Intronisation de nostre nouveau recteur cistercien

Farnor ecoute avec attention , il etait tres fieres d'etre present a cette intronisation de notre nouveau Recteur.
Le prètre chante les cantiques et recite les prieres avec entousiasme.

Quand le Frère Roger se fut assis, Maîsse Arsouye se leva à son tour pour prendre la parole. Il s'éclaircit la voix

*hum*

Puis il commença.

Mes biens chers soeurs et frères,

Quel bonheur de voir réunie ici la grande Famille Aristotélicienne. Nous sommes tous ici pour témoigner de deux choses, le respect envers l'Ordre Cistercien, et l'amitié envers Frère Roger.

Vous le savez tous, je suis franciscain... et si vous ne le saviez pas vous voilà au courant. Pourtant, je tenais absolument à venir ce jour pour rendre hommage à un ordre qui a si bien servi l'Eglise. L'Ordre Cistercien est un des piliers de l'Eglise Aristotélicienne. Il lui apporte ses valeurs, son regard, une approche particulière. Car l'Eglise est à la fois Une et Diverse. Aussi, j'espère que cet Ordre continuera à tenir son rang dans l'Eglise aussi longtemps possible.

Frère Roger et moi nous nous connaissons de longue date. Voilà bien longtemps que nous arpentons ensemble les couloirs et les salles des Congrégations Romaines. Parfois nous sommes d'accord, parfois pas. Mais j'ai toujours senti chez lui la volonté de construire l'Eglise. Qu'il approuve ou critique, c'est toujours pour faire avancer la discussion. Et quand il propose, il est écouté. Mais je vais éviter de lui jeter trop de fleurs ou il va se mettre à rougir.

Je conclurai en disant ma joie de voir mon ami Roger prendre la tête de cet ordre. Il sera un excellent capitaine pour ce navire. Présent mais capable de prendre du recul, à l'écoute de ses hommes mais énergique quand la situation le demande. Pour moi, il n'y a pas de doute, Roger sera non pas un bon recteur, mais un grand recteur.

Qu'Aristote le garde, qu'il garde l'Ordre Cistercien et qu'il garde toute la Communauté Aristotélicienne.

Son petit discours terminé, il retourna s'assoir près d'Aaron.

Jehan écoutait la cérémonie se dérouler. Une première pour ce qui le concernait. Mais certaines paroles retinrent vivement son attention... Celles de son Eminence Aaron :

Père Aaron a écrit:

Comme le dit le premier logion : « Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. » Soyez noble, soyez honnête, et ainsi, vous atteindrez cette perfection intérieure qui pousse l’homme dans les grâces divines. Le cœur éclairé par la raison ! Voilà ce qui doit guider l’homme !

A ouïr cela, Jehan en eut le coeur & l'asme réjouis. Puis lorsque le nouveau Recteur de l'Ordre prit la parole à son tour :

frère Roger a écrit:

Les valeurs cisterciennes me semblent à même de permettre à une génération déboussolée, par les hétérodoxies galopantes, la décadence bisounoursienne des moeurs et la molesse de l'Eglise, de retrouver des bases saines pour encadrer un engagement religieux Res Parendo ou In Gratibus pour des laïcs comme pour des clers.

"Voilà un discours bien courageux" se dit-il en son for intérieur. Cependant, il estoy en parfaite concordance avec telle parlure.

Levant la teste il reconnu entre autres le Primat du Sainct Empire ainsi que Soeur Arakiriman des Teutoniques... Mais il ne se laissa point trop distraire, tant ce qu'il entendait, le réjouissait grandement. Il réalisa qu'il ne cognoissait guère le Frère Roger. Il avait remembrance de l'avoir croisé une fois ou deux à Rome. C'est alors que Monseigneur Maisse Arsouye l'éclaira un petit :

MaisseArsouye a écrit:

... Mais j'ai toujours senti chez lui la volonté de construire l'Eglise. Qu'il approuve ou critique, c'est toujours pour faire avancer la discussion. Et quand il propose, il est écouté... Présent mais capable de prendre du recul, à l'écoute de ses hommes mais énergique quand la situation le demande.

A cet éloge, Jehan se réjouit pour l'ordre Cistercien d'avoir un Recteur de cette trempe. Il chercha alors dans la foule dense des invités le Prieur de Santiago, le Père Zabouvki qui estoy pareillement cistercien. Il espéra que son Ordène établisse par la volonté de son Grand Maistre Pako de Bellcastel & l'entente du nouveau Recteur & du Prieur, une coopération bénéfique à la formation des clercs de l'Ordre de Santiago. C'est alors qu'il aperçut Monseigneur Scarpia qu'il cognaissait un petit. Il se promit d'aller le saluer une fois la cérémonie achevée & avoir présenté ses félicitations au nouveau Recteur...

Le vieux moine s'avanca pour finir son discours et préciser sa pensée.

Nous, futur Recteur Cistercien, sommes résolus au dialogue, à la coopération et à l’échange et pensons d’associer nos efforts aux autres Ordres religieux, Militaires, Congrégations et Abbayes du monde Aristotélicien, pour accomplir l’œuvre majeure d’Aristote et Christos nos prophètes, assurer la diffusion de l’Amour de Dieu et la réflexion sur la nature Sacramentelle de l’Eglise. La Sainte Parole exigeant des hommes qu’ils oeuvrent ensemble au service de Dieu notre Créateur, nous nous engageons pour l'Ordo Cisternencis à favoriser une réelle coopération et même communion entre toutes les organisations aristotéliciennes de bonne volonté pour partager avec nous ces valeurs, dans le respect et l’amitié Aristotélicienne. Les présents engagements sont consacrés devant le Seigneur, juge et arbitre de nos actions sur Terre. En conséquence, nous tendons pour ce saint dessein nos mains vers tous nos frères aristotéliciens.

un moment de silence

Avant de laisser la parole aux officiants pour la suite de la cérémonie, et pour symboliser l'amitié aristotélicienne, nous vous invitons à serrer la pince ou à pratiquer la franche accolade avec vos voisins de bancs.

Frère roger montre l'exemple en pratiquant franche accolade avec les plus proche de lui (les cardinaux Maisse et Aaron, les dignitaires cisterciens, les invités de la première rangée)

Chiabrena ne connaissait en rien ce rite de l'accolade mais le trouvait fort plaisant.

Elle se tourna vers un de ses comparses, un certain Muriane, et l'étreint. Il lui semblait en avoir entendu parler durant son séjour à Cosne .. ou l'aurait-elle rencontrer. Petite tête que celle de Chia. Elle se tourna ensuite vers Soeur Docinda qu'elle connaissait par contre très bien et renouvela l'accolade.

Le vieux moine se détacha des dignitaires cisterciens pour se rapprocher des deux cardinaux officiants Maisse et Aaron.

Maîsse Arsouye se leva alors et se plaça devant Frère Roger.

Frère Roger,

Acceptez-vous la charge de recteur de l'Ordre Cistercien avec tous les droits et devoir qui en découlent, en particulier le devoir d'être pour cette communauté un berger, à la fois guide et protecteur ?

Le vieux roger répondit avec conviction et voix forte

Oui j'accepte de devenir Père Abbé de Noirlac et Recteur de l'Ordre Cistercien. J'accepte la triple charge de berger, guide et protecteur de mes frères cisterciens.

Maîsse Arsouye aposa alors ses mains sur le front du moine berrichon.

Roger,

Puisses-tu guider ta communauté selon la raison que nous a apporté Aristote et la sagesse que nous devons à Christos. Sois donc leur berger, comme tu en as pris l'engagement.

Par les pouvoirs qui me sont conférés au sein de la Congrégation pour la Diffusion de la Foi, je te nomme recteur de l'Ordre Cistercien.

Le cardinal recula de deux pas et retira ses mains du front de Roger.

Va, et guide les !

Le vieux moine semblait rayonnant et prodigieusement en forme. Son dos ne semblait plus vouté, sa voix était jeune et assurée, son visage resplendissait et ne portait plus les traces habituelles de la fatigue et de la malnutrition passée.

Je promets d'accomplir avec sagesse et dignité le ministère de la Parole, en annonçant les Saintes Ecritures et en proclamant la foi Aristotélicienne. Je désire donc recevoir cette charge de rectorat de l’ordre cistercien.

Les cardinaux Maisse et Aaron ainsi que le nouveau recteur Frère Roger dans sa toute nouvelle cape en laine brodée aux armes de la nonciature romaine et de l'ordre cistercien en provenance de la boutique chic de Dame Ysabeau, prirent le pain et le vin aristotélicien et les plaçèrent sous leurs mains, levées bien haut..

Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie, en reconnaissant que nous sommes pécheurs. Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché. C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Amen. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.


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Frère Roger continua seul la fin du laïus

Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réuni tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité. Prions aussi ensemble et recueillons-nous un instant en pensant à l'âme de son excellence feu leopol, ex-ambassadeur Bourgogne en Berry. C'était une âme délicate, attentionnée... Un homme de valeur... A Sancerre, il a pris des responsabilités, il s'est un temps occupé des festivités, il faisait partie de la garde municipale. Et puis, il est parti à Noirlac, pour une longue, très longue retraite In Gratibus. Sans doute avait-il besoin de faire le point... Et puis, il est revenu à Sancerre, très affaibli... Mais pour y mourir... Prions mes frères pour son salut. Ayons aussi une pensée émue pour sa dame de coeur, Ysabeau, qui a bien besoin du réconfort de nostre prière en ce moment douleureux.

la foule des invités répète la confession puis fait la file pour la communion.

Le vieux recteur sourit à l'abbé Sjnoel. Il était ravi de la voir et avait eu peur un moment qu'il ne puisse se libérer.

Frère Roger serra la main de son ami l'ex-recteur cistercien Pobelcourt avec chaleur. ils eurent un petit conciliabule à mi-voix et puis ils rejoignirent le reste des invités.

Le vieux moine était souriant

Je vous remercie chaleureusement de vostre affection et dévouement. je tiens aussi à vous féliciter pour vostre prom...

moment de blanc, le vieux roger se trouble

hum hum je voulais dire que vostre engagement au service de Dieu et de l'Eglise sera surement un jour proche récompensé.

le vieux roger a un sourire mystérieux et malicieux sur le visage puis il disparait par un passage dérobé