Baptême de Giova

C'est un jour important ,un jour qu'il attendait depuis longtemps .
Giova arriva devant l'abbatiale ,emu il entra d'un pas sur .....
tout en marchant dans l'allée centrale ,entouré de ses amis ,il se rappela de ses leçons ......

Arrivé devant le Pere Zabouvski ,Giova attendit la suite de la ceromonie

Après avoir chevauché durant 2 jours et 2 nuits, faucards arriva enfin pour le baptème de son ami et confrère Giova.
La cérémonie avait déjà débuté, faucards se fit tout petit.

TribesX arriva dans l'abbatiale assez tardivement, il regarda discrètement et vit que la cérémonie n'avait pas encore commencé.
Il s'installa dans un coin, heureux pour son ami Giova qui attendait ce moment avec une grande impatience.

Giova prit le parchemin et commença a le lire ......

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée supreme et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristolicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu ,et je jure de lui rester fidele ainsi
qu'a son autorité ,seule represente sur terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon ame en vue de ma résurrection pres de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa Beauté.
Je désire que mon Nom apparaisse comme Baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant .

Giova eu terminé ,releva la tete et recita le Crédo

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oui mon Pere , je reconnais ce Crédo comme etant le mien

L'évêque acquiessa et fit alors signe à Giova de s'approcher de l'autel. Entre-temps, l'évêque avait pris son exemplaire du Livre des Vertus et entama la lecture d'un extrait en lien avec la cérémonie du baptême.

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Citation :

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

L'évêque referma alors le Livre saint, en prenant bien soin de remettre le signet à sa place. L'évêque prononça alors un court sermon avant de procéder au baptême.

Le sens de la vie est l'amour, et Dieu nous a donné l'esprit pour que nous puissions appliquer sa volonté. Pour cela, il nous demande d'appliquer les préceptes de Saint Benoit pour les années à venir. Non, seule la vertu mène au paradis solaire et, mes frères, seul l'Être bon rejoindra le soleil.

Le baptême, c'est la preuve d'amour la plus pure envers Dieu, et aujourd'hui, c'est le fidèle Giova, notre frère, qui sera baptisé et pourra répandre l'amour de Dieu sur la création entière.

Monseigneur de Bouviers saisit alors une coupe d'eau, la plongea dans un bénitier que lui avait apporté un moine, fit se pencher Giova au dessus et versa le contenu de la coupe sur son front.

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Giova, je te baptise au nom du Très-Haut, d'Aristote, son messager, et de Christos, son serviteur. Ainsi te voilà purifié par la grâce du tout-puissant. Tes fautes sont pardonnées et ton âme est libérée des craintes de l'enfer, pour peu que ta vie soit vertueuse.

Le Grand-Prieur tendit alors à Giova un cierge ainsi que sa médaille de nouveau baptisé.

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Prend ce cierge allumé représentant ton âme purifiée, et cette médaille représentant la parole d’Aristote, mais aussi, et surtout, ton appartenance à la grande famille de la foi arisotélicienne.

Monseigneur Roger s'approcha alors de l'autel avec le calice et la patène. L'évêque d'Agen prit alors le pain, le leva et répéta le même mouvement avec le vin, tout en prononçant les saintes paroles de la communion.

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L'évêque partagea le pain et fit passer le calice après l'avoir porté aux lèvres de Giova. Une fois la célébration de l'amitié conclue, l'évêque prononça l'envoi.

Mon fils, mes frères, allez en paix! Amen!

Et tous, ses proches comme les frères de l'ordre, se ruèrent vers l'autel pour féliciter Giova, qui reçu aussi celle du Grand-Prieur.

Giova remercia le Pere Zabouvski
ainsi que ses amis ...

Djiinn était arrivée. Elle etait vêtue d'une superbe jupe rouge, confectionnée depuis peu par son ami Faucards le tisserand et tailleur. Pour la circonstance elle avait agrémenté le tout d'un corset et d'une cape de velour.
Ses lourds cheveux de bohémienne étaient relevés.
N'étant pas une habituée des lieux saint, elle préfèra s'installer dans le fond. l'important n'était il pas d'être présent pour faire plaisir à son ami.
Assise, elle regardait devant elle. Puis ses yeux firent le tour de l'édifice. chaque recoin la ramenait en pensées auprès de Bombadil le futur curé de Marmande. elle essaya de chasser ces pensées. les prêches du vieil homme commencaient ils a faire leur chemin.
Elle secoua la tête et essaya de se concentrer sur ce qu'il se passait devant l'autel.