[Mariage] : Neti - Octavian

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

[16 Mai 1460]

Voici donc une nouvelle cérémonie qui se profilait à l'horizon, un mariage ... mieux valait cela qu'un enterrement. La connotation était bien plus joyeuse et pleine de promesses, en cette fin d'après midi du mois de mai.

Le soleil avait envahi l'abbatiale toute la journée, l’agrémentant d'une chaleur des plus appréciables, tandis que la lumière filtrée par les vitraux se déposait sur le sol de pierre, faisant danser en un mouvement irréel mille couleurs chatoyantes ; tantôt du bleu, tantôt du rouge, du vert et du jaune ... quelques visages se dessinaient, puis repartaient dans les tréfonds de l'imagination.

Le Frère était fort occupé, en ce mois, tellement qu'il en venait à refuser certaines invitations, et pourtant pas des moindres. On verrait plus tard, les festivités pouvaient bien attendre, les âmes, non. Les plaisirs terrestres étaient certes le prolongement de la vertu défendue par Saint Sylphaël, mais point trop n'en fallait, il convenait d'y goûter avec conservation.

Uriel se prépara dans sa cellule, revêtant une soutane claire, d'un blanc écru. Après s'être parfaitement rasé et - pour une fois - coiffé, il passa par dessus cette dernière une robe de bure des plus discrètes, sans ornement ni symbole ostensible. Une fois prêt, il prit sous son bras son Livre des Vertus, la copie personnelle de feu l'Empereur du Sring, qu'il lui avait légué en cadeau d'adieu. Puis enfin, il se dirigea vers l'abbatiale où tout était prêt. Bernardo avait bien fait les choses.

Il ne restait plus qu'une chose à faire : sonner la cloche ...

Dong !!! Dong !!! Dong !!!

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/02/2012

Le cœur battant Octavian enfilait son gilet brodé, boutonnant une à une les différentes attaches de celui-ci il se contentait d’observer vaguement le jardin de l’abbaye par une ouverture de la cellule qui lui avait été prêtée pour l'occasion.

L’après-midi allait bientôt touchait à sa fin et pourtant le soleil était encore bien haut dans le ciel abreuvant ainsi les arbres qui se dressaient fièrement au dessus des buissons soigneusement taillés du monastère. Dans un soupire le blond vint à bout du dernier bouton puis il se redressa comme pour dire qu’il était enfin prêt et résolu à avancer dans sa vie. D’une main il se contenta de plaquer ses cheveux en arrière, comme à son habitude, avant de rejoindre une petite table en bois ou trônait une médaille qu’il affectionnait tout particulièrement, celle de son ordre qui n'était autre que celui des Compagnons du Tau.

Médaille en place et veste ouvragée sur les épaules l’homme s’en alla d’un pas léger au dehors de sa cellule. Il était temps pour lui de rejoindre l’Eglise, de rejoindre l’avenir et surtout sa future femme...

Pour cela il fallait encore traverser le jardin afin de rejoindre l’édifice qui devait accueillir la cérémonie, il était agréable d’ailleurs ce jardin… seul le bruit de l’eau qui jaillissait gaiement d’une fontaine troublait ce calme environnant. S’approchant silencieusement, comme pour ne pas paraître impoli envers la nature, le blond se pencha sur le bassin pour apercevoir son reflet dans l’eau.

[Mariage] : Neti - Octavian 120516085232303533

[Mariage] : Neti - Octavian 120516085232303533

Le résultat n’était pas déplaisant en fin de compte, les vêtements étaient particulièrement bien taillés et le bordeaux de sa veste mettait assez bien en valeur la couleur de ses cheveux.

D’un geste Octavian redressa le col de son veston avant de reprendre le chemin qui menait à l’Eglise, un léger sourire au bout des lèvres, prêt à affronter avec plaisir la fameuse cérémonie pour enfin devenir à son terme l’époux de Neti.
Après quelques brèves minutes le futur époux arriva dans l’abbatiale au moment même ou les cloches retentissaient avec joie dans toute l’Abbaye de Noirlac, ses pas le menèrent alors directement devant l’autel ou il retrouva Uriel dans un sourire.

- Bonjour Monseigneur Uriel ! J’espère que vous allez bien en ce jour particulier… Merci encore d’avoir accepté de célébrer notre mariage. Dit-il un peu plus nerveusement que prévu, effet probablement secondaire d’une cérémonie importante...

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 16/05/2012

Attendant sur le parvis de l'abbatiale, Confucius, affublé de ses plus beaux vêtements, regardait à droite à gauche afin de voir s'il reconnaissait quelques visages. Alors que les clochent se mirent à sonner, il vit arriver Monseigneur Uriel qui devait sûrement donner l'office qui unirait ses deux amis.

Le jeune frère se dirigea vers l'évêque, qu'il considérait comme homme bon et aimable et lui adressa un sourire avant de le saluer.

Le bonjour Monseigneur, content de vous voir icelieu.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Il finissait à peine d'allumer les cierges, dont la lumière apportait joie et sérénité dans les coeurs. A l'instar de la flamme du baptême, toutes ces petites étoiles commençaient à briller dans l'abbatiale, éclairant ainsi ceux qui auraient pu se trouver dans le noir.
Après l'entrée dans la communauté des fidèles, c'était en général le sacrement du mariage qui était délivré, en attendant l'ultime, celui qu'au final bien peu de gens souhaitaient ...

Un bruit attira son attention, à l'entrée. Il reconnût la blonde tête du diacre de Poligny suivi du maire du village. Il lui fit plaisir de voir des comtois, quand bien même il se trouvait à l'aise partout.
Il s'avança.

Bonjour Frère Octavian, je vais bien merci. J'espère que vous aussi, malgré cette journée, si particulière. Permettez-moi de vous réitérer mes félicitations, je suis aussi heureux d'être ici que vous.

Bonjour messire Confucius, je suis aussi ravi de vous revoir en d'autres occasions que celles du parlement.

Mais je vous en prie, tous les deux, laissez tomber le "monseigneur".

Une demande fort souvent répétée, Uriel n'était pas homme de charges ou de titres, son simple nom lui suffisait.

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 25/08/2010

La lettre avait été longue et la nouvelle tellement bonne. La joie qui l'avait envahit lorsque sa Rousse lui avait annoncé son mariage, était palpable et s'était fait ressentir durant des jours.
Noirlac. La route avait été longue mais c'était la moindre des choses.
Accompagnée de ses filles, à peine âgées de 1 an maintenant, elle les tenaient par la main pour guider leur pas peu assurés. Les cloches sonnaient, le son peu commun intriguait les petites.
Au devant, devant l'autel de la chapelle, trois hommes s'activaient. L'un dont les habits se distinguaient des autres.

Le marié sans doute.

Elle ne le connaissait pas et avait entendu parlé de lui par l'intermédiaire de l'unique lettre de Neti. Un homme qui avait sauvé la vie de sa rousse, qui lui avait rendu l'envie de vivre, l'envie d'avancer, l'envie d'aimer.
Elle ne le connaissait pas, mais l'appréciait déjà.

Avec les filles, elle s'installa avec les petites au fond de l'église, afin de s'assurer que les filles ne dérangent pas la cérémonie.

Cel avait reçue la lettre de son amie, et ne voulait pas arriver trop tard afin d'aider au préparatifs de la cérémonie.

Elle arriva enfin dans l’abbatiale les bras chargés de deux paniers remplis de fleurs.

Elle remarqua les trois hommes et reconnus le jeune futur époux, ainsi que la femme assise au fond avec les jeunes enfants bien sage à ses cotés.

Bonjour ma Dame, Mon Seigneur et mes Sirs
Je suis Celosie de Bertincourt amie de la future mariée... Euh pourriez vous me dire ou je puis la trouver pour la seconder dans ses préparatifs ?

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 15/05/2012

Letto comme à son habitude arriva un peu en retard à l'abbaye de Noirlac.Il portait ses habits apparat.Au loin il vit de jolies dames qu'il ne connaissait pas et placé non loin d'elle Fra Confucius et Mgr Uriel,qui était surement là pour marier Neti et Octavian.

Il se dirigea vers eux.

Bonjours mes frères,c'est un grand jours aujourd'hui pour Octavian.

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 23/06/2010

Godelaine et son epoux arrivent à l'abbaye de Noirlac.
Les cloches resonnent dans la campagne environnante et annoncent joyeusement le mariage de son ami Octavian et de celle qu'il a choisi pour epouse.

Au bras de son epoux,elle avance vers son ami qui semble legerement nerveux

Bonjour Octavian,pas trop nerveux? tu verras ce grand jour est annonciateur d'une vie faites de rire et de bonheur

Amicalement,elle redresse un peu le col du futur marié et l'embrasse affectueusement

En ce grand jour , Fée prit la route de l'Abbaye de Noirlac. Neti et Octavian s'unissaient aujourd'hui, et elle était conviée à partager avec eux ce grand moment.

Arrivant alors que les cloches battaient l'air à toutes volées, Fée entra dans l'édifice et salua poliment d'un signe de tête et d'un sourire les personnes présentes , faisant un petit signe aux connaissances qui étaient déjà arrivées avant elle..

Elle s'installa à l'écart, dans un recoin et attendit que la cérémonie commença, suivant les allées et venues d'un oeil mi amusé.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/05/2012

Serrant doucement le bras de son épouse Godelaine, Gabriell arriva dans l'Abbaye, il se laissait guider par son aimée qui alla saluer le futur époux.
En fin de compte le blondinet connaissait peu Octavian mais le fait qu'il soit un ami de son épouse en faisait également un ami pour lui.

Après son épouse il vint lui serre la main

Bonjour Octavian. Tu vas voir c'est qu'une petite formalité pour une vie pleine de bonheur

Puis il fit un clin d'oeil à Octavian et sourit à son épouse

Retraitant Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 20/07/2010

Nat suivait son épouse Celosie, les bras chargés également de victuailles d'Artois tout sourir.
Il était au mariage d'une personne qui lui était chère: Neti et avait apprit à apprécier son futur époux Octavian, homme admirable également.

Il déposa ce qu'il avait dans les bras dans l'entrée de l'église et s'approcha des futurs mariés.

Tout sourir il léchouilla Neti, lui faisant comprendre qu'il n'était pas le jour pour faire "mieux" et fit pareil à Octa.

Alors mes p'tits loups? C'est le grand jour? Je suis heureux pour vous et merci pour votre invitation.
J'ai apporter deux trois trucs pour un 'tite chouille après si ça vous tente... mais chaque chose en son temps hein... Là: on fait dans le sérieux... On festoira après.

Regardant Neti en lui tendant une petite fiole de calva discrètement:

Tiens: ça va te donner du courage ça...

Il lui fit un large sourir puis s'installa discrètement pas trop loin, aux côté de son âme sœur.

« L'homme est fait pour attendre, et la femme pour être inattendue. » [Gérard de Rohan Chabot]

Et ça avait papoté en coulisse, et papoté encore... Autant qu'on peut se l'imaginer lorsque l'on réunit six femmes de toutes conditions, presque de tous âges, toutes avec un caractère bien trempé, mais surtout (surtout !) loin de toute contrainte, obligation, responsabilité ! Juste pour le plaisir, quoi. Et si en plus on rajoute des mètres et des mètres de froufrous, ben ça papote. Vous me direz, y'a pas besoin de tissus pour papoter, mais c'est psychologique, ça fait parler... De tout, de rien, du bonheur de se retrouver, d'un corset trop serré, d'un jupon joliment brodé...

STOP, narrateur ! Pause ! Retour arrière. *Bruit de la bande audio qu'on rembobine* Six ??? Ben oui, vous avez bien entendu... Dans la famille des demoiselles attendues au mariage, je voudrais... :
- Neti, la mariée : sourire radieux irrémédiablement accroché au visage, les larmes ne tarderont certainement pas mais on n'y est pas encore, l'émotion est là, par contre...
- Aislynn, la lutine de sept printemps : brune curieuse, émerveillée (et intimidée un peu aussi mais faut pas l'dire), toute fière dans sa belle robe, bien arrimée à la main gauche de la future mariée pour ne pas perdre une miette de quoi que ce soit...
- Célénya, ou Ptit pour les intimes, la témouine n°1 : radieuse blonde plus adroite avec une épée qu'avec des jupons, mais on lui pardonnera...
- Seleina, la témouine n°1 ex-aequo : magnifique brune aux allures sylvines, au port élégant et au regard pétillant d'une délicieuse extravagance...
- Atalante, fille adoptive de la précédente : apprentie élégante mais déjà pétillante et au tempérament aussi enflammé et indomptable que sa chevelure...
- et Linette, l'aide de chambre de la blonde témouine : parce qu'il faut bien un peu de raison au milieu de toutes ces réfractaires du corset ! Non mais !

Une, deux, trois, quatre, cinq... et six ! Le compte est bon ! Reprenons, donc...

Une brochette de nanas se présente donc - EN-FIN ! diront les mauvaises langues - aux portes de l'abbatiale déjà bien remplie... De belles robes, des sourires et... des pieds nus ! Si si, elles avaient toutes les pieds nus. Lubie, fantaisie, extravagance, solidarité, appelez ça comme vous voulez, mais elles dévoilent leurs fins et délicats petons sous les dentelles de jupons... Inattendu ? Oui mais tellement "Neti" !

Reprenons le cours de la cérémonie (courage, vaillant lecteur, on va y arriver. Promis.)... Pas d'homme de la famille pour mener la demoiselle du jour et la donner à son futur époux ? Pas grave. Elle était déjà fichtrement bien entourée et Dieu qu'elle se sentait en vie, la Neti ! La procession gagna donc, enfin, le cœur de l'église... marchant dans le froufroutement des robes caressant le sol de l'édifice, vers Uriel, qui leur faisait le bonheur d'officier... Neti & Aislynn en tête de cortège -la rousse s'arrêta un instant pour lâcher la main de la mouflette et la pousser tendrement vers le premier rang-, suivies de Seleina et Atalante, puis Ptit au bras de son beau brun...

Époustouflante, lui avait promis la couturière ! Et ça pour époustoufler, ça époustouflait un max ! [*]

Ils étaient là, ils étaient venus, ses amis. Leurs amis. Ary et ses poupettes, Cel & Nat, Confucius, Letto, Fee... Un couple qu'elle ne connaissait pas encore, aussi... Tout comme Octavian ne connaissait pas encore tout le monde. Les joies du mariage...

Mais avouons-le, rien ni personne en ce jour -ni en les suivants-, ne pouvait oser espérer égaler le Soleil qui faisait d'ores et déjà battre plus fort que jamais le cœur de la rousse... Octavian. SON Octavian !

Elle était là, pied nus, près de son merveilleux-et-très-bientôt-époux, devant Uriel, émue comme jamais mais les mots lui semblaient si futiles qu'ils ne sortaient pas, pas même pour taquiner une énième fois Uriel en le remerciant ou en l'appelant "Monseigneur".
Heureusement, son sourire parlait pour elle...

[* L'avisé lecteur comprendra ainsi, après écoute du titre, pourquoi la rousse a préféré la sobriété d'une coiffure simple... Merci Lynda !]

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 16/05/2012

Linette et Perceval était venu les chercher avec la voiture au camp qu'il avait dressé lors de leur déplacement en armée. Il avait bien essayé de négocier le voyage sur son destrier mais interdiction de sentir le cheval une fois arrivée à l'abbaye... Il avait pris soin de se vêtir de la tenue préparer pour le mariage afin d'être dans les même ton que sa belle et monta enfin dans la voiture tout en saluant Linette et Perceval qui les accompagnait.

Tout cela pour se rendre compte qu'il était bien le seul à être prêt, pas de corset, pas de froufrou en vue, tout était bien empaqueté sans qu'il puisse en voir le moindre morceau. Il avait bien essayé mais en vain. La voiture cahota jusqu'à l'abbaye de Noirlac et s'arrêta aux portes de l'abbaye. Il eut tout juste le temps d'embrasser sa douce Célénya qu'elle partit en courant avec Linette sur les talons en direction de la cellule de Neti. Perceval l'abandonna tout aussi sec pour aller s'occuper des braves montures qui leur avait permis de faire le voyage si vite.

Le voila dans une tenue pour le moins inhabituel pour lui, seul à l'entrée de la salle pour la cérémonie... Très vite il se rendit compte qu'il gênait le passage des différents convives qui voulait rentrer donc il patienta longuement la venue de ces dames à coté de l'entrée. Il en était presque à se prendre pour le portier et à tirer constamment sur sa tenue pour la garder impeccable quand il les vit arriver.

Il mit un certain temps en refermer la bouffe, quel spectacle, toutes plus belle les une que les autres mais son aimée... dans cette tenue et sans épée, il en eut le souffle court. C'est avec fierté qu'il attendit leur venue jusqu'à lui à l'entrée de la salle. Neti était resplendissante, voila qui la changeait de la tenue de soule. Il la salua bien bas et lui fit un baise main tout sourire avant de la libérer pour enfin se tourner vers Célénya. Il mima un Waow! sans voix de la voir ainsi. Il lui sourit tendrement avant de lui voler un baiser et de lui présenter enfin son bras pour remonter l'allée avec tout ce beau monde.

Ce mariage-là, elle ne pouvait le rater, par respect pour soeur Neti, et surtout, parce qu'elle avait beaucoup d'affection pour la jeune femme. D'ordinaire elle évitait d'assister aux cérémonies d'épousailles, qui luy rappelaient toujours son hymen raté avec feu son époux ; mais cette foys c'était une presque amye qui se mariait, aussi mettait-elle de côté ses propres souvenirs.

Et, pour l'occasion, l'abbesse avait laissé de côté certains éléments du costume cistercien : le voile était remplacé par un touret, coiffe simple à poser et qui avait l'avantage de pouvoir contenir son épaisse chevelure. La robe était une cotte en lin, brodée de fils d'argents à l'encolure, aux manches et sur le haut du buste ; et d'une hirondelle en plein vol, symbole de sa famille, sur le bas de la jupe plissée.

L'abbesse, un peu en retard, pour ne point changer, entra juste après la future épouse, remontant la nef par la dextre afin de rejoindre sa stalle au fond du chœur, sans déranger les convives jà installés, ni troubler le début de l'office. D'un hochement de teste, elle salua Uriel qui, elle s'en doutait, officierait avec plaisir ces épousailles-là, et s'assit avant de regarder la future mariée remonter l'allée principale de la nef.

Retraitant Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/05/2009

Frou frou, frou frou par son jupon la femme
Frou frou, frou frou de l'homme trouble l'âme
Frou frou, frou frou certainement la femme
Séduit surtout par son gentil frou frou
[Frou Frou par Berthe Sylva]

C'est que c'était bien de discuter.. D'ailleurs c'était bien une des rares fois où la blondine avait bien rit juste en étant entre femmes. Plutôt encline à la compagnie masculine la Ptit? Ben vi.. que voulez vous son père avait fait d'elle ce qu'elle était après tout: un garçon manqué pour bien des choses.
Sauf que là le garçon manqué avait fait des frais... Elle était sur que son beau brun n'allait pas en croire ses noeils. Surtout que la couturière, que dis-je la couturière? Non l'artiste!! avait vraiment fait du très bon travail.. Elle avait des doigts de fée.. Des Doigts d'Or.

Dans une chœur de frou frou, le jupon légèrement remonté pour gravir les marches et montrer les petits petons tous nus... Et oui tout plein de frou frou et 6 paires de pieds nus. Super sympa je trouve.. pas vous? Moui bon revenons au sujet du jour, le mariage de Neti et de son Soleil. Je disais..
Dans une chœur de frou frou, le jupon légèrement remonté pour gravir les marches et montrer les petits petons tous nus, la troupe féminine arrive enfin. Attendue? Si peu.. Oui ben les femmes quand ça se pomponne ça se fait attendre NA.
Approchant de l'entrée Ptit ne vit que le regard de son aimé attendant près de la porte, son Waow mimé fit venir même le rose à ses joues. Elle n'avait pas l'habitude d'être regardée ainsi à vrai dire.
Elle attrapa son bras avec douceur et remonta l'allée à la suite de la petite troupe puis s'installa au premier rang comme indiqué, en prenant bien soin de se trouver en bout de banc en cas de croche patte à faire, non sans avoir fait un clin d’œil à Neti

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 06/05/2010

Tibère entre à son tour dans l'église de Noirlac. Un bien bel édifice sans nul doute. Aidé de son fidèle Lahire, il se met à genoux à l'entrée de la nef, joint les mains puis se relève avec quelques difficultés. Une vieille blessure à la jambe, souvenir des Turcs averroïstes de Constantinople, s'est remise à le faire souffrir.
Il s'avance, saluant les gens mais ne voyant pas les mariés. Trop de monde pour reconnaître quelqu'un.

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 23/06/2010

Laissant son ami Octavian attendre sa promise, Godelaine au bras de son aimé, entre dans l'edifice religieux

Avec émotion ,elle se souvient du jour ,où elle aussi a franchi le seuil de l'église afin de rejoindre son promis et de s'unir à lui devant l'eternel,jour béni entre tous..

Malgré la solennité du lieu, elle ne peux s'empecher de lever vers Gaby, son merveilleux époux un regard emplis d'amour et de lui murmurer:

je t'aime mon amour,puisse Dieu rendre l'union d'Otavian et Neti aussi heureuse que la nôtre

serrant un peu plus fort le bras de Gabriel, ils entrent à leur tour dans l'eglise.
Face à l'autel, elle fait une profonde génuflexion , un signe de croix et prend place avec son epoux ,parmis les fidèles invités à la celebration

[Mariage] : Neti - Octavian F32godelainecouple

[Mariage] : Neti - Octavian F32godelainecouple

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/02/2012

Après quelques paroles échangées avec Uriel Octavian eu le plaisir de voir Confucius arriver dans l’édifice puis à la suite de celui-ci les invités arrivèrent un à un, façon de parler pour ceux qui arrivaient en couple. Comme à son habitude le futur époux accueilli dans un grand sourire tous ses amis ainsi que ceux de sa douce qui étaient venus pour le grand jour du Blond et de la Rousse.

On ne pouvait trouver plus heureux qu’Octavian dans la Chapelle et bien qu’un poil angoissé à l’idée de commencer la cérémonie il n’en laissait strictement rien paraître. Son témoin, Monseigneur Tibère d’Arcis arriva au sein de l’abbatiale puis s’en suivi son amie Godelaine et son époux Gabriell que le blond n’avait plus vu depuis un bon bout de temps, ça devait probablement remonter à l’époque ou il habitait encore Aurillac et comble de l’ironie c’était aussi à ce moment là qu’il avait rencontré Neti pour la toute première fois.

Il remercia dans un grand sourire le couple qui venait de lui faire oublier pendant quelques instants cette boule au ventre qui le tracassait…

Et cette angoisse disparue soudainement lorsque la tant attendue future épouse entra dans l’Eglise avec ses témouines. Elle avait toujours eu le don de faciliter la perception qu’il se faisait de la vie et de nouveau son charme agissait en cet instant, à la voir ainsi s’avancer vers lui toutes ses propres appréhensions disparaissaient.
A elle seule sa rousse semblait illuminer l’Eglise dans une aura bien à elle au point qu’Octavian ne pu s’empêcher de se demander si tout cela était bien naturel ou si l’amour qu’il éprouvait pour elle lui jouait encore des tours.

Non, pas à dire, la couturière ne s’était pas plantée dans le choix des couleurs ni même dans la confection de la robe de la future mariée qui se trouvait être en totale harmonie avec le costume du blond.
Neti était resplendissante et d’autant plus rayonnante dans cet apparat de couleurs, ce qui Octavian du bien l’avouer, lui plaisait infiniment plus que l’habituelle robe de bure de sa compagne. Un coup d’œil à l’ensemble lui fit remarquer que sa belle et ses témouines étaient toutes pieds-nus, mais il n’était pas l’heure de s’en inquiéter (ou très peu) et seul lui importer véritablement la présence de sa future.

Le temps était venu…

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Et lentement la foule arriva, témoins, invités puis enfin, celle que tous attendaient et c'était bien normal : la future mariée.
Uriel avait vu de nombreuses femmes à quelques instants de l'union spirituelle que représentait le mariage, on y lisait toujours un mélange de bonheur, d'inquiétude et d'appréhension ... là aussi, cela ne pouvait qu'être tout à fait normal.

Il la laissa faire son entrée et prendre des nouvelles de tout un chacun, après tout, ce devait être une cérémonie conviviale et pas un sacrement expéditif et puis, il avait le temps.

Le temps semblait un peu figé, surtout pour Octavian, qui semblait impatient. Uriel se rappela son propre mariage à la Grande Cathédrale d'Aix ... il ne tenait plus en place.
Lorsqu'ils furent prêts, il les invita à approcher et traça dans l'air le signe de la croix de Christos, puis, un regard aux témoins, pour leur signifier qu'ils pouvaient eux aussi approcher et se tenir près des personnes pour qui ils allaient témoigner.

Il débuta donc, posant sa main sur son Livre des Vertus :

Bien chers fidèles, chers croyants,
Bien chers Neti et Octavian,

Aujourd'hui, voici un grand jour, celui où une femme et un homme, ont décidé de clamer devant nous et devant Dieu leur Amour, leur Amitié.
Neti et Octavian vont en ce jour béni recevoir le sacrement du mariage.

Il tourna alors les pages du Saint-Livre et prit un passage de la Vie de Christos :

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Il marqua une courte pause afin de laisser chacun réfléchir à ce texte, puis reprit :

Ainsi donc, Christos nous rappelle que le mariage est un engagement à vie, un choix à ne pas prendre à la légère.
Bien souvent, des jeunes gens s'engagent dans cette voie et se rendent compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'ont pas fait le bon choix.
Et au contraire, d'autres trouvent réellement leur "âme-soeur" et s'unissent ainsi pour toute leur vie terrestre.

Afin d'être purs pour cela, je vais demander aux futurs mariés, et à ceux qui le veulent, de réciter le Confiteor et ensuite le Credo Aristotélicien.

D'un geste, il invita les jeunes gens à se prononcer ...

Retraitant Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 20/07/2010

Natanael écoutait sagement les parole en regardant Neti la magnifique et son somptueux futur époux à qui il fit un clin d'oeil au passage de celui ci.

Vint le moment du confitéor:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis écoutant toujours aussi sagement bien qu'un peu déçut qu'il n'y eut pas une chopine à s'envoyer derrière la glotte avant la cérémonie il continua:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Nat se devait de rester sage contrairement à ses habitudes mais... il y a des moments où...

Bref, il semblait bien fade tout de blanc vêtue lui mais... il n'avait rien d'autre à se mettre et commençait un peu à le regretter, il espérait qu'on ne le remarquât pas du coup.

Il se fit le plus discret possible, envoyant par ses sourires toute son affection à Neti et Octavian.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 16/05/2012

Sa belle aimée a son bras, il ne pouvait la quitter des yeux tant elle était resplendissante. Il prit soin de ne point marcher sur un bout de robe bleu et la conduisit au bout de l'allée centrale pour prendre place sur la première rangée de banc. Il prit place a ses cotés et leva son regard vers le couple bientôt uni. Il sourit tant il voyait Neti heureuse face à Octavian.

Les témoins furent appeler à les rejoindre pour témoigner de ce moment inoubliable pour les futurs mariés. Célénya le quitta donc pour rejoindre Neti, il eut tout juste le temps de déposer un baiser sur la main qu'il tenait dans la sienne. Il était toujours autant émerveillé de la voir si somptueuse dans cette robe, après passer tant de batailles ensemble, tant de journées à chevaucher, il la voyait sans doute pour la première fois aussi rayonnante de beauté.

Il revint a la réalité quand la lecture commença, il écouta avec attention les paroles d'Uriel, et admirait Neti et Octavian. Puis vint le moment de réciter le Confiteor, il ne s'en priva pas.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis suivant l'assemblée il enchaina sur le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Retraitant Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/05/2009

Un petit temps de flottement pendant que les invités continuaient d'arriver. Ptit restait aux coté de son Vorhy, sa main dans la sienne. Un jour peut être ce seraient eux qui seraient à la place de Neti et Octavian.. Peut être.. Oh le chemin serait long elle en était consciente.

Monseigneur Uriel ouvrit la cérémonie et l'esprit de la blondine vagabonda dans une autre direction, celle des joutes de la Confédérations des Affaires du Siècle où Uriel arbitrait un certain concours de boisson où la blonde s'était illustrée. Erf pas bon ça. Mais après tout ce n'était qu'un concours...

Les témoins furent appelés du regard à s'avancer. Délicatement elle détacha ses doigts de ceux de Vorhy, lui souriant quand il lui baisa la main et vint rejoindre son amie devant Uriel.
Vint le moment de se repentir de ses péchés et de réciter le Crédo, ce qu'elle fit à voix basse, les yeux vers le sol.

Les lèvres de la rousse se descellèrent pour prononcer les prières.

- Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sancti et vobis, fratres, Quam peccávi nimis, coquitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

Et elle enchaîna directement avec le Credo.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine ; en la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ; en la communion des Saints ; en la rémission des péchés ; en la vie éternelle.
Amen

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 22/05/2012

Certaines amitiés mettent du temps à se déclarer. D'autres en revanche sont immédiates. Enfin, il y a celles qu'un évènement vécu en commun vont sceller de façon durable, malgré la distance et le temps.
Celle qui liait Aliénor à Neti et Octavian était de celles-là. Nul doute que s'il n'y avait pas eu cette nuit-là, sur une route entre Sainte-Ménéhould et Compiègne, deux mois auparavant, il n'y aurait eu que le souvenir de moments agréables à l'auberge, et du voyage. Mais une armée champenoise en avait décidé autrement, et des liens s'étaient noués dans le bruit des armes et le sang.

C'était au nom de cette amitié qu'Aliénor se trouvait, en cette fin d'après-midi de mai, sur le seuil de l'abbatiale, sa main serrant nerveusement celle d'Aimelin.
Parce que les mariages la laissaient... dubitative... Sans doute l'exemple de ses parents, les épreuves qu'ils avaient traversées, leur éloignement malgré l'amour qu'ils se portaient et qui les faisait souffrir et de l'absence et de la présence trop rare, cet amour qui les avait menés à la mort. Et si l'image de ce qu'avaient vécu ses parents s'estompait peu à peu au profit de celle de couples heureux, restait au fond d'elle cette peur irraisonnée d'un engagement pour la vie, d'un pari sur un avenir si incertain. Elle en était presque admirative de ceux qui ne doutaient pas, et elle avait été profondément et sincèrement heureuse lorsqu'elle avait reçu la lettre par laquelle Neti lui annonçait leur mariage. Même si elle préférait encore pour sa part ne pas regarder à demain, simplement profiter du présent.

Et un regard souriant vers le jeune seigneur, son présent justement, depuis presque une année maintenant, depuis qu'il était entré dans sa vie et avait doucement mais surement pris sa place dans son coeur. Ce que l'avenir leur réservait, elle l'ignorait, et ne voulait pas le savoir, le destin s'amusant à modifier les projets qu'ils pouvaient avoir, mais être auprès de lui suffisait à sa sérénité.

De sa main libre, Aliénor lissa les plis de sa robe de cendal bleu, puis remonta ses doigts vers le médaillon qui ornait sa gorge, frôlant en passant le banolier, bleu lui aussi et brodé de fils d'or, et qui mettait en valeur sa taille et son décolleté. Un geste pour vérifier la tenue du cercle de métal couronnant sa longue chevelure blonde tressée d'un ruban, pervenches interrogatives à l'intention de son cavalier pour s'assurer qu'elle était présentable, et ils pénétrèrent dans l'édifice au moment où la cérémonie débutait.

Entrée discrète et silencieuse pour aller prendre place sur un banc, les doigts toujours enlacés. Regard qui embrasse l'assemblée, s'attarde sur les futurs époux. Neti était resplendissante dans sa robe couleur de feu, qui la changeait de celle de bure qu'elle lui connaissait. Assorti par la couleur, Octavian était indubitablement élégant, et le bonheur qui se lisait dans leurs yeux les faisait rayonner.
Une lueur amusée en reconnaissant Célénya, en robe elle aussi. A y bien songer, Aliénor ne l'avait jamais vue qu'en tenue masculine. Pervenches qui continuent leur tour et s'arrêtent sur Vorhonwë, pas étonnées de le trouver là lui aussi, avant de se porter sur l'officiant.

Et la blondinette de se concentrer sur les paroles prononcées, avant de réciter à mi voix les prières à l'unisson de l'assemblée.

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/02/2012

Octavian lança un sourire à Natanael qui venait de lui faire un clin d'oeil avant de réciter les prières avec soin à la demande d'Uriel, il n'était pas spécialement l'heure de faire une erreur dans la récitation de ses paroles.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.]

Quelques instants d'attente et il enchaîna sur le Credo récité maintes et maintes fois...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Retraitant Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 05/05/2012

Aux côtés de la rousse, présence discrète, la brune n'en loupait pas une miette. Et de prier avec ferveur, d'y mettre une attention toute particulière, espérant que la vie de la subtile diaconesse soit jalonnée de ces joies, petites et grandes qui faisaient des petits ruisseaux grandes rivières.

Son âme débordait, ses yeux risquaient à tout moment d'en trahir le contenant tant l'instant présent lui semblait d'importance.

Fée, discrète dans son coin suivait la cérémonie attentivement, de belles dames en belles toilettes étaient arrivées, accompagnées le plus souvent d'hommes en tenues plus que jolie...

Mais les plus beaux d'entre tous étaient de loin les mariés...resplendissants de beauté et de bonheur, ils rayonnaient ..

Baissant la tete, les mains jointes, la jeune femme récita tout bas priere et credo

Spoiler:

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

A chaque chose sa saison et à chaque affaire sous les cieux, son temps.

Et celui des témoins étaient venus ... qui ils étaient ... ce qu'ils faisaient ... pourquoi ils avaient accepté.
Uriel avait bien reconnu la jeune fille qui avait gagné le concours de boisson, un jour au domaine de Soye, alors que lui-même était arbitre et metteur en scène. Il l'avait salué avec un sourire, ne remettant pas sur le tapis une victoire, qui, certes gagnée avec brio, était un peu à l'encontre de la pratique aristotélicienne de la conservation, car dans un concours de beuverie, c'était carrément l'inverse. Moi soit, tout cela n'avait pas été fait pour le mal, au contraire, il n'y avait eu que de la bonne humeur et au final, tous avaient bien ri.

J'en appelle maintenant à Monseigneur Tibère d'Arcis, à Dame Célénya Océalys et à Dame Seleina Romans ... à nous dire pourquoi ils témoignent ce jour pour Neti et Octavian, à nous raconter une anecdote ou une tranche de vie sur les futurs mariés.

Ces témoins qui étaient là, au premier rang, pouvaient maintenant s'exprimer.

[hrp : les témoins ont une semaine pour se manifester, soit jusqu'au 29/05, au-delà, je continuerai]

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

Invité depuis le Limousin, Gueldnard se rendit au mariage de Neti. Il était heureux de la savoir à nouveau heureuse et pleine de vie. Elle le méritait amplement. Femme de caractère, investie au service des autres avec un sens de l'abnégation prouvé à maintes reprises, cette rousse était une femme importante. Le blond avait le loisir de la compter parmi ses amis depuis de nombreuses années déjà. Et c'est un exploit. Car oui, Neti est une curetonne et ça pour le blond c'est quelque chose. Sa curetonne préférée rien de plus rien de moins. Il avait même été jusqu'à se confesser auprès d'elle et lui demander d'officier sa propre cérémonie de mariage si elle avait lieu. Lui, l'homme qui ne porte pas grande attention à l'église. A croire que Neti était l'unique exception.

Assis sur un banc, noyé dans la masse il observa la mariée. Promesse tenu, il n'arborait aucun masque pour ce jour. Le visage froid, le regard sans lueur il suivit la cérémonie. En silence il écouta l'ensemble de l'église réciter le credo. Il croisa un bref instant le regard brillant de la rousse et pu y lire le bonheur qui y jaillissait. Un très léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres durant un court instant avant que la glace ne reprenne place.

Attentif, il suivit le reste de la cérémonie pendant que sa voisine commençait à sécher ses larmes dans un soyeux tissu avant de se moucher avec fracas.

Retraitant Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/05/2009

Oh Boord.. oups.. même ses pensées s'accéléraient. Fallait parler.. oui la Ptit, aller zou faut prendre son courage à deux mains et faut se lancer.. Afin te lance pas trop loin quand même la blondine!!!!
Mais parler de quoi? Du chapeau qu'elle lui avait offert pour jouer à la soule? ça ferait désordre dans une église... Elle réfléchissait, regardant tour à tour Seleina puis Tibère.. Puis les yeux se posent pensivement sur le visage de sa rouquine préférée, un sourire naissant peu à peu sur ses lèvres. Personne n'avait encore pris la parole alors elle se permit d'ouvrir le bal.

J'ai rencontré Neti ici même, pour son baptême. Elle m'avait invitée parce que.. j'étais une amie proche de sa cousine, disparue trop tôt et qu'elle souhaitait faire connaissance avec toutes les personnes qui la touchaient de près. Ufeh.. Une belle fleur en hiver.
Je suis sure qu'en cherchant bien elle doit encore avoir au fond de son sac une jolie Meuhmeuh sculptée de bois, petit clin d’œil en rapport avec les vaches qu'élevait la Fleur à Lourdes.

Depuis nos chemins se sont croisés à maintes reprises, nous pigeons messagers aussi d'ailleurs. Et je tiens à ma belle rousse autant que je pouvais tenir à Ufeh. Et c'est tout naturellement que j'ai accepté de venir comme témoin, pour témoigner de cette renaissance, de ce bonheur qui l'enveloppe de nouveau après autant d'embuches, après les aléas de la vie qui ne l'ont pas épargnée. Et ce bonheur c'est à Octavian que nous le devons et à leur amour réciproque.
Je suis vraiment heureuse de la voir ainsi, si radieuse.

Le regard brillant d'émotion elle fit un clin d’œil à sa rouquine. Voilà elle en avait fini pour sa part. Place aux autres témoins!!!

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 06/05/2010

Tibère laisse la femme terminer et lorsqu'elle va s'asseoir, il se lève à son tour. Il salue d'un sourire fra Uriel qu'il commence à bien connaître. Puis il s'éclaircit la voix.

Hem hem !
A ceux qui ne me connaissent pas, je suis Tibère d'Arcis, archevêque de Malines en Flandres et Général de la Compagnie d'Aristote et de l'Ordre du Tau.
Voilà bien des titres me direz-vous, mais ils ont un sens : la défense de la foi, la diffusion de la Parole divine et la grandeur de notre sainte Eglise.

Je ne crois pas au hasard mais au contraire, je suis intimement persuadé que Dieu oeuvre pour que certaines rencontres aient lieu. C'est le cas de fra Octavian. Cet homme a répondu l'an passé à mon appel à rejoindre la croisade voulue par Rome contre les hérétiques de Genève. Les circonstances ont fait qu'il n'a pu alors rejoindre l'armée que j'avais levée. Mais lorsque bien des mois plus tard j'ai lancé le projet de venir implanter en Franche-Comté l'ordre militaire du Tau, ila répondu aussitôt présent et a tout quitté dans ce but.
En résumé, je considère Octavian comme un fidèle parmi les fidèles et un homme de parole. J'aimerais bien entendu qu'il soit parfait et prenne par exemple le temps de répondre à mes courriers, mais nous en reparlerons plus tard.

Froncement de sourcils. Puis le visage se tourne vers Neti et se fait moins sévère.

Quand il m'a appris son intention de se marier, je dois dire que cela m'a chagriné. Je n'aime pas voir des gens détournés d'une cause qui nous dépasse tous. Mais quand je vois la femme qu'il a choisi, je ne peux que le comprendre. En prime, cette femme est diaconesse. Encore un signe du Très Haut !
En résumé je vous le dis, voici un bien beau couple, fait pour être heureux.

Il retourne s'asseoir.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/05/2012

Gabriell, suivit son épouse dans la chapelle, il sourit à ses dires puis vint enfin la mariée. Et comme toute les mariées elle était resplendissante et ... pieds nus. Pieds nus, qu'elle drole d'idée, il trouva cela original et sourit.

L'office débuta enfin et le blondinet récita le confiteor puis le credo en choeur avec l'ensemble des personnes présentes dans la chapelle

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Silence de rigueur puis on enchaine

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Puis les témoins se suivirent pour parler des futurs mariés, Gabriell serra tendrement la main de son épouse en repensant au jour ou il s'est unis à elle pour l'eternité

Cel, qui tentait de garder les jumeaux près d'elle avec l'aide de son ainée Tempérance, regardait la ceremonie avec attention enfin ... autant qu'elle pu...

Elle remarqua tout ses personnes si bien vétues si distingués et Neti si magnifique dans sa robe de mariée...

elle entendit son époux, Natanael, commencer a réciter le crédo

telment occupé a retenir les garçons qui voulaient courrir vers le choeur de l'eglise elle ne commanca a reciter qu'au milieu du texte :

... beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, .... pour moi.
... accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

N'en pouvant plus elle fit les gros yeux aux jumeaux et leur chuchotta sur un ton sec :

Sachairi !! Dillwyn !! Maintenant il suffit!! tenez vous convenablement frippons!!

puis elle reprit :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle....

Retraitant Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 05/05/2012

A son tour de parler...

Point n'était besoin de réfléchir longtemps...

Flashback dans un verger, un matin de printemps l'année passée. De regarder ses pieds nus avant d'avancer, d'une voix frémissante mais néammoins affirmée, les yeux brillants d'une lueur peu commune :

Neti... C'est bien simple... C'est la fraîcheur de la rosée, c'est le sel de la mer, c'est l'hirondelle qui annonce le printemps. Avoir la chance de la cotoyer c'est se sentir plus fort, meilleur. Elle avive ce qu'il y a de plus beau en nous. A bien des instants elle a su, par un geste, un mot, guider les autre, moi y compris... Peut être même sans le savoir... Sur les chemins vertueux.

Venir à mon tour témoigner devant Dieu de l'amour que se portent Neti et Octavian, est joie profonde, presque un juste retour des choses.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel écouta les témoins et leurs justes paroles, fermant à demi les yeux, on aurait pu croire qu'il dormait, mais cela aurait été inexact, il se laissait imprégnier de ces belles phrases, si profondes et empreintes d'Amour, d'Amitié et de sérénité.

Ces témoignages révélaient souvent des détails sur les futurs mariés, on apprenait, dans une certaine mesure, qui ils étaient vraiment. Mais en tous les cas, on sentait surtout qu'ils étaient prêts l'un pour l'autre.
Lorsque la dernière personne eut terminé, il les remercia d'un signe de tête et contourna l'autel, s'avançant vers les futurs jeunes mariés.

Il leur tendit à chacun une main et prit la dextre qu'ils lui tendaient. Il plaça ainsi la main de l'homme dans celle de la femme et reprit alors :

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Puis il regarda Neti, en premier lieu :

Neti, je vous remets Octavian comme époux pour que vous le gardiez, sain ou malade, et que vous lui conserviez votre foi selon les commandements de l'Église, et pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour. Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Le grand moment était arrivé ...

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 17/03/2012

‬Ses doigts remirent en place légèrement la mèche rebelle qui revenait sur son front tandis qu’il finissait de nouer le lacet de sa chemise qu’il avait choisi blanche pour l’occasion.‭ ‬Un regard vers le ciel qu’il apercevait à travers la croisée tandis qu’il passait sur la chemise son gilet gris finement brodé de blanc,‭ ‬gilet assorties aux braies qui feraient pour l’occasion une tenue légère et élégante,‭ ‬le jeune homme aimant la simplicité,‭ ‬même lorsqu’il fallait faire un effort pour paraitre.‭ ‬Un autre regard dans le carreau et un sourire satisfait avant de s’assurer que le médaillon et l’anneau pendaient toujours à la chaine qui ne quittait plus son cou depuis juillet‭ ‬57.‭ ‬Un baiser déposé sur la médaille avant de se diriger vers Aliénor qui finissait de se préparer,‭ ‬et le jeune couple s’était mis en route pour le monastère et l’église qui devait abriter la cérémonie de mariage de leurs amis Neti et Octavian.‭

Tout en cheminant il ne pouvait s’empêcher de penser à ce soir là,‭ ‬où devant aller retrouver sa jumelle Kawa à Compiègne,‭ ‬il avait proposé au jeune couple qui se débattait avec leur lp,‭ ‬de voyager avec Alie et lui.‭ ‬Quoi de plus agréable que de faire un trajet,‭ ‬si court soit il,‭ ‬en bonne compagnie.‭ ‬De plus Alie et Neti avaient sympathisé et il était heureux de pouvoir profiter un peu plus de cette complicité.
Aristote en avait décidé autrement cette nuit là,‭ ‬et leur aventure champenoise s’était mal terminée,‭ ‬ce qui avait eu pour effet de resserrer les liens entre les jeunes gens. Les femmes étant souvent bien plus enclines à papoter,‭ ‬c’était avec plaisir qu’il avait appris l’invitation au mariage,‭ ‬reçue par Aliénor.

Un regard vers la petite fontaine qui faisait entendre son chant avant d’entrer dans l’église où se trouvaient déjà bien du monde.‭ ‬Un mariage,‭ ‬un de plus pensait il tout en rendant son sourire et son regard à sa blondinette.‭ ‬Ces deux là ne faisaient décidément rien comme tout le monde,‭ ‬malgré que l’année écoulée avait vu leur relation durer,‭ ‬et sans doute se renforcer au fil des semaines et des mois,‭ ‬et des évènements endurés côte à côte.‭

‬Il ne put s’empecher de lui murmurer alors qu’elle arrangeait les plis de sa robe‭… ‬tu es superbe,‭ ‬comme toujours ne t’inquiètes pas … ‬et de lui déposer un baiser en souriant avant de laisser ses mirettes grises se porter sur les mariés fort élégants,‭ ‬et sur sa blonde complice de toujours,‭ ‬qui avait troqué braies contre robe,‭ ‬ce qui n’était pas désagréable pour le regard.‭ ‬Un sourire amusé avant de prendre place et de suivre la cérémonie,‭ ‬murmurant le crédo,‭ ‬ses pensées voltigeants au gré des mots de l’officiant,‭ ‬puis de ceux des témoins qu'il avait écouté avec attention.‭

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 16/05/2012

Poliment, Confucius salua les têtes qu'il ne connaissait pas et alla s'asseoir pour assister à la cérémonie. Lorsque Monseigneur Tibère arriva, le jeune frère s'empressa d'aller le saluer et de lui apporter un rafraichissement avant de prendre congé.

Se plaçant aux côtés de son ami Letto, il suivit avec lui la cérémonie avant de réciter le credo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

[...]

L'office suivait maintenant son cours, et bientôt les deux âmes seraient unies devant Dieu. Voilà que les échanges de vœux allaient être prononcés...

Fée regardait Neti , puis Octavian tour à tour.

Ils étaient si bien assortis tout les deux, un couple pareil, on en voit peu

Elle se sentait très heureuse pour eux, et attendait avec impatience que Neti se prononce...

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 24/05/2012

Methea bien que discret était présent et regardait la scène. Il faut dire qu'invité à Bertincourt, il était arrivé de justesse dans le village ou se déroulait la cérémonie.

Les belles robes, les sourires, les rires puis le coté solennel pris le pas sur le reste. Les témoins laissaient leur anecdote et certaines fit sourire Methea. Il en aurait bien rajouté une ou deux... mais ce n'était pas le moment.

Il reconnu à sa grande surprise une connaissance, comme quoi le monde était bien petit. Le mariage se déroulait sans accrochage et pour une fois Methea ne se faisait pas remarquer ! Il avait la fâcheuse manie de faire des gaffes en ce lieu... et fit d'autant plus attention. Il observait du regard les deux futurs mariés, décortiquant leurs moindres gestes, parfois nerveux, et un brin saccadé par l'émotion.

Aprés avoir également récité son credo, Methea se mordilla les lèvres en entendant l'homme d'église arriver au moment attendu.. par Octavian et Neti.
Ces moments lui donnaient des émotions contradictoires, d'un coté il était heureux de voir des amis pouvoir se dire oui sans contrainte... tandis qu'il attendait ce moment depuis si longtemps de son coté... le coeur se serrait un peu mais bien vite effacé par la liesse d'un mariage.

En demi-teinte également l’Étoile, certes le jour était à la fête mais elle avait du mal à se défaire de la petite pointe de tristesse qui aiguillonnait son cœur alors qu'elle assistait au mariage de ses amis. L'abbaye était splendide et les toilettes de chacun laissaient rêveuse la tisserande qu'elle était encore lorsque le temps se faisait complice de son rouet.

Étrangement elle était calme, cela ne lui ressemblait pas. Elle était éteinte.
Ils étaient arrivés, sans être en retard vraiment, pas assez en avance pour saluer la noce. Elle retrouverait rapidement son éclat lorsqu'il s'agirait de féliciter les jeunes mariés pour leur Vrai mariage cette fois ci et badiner avec les invités. Le naturel sait se faire impérieux.

Pour l'heure, Virbule s'octroyait un moment de recueillement, sans faux semblants. Il lui était parfaitement impossible de passer outre ses idées grises, elle prit donc le partie de toutes les accepter pour composer son propre arc-en-ciel d'humeurs où la joie cohabitait avec la nostalgie et la tristesse avec le bonheur. Heureusement, ce n'était pas elle la peintre dans l'histoire.
Toute à ses pensées colorées elle réussi même à perdre le file du crédo et se laissa bercer jusqu'à sa fin par les voix de ses camarades de bancs.

Si l'émotion devenait trop envahissante elle s'accorderait sans doute l’immersion discrète de ses iris. Ça non plus ça ne lui ressemblait pas mais chaque jour n'était pas le Grand Jour de sa rouquine.

D'un geste discret qui se voulait innocent elle lia ses doigts à ceux de son Écureuil se gardant bien de lui montrer ses yeux.

[Toutes mes excuses pour ces deux semaines d'absence inopinée et farpaitement indépendante de ma volonté.]

Sur l'invite d'Uriel à l'attention des témoins, la rousse se retourna pour les voir et les écouter, et en profiter, du coup, pour aviser l'ensemble des amis que ce moment avait réunis... Réunis malgré leur différences, leurs divergences, leurs souffrances, la distance, pour partager un peu de ce moment. Les secondes s'étirèrent, laissant à la presqu'mariée le loisir de graver dans son esprit ces visages bienveillants, ces parcelles de bonheur... et pour se dire qu'il faudrait des mariages comme ça tous les jours pour que les gens se rendent compte qu'on construit avec la paix, non avec la guerre... M'enfin ça...

Elle écouta donc Ptit, hochant doucement la tête, amusée, à l'évocation de la meuuuhgnonne vache de bois et des souvenirs qu'elle emportait, de leur connaissance commune, d'une amitié partagée qui avait finit par les lier également... Puis elle lui mima un "Merci" silencieux et ému en réponse au clin d'œil et au témoignage d'affection. Ses yeux à elles aussi prenaient quelques éclats annonciateurs de perles cristallines et d'un cœur débordant... Mais fort heureusement, Tibère la rappela à l'ordre, probablement sans même le savoir. La solennité des paroles, l'aura de cet homme-là, tout lui inspirait une certaine révérence... Neti commençait à entrevoir ce qui plaisait à presqu'époux chez l'archevêque. Hem hem... jusqu'à ce qu'elle soit tirée de ses pensées par les paroles qui lui était particulièrement destinées et qu'un fard lui monte aux joues. Bien sur qu'elle sait qu'elle détourne son blond de ses responsabilités actuelles... Une épouse et l'Armée font rarement bon ménage et il finit par y avoir une femme de trop dans la vie du soldat. Mais la question ne se posait point encore, la cohabitation se passait pour l'instant sans étincelle et avec la bénédiction du Père Général, qui plus est. Que demander de mieux !? Respectueusement et avec un sourire au coin des lèvres -oui oui, elle avait bien noté le message au passage-, elle inclina la tête en remerciement à Tibère. Et Seleina se chargea de clore en beauté et tout en poésie ces déclarations d'Amitié... Ca, pour sur que la rousse n'avait pas la moindre idée que l'on pouvait penser ça d'elle. Guider, répondre à l'impérieux besoin de se rendre utile... elle l'avait toujours un peu fait, en tant que tribun, puis maire, puis diaconesse... à son petit niveau. C'était sur certains points des fonctions bien similaires. Mais entendre qu'elle avait réellement aidé, que son énergie avait pus servir "à quelque chose"... c'est une toute autre chose. Et ça la touchait. A faire poindre à nouveau une goutte d'émotion au coin de ses paupières, même. Un "merci" fut à peine murmuré et s'il avait été dit, la voix se serait probablement dérobée...

'Faut reprendre ses esprits, ça n'est point terminé. Elle ne chercha même pas à essuyer la larme qui avait coulé et se retourna à nouveau face à Uriel pour lui donner toute son attention. "...pour que vous le gardiez... pour vivre avec lui... faire dépendre votre bonheur de son bonheur... ?"

"- Hiiiiii ! Ca y est, c'est maintenant !! Allez inspire. Voix claire et sure. Ne bafouille pas et dis pas d'connerie, c'pour de vrai !
- Tchhhut ! Tais-toi tu m'déconcentres" pensa-t-elle pour faire taire sa petite voix et tenter de calmer la pagaille dans sa tête et sa poitrine.

- Oui, je le veux et n'aspire qu'à ça.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Le premier pas vers le mariage fut fait, facilement, simplement ... oui ... c'était si simple, si aisé de dire "oui". Cette acceptation impliquait tellement de choses, que seul Dieu pouvait en percevoir tous les tenants et les aboutissants.
Les futurs mariés, eux, ne le découvriraient qu'au fur et à mesure du temps qui passe, et il valait mieux ne rien savoir ... il y aurait de peines mais aussi de grandes joies, il ne restait qu'à espérer que le bonheur serait toujours présent.

Il défit les mains des amoureux et les recroisa en sens inverse, puis levant la tête vers l'homme il lui demanda :

Octavian, je vous remets Neti comme épouse pour que vous le gardiez, saine ou malade, et que vous lui conserviez votre foi selon les commandements de l'Église, et pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour. Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/02/2012

En fin de compte tout semblait s’accélérer pour le blond, les témoins étaient enfin passés et chacun d’eux avaient donné leur accord au mariage entre Neti et Octavian. Il releva tout de même la précision du Père Général à son encontre, précision qui lui fit esquisser un sourire malgré l’importance de la cérémonie.

Monseigneur Uriel procéda alors à son discours sur les obligations d’un mariage. Les compagnons devaient s’engager l’un envers l’autre et promettre leur amour mutuel pour toute la vie … Pour ça, on était bon. Le blond ne voulait qu’une chose, s’engager avec Neti et lui donner plus que tout son amour. Elle était celle qu’il avait désiré, celle qui l’avait accepté même si ce n’était pas encore officiel, mais pour ce point-ci ce n’était qu’une question de minutes si ce n’est de secondes.

Monseigneur Uriel qui célébrait la cérémonie posa son regard sur Neti, en premier lieu.

Neti, je vous remets Octavian comme époux pour que vous le gardiez, sain ou malade, et que vous lui conserviez votre foi selon les commandements de l'Église, et pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour. Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

C’était véritablement le grand moment de la journée et plus que cela, de la vie d’Octavian. Le futur époux, on pouvait se permettre de croire que Neti allait accepter, posa alors son regard sur sa Rousse, sa Neti dans l’attente d’une réponse.

Oui, je le veux et n'aspire qu'à ça.

Un soulagement des plus appréciables se fit à cet instant même et Octavian ne réalisa que tardivement que la même question lui était posée. Il n’était pas l’heure de réfléchir, pour lui tout était clair et une réponse brève était de mise.

Oui, je le veux.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel fit alors coulisser légèrement son étole violette d'archevêque et en entoura les mains jointes des époux.
Il dit alors :

Puisque vous avez donné pareil consentement à votre union, donnez-vous l'un à l'autre la foi que vous devez à Dieu et à la sainte Église Aristotélicienne. Gardez-vous mutuellement dans la parfaite fidélité et l'aide mutuelle, selon la règle et le dévouement du mariage.

Puis il se tourna vers la personne qui détenait les alliances, pour lui signifier de s'approcher.
De sa dextre, il s'empara des deux anneaux qui furent remis à la personne un peu plus tôt dans la journée.

Dieu Créateur et conservateur du genre humain, Toi qui donne la grâce spirituelle et qui fais largesse de la vie éternelle, daigne envoyer Ta bénédiction céleste sur cet anneau , œuvre d'un artisan, Ta créature ; afin qu'en le portant, l'épouse soit munie de la protection céleste, qu'elle fuie les tentations du sans-nom, qu'elle garde fidélité à son mari, qu'elle instruise ses enfants dans la piété, qu'elle trouve grâce auprès de tous et que par une conduite bonne sainte elle parvienne au salut éternel.

Il remit alors l'anneau à Octavian, afin qu'il crée "l'alliance" avec Neti et une fois l'anneau passé, le clerc reprit le cours de la cérémonie :

Mes Enfants, je vous déclare donc mari et femme, époux et épouse.
Aimez-vous dans la joie, la bonne humeur, mais aussi lorsque les vents mauvais de l'existence souffleront, vous n'en serez que plus forts, ensemble pour les affronter.

Octavian ... vous pouvez embrasser la mariée.

Il lui sourit, afin de les laisser échanger ce chaste baiser.

« Sois heureux un instant. Cet instant c'est ta vie. »
Omar Khayyâm (Poète et mathématicien persan - XIe siècle)

Serrant tendrement la main qui lui était offerte, Neti savourait, goûtait le parfum de chaque instant, grava chacun des quatre petits mots d'Octavian dans son esprit, savourait les paroles qu'Uriel distillait savamment. Et si ses yeux trahissaient son Amour pour cet homme-là, tant pis... Et si quelques larmes roulaient sur les joues dodues pour mourir au coin de ses lèvres, tant pis... Mais c'était trop. Trop d'émotion. Il n'y avait rien de feint, chez la rousse, jamais. Elle est entière. Est-il possible d'Aimer trop ? Trop fort ? Aucune idée mais pour ça aussi, tant pis...
Elle n'avait pas grand chose à offrir, la rousse, pas de titre, pas de richesse, pas de statut social prestigieux, pas de famille influente mais elle lui donnait tout, sans rien garder pour elle. Il avait déjà réparé son cœur... sauvé son âme aussi, surement... Il lui avait réappris à sourire... lui avait redonné l'envie de respirer, de vivre pour quelqu'un... pour Lui. A quoi pourrait alors bien servir de garder quoi que ce soit pour elle ? Qu'en ferait-elle ? Que pourrait-elle bien faire si elle ne pouvait pas lui donner tout ce qu'elle possédait... ? Il ne lui restait plus que la prière...

" Mon Dieu, je vous en prie, ne me l'enlevez pas, celui-là... J'l'aime trop... J'en crèverais... J'sais qu'c'est pas bien d'vous d'mander ça... mais si c'est vrai, c'que ma Cris m'a murmuré depuis vot' Paradis... si c'est vrai qu'vous m'avez laissée leur survivre pour une raison, si j'dois les laisser partir, Cris, Victor, Grod, les enfants... et souffrir chaque jour de leur absence... si j'dois vivre encore parce que vous une mission pour moi, même si j'peux pas encore comprendre laquelle... j'veux qu'ce soit avec mon Octavian. J'suis pas assez forte sans lui. J'suis plus rien, sans lui... J'vous en prie... M'l'enlevez pas... "

Ses yeux humides trouvèrent leurs homologues tant aimés, si rassurant, si réconfortant lorsque tout en elle flanchait, y puisant la force de se dire que Cris la regardait depuis là-haut, de sentir encore un peu la présence de celle qui avait été comme sa sœur d'âme à défaut d'être sa sœur de sanf, le parfum de ses cheveux bruns, la voir sourire encore une fois... Elle serra un peu plus la main de son blond pour se ressaisir, ne pas fondre en larmes, pas tout de suite, pas ici. Porter ses enfants, les élever, Oh que oui, elle le ferait et il connaissait ses peurs par cœur, il savait ce que ça signifiait pour elle...

Tout ça dans un si petit anneau... Etait-ce seulement possible ?

Puis Uriel prononça "les" mots... "mari et femme"... "époux et épouse"... Pour de vrai. De vrai de vrai ! Ne défaille pas tout de suite, petite rousse ! Tu vas manquer le meilleur moment !

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 21/02/2012

[Je m'excuse sincèrement du temps de réponse de ce dernier message!]

C'était la fin de la cérémonie mais aussi le début d'une vie nouvelle. Uriel leur avait donné les anneaux et Octavian venait de glisser celui-ci au doigt de sa présente épouse. A ce moment précis il réalisa à quel point la journée et même la vie par extension semblait merveilleuse, nul ne pouvait nier le fait en fin de compte que le mariage était probablement l'un des plus beaux jours d'une vie. C'était l'accomplissement d'un amour sans faille, tout du moins pour eux deux. Il était temps de partager la moindre des secondes, de partager la moindre des envies comme l'avait si bien précisé Uriel qui célébrait la cérémonie... C'était elle qu'il avait choisit, il se rappelait d'ailleurs des moindres instants qu'il avait passé en sa présence: de leur toute première rencontre ou Neti sirotait une tisane seule dans un coin de taverne, aux lancés de brins de paille qui lui tirèrent ses premiers sourires et à cette soirée devant la mer de Bertincourt ou elle accepta de devenir sa fiancée. En plus de tous ces moments là de nombreux autres venaient s'ajouter à la liste et c'était ce tout qui faisait qu'aujourd'hui le Blond et la Rousse s'unissait pour toujours devant leurs amis et le Tout Puissant.

Octavian ... vous pouvez embrasser la mariée.

Elle était sa femme, son épouse, sa demi... celle qu'il aimait et aimerait à jamais, celle avec qui la vie semblait dépourvue de toute difficultés pour la simple raison que cette vie en fin de compte portait à présent le nom de "Neti". Et c'était toute en simplicité qu'ils allaient pouvoir respirer le même air...

Le regard d'Octavian se perdit dans celui de sa tendre, la pression que celle-ci exerça sur sa main fut comme un déclic, l'heure n'était pas à la réflexion et à la contemplation de son épouse mais à celui du baiser qui marquerait le début d'une vie de couple. Serrant à son tour la main de sa rousse il se pencha vers elle tout en faisant abstraction de tous les gens qui les observaient en ce jour, seul importait Neti car elle était la seule qu'il voyait à présent. Ses lèvres sur les siennes sellèrent alors l'union des deux tourtereaux, pour le meilleur et simplement le meilleur...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel était retourné là où il avait tenu son office et entama la dernière partie du sacrement, et pas forcément la moins importante, celle qui ravissait tout le monde, croyant comme non croyants.

Prenant une corbeille dans laquelle reposait un pain encore un peu chaud, tout frais du matin, il s'en empara et le rompit, puis, il prit la coupe et la remplit de vin, le goûtant tout d'abord pour savoir si il ne sentait pas le vieux bois.
Pour l'occasion il avait pris le vin de l'abbaye de Noirlac, et celui-ci était excellent, loué soit Saint Sylphaël pour le plaisir des sens, dont en particulier, celui du goût, présentement.

Tendant alors la corbeille et la coupe à Neti et à Octavian en premier lieu, il invita ensuite tout un chacun à venir communier à l'autel, afin de partager l'amitié aristotélicienne.

... ainsi s'achevait doucement cette cérémonie, ils étaient - enfin mariés - et ils devaient en être heureux. Maintenant chacun pourrait aller en paix.