[RP] Inspection des cuisines

Aujourd'hui, Eglantine avait eu une idée... Pas de ces idées qui changeaient le monde ou la société, mais tout de même une idée.

Ayant bien pris soin de revêtir ses discrets attributs de sergent, Eglantine se présenta en cuisine.

Bonjour mes frères, bonjour mes sœurs, paix à vous.

Je suis sœur Eglantine Camille Marguerite, et je viens vous voir aujourd'hui en tant que sergent de notre abbaye.

Et non pas pour venir manger un morceau... Dommage d'ailleurs, l'abbesse se laisserait bien tenter par un bout de fromage...

Pourrais-je parler à un responsable je vous prie?

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Inspection, inspection, quelle drôle d'idée. Même au Louvre elle n'avait jamais eu à subir ce genre de choses... Eilinn s'essuya consciencieusement les mains, avant de se tourner vers l'abbesse. La môme de quinze ans, maigre comme une planche à pain, ne semblait guère impressionnée par l'évènement.

Oui c'est moi.

Une jeune femme, pour ne pas dire une jeune adulte, se présenta à elle. Eglantine la salua poliment.

Bonjour ma sœur, je vous remercie de m'accueillir icilieu et de m'accorder un peu de votre temps. J'espère que cela ne dérangera point l'organisation du repas.

Comme vous le savez certainement, la sécurité des personnes présentes dans l'abbaye est à la charge du Prévôt, aidé par le sergent.

Je suis donc ici, sous autorisation de frère wilfred, afin de m'assurer que vous n'avez aucune réclamation à faire en matière de sécurité, et, si vous le voulez bien, répondre à quelques questions concernant vos cuisines.

Cela a principalement pour but de travailler avec vous afin d'éviter les accidents dramatiques qui peuvent survenir lorsque l'on manie couteaux et chaudrons bouillants par exemple, et que nous tenons à éviter en nos murs.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Haussement de sourcil de la part d'Eilinn, visiblement intriguée par cette visite.

Je suis soeur Eilinn pour ma part.

Et bien, nous subissons parfois quelques chapardages nocturnes. Le recteur Bardieu a souvent des petites fringales la nuit, et frère Roger, lui adore manger du fromage de chèvre très affiné, le tout au nez et à la barbe des frères qui officient en cuisine. Mais je me vois mal réprimander ces vénérables serviteurs de l'Eglise...

Ah, et frère Norf aussi, c'est un vrai gredin, je l'ai surpris une fois à tenter de se faire une omelette, mais il était incapable de relancer l'âtre de la cuisine ! Quelques coups de balais ont suffi...

Sinon...

Instant de réflexion.

Je crois que c'est tout, en général les séminaristes sont assez sages.
Pour les accidents de chaudron, et bien on évite le plus souvent d'être seuls en cuisine, de toute façon la préparation des repas nécessite du monde.

Vous avez d'autres questions ?

Écoutant la cuisinière:

Bien entendu, je pense également qu'il n'est point nécessaire de reporter cela à notre prévôt...

J'ai déjà entendu parler de ce frère Norf... On me dit qu'il déambule capuche sur tête à tout instant, et qu'il dégagerait une forte odeur... J'aurais tout temps de constater ceci lorsque je l'aurais croisé.

Puisqu'il semble que votre cuisine soit fort bien tenue, je pense pouvoir reporter à frère wilfred que la sécurité des cuisines est assurée par votre présence et votre vigilance ma sœur.

Si d'aventure, vous remarquez un problème qui mettrait en péril la sécurité des frères et sœurs cuisiniers, n'hésitez point à me faire porter missive, et je viendrais dès que possible. Une dalle branlante sur le trajet entre les cuisines et le réfectoire par exemple... J'ai déjà entendu des histoires de cuisiniers du casteth de Pau trébuchant de tout leur long et renversant le contenu fumant de leurs bras sur une duchesse de passage à cause d'une telle dalle...

Deux brèves question avant de vous laisser à vos préparations ma sœur: Les coutelas et couteaux sont ils gardés sous clef en votre absence? Gardez-vous toujours un seau d'eau rempli à portée de main afin de maîtriser un début d'incendie?

La jeune femme se rappela le jour où elle fut piégée à l'intérieur de la mairie de Lourdes, dévorée par les flammes... Un simple seau d'eau à l'entrée du bureau du maire aurait évité la perte de précieux documents.