Le glas sonne le rappel

Les cloches sonnent à toute volée pour battre le rappel

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L'orgue se fit entendre pendant que le recteur Frère Roger et les dignitaires du Chapitre Général Cistercien approchèrent lentement du chœur par l’allée centrale.


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Chers amis, prions Dieu pour remercier nos sauveurs berrichons de nous apporter nourriture.

Le vieux moine était trop ému pour continuer son discours. il chancela, tituba et failli perte connaissance. Frère Roger était livide et semblait à bout de force.

Le frère Bardieu se tenait derrière lui au moment du discours. Il le rattrapa tandis que la novice Chiabrena donnait de petit gifle.
Le manque de nourriture avait rendu le frère Roger très maigre et à bout de force. Il s'adressa à la novice :

Dieu a voulu qu'il subisse cet épreuve, mais rassurez vous, à voir son oeil, il est encore loin de nous quitter !
Puis il s'adressa à l'ensemble des moines et autres dignitaires présents.
Mes frères, continuons à louer le seigneur. Je vais vous lire un passage du livre des vertus

Citation :

[Aristote] Dialogues XIII - La réception chez Polyphilos
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Mes frères, ce passage est là pour vous présenter qu'il est important e savoir s'entourer de véritables amis. Quels sont vos vrais amis, mes frères ?

Tout le monde s'inquiétait pour le recteur de l'abbaye et le change du frère Bardieu n'arrangea pas les choses

Le vieil homme semblait reprendre un peu de force et fis signe à l'assemblée pour que la prière commune reprenne son cours.

Chantons tous ensemble

Aristote entends-tu?
Aristote entends-tu?
Aristote entends-tu?
Entends-tu nos notes?

le vieux moine sembla reprendre des couleurs et fit signe à la chorale d'enchainer rapidement

venez donc à mon intronisation cher ami
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