[Saint Arnvald] Cérémonie exceptionnelle fête de l'abbaye

Grande fête cistercienne de la Saint Arnvald

L'abbé entra en procession dans l'abbatiale pour annoncer la bonne nouvelle à tous. C'est la saint Arnvald, la grande fête de l'abbaye ! Pour l’occasion, en contradiction complète avec les voeux de pauvreté et d'humilité, Bardieu sortit ses plus beaux habits de cérémonie. Il avait été offert par le duc Jujux, protecteur de l'abbaye, du temps de son vivant. Une grande écharpe violette, symbole de la dignité de grand recteur de l'ordre cistercien, parait le cou du frère Bardieu. Il la sortait rarement, mais la saint Arnvald était une occasion exceptionnelle de la montrer et de montrer, avec elle, le renouveau de l'ordre cistercien.
Les autres moines commencèrent à entrer dans l'abbatiale. C'était la première cérémonie de la journée, un grand nombre suivrait, probablement même trois ou quatre, un par moment de la journée.

Bardieu commença par saluer toutes les personnes dans l'abbaye d'un geste respectueux de la main, comme une bénédiction, mais en moins formel. Chaque geste, aujourd'hui, devait être étudié pour mieux être adapté à sa fonction : la célébration d'un homme, mais quel homme ! L'un des plus puissants des royaumes, et des plus saints : Arnvald. Bardieu salua chacune des personnes présentes.

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Bienvenue, mes chers frères et sœurs, bienvenue à la Saint Arnvald, grande fête annuelle de notre abbaye alleluia !

Il n'y avait point que le recteur qui avait faict une entorse au voeux d'humilité du cistercien : l'abbesse avait, elle aussi, revêtu l'habit brodé dont elle avait confié la réalisation à un célèbre atelier de couturières, au cours de l'hiver. Habit qu'elle portait désormais lors de toutes les grandes célébrations aristotéliciennes.
Pour la Sainct-Arnvald, l'ample robe noire et blanche délicatement brodée, et le voile assorti étaient donc de rigueur, et c'est ainsi parée qu'elle entra dans l'abbatiale à la suite du vénérable père Bardieu.

La procession les mena devant le choeur, et la moniale alla rejoindre sa stalle, joignant ses mains en prière, pour honorer celuy sans qui leur ordre ne serait point ce qu'il était actuellement.

wil suivit donc la procession derriere la mere Eloin et alla prendre place a sa stalle qui portait son nom et salua Monseigneur Bardieu d'un signe de tete puis attendit la suite de la fete d'un grand personnage de l'abbaye

En habit de fête, Milandor rejoignit ses frères et ses soeurs cisterciens. Il salua fraternellement frère Roger le célébrant, la mère Eloin et le recteur Wilfrid. D'autres viendraient sans doute les rejoindre.

Ayant entendu dire qu'il y avait une fête Chentyt vint rejoindre tout le monde. Elle s'avança, salua mère Eloin et tous les frères qui étaient déjà arrivait.

Novice Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 30/06/2011

Maele allait donc participer à sa première célébration de Saint Arnvald.
Elle entra dans l' abbatiale vêtue d' une jolie robe prétée par une soeur très généreuse de l' abbaye qui lui avait ainsi sauvé la mise lorsque la blonde avait découvert qu' elle n' avait rien a se mettre.

La novice salua d' un petit signe accompagné d' un sourire les personnes déja présentes avant d' aller prendre place non loin de celles qu' elle connaissait déja un peu.
Elle restait silencieuse dans son coin observant les arrivées

La fête de la Saint Arnvald, voilà une cérémonie que l'on ne pouvait pas rater. Le vieux Doctorgradus ne sortait presque plus de chez lui et manquait à tous ses devoirs de cisterciens, mais il avait mis un point d'honneur à faire le trajet depuis le Poitou.
Une fois arrivé dans l'abbatiale, il fit un signe de main et un grand sourire à ses frères et sœurs qu'il n'avait pas vus depuis si longtemps et salua également ceux qu'ils ne connaissaient pas.

Bardieu regarda l'ensemble des cisterciens et continua la cérémonie tranquillement. Il commença par une petite homélie en l'hommage du saint.

Mes frères, mes sœurs, nous sommes ici encore réunis parce qu'Arnvald a réussit, ici à fédérer la communauté cistercienne en désordre et en trouble, pour en faire une unité vivante, une grand famille, qui prie, ensemble trois fois par jour.
Mais mon propos de cette saint Arnvald n'est pas de reproduire, une fois encore, les hauts faits du saint, mais plutôt de regarder autre chose, regardons ce qu'est, aujourd'hui l'ordre. Cette saint Arnvald est l'occasion pour moi de faire le point sur notre ordre et de vous dire mon opinion.
Tout d'abord, parce qu'il faut, en tout temps, montrer l'exemple, je confesse, devant vous tous, ne pas être un recteur parfait. Mais qui me le reprocherai ? Je suis humain, comme nous tous, par nature. Et, même avec mes vœux, je tente de faire de mon mieux, usant de mes modestes forces pour espérer faire selon la volonté du Tout Puissant et de notre sainte église. Notre ordre a été, dans le passé, plus actif, certes, mais ne nous dévalorisons pas, nous sommes encore là et nous servons encore là propager la foi bien plus que ce que beaucoup de personnes peuvent imaginer.
Nous ne pourrons pas passer longtemps outre certaines questions liées à nos missions, dans un monde changeant où même le temporel ne nous protège plus. Je passerai outre également le dossier, qui semble de plus en plus perdu, de Sainte Illinda du Rivet ou de la transformation de notre abbaye en abbaye In Gratibus, qui nous aurait donné une autre dimension, peut être même le renouvellement. Bardieu mit ses mains jointes l'une à l'autre et commença une prière.

Prions, frères aristotéliciens bien-aimés, pour la sainte Église Romaine :
Que le Très-Haut lui donne la paix et l'unité,
qu'il la protège dans tout l'univers ;
et qu'il nous accorde une vie calme et paisible
pour que nous rendions grâce à notre Dieu.

Tous prient en silence. Puis le cistercien dit :

Logos éternel et tout-puissant,
dans Christos et Aristote, tu as révélé ta gloire à tous les peuples ;

Protège l´oeuvre de ton amour :
afin que ton Église universelle répandue par tout l'univers
demeure inébranlable dans la foi et la raison,
par Christos et Aristote nos prophètes.

Puissent Foi et Raison la guider,
et que Saint Arnvald le justicier, la protége.

Svalrog écouta la messe, son nouveau saint patron parmi eux et il était habillé pauvrement, mais proprement, comme le voulait les règles monastiques en vigueur.
Il ne laissait rien paraitre de son émotion pourtant en lui ça bouillait, sa cœur comme un marteau, la tête comme un pourquoi ? il était mal dans sa peau, pourtant il n'y avait pas de quoi.

Il regardait la messe, il l’écoutait, il souriait tout bas, pour faire partir ce mal-être, ou ce bienêtre allez savoir, ce qui se passait dans son âme, dans ce lieux saint, il n'avait pas grand chose à se dire.
Il avait lui et l'abbaye des choses profondes a vous transpercer l'âme, ils se parlait sans que personne n'entendent, il ne se faisait pas de plat, c'était plein de respect un moment unique comme suspendu dans les airs, moment court et infini, moment qu'on ne rencontre jamais ou parfois ou toujours.

Il la regardait simplement, avec des yeux qui regarde vraiment, il la dévisageait comme dans une déclaration d'amour timide et osé à la fois.
Svalrog était là, en ce disant

Citation :: il est facile de citer des auteurs, mais il est plus ardu de nous citer nous même

Une amie a moi qui j'espère sera un grand auteur

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Ysabeau, très occupée, n'avait pas pu se rendre à la fête de la St Arnvald. Elle en était fort marrie, un peu honteuse. Mais c'était ainsi, le temps lui manquait cruellement.
En ce dimanche, elle trouva un moment pour se rendre à Noirlac. D'ailleurs, elle s'était promis de retrouver l'hagiographie du saint, pour la lire à Sancerre.
Elle entra dans l'abbatiale, s'assit, observant les assistants, tous des moines et moniales.
Prête à écouter et à suivre.

Il était temps pour Bardieu de continuer la cérémonie. Il avouait lui même, il n'avait pas la tête à cela. Pourtant, il fallait bien continuer la cérémonie, c'était un impératif plus important que sa vie, c'était un impératif divin. Le cistercien s'attela à la tâche, mais ce n'était pas simple.

Mes frères et sœurs, rendons grâce au Tout Puissant pour ses bienfaits, encore et encore. La grande cérémonie que nous fêtons aujourd'hui n'est pas une simple fête. C'est avant tout l'espoir d'un ordre de pouvoir devenir meilleur. Bousculant l'agenda cistercien traditionnel, je vous propose de réciter le crédo, ensemble, dans la même foi et la même prière. Prions en l'honneur de Saint Arnvald.

[Saint Arnvald] Cérémonie exceptionnelle fête de l'abbaye Credo114

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Pendant que chacun priait, Bardieu mettait en place la sainte boisson et le pain, symbole de l'amitié aristotélicienne. Ces éléments venaient compléter une cérémonie simple et humble, à l'image de l'homme que fut Arnvald.

Hum, le vieux Doctorgradus s'était visiblement un peu assoupi. Heureusement, il n'avait pas raté grand-chose de la cérémonie et reprit ses esprits juste à temps pour le Credo.

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Novice Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 30/06/2011

Maele écoutait silencieuse dans son coin. Elle priait, et se recueillait.
Lorsqu' arriva le moment de réciter le Credo, sa petite voix suivit celle des autres.

[Saint Arnvald] Cérémonie exceptionnelle fête de l'abbaye Credo4

[Saint Arnvald] Cérémonie exceptionnelle fête de l'abbaye Credo4

L'abbesse se tenait coite, les doigts entremêlés dissimulés par les longues manches de sa chasuble, prestant une ouïe plus qu'attentive aux dires du recteur. Et s'abîma elle aussi en prière lorsque leur supérieur les enjoignit à le faire.

Le prévôt de l'ordre Grégorien apprenant la fête donnée en l'honneur de Saint Arnvald ne pouvait manquer ce grand évènement.
Arnvald cet homme si bon et juste qui a su soutenir ma sœur dans les plus durs moments de sa vie. Je ne pouvais que lui rendre hommage en priant en l'abbaye de Noirlac. Je pense que les frères et sœurs Cirsterciens ne me tiendront pas rigueur de ma présence en leur abbaye.

Je salue d'un signe de tête les membres déjà installés, souris à mon ancien professeur ainsi qu'au recteur. Silencieusement je reprends la prière de Monseigneur Bardieu

Prions, frères aristotéliciens bien-aimés, pour la sainte Église Romaine :
Que le Très-Haut lui donne la paix et l'unité,
qu'il la protège dans tout l'univers ;
et qu'il nous accorde une vie calme et paisible
pour que nous rendions grâce à notre Dieu.

Aprés quelques instants de méditation, je reprends en chœur notre credo, la prière qui nous unit dans la même foy.
La prière commune à tous les aristotéliciens.

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