RP ouvert : Il à dit : « Le doute est le commencement de la sagesse. »**

**made in Aristote

Fuir, partir, revenir, chercher, comprendre, savoir, trouver... Pourquoi était-elle revenue ? La Romaine cherchait des réponses, la Limousine voulait la paix, la Bretonne prenait la fuite. Et elle ? L'ensemble, le tout, elle : La Vipère. Pourquoi était-elle arrivée à Noirlac en ce jour d'Automne ? Pourquoi avait-elle franchisse la porte sans un mot, pourquoi avoir prit la direction des jardins et décidée de s'assoir dans les feuilles mortes de l'autonome. Elle avait besoin de réponses à ces questions, explications à sa colère, de réconfort à ses doutes. Pourtant le doute était le commencement de tout. Sans doute point de choix, sans choix point de vie, pas d'aventures, de chemins, de voyages, d'amour, d'amitiés, de contact. Elle avait questionnée les Cardinaux, les évêques, ses frères et sœurs, des bandits, des réformés et nul ne pouvaient la comprendre. Tout sa foy s'ébranlait et menaçait chaque jour de céder à la démence. Elle luttait contre l'inévitable, cherchait à fuir, à comprendre, à savoir... Sans y parvenir. Au commencement il avait le Néant, les étoiles, le mouvements, Dieu...

Elle était pleine de néant et de Dieu, mais comment prier Dieu pour ne point le décevoir, comment savoir qui avaient raison ? Ceux qui ce disaient Prince de l'Eglise ou ceux qui ce disaient Enfants de Dieu tous égaux ? Assies sur l'herbe de l'abbaye, elle s'appuya contre un arbre et décida de sortir un parchemin, sur lequel elle avait écrit des mots, sans jamais l'envoyer :

Citation :

Vous,

Comment pouvons-nous savoir fondamentalement quelle place est la notre ? Vous êtes mon seul confident et peut-être le seul capable de comprendre que mon esprit endure en ce jour. Ma foy s'ébranle, mon cœur n'arrive plus à tolérer, l'intolérable. J'ai toujours pensée que la chose la plus importante dans la vie était : Dieu ou Déos comme vous aimez le nommer. Qu'il laissait à ces enfants, nous tous, le choix, le ''Libre arbitre'' celui de faire le bien ou le mal en tout temps. Qu'il fallait aimer, car il est amour et uniquement amour... C'est ainsi que j'ai toujours vu la religion.

Mais aujourd'hui à Rome, les ''Princes de l'Eglise'' juge, insulte, punissent des âmes, pensent être supérieurs à ceux qui font leurs pouvoirs. Ils menacent pour avoir l'écoute, ils sanctionnes pour transmettre la peur... Tout ne dépends que d'eux : Un enfant né sans mariage est Bâtard, un couple décident de ne point ce marié est ''peu vertueux'' , une femme offrant son corps pour vivre n'est que Catin. Alors si Rome ne fait plus son devoirs, qui va le faire pour eux ? A qui reviens le rôle de sauver les enfants du Créateur, de les comprendre, d'être présent pour eux ?

Rome ce ne sont pas que des prélats arrivistes et véreux, il y a aussi de bonnes personnes, mais elles sont si peu nombreuses. Alors quels sont les choix ? Il faut suivre en mouton, ou affronter le vie en ... ''Hérétique'' ? Et si je ne souhaite pas être un mouton ? Et que je ne me sens pas pour autant hérétique qui suis-je finalement ?

Voyez, je me questionne... Et je ne trouve pas réponse... Peut-être que vous, vous aurez un détail, un souvenir, un mot qui me rendra la foy ? Car aujourd'hui je n'en est plus...

Au plaisir,

Tit.

Elle n'osa pas l'envoyer, le déranger pour cela ? Et pourtant elle en mourait d'envie, de connaitre sa réponse de savoir ce qu'il répondrait à tout ca ? Mais cela l'intéressait-il seulement ? Rangeant le parchemin, elle fixa le sol en silence. Espérant peut-être croisée une âme dans ce lieu, ou simplement réfléchir en paix ? Finalement, elle ne savait pas non plus... Le destin le dira.