[Rp] Qui suis-je ?

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 24/07/2011

''Marc'' c'était le nom de notre ''poupée'' pour l'instant, courait dans la foret et les marécages d'un endroit inconnu à ses yeux de ''jeune homme'' dans la force de l'âge. Il devait fuir,même si la faim et la peur tordaient ses tripes et que le froid glacial de cette nuit là laissait son corps tremblant et sans force réel. Sa silhouette fine et agile glissa avec aisance entre les arbres et arbustes sur son chemin, bien que parfois quelques épines malicieuse arrachèrent un morceau du tissu qui couvraient une peau blanchâtre et recouverte d'écorchures diverses et variées.

Marc donc, courait pied nu dans cet endroit certainement fort charmant en plein jour, mais terriblement effrayant la nuit tombée. ''Il'' savait ce défendre en temps normal, manier l'épée, montrer à cheval, boire une chope de bière d'un trait et même -imaginez- sauver des Damoiselles en détresse. Enfin aujourd'hui là Damoiselle en détresse c'était Marc, mais manque de chance aucun chevalier semblait présent pour la -le- sauver.

Le souffle court, le cœur battant beaucoup trop vite, notre ''homme'' décida de s'accorder une petite pause méritée. Ces démons ne pouvaient le retrouver dans cette énorme foret et même si cela devait arriver si s'échapperait une nouvelle fois au nez et à la barde de ces maudits Nobliaux. Résumons sa situation, ses vêtements était trempés, sa peau moite et plus fragile encore qu'une éponge. S'enroulant dans sa cape couleur boue mélange d'eau et de terre -normalement blanche- la ''poupée'' ferma les yeux debout au milieu de nul part.

Comment faire pour rejoindre quelque part Chiro ? Une ferme abandonnée, un endroit sec peu importe.Chiro ? C'était son animal de compagnie un brin étrange et volant, très doué pour trouver son chemin la nuit et dormant le jour arrivée. Alors l'animal docile et surtout sachant qu'il -elle- était la main qui lui donnait de quoi manger. S'envola pour prendre de la hauteur et chercher à l'aide de ses ultrasons, après une vingtaine de minutes il alla rejoindre l'inconnu de notre histoire.

Elle -il- pendant ce temps pensa à son histoire, voleuse, gentilhomme, catin, croyant, sa vie n'était que mélange entre deux âmes l'une démon, l'autre ange et galant comme jamais. C'était une situation bien étrange voir inédite. Comment la fille cadette d'un richissime noble d'un Royaume lointain arrivait à devenir une voleuse et en parallèle Marc ?! Elle ne pouvait le dire, il ne voulait le savoir, mais les deux personnalités trébuchante et touchante était devenu : celle-ci.

Sans un mot, au retour de l'animal – de toute façon Chiro ne parle pas- les deux complices continuèrent la route pour arrivée ....

Une Abbaye ?!! Marc qui déglutie et grimace. C'est un risque énorme, je suis un homme ! S'ils le découvrent La Sainte-Inquisition me brulera, Clodeweck n'est pas un enfant de coeur Chiro. Et ces moines me semblent très... Monacalement droit, puis Alix ne sera pas très contente.. Semblant soudainement chasser une mouche, l'homme soupira. D'accord, d'accord... UNE SEULE nuit.

C'est ainsi que Marc frappa à la porte de Noirlac, trempé, mort de faim et surement proche de l'évanouissement, allait-ont lui ouvrir ?

[HRP] Bonjour amis joueurs.

Comme vous l'avez surement compris ma marionnette est une femme déguisée en homme. Je vous serais extrêmement reconnaissant de respecter le Rp que je souhaite partagé avec vous et de ne pas ''découvrir son secret'' dès la première seconde.

Au plaisir de vous lire.[/HRP]

Les environs de l'abbaye, calme et paisible paysage en journée, se transformaient effectivement en terre presque étrange et inhospitalière, la nuit venue. Cela était surement dû au fait qu'il n'y avait pas une seule ferme à des lieues à la ronde, les champs appartenant à l'abbaye et étant entretenus par les moines, nul paysan n'avait jamais songé à s'y établir sans autorisation, la crainte de se faire enguirlander par un tonsuré, certainement.

Les arrivées de nuit étaient également rare, la plupart des séminaristes et autres visiteurs s'arrangeant pour achever leur voyage devant la lourde porte de jour. Ceux qui arrivaient après la tombée de la nuit en étaient donc souvent quittes pour passer la nuit à la belle étoile, si personne ne passait près de la conciergerie pour entendre toquer à l'huis, ou encore tirer la corde commandant la cloche.

Mais l'arrivant tardif avait surement de la chance, car il ne passerait point la nuit dehors. En effet, au moment où il toqua à la porte, Eloin passait non loin de là, s'apprêtant à gagner sa cellule et retrouver sa couche, après quelques heures d'insomnie, qu'elle avait occupées en allant lire dans la bibliothèque.

La moniale alla donc à la conciergerie, et entrouvrit la petite porte, taillée dans l'un des montants de la double et lourde porte de bois massif qui fermait l'abbaye au reste du monde. En journée, la grand-porte était ouverte sans crainte, mais la nuit, c'était la petite qui servait, de sorte que, si celuy qui toquait s'avérait estre un malandrin avide de pillage, le portier avait tôt fait de luy refermer la porte au nez !
Elle éleva la torche qu'elle avait allumée pour s'éclairer au sortir de la bibliothèque à hauteur de son visage, éclairant ainsi -un peu- la silhouette qui luy faisait face. Le nouvel arrivant ne semblait guère en forme, encore un qui avait du marcher des jours et des jours pour rallier Noirlac...
Une foys assurée, par un bref mais attentif coup d'oeil, que l'arrivant ne représentait nulle menace pour elle et les membres de son ordre, elle ouvrit la porte un peu plus large, et se fendit d'un mince sourire.

Bonser, et entrez donc ! Bienvenue à l'abbaye, maugré l'heure tardive.

Et elle se tut, ne souhaitant point abreuver son vis-à-vis de questions, bien qu'elle soit curieuse de savoir d'où il venait et ce qu'il était venu chercher à Noirlac...

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Marc

Regardant de plus près les grandes portes devant lui, l'homme cherchait parfois des yeux Chiro chose compliqué et qui rendait le temps moins long. En effet l'animal avait semblait-il décidé de passer par dessus le mur de l'Abbaye et observer l'intérieur afin de s'assurer que celle-ci était sans danger -ni ennemie- pour nos amis. Marc n'était pas vraiment très à l'aise devant le Lieu Saint, lui était fort croyant ce n'était pas vraiment un souci et berner les moines sera chose facile pour celui qui avait étudier le Dogme dans la petite chapelle de son village.

Alix Blanche, elle par contre va hurler à son réveille et paniquer totalement si par malheur elle ce rend compte de la gaffe de son partenaire. Elle n'était pas vraiment une enfant de coeur la pauvre sans parler de son éducation proche d'une hérétique et de sa petite manie ''d'emprunter'' les affaires de toutes personnes aillant le malheur de croiser son chemin même une micro seconde. Alix, toute un personnage à elle seule. Enfin ...

C'est donc dans cet état d'angoisse, que l'homme observa une petite porte s'ouvrir et la lumière éblouissante d'une torche. Par réflexe Marc cacha son visage et ferma légèrement les paupières dans une grimace de douleur. Après quelques battements de cils, il fini par s'habituer au feux et remarqua enfin la silhouette d'une moniale qui lui adressa un sourire sans peur.

La pauvre, peut-être aurait-elle dû refermer la porte à coup de pied, si seulement elle savait qu'elle genre de ''démon'' elle laissait entrer dans cette Abbaye. Démon ? Marc ne pensait pas avoir besoin d'un exorciste, il avait toute sa tête et Alix aussi, c'était simplement parti d'une nécessité pour devenir un rituel puis un besoin vital.

Bonsoir mère. Sa voix était étrange, grave et pourtant très douce, douce et pourtant pleine de force. Nous vous remercions de nous accorder votre hospitalités pour la nuit. A la lumière de la torche, la Grand-Prieur pu observer ses vêtements déchirer par endroit -heureusement pas aux endroits stratégique-, ses pieds nus et rouge de sang, ainsi que les tremblement de son corps fatigué. Déjà sur le sol de l'Abbaye ce formait une petite flaque d'eau de pluie que l'inconnu amenait avec lui, bien malgré lui.

Ou sommes-nous ? Marc avait reconnu une Abbaye, mais laquelle ? Nous avons du nous être perdu en route, ma mère. Auriez-vous l'obligeance de nous accorder votre pardon d'arriver après le coucher du soleil. Un coup d’œil à la nuit pour voir que Chiro était revenu et semblait calme, chassant déjà mouche et moustique dans la nuit. Nous sommes Marc... humble pèlerin en quête de... compréhension.

Nous ?

La moniale aurait pourtant juré n'avoir vu qu'une seule personne face à elle, aussi jeta-t-elle un nouveau coup d'oeil derrière le jeune homme. Puys un volatile entra dans son champ de vision, et elle ne put retenir un sourire : ce "nous" signifiait certainement "moi et mon oiseau". Du moins Eloin ne chercha-t-elle pas plus loin l'explication, l'heure tardive et la fatigue revenue ne l'incitaient point à examiner plus avant l'allure du nouveau venu.

Ce n'est rien, mon enfant. Ce n'est point vostre arrivée qui m'a sortie de mon sommeil, rassurez-vous, je suys sujette aux insomnies...

Vous estes à l'abbaye de Noirlac, sise sur la seigneurie de Vierzon, terre dépendante du duché de Berry.

Voyant qu'il ne bougeait point, elle réitéra son invitation, songeant que, dans sa faiblesse, il n'avait peut-estre point ouï tout ce qu'elle luy avait dit avant qu'il ne se présente.

Venez, entrez donc ! Je vais vous mener à une cellule libre, ainsi vous pourrez vous reposer et revêtir une chemise propre... Votre compagnon à plumes saura-t-il se trouver un coin pour la nuit ? Autrement nous avons un pigeonnier, si vous préférez le savoir à l'abri...

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 24/07/2011

Entrer ? Marc aussi intelligent qu'il soit n'avait guère le choix, il préférait supporter la colère d'Alix que de mourir de froid dans une contrée inconnue. Alors l'homme entra écoutant les explications de la mère. Ils étaient donc en Berry ? Loin très loin de leurs terres natal, que de chemin parcouru en tellement peu de temps. Épuisé, il frotta ses yeux de ses mains et regarda le compagnon à plumes qui n'en avaient pas.

Chiro ? Ce n'est pas un pigeon. Mais il dormira avec nous. Regardant autour de lui, Marc était prêt à suivre la Mère aux cellules et passer une bonne nuit plein de rêves et de repos. Nous vous suivions... Son ventre criait famine, mais peu lui importait, il savait qu'une fois Alix de retour elle saura leurs trouver de quoi manger, qu'elle vole ou non, ne lui semblait pas important tout de suite.

Chiro n'était pas un pigeon. Eloin se retint de hausser les épaules, après avoir jeté un nouveau coup d'oeil à l'oiseau. Vray qu'il ne ressemblait point aux volatiles qui servaient pour envoyer des courriers, d'ailleurs elle ne se rappelait point avoir jà vu pareil volatile. Enfin, si le jeune homme en avait fait un animal de compagnie, cela ne devait guère estre dangereux...

Le nous ne semblait en revanche pas désigner l'homme et son oiseau, mais l'homme luy-mesme, comme la plupart des nobles en avaient l'habitude, pourtant luy n'avait pas vraiment l'air d'un fils de bonne famille. Encore que les apparences pouvaient estre trompeuses, elle avait vu tant de choses plus étonnantes les unes que les autres qu'il en fallait beaucoup pour la surprendre !

Eloin ne chercha donc pas plus loin, touchée par la faiblesse qui émanait de ce corps, craignant que le visiteur ne s'évanouisse au milieu de la conciergerie.

Venez, dit-elle en prenant la direction du bâtiment abritant au rez-de-chaussé le séminaire cistercien, et à l'étage les cellules.Je vais vous mener à vostre cellule...

» [RP-ouvert] Bon d'accord, je suis d'accord