans une résidence papale d'été : Cantalupo. Le melon cantaloup s'est ensuite acclimaté dans la région d'Avignon (melon de Cavaillon). La Quintinie cultive le melon sous serre à Versailles. Au 17e siècle, on distinguait en France les pompons, à gros fruits oblongs sans saveur, et les melons, à fruits ronds sucrés. On comptait 65 variétés de melon à la fin du 19e siècle.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 16:08

Muguet (Convallaria majalis)

[Livre]Herbier - M 090608061009120967

Plante de la famille des Liliacées. Petite plante vivace à souche rampante, glabre, assez basse. La racine est un rhizome. Les feuilles sont : deux à trois feuilles simples ovales, lancéolées à nervures parallèles ; longs pétioles engainants à la base ; vert sombre. Fleurs : petites, en clochette, d'un blanc pur ou parfois teintées de rose, à 6 tépales soudés, réunies en grappe unilatérale de 4 à 9 fleurs pendantes, toutes tournées du même côté, et très parfumées. Fruits : baies rondes (8 à 12 mm), rouges à maturité en juillet octobre, fortement toxiques, renfermant 1 à 6 graines.


Au Moyen âge, le mois de Mai était le mois des « accordailles » ou fiançailles : l’homme accrochait du muguet à la porte ou la fenêtre de celle qu’il aimait.

Il est émétique, antispasmodique et sternutatoire depuis longtemps.
Les propriétés du muguet étaient inconnues dans l'antiquité.

En France, on ne lui connaissait que des propriétés antispasmodiques.
Ses fleurs servaient à la fabrication, par distillation, d'une eau apaisante, dite eau d'or, sorte de panacée agissant notamment sur le coeur.

Faites très attention car lorsque les quantités absorbées sont trop importantes il y a risque d'intoxication.

Séchées et pulvérisées, ses fleurs sont réputées excellentes contre le rhume.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 16:14

Myrrhe (Commiphora myrrha)

[Livre]Herbier - M 090608061723443273

Arbre de la famille des Burséracées originaire de l'Afrique de l'est et de la péninsule arabique. Arbuste ou un petit arbre d'une hauteur d'environ 3 m, avec de nombreuses branches écailleuses, noueuses et hérissées d'épines. Les petites feuilles ovales caduques sont composées de trois folioles inégales. Les fleurs sont rouge orangé et les fruits pointus produisent une résine jaune épaisse, la myrrhe.
Cet arbre pousse dans les régions sèches du nord-est de l'Afrique et de la péninsule arabique.

L'histoire de la myrrhe est aussi ancienne que celle de l'encens.
Les Égyptiens la connaissent depuis quatre millénaires et en faisaient un des composants du kyphi. Elle fut utilisée par les Egyptiens sous forme de masque faciaux rajeunissants aussi bien que dans les processus de l’embaument.

Dès le milieu du XIIe siècle l'influence du monde arabe à travers les échanges commerciaux et les croisades ainsi que le besoin d'hygiène (utilisation de savon) contribuèrent au renouveau des parfums dans le monde occidental. Ainsi la myrrhe voyagea jusqu’à nous.

Tonique, stimulante, énergétisante, cicatrisante, antiseptique, antispasmodique, antiphlogistique (contrecoups), balsamique, pectorale, expectorante, astringente, anti-inflammatoire, vulnéraire, antiputride, sédative.
La parfumerie qui continue à en faire la gloire, notamment dans les parfums de type oriental, où elle accroît la sensualité des notes de rose. Elle entre dans la composition de la Bénédictine (liqueur).
Stimulante, elle a aussi été employée comme expectorant en cas de rhume et d'autres infections des voies respiratoires et comme emménagogue (pour favoriser le cycle menstruel).

Orties broyées avec de la myrrhe et réduites en forme de pessus(*) puis mise dans la matrice (vagin) provoque les menstrues (fleurs aux femmes) / (*) Pessus ou pessaire désigne toute espèce de médicaments destinés à être introduits, soit dans le vagin, soit dans l'anus. Serment d’Hippocrate : « […] je ne mettrai pas aux femmes de pessaire abortif. »
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 16:18

Marjolaine (Origanum majorana)

[Livre]Herbier - M 090608062047868170

Appelée aussi : Marjolaine des jardins, Grand origan, Marjolaine à coquilles.

Aux fourneaux : les feuilles fraîches peuvent être ajoutées au dernier moment dans les soupes, les pommes de terre, les viandes et les volailles grasses.

La marjolaine a des vertus expectorantes, sudorifiques, calmantes
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyLun 8 Juin - 16:21

Marrube (Marrubium vulgare)

[Livre]Herbier - M 090608062413860441

Appelée aussi : Marrube blanc, commun ou vulgaire, Bonhomme, Grand bonhomme, Herbe aux crocs, Herbe vierge, Marrochemin, Mapiochin, Mont-blanc, blanc rubis.

Plante vivace herbacée des terrains vagues et des prés secs, à odeur de thym. Genre : Marrubium ; famille des labiées.
Parties utilisées : feuilles et partie supérieure des fleurs. Il se cultive en toute terre, du moment qu’elle est bien exposée. Les feuilles et les fleurs peuvent être récoltés dès la deuxième année.

Le marrube blanc fut traditionnellement employé dans la fabrication des remèdes de toux. Antonius Castor le connaissait et Pline l'Ancien indique de nombreuses préparations curatives utilisant le marrube.

C'est une plante particulièrement estimée au Moyen Age, et dotée de pouvoirs magiques comme protéger des sortilèges. Déjà connue en Egypte comme "graine d'Horus", elle était spécifique des maladies respiratoires.

Le marrube a des vertus expectorantes, cholagogues, apéritives, antiseptiques, cardiotoniques.
Galien fut le premier à recommander le marrube comme remède contre les problèmes respiratoires, catarrhes chroniques, toux, emphysème, phtisie, douleurs de poitrine, asthme.

Hildegarde de Bingen considérait cette plante comme l'une des meilleures pour soigner les rhumes, et préconisait une préparation de marrube contre la toux : "On prendra du fenouil et de l'aneth en poids égaux, on ajoutera un tiers de marrube blanc et on fera cuire le tout dans du vin. Puis on passera à travers une étoffe et on le boira, et la toux cédera."
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Eloin
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 27 Juin - 16:51

MATRICAIRE (Matricaria chamomilla)

[Livre]Herbier - M 090627064816249672

Aussi appelée "Camomille sauvage" ou "Oeil du Soleil", en raison de l'aspect de sa fleur, elle a des résultats plus rapides et plus réguliers que la camomille romaine. Pour éviter d'en ressentir trop l'amertume, il est conseillé de l'utiliser avec d'autres simples, créant ainsi un mélange avec des plantes comme le tilleul, la menthe, le sureau, le fenouil ou l'anis vert.
Ses propriétés sont une longue liste de bienfaits : apéritive, stomachique, digestive, sudorifique, fébrifuge, vermifuge, emménagogue, antiseptique...

Pour une huile de massage soulageant les crampes et autres douleurs musculaires, faire macérer dans un demi litre d'huile d'olive cinquante à soixante grammes de fleurs, exposer le tout deux à trois jours au soleil. Chauffer au bain-marie pendant deux heures et filtrer, puis mettre en flacon.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyVen 17 Juil - 12:25

Myrtille, (Vaccinium myrtillus)

[Livre]Herbier - M 250px-Illustration_Vaccinium_myrrtillus0

DESCRIPTION
La myrtille est un sous arbrisseau à racines longues et traçantes. La tige, de 20 à 40 centimètres, est dressée, très rameuse, elle porte des feuilles alternes, ovales, aiguës, dentées, d'un beau vert clair. Les fleurs, blanc rosé, visibles d'avril à juin, terminent des pédoncules courts situés à l'aisselle des feuilles. Le fruit est une baie arrondie, charnue, noirâtre.

CULTURE ET RECOLTE
Commune dans les régions montueuses d'Europe, de 400 à 2 500 mètres d'altitude, la myrtille aime les lieux ombragés, humides. Préférez une exposition fraîche et une terre de bruyère pour sa multiplication. Celle ci s'obtient par semis des graines ou marcottage. Récoltez les feuilles en juin, les fruits au fur et à mesure de leur maturité. Séchez les à plat en les retournant de temps en temps dans des endroits secs et aérés.

USAGES
Les feuilles de myrtille sont astringentes, utiles donc dans les cas de coliques, de diarrhées, de mauvaise circulation du sang, mais c'est surtout son action contre le diabète qui lui vaut son succès. Les baies donnent de bons résultats contre la colibacillose, comme adoucissant et antiseptique de l'estomac et de l'intestin, elles stoppent les diarrhées, les dysenteries et soulagent les hémorroïdes. Agissant sur les troubles vasculaires des yeux, la myrtille améliore nettement la vision nocturne. Préparez les feuilles en décoction pendant 2 minutes, à raison de deux cuillerées à soupe pour une grande tasse. Prenez en deux ou trois tasses par jour. Mettez une cuillerée à café de baies par tasse, faites une décoction pendant 5 minutes. Prenez en, suivant le cas, une à cinq tasses par jour. On trouve de multiples présentations de baies de myrtille dont l'usage régulier est indiqué pour la vision : jus, pulpe, fruits en pot.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptyVen 17 Juil - 20:22

Mélilot, (Melilotus officinalis)

[Livre]Herbier - M 250px-Melilotus_alba_bgiu

DESCRIPTION
Le mélilot est une plante bisannuelle à racines fibreuses, fortes, blanchâtres. Les tiges, de 50 centimètres à 1 mètre, sont cylindriques, striées, dressées, elles portent des feuilles alternes longuement pétiolées, avec des stipules lancéolées à la base, composées de trois foliotes oblongues et dentées. Les fleurs, jaunes, visibles de mai à septembre, sont disposées en grappes dressées à l'extrémité des tiges florifères. Le fruit est une gousse velue surmontée d'un style persistant, qui contient deux petites graines.

CULTURE ET RECOLTE
Commun en Europe, le mélilot peut croître jusqu'à 2 200 mètres d'altitude, il préfère les terres sèches et pauvres. Multipliez le en faisant tremper les graines dans de l'eau pendant une dizaine d'heures, puis semez les dans des sols bien fumés à la fin de l'été ou au printemps. Éclaircissez ensuite. Récoltez les plantes au moment de la floraison, réunissez les en bouquets, suspendez les à l'ombre et dans des endroits aérés.

USAGES

Antispasmodique, le mélilot procure un bon sommeil aux anxieux, aux soucieux, aux stressés, aux enfants et aux vieillards, il calme les douleurs et les névralgies. Facilitant la digestion, il adoucit les inflammations des intestins chez les colitiques. Diurétique, il est antiseptique et antispasmodique des voies urinaires, il est recommandé en cas de cystite par exemple. En collyre ou bains d'yeux il est utilisé contre les conjonctivites et autres inflammations oculaires. Préparez le en décoction pendant 2 minutes, à raison d'une cuillerée à soupe de plantes par tasse. Prenez en deux ou trois tasses par jour.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:07

Maïs, (Zea mays)

[Livre]Herbier - M 250px-Koeh-283


DESCRIPTION
Le maïs est une plante annuelle à racines fibreuses. La tige, de 1 à 2 mètres, est cylindrique, pleine, robuste, simple. Elle porte des feuilles alternes, engainantes, lancéolées, i longues. Les fleurs mâles sont groupées en épis allongés, recourbés à leur partie supérieure, leur réunion forme une grande panicule terminale. Les fleurs femelles, groupées en gros épis cylindriques, solitaires, à l'aisselle des feuilles, donnent les graines, renfermées dans des bractées engainantes, d'où dépasse une touffe pendante : les stigmates.

CULTURE ET RECOLTE
Originaire d'Amérique du Sud, le maïs est cultivé dans les régions tempérées du monde. Sa multiplication s'opère par semis en pleine terre. Recueillez les stigmates au tout début de la maturité du fruit, faites les sécher au soleil.

USAGES
Diurétique, le maïs augmente le volume des urines, il est très utile dans les cas de cystite, néphrite, albuminurie, calculs rénaux, inflammation de la vessie, douleur des voies urinaires, cellulite, tous les oedèmes et rétentions d'eau. Préparez le en décoction pendant 5 minutes en mettant quatre cuillerées à soupe de stigmates coupés par litre. Buvez en à volonté dans la journée.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:09

Marronnier d'inde, (Aesculus hippocastanum)

[Livre]Herbier - M Marronnier_d_inde


DESCRIPTION
Le marronnier d'Inde est un bel arbre robuste à racine pivotante et ramifiée. La tige, qui peut atteindre 25 mètres, est couverte d'une écorce rugueuse et grisâtre, elle se divise en nombreux rameaux opposés dont l'ensemble forme une cime pyramidale. Les feuilles, opposées, à pétiole très long, sont divisées en cinq ou sept folioles ovales, pointues, dentées. Les fleurs, blanches, tachées de rose, visibles en avril mai, sont groupées en longues et larges panicules terminales. Le fruit est une capsule charnue, coriace, épineuse, qui renferme une à quatre graines déformées, parce que comprimées, luisantes, marquées d'un hile blanchâtre.

CULTURE ET RECOLTE
Originaire d'Asie, le marronnier d'Inde est très commun en Europe, il préfère les sols profonds et frais. Récoltez l'écorce au printemps sur des branches de grosseur moyenne. Faites les sécher dans des locaux chauds. Les fruits sont récoltés à maturité à l'automne et séchés dans des locaux chauds et aérés.

USAGES
L'écorce de marronnier d'Inde est tonique et astringente, elle est utilisée, comme celle du chêne, contre les dysenteries, les diarrhées, en bains de siège pour soulager les hémorroïdes. On utilise plus couramment le fruit concassé comme vasoconstricteur contre les varices, les hémorroïdes, les jambes lourdes, il soulage et stimule la circulation veineuse. Cette action décongestionnante se retrouve dans le soulagement des lourdeurs de la prostate, des troubles de la ménopause, des ennuis de la couperose. Préparez le en décoction pendant 5 minutes en mettant une cuillerée à café de plantes par tasse. Prenez en deux ou trois tasses par jour.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:13

Maté vert, (Ilex paraguariensis)

[Livre]Herbier - M Mate


DESCRIPTION
Le maté vert est un arbuste ou un buisson ressemblant au houx, de 4 à 10 mètres de hauteur, il constitue de véritables forêts en Amérique latine entre 500 et 1 000 mètres d'altitude.

CULTURE ET RECOLTE

Les feuilles de maté vert sont récoltées à leur complète maturité on choisit les plus belles. Elles nous viennent du Paraguay, de l'Uruguay, du nord de l'Argentine ou du sud du Brésil.

USAGES
Le maté, qui a donné son nom à la plante, est un genre de calebasse dans laquelle les Indiens boivent son infusion. Pour l'absorber, ils utilisent une sorte de chalumeau en bois ou en métal, plus ou moins ouvragé, nommé bambilla, entouré dans le bas d'un filtre de toile ou de grillage métallique très fin. Dans certaines régions on fait usage des feuilles grillées. Digestives, stimulantes, diurétiques, les feuilles de maté sont surtout une boisson d'épargne, contenant de la matéine, identique à la caféine ou à la théine. En complément d'un régime amincissant, le maté est utile, il donne de l'énergie, permettant ainsi de mieux surveiller son alimentation. Préparez le en infusion en en mettant une cuillerée à café par tasse.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:17

Menthe coq, ou Grande Balsamite (Chrysanthemum balsamita)

[Livre]Herbier - M 250px-Menthe-coq001

DESCRIPTION
La menthe coq est une plante vivace odorante à racine longue, un peu oblique, fibreuse. La tige, d'environ 1 mètre, est dressée, ferme, blanchâtre, un peu velue, légèrement visqueuse, elle se divise en rameaux, surtout au sommet. Les feuilles sont longuement pétiolées, allongées, obtuses au sommet, dentées, vert clair. Les fleurs, jaunes, visibles en juillet août, sont disposées en petits capitules dont la réunion constitue un corymbe terminal. Le fruit est allongé.

CULTURE ET RECOLTE
Commune en Europe, la menthe coq préfère les expositions chaudes. On la propage facilement par éclat des souches. La récolte se pratique avant la floraison ; coupées, les plantes sont réunies en bouquets et suspendues dans des endroits secs et aérés.

USAGES
Antispasmodique, la menthe coq calme les toux nerveuses, soulage les bronches. Bienfaisante contre les calculs biliaires, elle facilite la digestion, chasse les gaz des intestins. On en fait un vin qui a la propriété de réveiller l'esprit, de donner de la gaieté et chasser la mélancolie. Préparez la en décoction pendant 1 minute, en en mettant une cuillerée à soupe par tasse. Prenez en deux ou trois tasses par jour.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:19

Menthe poivrée, (Menthes piperata)

[Livre]Herbier - M 250px-Koeh-095


DESCRIPTION
La menthe poivrée est une plante vivace à rhizome long, rampant, traçant, chevelu. La tige, de 30 à 50 centimètres, dressée ou ascendante, se divise en rameaux opposés. Les feuilles, opposées, courtement pétiolées, ovales, lancéolées, aiguës, dentées, sont d'un très beau vert. Les fleurs, violacées, forment des épis très courts, ovoïdes, à l'extrémité des rameaux. Le fruit, divisé en quatre parties, est entouré d'un calice persistant.

CULTURE ET RECOLTE

La menthe poivrée fait l'objet d'une grande culture, elle demande un sol frais, argileux, léger, riche. Sa multiplication s'opère par les drageons qui s'enracinent facilement à l'automne ou au printemps. Deux récoltes sont possibles, une en juin, l'autre en septembre. Coupez les plantes après la rosée, réunissez les en bouquets, suspendez les dans des locaux chauds et aérés.

USAGES
Digestive, antispasmodique, la menthe poivrée combat la paresse de l'estomac, les douleurs des intestins, l'aérophagie, les ballonnements, elle augmente la production de bile, soulage les douleurs du foie et des reins. Analgésique, elle calme les migraines, les névralgies, les sciatiques (voir baume, page 327) en applications de l'essence ou du baume spécial sur les tempes ou les parties douloureuses. Stimulante, elle active l'appétit. Préparez la en infusion pendant 5 minutes en en mettant une pincée par tasse. Prenez en deux à quatre tasses par jour. Dans le commerce, l'appellation « simple de menthe » désigne en fait la menthe poivrée.
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MessageSujet: Re: [Livre]Herbier - M   [Livre]Herbier - M EmptySam 18 Juil - 19:26

Menyanthe, (Menyanthes trifoliata)

[Livre]Herbier - M Menyanthe


DESCRIPTION
Le ményanthe est une plante vivace à rhizome cylindrique, épais, rameux, qui porte des écailles et des racines fibreuses blanchâtres. Les feuilles, alternes, ont un long pétiole, elles sont engainantes et membraneuses à la base, divisées en trois folioles oblongues, entières, légèrement dentées. Haute de 20 à 40 centimètres, la hampe, qui sort du centre des feuilles, est nue, elle se termine par une grappe de fleurs, blanc rosé. Le fruit est arrondi, surmonté d'un style persistant qui renferme de nombreuses graines jaunâtres et luisantes.

CULTURE ET RECOLTE

Commun en Europe, le ményanthe se trouve dans les endroits humides, les prés inondés, les fossés, il préfère les sols argilo calcaires. On le propage par boutures. Cassez un fragment de la tige, enfoncez le dans un endroit inondé, bord de mare, fossé. Récoltez les feuilles et les sommités fleuries au début de la floraison en avril mai, faites les sécher dans des endroits chauds et aérés.

USAGES
Tonique et digestif, le ményanthe active le travaille de l’estomac, tonifie l’état général. Son action digestive est la bienvenue contre le mal de mer pour lequel il donne de bons résultats. Utile contre la fièvre, emménagogue, il provoque et facilite l'écoulement des règles et en soulage les douleurs. Dépuratif, son usage est justifié pour tous les problèmes de peau, acné, eczéma. En cigarette ou à la pipe, il soulage les asthmatiques. Préparez le en décoction pendant 2 minutes, à raison d'une cuillerée à soupe de plantes par tasse. Prenez en deux ou trois tasses par jour.
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