On avait fait part à Hardouin et à Seriella de la célébration d'intronisation du nouveau recteur de l'ordre cistercien.
Ils avaient même reçu une invitation... pas personnelle, mais ils étaient quand même invités.
Hardouin assura à sa soeur Seriella que tous les monastères et abbayes étaient construits sur le même plan et qu'il était sans doute très simple de se rendre à la cérémonie.
Mais couloir après couloir, Hardouin était quelque peu égaré. L'abbaye était trois fois plus grande que le couvent lescurien.
Voilà qu'ils faisaient face à des croix...
Seriella proposa alors de demander de l'aide à un moine cistercien, mais Hardouin lui répliqua :
Mais enfin, nous n'avons pas besoin d'aide, c'est bien simple, il suffit sans doute d'avancer un peu... Et puis, les moines ont peut-être fait voeu de silence, ça ne m'étonnerait pas, tu ne veux quand même pas leur faire rompre leur serment ?
Ils contiuèrent donc encore...
Mais par Aristote, où sommes-nous ? Ils pourraient quand même éclairer un peu, on se perd facilement...
Hardouin, plein de mauvaise foi, rejeta alors la faute sur sa soeur :
Par tous les saints du Saint Empire, je t'avais bien dit qu'il fallait demander notre chemin à un moine !! Voilà où cela nous mène...