Arrivée de Merimerry Marinini Casaviecchi

Invité

Un carrosse aux armoiries de la famille casaviecchi s'arrêta devant l'abbaye de noir lac. Une jeune fille vêtue correctement et enroulait dans une cape noire descendit difficilement du coche. Tenant de ses mains son ventre rond, meri essaya de prendre sur elle malgrès sa faiblesse pour arriver jusqu'a la porte en bois ou elle prit appuie dessus pour sonner la cloche afin qu'une personne arrive..

ouvrez...ouvrez...

D'ordinaire, la Grande Prieuse n'avoit point pour habitude de se rendre à la conciergerie et d'ouvrir les lourdes portes de l'abbaye aux visiteurs et aultres séminaristes.

Pourtant ce soir, alors que la lune estoit jà haulte dans le ciel berrichon, la moniale se dirigea vers l'entrée de l'abbaye lorsqu'elle oya la cloche avertissant d'une nouvelle arrivée.

Elle ouvrit la porte et manqua s'ecrousler sous le poids d'une jeune fille à la silhouette alourdie par une gestation visiblement avancée, et se retint à la poignée. Passé un instant pour se remestre de sa surprise, la moniale passa un bras autour de la taille de la jeune fille, et l'amena tant bien que mal au seing de la petite loge du frère portier. Là, elle fict asseoir l'arrivante sur une chaise et prit place face à elle, examinant son visage.

Et le souvenir d'une cérémonie ayant eu lieu plus de deux lunes auparavant revint à sa mémoyre.

Damoyselle Merimerry... Vous sentez-vous mieux ? Dois-je faire quérir vostre parrain, frère Uriel ?

Invité

La jeune fille prit appuie sur la personne qui ouvrit la porte en bois ne la reconnaissant pas aussitôt. Elle marcha a ces cotés difficilement jusqu'a la loge du frère portier en tenant son ventre et dont la soeur l' a fit s'asseoir sur une chaise mais cela n'allait pas vraiment mieu..
Son regard plein de tristesse se posa sur la soeur et la reconnut..

Soeur Eloin... faire quérir mon parrain, frère Uriel et...ma cousine...lily-jane, elle passe un séminaire ici...S'il vous plait...Faites vite, j'ai peur de ne point tenir...

Elle essaya de se calmer mais c'était bien trop difficile...

j'ai peur de ne point tenir...

Le sang de la moniale ne fict qu'un tour à ces quelques mots, confirmant sa prime impression. S'asseyant un court instant au bureau du frère portier, elle griffonna deux messages qu'elle fict parvenir à leurs destinataires par pigeon rapide, puys ayda la jeune fille à se relever.

Venez, damoyselle, je vous emmène à l'Hospice. Je ne puys guère vous prester assistance dans ce réduit si étroit, surtout pour une mise au monde...

Et les deux femmes se dirigèrent tant bien que mal vers l'Aula, la moniale soutenant la parturiente de son mieux.