[Funérailles] : Amyr de Warenghien

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

[2 Août 1458]

A la demande du Frère Sampieru de Corse, Uriel allait donner une dernière messe pour un frère d'armes.

Ils avaient convenu quelques jours auparavant, suite à la tragique disparition d'Amyr.

Hélas, ceux qui partaient n'était pas forcément les plus tristes ...

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Faissant partie des OMR, Amyr aurait pu recevoir ce sacrement en une chapelle de l'Ordre, mais c'était Noirlac qui avait été choisi et il respectait ce choix.

Le Frère Doyen prépara l'autel et alluma quelques cierges, puis envoya un enfant sonner les cloches.

Dong ... Dong ... Dong ...!

Trois coups, sinistres et résonnant dans l'abbaye, il n'en fallait pas davantage pour attendre les fidèles et les croyants.
Il se tiendrait non loin de l'autel, prêt à bénir le cercueil.

Ce ne serait pas un jour de liesse, ni de réelle joie ...

sampieru entend le glas sonner,
annonçant le debut des obseques de son ami.
Tres émus, il penetre dans l'eglise te prend place au premier rend.
en attendant l'arriver des autres personnes il se recueille en récitant ses prieres.
Le moment est terrible, car c'est un ami tres cher qu'il mene au tombeau.

Bull avait reçu un pigeon et était arrivé aussi vite que possible. Il vit Sam au premier rang, bien peiné. Bull se dépêcha d'aller le saluer.

Sam, comment va tu ?

Bull le biza et s'installa près de lui.

Mais que c'est-il passé ? Comment nous a t-il quitté ?

sampieru voit bull arriver,

il le bise, et lui murmure,

disons que je fais aller frate,
le départ soudain d'amyr juste apres celui de mon frère uther, m'a bien secoué.
Mais je fais aller.
Il est decedé d'une maladie, mais laquelle, seul le tres haut le sais.
Une chose est sure, ce fut soudain.

satisfait d'etre pret de son frate, il se redresse et continue sa penitence en priere.

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/12/2009

Elle avait suivi le S.Ex Uriel de Lorraine jusque Noirlac, silencieuse, elle ne s'y attendait pas, Amyr et elle s'étaient donné rendez-vous en Gascogne, non pas dans cette abbaye , un vide entre elle et lui, qui allait se faire éternelle aujourd'hui.

L'un de ses meilleurs ami, lui avait envoyait le pli, lui annonçant la catastrophe, car s'en était une, les cloches sonnèrent , comme un réveil, elle se refusait de réaliser ce qui se passait, la vie était si chienne parfois, la Zahra de nature guillerette, décalée, la mort la surprenait toujours, elle en avait perdu des êtres cher, mais son chevalier, il était si vivace, assoiffé de la vie, jeune, beau et fort, il en voulait, profitait de la vie, vivre une vie paisible au bord de la mer dans sa Gascogne.

Elle ne saura probablement jamais quelle couleur a son eau, ni la couleur de ses paysages, la Lorraine avait fait encore une bourde, s'attachait à se duché, pour se séparer définitivement de l'être qui lui avait fait découvrir à nouveau l'amour, l'harmonie, puis Amyr lui avait fait naître tellement de rêve dans la tête, un avenir à deux.

Elle salua son frère d'Arme, qu'elle avait rencontré il y a quelques temps, dans la même abbaye , pour un mariage et là.....son enterrement au chevalier.

Bonjour...à vous...

Elle prit place, puis tenta de se contenir, bizarrement sobre ce jour là, le cœur n'était plus à la beuverie, pourtant l'ivresse peut-être aurait pu la consoler l'alcoolique de Lorraine, ses long et si lointain moment avec lui, son "n'amoureux", son doux visage qu'elle aimait caresser, sa petite moustache avec laquelle elle aimait jouer, pis le taquiner, tant de souvenir que la mort lui arrachait, se remettant aux mains de dieu car tel était le destin, elle se mit à prier silencieusement attendant la messe pour son amour, son amant sa moitié.

C'est les traits tirés et la mine sombre qu'Agnia avait pénétré à Noirlac. Elle aimait ce lieu, c'était Amyr et Corsu qui lui avaient fait connaître. Elle appréciait d'y venir, de s'y recueillir, c'était un des rares endroits en ce bas monde, où elle semblait y trouver la paix.

Elle avait passé l'entrée d'un pas lourd, drapée dans sa cape. Elle ne voulait voir ni n'entendre personne, à quoi bon. Cela faisait des jours qu'elle l'attendait, elle avait eu peur, avait espéré, lui avait écrit, si proches et déjà si loin... elle avait tout tenté, le revoir une dernière fois, l'accrocher à ce monde encore une fois. Mais rien n'y avait fait.

Théo s'en était allé, c'était le tour d'Amyr... la loi des séries, peut-être? Qui serait le prochain? Un frisson d'appréhension lui parcouru l'échine, lorsque son regard se posa sur Corsu. Elle redoutait cette rencontre, mais il le fallait bien, elle le salua de loin. Le moment ne se prêtait pas à des effusions quelles qu'elles soient et elle n'en avait ni le coeur, ni l'envie. Elle ne voulait penser qu'à Amyr, se souvenir de lui. Le seul qui avait toujours été là, indéfectible. Il était le second mauvais choix qu'elle avait fait, et pas le moindre... elle l'avait repoussé autrefois, elle avait refusé son amour. Pauvre idiote qu'elle était à cette époque là... Elle avait tout gâché encore une fois et pourtant, elle ne l'avait pas perdue, c'est aujourd'hui, aujourd'hui qu'il était froid et sans vie étendu entre quatre planches qu'elle le perdait pour toujours. Il ne lui resterait que ces souvenirs, doux et tendres souvenirs...

Ravalant ses larmes, elle se glissa entre les piliers et alla s'installer furtivement sur un banc, dans un coin sombre, mettant la tête dans sa main. C'est maintenant qu'il était mort, qu'elle mesurait tout ce qu'elle avait perdu. Une moitié de sa vie, une moitié de son coeur.

Serrant un peu les dents, le regard noir, elle releva la tête et fit la tour de l'assemblée. On commençait à arriver. Elle guettait la porte, espérant à tout instant l'arrivée d'Ersinn. Lui, il comprenait, il savait. Enfin, c'est ce qu'elle imaginait.

Retraitant Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 16/05/2010

C'est avec son père que Davia se rendit faire un dernier hommage à son parrain. C'était un moment difficile, un moment qu'elle n'imaginait pas vivre si tôt.

Déjà l'abbatiale se remplissait et la jeune Corsu se rendit silencieusement près de son père, à sa place, elle fit à un grand sourire au frère Uriel qu'elle était contente de voir ici, puis salua Zahra d'un signe de tête, sans remarquer que sa mère n'était pas loin. Sa mère... où plutôt sa génitrice. Si elle l'avait su, sans doute aurait-elle eu quelques craintes. N'était-ce pas elle qui avait éloigné Amyr d'Agnia, lui reprochant sa conduite?

Elle se glissa donc dans le banc, près de son père et lui attrapa doucement la main, lui murmurant doucement.

Croyez-vous qu'il y aura beaucoup de monde, Pabbu.

Elle serra un peu plus la grande main de son père. La tristesse lui étreignait le coeur. Son parrain était parti trop vite. Elle ne lui avait même pas dit aurevoir. Tendrement, elle se rappela son périple avec lui et comment il avait voulu qu'elle se marie à Céraphin, qui depuis était devenu son meilleur ami. Elle se rappela aussi comment son fier parrain avait tenté de l'arracher à sa mère adoptive et avait même provoqué la jeune femme en duel. Doux sourire sur les lèvres, une brusque envie de pleurer la saisit. Il allait lui manquer. Beaucoup.

le corse se tient droit, les trais tirés.
Tant d'amour et d'amitié ont rejoint le paradis solaire, laissant le guerrier francs, avec ses souvenirs heureux.
Il s'égarre en ses pensée et se revoit dans la taverne de bayonne, avec hijo et zitella. Les deux gamins jouant au jeu de l'amour, sous le regard de leur père respectifs.
Sampieru a tant pleuré sa zitella, et voila que de cette image heureuse de taverne, un second nous quitte.
qui sera le suivant, lui peut etre ? qui sait ?

il serre la main de sa fille adorée et lui fait un signe afirmatif de la tête, car il est sur que l'adjudant amyr, partira avec les honneurs d'une foule.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Attendant que le cercueil arrive, Uriel attendait à l'autel.
Le voyage avec Dame Zahra.2 depuis leur Lorraine natale avait été des plus calmes, il leur avait fallu plusieurs jours pour rallier le Berry.
Le temps n'était pas à la fête, ni à vider une ou deux bouteilles de mirabelle dans les auberges, d'autant plus que tous deux étaient secoués par un autre décès, une amie, la Grande Dame en rouge.
Ils avaient parlé de choses et d'autres, et le Premier Archidiacre de Trèves l'avait rassuré comme il pouvait sur le Paradis ; mais on avait beau y croire, la blessure était là et elle faisait mal, et cela, aucune parole, aucun acte ne pouvait l'apaiser, seul le temps - et encore - le faisait.

Voyant d'autres personnes arriver, il les salua, notamment Davia, à qui il sourit. Il demanda si sa demande d'entrée chez les Dames Blanches avait été acceptée.

Mais un mouvement dans l'entrée le tira de ses pensées, un cortège de 4 frères de l'OCF entrèrent avec le cercueil, qu'ils posèrent ouvert, face à l'autel, le "regard" éternel dirigé vers le choeur et la croix du rédempteur Christos.
Uriel s'avança et déposa alors un encensoir près de la tête du cercueil, et l'on pouvait voir la fumée s'élever vers les cieux ...

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Retournant derrière l'autel, il prit alors la parole.

Chers Frères et Soeurs !
Aujourd'hui, nous voici réunis afin de nous recueillir pour l'Adjudant Amyr de Warenghien, sur ce qu'il a fait, sur ce qu'il a accompli.

L’Homme, fait de terre et d’eau, est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vraie élèvera son âme. Si elle est digne de rejoindre le Très-Haut, elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le froid des enfers ! Bien au contraire, elle trouvera sa vraie nature, qui est naturellement de s’élever vers notre Bienveillant et Absolu Créateur.

Il marqua une légère pause puis reprit.

Après que tous nos regards aient croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le Tien, Glorieux Tout Puissant.
Seigneur, ne détourne pas Ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la Tienne, Omniscient et Omnipotent Très-Haut.
Seigneur, ne détourne pas Ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur, ne détourne pas Ton regard de notre ami.

Bienveillant Créateur, nous tournons vers Toi nos espoirs à l’heure où disparaît l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Nouvelle pause, recueillement. Le moment de se rappeler les actions d'Amyr

Il entonna ensuite le Credo.

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Puis il invita tout un chacun à le réciter après lui ...

sampieru tres emus recite le credo en coeur avec les présents.
Et aussi, car il le sais présent, avec son ami Amyr...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort!

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés!

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut!

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle!

Amen!!

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/12/2009

L'heure était au recueillement, elle se contenait, ne voulant pas se laisser aller , les larmes ne le feront pas revenir, pourtant, elles étaient là, regard qui fixe l'autel, songeant, sa folie la guettait la Zahra, elle était là, elle sentait que l'hérésie flirtait avec sa conscience, la Mort était injuste, pourtant c'était le destin, selon leur croyance, ce n'était que la continuité de la vie, mais pourquoi dans cet ordre?

Se souvenant les promesses, les murmures, d'amour éternelle, de vision d'avenir à deux, elle avait été égoïste, et s'en voulait, mais le regret ne ferait pas avancer les choses, si ce n'est d'endurcir ce qui faisait place dans son corps "un glaçon" , une pierre en guise de coeur, elle relève la tête, en direction de sa filleule Davia, sa fille de coeur à son chevalier, il était si paternel avec elle, protecteur, elle avait besoin de lui, elles avaient besoin de lui , pourtant la jeune fille avait été claire avec la Zahra il y a quelques mois encore, lorsque le beau chevalier se fanait, lorsqu'il se languissait seul en Gascogne, loin d'elle, loin de sa Davia aussi, elle lui avait soufflé " tu es comme ma mère Zahra, tu ne penses pas à Amyr, tu penses à TOI, ton ambition", voici le souvenir qu'elle avait de sa dernière discussion avec elle, en songeant à cela , la dame de Beaulieu, perd son calme, et sanglote, la vérité sort de la bouche des enfants, Davia, telle que Calyce et Clélie avait décelé son obsession, le duché avant l'amour, le duché avant la famille, quitte à perdre tout, elle voyant en face d'elle , un amour disparaître.

Elle avait pleuré au jupon de la sainte Vomitout Ecaterina , lorsqu'elle hésitait encore entre vivre dans la luxure ou vivre marié au plus preux des chevalier, trop longue à la détente, le choix avait été fait, elle rêvait d'un mariage, officiait par la cardinale de son cœur, le bon dieu avait frappé d'une pierre deux cœurs, celui d'Amyr et celui de la sainte, de quoi alimenter encore une fois les suspicions de l'ex hérétique.

Un frisson parcourt son corps, un peu comme une gifle qui rappelle sa foy, elle écouta silencieusement le début de la messe, pis récita le Credo , souhaitant chasser les démons de son esprit sobre et attristé.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 03/08/2010

C'était presque en courant au'il rejoignit la petite foule amassée auprès du cerceuil d'Amyr, qui venait apparemment d'arriver. S'infiltrant discrètement dans la masse, il se permit de souffler un petit coup.. Il n'aurait pas supporté de rater la cérémonie.

Il arrivait tout juste lorsqu'Uriel prenait la parole.
Il fixa un moment cet homme, qu'il pensait déjà avoir vu quelque part .Sans doute en Lorraine.. Ou sinon, en Gascogne.
Au lieu d'écouter les paroles d'Uriel, il se concentra plutot sur les gens déjà présent.
Sampieru, bien sur, était présent. Il buvait littéralement les paroles prononcé, et tenait par la main une jeune demoiselle, sa fille sans doute.. Davia, donc..
Il eut un faible sourire lorsqu'il reconnut Agnia, qui échangeait un regard avec Davia.

Il se placa à coté de Zahra, qu'il prit doucement par la taille.
Son chagrin lui était parfaitement compréhensible.. Lui meme, avait tellement espèrer voir les futures fiancailles d'Amyr et Zahra..

Après qu'Uriel eut récité le Crédo, Ersy, replongea dans ses souvenirs qu'il avait de son défunt frère. Á présent, il regrettait de ne pas avoir passé plus de temps avec lui, avant son décès.. Il aurait eut tellement de choses à lui dire, tellement de choses à faire avec lui..
Mais il ne laissa pas l'amertume l'envahir totalement, et préfèra se controler en lachant un soupire, discrètement...

Ne connaissant pas le Credo, et surtout, n'ayant pas écouté, il ne pus qu'espèrer que tout se passerait bien pour Amyr dans l'au-delà.
Il le méritait.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Dans l'entrefaite, une nouvelle personne arriva.

Léger signe de tête.

Il continua, tournant les pages du Livre des Vertus et dit alors :

Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aies crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait: le Paradis!

il marqua un instant de pause :

Voici la vision que sera la nôtre, le jour où nous gagnerons la Paradis, car je vous le dis, les bons, les justes, les vertueux seront sauvés et vivront une éternité de bonheur au Paradis Solaire, en compagnie d'Aristote et de Christos ... mais ceux qui n'auront eu que fiel à la bouche, qui auront négligé la Voie de Dieu et se seront abandonnés au péché, ceux-la se verront emmenés sur la Lune pour souffrir une éternité de tortures.

Certes, nous sommes faibles, nous les Humains, notre corps est faible, nous sommes prompts à la colère et à la gourmandise ... mais il ne tient qu'à nous de refuser ces tentations, et quand bien même si notre âme est souillée, la confession peut la libérer, la nettoyer, car Dieu vous entend et Il vous pardonnera.

Uriel releva la tête pour regarder l'assemblée.

... si certains d'entre vous souhaitent venir dire quelques mots pour Amyr afin qu'à jamais il vive aussi dans notre coeur et dans notre mémoire, que ses actes et les choses qu'il a fait ne tombent pas dans l'oubli.

Le Frère Doyen désigna alors le lutrin, où pourrait prendre place celui ou celle qui voudrait venir parler.

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le corse, fait alors un leger signe au frère uriel, pour pouvoir prendre la parole.
Une fois fois cette derniere donnée, il rejoint la place et d'une voix sombre entame ....

Les yeux chargés d'émotion, sa voix a du mal a cacher l'expression de son coeur.

Mon adjudant,
soldat sampieru,
a vos ordres !!
pret pour la formation!!

apres avoir prononcé ces quelques mots, et avoir claqué un severs garde a vous, j'ai pour la premiere fois de ma vie rencontré l'adjudant amyr.
Cette rencontre, datant de l'époque de la campagne de labrit, marquera le debut d'une profonde amitié.
Amyr était un coeur fidel, passioné, aimant, mais aussi haissant avec passion.
S'était mon ami, et j'y tenais comme a mes propres frères.
D'être aujourd'hui, devant vous, pour parler de cet homme, est une epreuve terrible pour moi, car nous, soldats, nous nous croyons immortel.
Meme si la réalité de la vie nous fait comprendre que nous sommes bien mortel, ce sentiment ne nous quitte jamais réellement.
Tant de combats, d'escortes, de guerres, pour finir par s'éteindre d'une maladie, non !! cela parait impossible.

Je ne vous parlerai pas de nos interminable soirées en taverne, ou ma fille ZITELLA, avec l'aide de hijo le fils d'amyr, nous rendaient fou. Je ne vous parlerai pas des "artistes assoifés", ou anna et lilou nous permettaient de feter la fraternité bayonnaise.

Non , je ne vous parlerai pas de cela, car ce serait bien reducteur, pour un si grand homme.

Alors je vais faire rapide comme disait si bien l'adjudant,
"Un amyr c'est un pied de nez permanant, insaisissable,
et bien, voila le dernier!!".

Tu nous as encore surpris, mais aujourd'hui, s'était pour nous quitter.

Alors mon frère, je te dis a bientot,
Attend le vieux sampieru, qui te rejoindra au paradis solaire, et nous vivrons alors une eternelle fraternité, nous comptant les jours heureux, de la vie....

ému, le guerrier franc, regagne sa place et serre fort la main de sa fille....

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/12/2009

Elle se tenait là , passive, attentive à la messe, au sens de ce texte lu par l'archidiacre Uriel , elle sert la main d'Ersy, celui qu'elle aimait nommé "mon beau frère", elle avait passé tant de moment avec eux, elle avait aimé être parmi eux, ce sentiment d'être uni, le temps était à la dispatche attitude chacun avait pris une route différente, mais les cœurs demeuraient unis , liés, heureuse de le revoir mais si attristée par l'événement, elle espérait se retrouvait avec les même personnes présentent dans cette abbaye, mais dans une toute autre cérémonie, rien qu'en y pensant, elle en est toute retournée, hérésie naissante ou de retour, à chaque fois qu'elle songeait à s'unir devant dieu à un homme, le seigneur décidait de leur ôtait la vie, le discours de son meilleur ami au chevalier de son cœur la réveille de ses songes encore.

L'émotion était là, mais elle se décida à se lever, lui dire adieu, pourtant son coeur , son esprit le refusait.

Bonjour à vous tous, à la suite du discours, de messire Sampieru, mon esprit s'est chargé de souvenirs, on ne l'a pas tous connu à la même époque, mais une chose demeure, c'est qu'il a toujours était bon, vivace et doux.

Amyr, mon ami, mon amour, mon âme soeur c'est celui qui a réussi à me sortir de Lorraine, alors que j'avais peur de franchir les frontières, c'est celui qui a brisé la glace qui entourait mon cœur pour faire naître un amour pur et harmonieux, je l'aime et je l'aimerais jusqu'à ce que Dieu nous réunis à nouveau dans les cieux.

Mon chevalier, c'est celui qui a supportait ma folie, c'est celui qui a peu à peu remplacer ma flasque de mirabelle, je suis alcoolique, et "amyrique", voila c'était ma source d'ivresse, un pilier qui m'a fait traverser le Royaume de France une partie de l'Empire, c'est celui qui m'a suivi en guerre en Provence, alors que son cœur ne le voulait pas au début, c'est celui qui m'a conduit en Anjou, terre de mes ancêtres, terre que j'ai du abandonner, je suis tombée amoureuse de lui , éperdument ,
il avait un rival, qu'est la Lorraine, j'ai eu une rivale qu'est la Gascogne, du fond du cœur, je regrette que nos terres ne nous ont pas permis de nous retrouver en vie, mais j'espère que nous retrouverons dans l'eau-delà ,

Je sais qu'il reposera auprès de notre Seigneur, d'Aristote et de Christos, il sera mon étoile la nuit, et mon rayon de soleil le jour.

* elle baisse la tête quelques instant, laissant couler les larmes de son cœur, puis murmure, "dieu pardonne nous, car on a péché , mais avouez, que nous avons bien fait de partager nos cœurs et nos sentiments, puissiez vous être doux avec mon chevalier, puisse-t-il briller auprès de vous, au Paradis Solaire, pardonnez nous ou pas..."*

que la paix soit sur toi, mon chevalier!

*elle alla se rassoir à sa place, chancelante, par tristesse, quant à son ivresse elle s'était effacée, certainement morte avec sa source.*

Plus la cérémonie avançait, plus Agnia se recroquevillait. La rage au coeur. Cette foutue rage qui reprenait toujours le dessus. Elle ne voulait plus les entendre, tous ces mots... pour quoi? pour qui?

Où était-il le plus doux des amants? L'adjudant, le formateur, le fidèle ami, l'épaule toujours prête à consoler, le fier gascon qu'elle avait si mal aimé?

Elle en avait marre. Marre des morts autour d'elle, marre des vies qui s'en vont, des espoirs qui s'envolent. Qui avait-il à dire à cela?

Elle préférait s'enfermer dans sa tour d'ivoire et triturant machinalement sa ceinture, la main nerveusement posée sur ses genoux, elle écoutait, ses mots qui n'avaient plus de sens.

Peut-être n'aurait-elle pas du écouter Corsu, peut-être n'aurait-elle pas du venir et rester dans le sanctuaire d'Amyr, dans leur Gascogne.

Elle releva pourtant la tête, la bouche âpre, les traits tirés et elle ne quittait plus Davia, voyant défiler les nombreuses erreurs qu'elle avait commises et les ressentant comme autant de gâchis et d'échec. C'était ainsi, avec Amyr s'envolait les dernières douceurs de sa vie, un des faibles liens qu'elle avait avec sa fille.

Elle ferma les yeux et attendit. Elle ne savait plus faire que cela. Elle n'avait plus rien à dire.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel écouta Sampieru, puis Zahra, puis regarda l'autre dame, sans doute paralysée par la douleur et le chagrin.

A chaque fois impuissant devant les pertes que ses amis subissaient, il partageait néanmoins leur tristesse ...

Il prit deux objets qu'il avait préparé : un cierge et une croix de bois.
Il alluma le cierge grâce à la flamme une des bougies et dit alors :

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L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route d'Amyr, qu'elle le conduise maintenant au Royaume du Très-Haut.

Enfin, il prit la croix aristotélicienne, contourna l'autel tout en faisant signe aux frères commis à cette tâche de fermer le cercueil, un instant fort et tragique.
Il déposa alors cette croix sur le couvercle tout en déclarant :

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Amyr, je dépose cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Il baissa la tête et récita une dernière prière.

La chandelle continuerait de brûler lorsque toutes les autres seraient éteintes...

le corse regarde une derniere fois le visage de son ami,
puis incline la tête au moment de la fermeture du cercueil.

il prie a nouveau et redresse la tete, regardant la flame,

il murmure

fais bonne route l'ami, tu me manques deja !!

che lu piu altu t'acumpagnessi sin'u firmamente !!!
("que le tres haut t'accompagne au firmament")

emus, il serre a nouveau la main de sa fille adorée....

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 03/08/2010

Lui aussi avait écouté ce qu'avait à dire ses amis. Ersinn n'en aurait pas eu le courage. Au lieu de cela, il avait tenu les yeux rivés vers le sol, en gardant néanmoins une oreille attentive.

Tout ceci lui semblait irréel. Au fond de lui, il savait pourtant qu'Amyr n'était plus de son monde, malgré tout, le jeune lorrain ne pouvait s'empêcher d'espérer encore, un mince espoir toutefois, qu'il retrouverais son frère en Gascogne, et qu'ils fêteraient leurs retrouvailles.. Comme au bon vieux temps...

Un temps révolu, désormais, et il faudra s'y faire...

Il murmura, dans un soupir :

Ahlala Amyr.. Tu n'aurais pas du nous quitter si tôt

Il releva la tête, et fixa la flamme de la chandelle avec tristesse.

Retraitant Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 16/05/2010

Davia avait tout écouté, attentivement. le frère Uriel, son père et Zahra aussi. Elle avait de la peine pour la jeune femme, elle se souvenait l'amour qui les unissait, elle et Amyr.

Elle se détacha un instant de son père dont elle n'avait pas lâché la main jusqu'alors et s'avança vers la dépouille de son parrain. Lentement, elle se pencha sur lui et embrassa tendrement son front. Elle n'avait rien à ajouter à tout ce que son père et Zahra avaient dit.

A Dieu, Parrain. Ne nous oubliez pas de là-haut. Vous serez toujours dans nos coeurs.

Elle lui caressa la joue, les larmes aux yeux mais souriante pourtant, le coeur rempli de tous ce souvenirs vécus avec son parrain. L'heure n'était pas aux regrets.

Elle se retourna et son regard croisa celui de sa mère. Un frisson d'appréhension qu'elle ne pouvait expliquer lui parcouru l'échine. Elle avait l'air triste et malheureuse, et Davia, l'espace d'un instant s'en voulu. Elle avait contribué à éloigner sa mère d'Amyr et elle avait toujours été dure avec elle. Mais là voir ainsi lui serra le coeur.

Sans sourciller, elle retourna à sa place et serra très fort la main de son père, levant la tête et lui jetant un regard complice.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

[Dans la Chapelle Latérale, à Noirlac]

Uriel regarda Davia poser une dernière fois son regard sur son parrain et lui donner le baiser d'adieu.
Et ainsi donc, ils se mirent en route vers le cimetière de l'Ordre, là où reposaient déjà tant de frère.

Uriel suivit le cortège funéraire, aux côtés de Sampieru, Davia et Zahra.
Il garda le silence de longs moments, respectant le chagrin qui frappait les amis d'Amyr.

[Au Cimetière]

Mais voici que venait un des moments les plus durs et émouvants du sacrement :

Nous allons maintenant devoir conduire Amyr là où son corps terrestre reposera à jamais.

Regardant les personnes commises à cette tâche, il les invita à transporter le cercueil en terre.

Une procession s'en suivit.
Le Frère ouvrait la marche, tenant son livre de prières, tandis que le cercueil était porté par des membres de l'Ordre.

Arrivés au cimetière, la terre avait été déplacée par le fossoyeur.
Uriel s'avança :

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère Amyr dans ce lieu où reposent déjà les défunts de sa "famille" : ses soeurs et ses frères d'armes.
Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous ; car nous espérons revoir Amyr quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Amyr, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

(silence pendant la descente du cercueil)

Ensuite le Premier Archidiacre de Trèves aspergea le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, issue des fonds baptismaux,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

Uriel se recula, laissant les amis, la famille, les proches faire un dernier "à Dieu" à Amyr ...

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 10/08/2010

Revenant de chez les nonnes, Shaomye apprit avec consternation la disparition d'un ami de toujours. Amyr... Parti trop tot... Comme beaucoup...
Malgré sa grossesse bien avancée, elle prit juste le temps de trouver un attelage pour rendre un dernier adieu de son ami.
Arrivée juste à temps pour le début de la cérémonie, elle évita de se faire remarquer, et écouta, la gorge nouée, les mots, d'amis ou d'inconnus. Laissant les larmes couler sans honte sur ses joues, elle suivit le cortege jusqu'au cimetiere.
Quand le cerceuil fut descendu, elle s'approcha et murmura au revoir, mon ami, mon frere. J'espere que tu as trouvé ce que tu cherchais, la haut.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 03/08/2010

Surpris de trouver Shaomye dans le groupe, il eut un faible sourire. Revoir de la famille pendant des funérailles n'étaiet pas vraiment son but.
Il suivit le cortège, comme les autres.. Dans un triste silence.

Il prit place auprès de sa cousine, près du cercueil, sans trop savoir quoi dire.. Amyr n'aurait certainement pas voulu un long discours ..

Ce qu'Ersinn avait dis plus tôt, à voix basse, suffisait d'après lui..

Finalement, il se recula, afin de laisser sa place à qui la voudrai.

le corse s'approche du cercueil et depose une tape amical faisant raisonner la caisse de bois.
emu, aucun son, meme faible ne pouvant sortir de sa bouche, il sourit simplement et fait un clin d'oeil vers les cieux, en pensant,

fais bonne route mon ami, que le tres haut te garde

puis il se recul et attend que le cercueil soit mit en terre

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 07/12/2009

Zahra suivait le cortège, arrivait au cimetière elle pensa au dernier enterrement auquel elle avait assisté, celui de son ami le duc de Dabo, cela faisait quelques temps et la peine demeurait encore , elle ne supportait pas la mise en terre, elle aurait voulu fuir pour ne pas voir cette scène douloureuse, un ultime au revoir.

Écoutant les paroles de l'archidiacre Uriel, silencieuse, elle n'eût pas le courage de rester jusqu'au bout, elle décida de s'éloigner discrètement.

[Quelque part près de Angers]

L'ami lorrain, le Chevalier Foulques de Lorches annonçait les nouvelles qui pouvaient intéresser le Ritter Hobb Siegfried VonKorwald. Celui-ci avait été gravement blessé, comme bon nombre de Teutoniques qui l'accompagnaient, lors d'une attaque de l'Armée hérétique d'Aurélien d'Anjou et il semblait depuis plongé dans un profond sommeil. Mais inlassablement Foulques lui parlait et parfois il lui semblait voir un léger mouvement des paupières ou des lèvres. Comme ce jour ou il lui annonça la disparition de l'ex Reiter Amyr, qui avait suivi une mission en Provence. Mais les attaches d'Amyr, pour le Roy et pour sa famille l'avait fait renoncer à poursuivre son intégration au sein de l'Ordre Teutonique.
Hobb l'avait bien compris et ne lui en avait pas voulu, il était très apprécié par les Teutoniques. Foulques avait également fait partie de cette mission et avait du chagrin, il s'agenouilla et dit le credo, après avoir dit Amen il lui sembla entendre de la bouche de Hobb, mais si faiblement :

-"Deus Manum Ducit".

Elle n'aimait définitivement pas les enterrements et elle avait l'impression d'avoir pris un abonnement pour l'année ces derniers temps. Celui ci était pire que tous les autres. Non pas qu'il soit plus triste mais elle sentait son côté sombre ressortir et elle n'aimait pas ça du tout. Elle n'avait pas quitté les planches de bois qui renfermaient Amyr depuis l'abbatiale, et, penchant la tête elle aperçue Shao.

Un doux visage qui lui remplit le coeur de chaleur. Elle s'approcha d'elle et lui prit doucement le bras, à la fois pour la soutenir et aussi parce qu'en cet instant, la seule présence de Shaomye éloignaient les ombres néfastes qui l'entouraient. Elle se pencha à son oreille et lui murmura doucement:

Je suis heureuse de te voir ici, l'instant est plus supportable tout à coup.

Elle resserra un peu son bras sur celui de son amie et lui adressa un petit sourire.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 10/08/2010

Un leger sourire, plein de tristesse, fut la réponse de Shaomye au geste de son amie. Elle n'était pas vraiment surprise de la voir la, sachant qu'Amyr et elle avaient été proches.
Elle répondit avec douceur à son murmure c'était la moindre des choses à faire pour lui, et je n'aurais pas voulu le laisser partir sans lui rendre un dernier hommage... Moi aussi je suis heureuse de te voir, et contente de pouvoir etre près de toi aujourd'hui... Elle posa un leger baiser sur la joue de son amie, et glissa sa main dans la sienne, dans un geste fraternel de réconfort, tandis que des hommes recouvraient le cerceuil