Annoblissement à Noirlac

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Comme convenu avec le recteur de Noirlac, le bien connu Babar, Noirlac et son abbatiale accueillerait les anoblissements de deux de ses membres. Alors le dimanche 17 janvier, après la messe et le déjeuner, le Duc de Dun-le-Roy se rendit à l'abbaye dans un carrosse frappé de ses armes et se fit conduire en la dite abbatiale.

C'est là qu'il attendit, son manteau de Pair sur le dos, en compagnie d'un de ses valets les autres participants de la cérémonie.

Alors que la charrette du couple de Divonne se stoppa près de l'entrer de Noirlac, Titca sourit et sauta dans les bras de son époux afin que celui-ci l'aide à rejoindre le sol sans salir sa robe, ni même se casse un os ! Une fois dans ses bras elle déposa un baiser sur ses lèvres et lui sourit malicieusement. Taquine dans l'âme elle mordille son cou avant de reculer et de tirer la langue. Un peu de sérieux tout de même ils allaient renter dans un lieu Saint, très Saint ! Comme les enfants étaient en compagnie de Nasty et Hector, le couple pouvait profiter de leur bonheur ensemble chose assez rare et précieuse bien que normalement Tak et Lune devaient également se joindre à la cérémonie. La soeur dans un souci d'égalité n'avait invité personne et préférer laisser le choix à qui le voulait.

Bref c'est donc au bras de Jacou que la maître des Novices arriva, après avoir longé le cloitre fait un détour rapide dans la crypte des Novices et vérifié qu'aucun pigeon ne lui était adressé, au plus grand désespoir de son époux auprès du quel elle se justifia par ses mots :

Je me demandais si Farnor n'était pas... Bref ... promis plus de détour allons-y

C'est ainsi que le couple entra dans une abbatiale bien connu, mais encore vide de présence sauf celle de Thomas. Regardant son époux elle se remémora leur mariage et comme souvent dans ses moments de souvenirs embrassa la joue de Jac tout en caressant son alliance. Puis elle regarda Thomas et nota sa remarque '' pas de câlin devant le héraut'' remarquer il n'était pas là, le Héraut, mais son époux risquait de ne pas apprécier cet élan de gentillesse envers un inconnu pour lui surtout dans le lieu de leur mariage ! Alors, elle s'inclina légèrement.

Votre Grâce, bien le bonjour et bon Dimanche !

Après s'être redressé, elle se tourna vers Jacou et pencha la tête sur le coter, il apprécierait surement d'être dans le fond de l'abbatiale et elle ne pouvait pas le forcer à ne s'installer ailleurs. Une main passa sur sa robe bleu cachant son ventre arrondit, d'ailleurs Nasty avait cousu quelques froufrous en plus pour que le ''secret'' du couple reste un précieux cadeau loin des regards indiscret, seul les amis au courant le remarquerait, les autres penserons que Titca à trop manger de viande au repas de Noël.

Retraitant Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2009

Jacouillet entra au bras de son épouse dans l'abbatial qui était bien vide, à part le duc de Dun-le-Roy. Le blond le salua poliment, le strict minimum. Il n'a jamais été trops d'accord pour cet annoblissement, mais la nécessité faisait loi comme on dit. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire. Il se pencha à l'oreille de Titca.

On attend quoi la au fait ?

Bardieu astiqua très soigneusement une nouvelle armoirie et la déposa sur une table dans la sacristie de l'abbatial.

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Bardieu continua à se préparer en mettant les beaux habits de cérémonie avec l'aide d'un novice quand des bruits de chevaux se firent entendre. Bardieu comprit vite qu'il y avait trop de pas de chevaux et que c'était forcément un grand convois. Il indiqua à son novice sur un ton urgentiste.

Mais allez ouvrir, vite ! Cela doit être le duc. Est ce que ma soutane est bien mise ?

Le novice acquiesça et alla vers la porte de l'abbatial, qui conduisait à la porte de l'abbaye. Bardieu se dirigea vers le clocher et arriva en bas de celui-ci. Il tira de tout son poids, qui était exceptionnellement élevé sur la corde.

La lourde cloche s'ébranla dans un son harmonieux.

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La Neige Mamour.

Titca le regarda avec une mine taquine et amoureuse, il ne voulait pas être présent et le savait c'est d'ailleurs pour cela que la jeune femme était ravie de le voir à ses coter, elle savait que pour lui c'était un énorme sacrifice et ne voulait pas mettre cela en doute. Embrassant la joue de blond pour une énième fois, elle remarqua qu'il était quelques peu perdu et l'invita doucement à s'asseoir sur l'un des bancs de son choix, sachant très bien que celui-ci serait dans le fond.

Plus sérieusement on attend le début et vient t'asseoir j'ai mal aux jambes...

Retirant sa cape pour l'accrocher dans un coin elle prit place sur les genoux de son époux dans un petit sourire et sans paraitre vulgaire pour autant, après avoir passé une main dans ses cheveux blonds, elle voulait prendre quelques secondes pour la rassurer et lui montrer son amour. Au fond d'elle Titca avait peur que son époux revive l'épisode ''Louis'' et que tout tourne au vinaigre comme la dernière fois. Forte heureusement Thomas était au courant de toute cette histoire et Tit le savait il n'en tiendrai pas rigueur. C'est pourquoi elle glissa ses lèvres à la hauteur de l'oreille gauche de Jacou et murmura dans un souffle.

Da garou a ran, ma kalon.

Quelques mots doux suivi d'un baiser sur la joue -encore !- avant de sourire et de rester bien sagement assise en attendant la suite. Mais à en juger par le son des cloches le Recteur semblait plutôt impatient lui aussi de commencer, bien que ce n'était pas vraiment pour les mêmes raisons. C'est donc dans un silence parfait que Titca admirais l'abbatiale une fois de plus.

Retraitant Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 11/01/2010

Le Roux venait déjà de passer quelques temps au sein de l'abbaye de Noirlac pour les besoin de sa pastorale. Il avait finalement ressentit la chose d'une manière bien plus agréable qu'il n'avait imagé au cours de ses mois d'hésitation. Sa tutrice avait vraiment très bien su le mettre a l'aise et lui permettre de s'exprimer sans obstacle ni remontrances.

Quel plaisir ce fut encore quelle elle l'invita faire un temps de pause dans ses études pour venir assister a une cérémonie qui la mettrait a l'honneur. Le Carmo avait été ravi et flatté qu'elle lui fasse une telle invitation. Il avait donc laisser ses leçons de coté pour quitter la cellule et aller a la rencontre de celle que Sylphe appelait avec amitié Maman. Une blonde chère au cœur du turbulent enfant que Carmo était resté.

Ils s'étaient donner rendez vous a l'entrée de Noirlac et avaient fait une visite rapides des couloirs de l'abbaye car Carmo ne connaissait pas encore très bien les lieux. Durant leur petits trajet, leurs mains ne s'étaient quittées et ils avaient échangé des regard complices.

Arrivant dans la salle décorées pour l'occasion, la main du roux se serra sur celle de la blonde en voyant les les personnes présentes. Bien sur Carmo connaissait le couple Divonne depuis de long mois mais peut être était ce le lieu ou l'instant qui le faisait réagir. puis une pulsion, certainement causée par un sentiment qui ne le quittait jamais et un caractère plutôt exubérant de sa part. Carmo se tourna lentement vers sa dame de Miel est une main se leva doucement pour venir en caresser la joue du bout des doigts.

Et nous voici arrivés a destination, mon doux miel. tu va pouvoir profité de ce moment pour parler un peu avec Sylphe de notre avenir via mes progrès sur el chemin qui réalisera notre envie.

Un léger sourire qui ne dura que quelques secondes. Profitant que sa phrase attire l'attention de la Blonde et quelle le regarde, il se rapprocha d'elle et vient déposer ses lèvres contre les siennes , la poussant a accepter un baiser ardent. Tout a son baisser, le Roux laisses lentement descendre ses doigts qui parcoururent son cou et finirent pas trouver avec malice sur les courbes de sa gorge.

Le baiser se brisant finalement, l'attention de l"homme se focalisa de nouveau sur le monde qui les entouraient. Ne sachant trop comment il devait vraiment se comporter mais il avança vers Titca et Jacouillet.

Bonjour a vous deux, heureux de vous revoir surtout en de telle circonstances. Bien que Sylphe ai eu a me supporter pas mal ces dernières temps. Mais comment te porte tu maintenant, Jacouillet?

Tu coin de l'œil , le Roux regarda la troisième personne présente, il en reconnaissait bien sur le manteau mais n'avait encore jamais vu cet homme auparavant.

A peine le temps de dire à quel point elle aimait son z'homme que déjà le Bourdon et Maman arrivaient dans l'abbatiale en s'embrassant. Regardant Jacou, Titca ce promis de tout lui expliquer à un autre moment, lui en était resté à la séparation et aux larmes de Tit, mais n'était pas encore au courant de la partie réconciliation, mordant ses lèvres honteuse de ne pas lui avoir dit tout cela plutôt elle lui fit ses yeux de petite biche sauvage. Après quoi, elle toussa assez fortement pour calmer les ardeurs du couple et lança à demi-voix n'oubliant pas que l'endroit était Saint et que tout naturellement hurler était fortement déconseiller.

L'étouffe pas quand même ! Et puis enlève tes pattes pleines de Miel, Bourdonnant va !

Triant la langue, la maître des Novices était de bonne humeur et pour quelques heures le temps d'être en compagnie de ses amis oubliait l'histoire terriblement triste de Farnor, ainsi soigneusement protéger par les bras de son époux, non loin du regard protecteur de ses amis, qui ne pouvait pas se sentir pleinement à l'aise et totalement épanouie ? Quand enfin le couple arrêtèrent de partager leurs salive, elle colla un bise au Bourdon et accorda un câlin à la Maman, toute une histoire pour un nom aussi délicieux que celui-ci.

Bonjour, quand même ! Bon Dimanche à vous deux.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 17/01/2010

A peine entrée dans l’abbaye, Antonia retrouva Carmody, ils ne s’étaient pas vus depuis que le Roux était parti une semaine plutôt pour accomplir sa pastorale dont il parlait depuis l’été sans jamais l’accomplir, appréhendant son déroulement, jusqu’au lundi précédent. Il lui avait écrit, il était plutôt content, ça se passait bien et il appréciait. Antonia avait reçu aussi des nouvelles par Titca qui semblait presque épatée par les connaissances de son élève. Anna avait été ravie de ses nouvelles, car connaissant Carmo et son esprit rebelle, elle était plutôt inquiète. Oh elle ne doutait pas de ses compétences, mais elle savait que s’il était face à quelqu’un d’autre que Typhanie, il se serait refermé sur lui-même.
Un jour, peut-être, franchira-t-elle elle aussi les portes de Noirlac pour accomplir cette pastorale qui ne se pratiquait pas encore à l’époque où elle fut baptisée.

Carmody entreprit de lui faire une visite rapide des lieux, doux moments où leurs mains se nouèrent pour ne plus se lâcher, affichant clairement le lien qui les unissaient. Si Titca les apercevait à cet instant, elle serait certainement étonnée : la dernière fois qu’ils s’étaient vus à Limoges, le Miel et le Bourdon étaient bien loin de s’afficher ainsi… Tant de choses s’étaient déroulés depuis l’été… tant de changements et certains étaient plus que nécessaires.
Oh oui si Titca savait tout cela, elle serait vraiment étonnée… Quoiqu’elle y croyait, elle. Remontant autant que possible le moral de sa « Maman ».

Enfin, ils arrivèrent à l’abbatial où devait se dérouler la cérémonie. En entrant, Antonia sentit la main de Carmody serrer plus fort la sienne. Elle le fixa un instant : était-ce la cérémonie ? Le lieu ? Qu’est-ce qui venait de traverser l’esprit du rouquin ?

Les interrogations s’envolèrent bien vite que la seconde main carmodienne vint caresser sa joue, lui extirpant un sourire comme à chaque fois. Il lui parla de leur avenir dont elle pourrait parler avec Titca, elle regarda en n’affichant plus aucune interrogation mais un large sourire. Mais elle n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot que déjà les lèvres du Roux se pressèrent contre les siennes pour son plus grand plaisir. Baiser ardent auquel elle répondit, même si elle ne l’aurait pas provoqué elle-même vu l’endroit où ils se trouvaient, elle avait encore un minimum de retenu. Du moins, plus que Carmo.
Alors qu’il l’embrassait, elle sentait sa main glisser le long de son cou… elle savait que Carmody n’était jamais gêné de rien et osait toujours tout, elle venait d’en avoir une nouvelle preuve.

L'étouffe pas quand même ! Et puis enlève tes pattes pleines de Miel, Bourdonnant va !

Phrase de Titca qui la ramena sur terre. Sa main libre vint rejoindre la main un peu trop exploratrice, du moins pour le lieu, de Carmody et elle entremêla ses doigts aux siens interrompant ainsi son mouvement, tandis que leurs lèvres se détachèrent lentement.

Ils se tournèrent enfin vers les autres, raclement de gorge gêné de la Blonde, consciente d’avoir légèrement dépassé les bornes.

Hum euh Bonjour. Comment allez-vous en ce dimanche si spécial ? Il fait beau n’est-ce pas ?

Phrase maladroite pour cacher sa gêne alors que Titca vint embrasser Carmo et faire un calin à Antonia.
Mais en ayant la jeune femme serrée contre elle, elle ressentit une étrange sensation, regard légèrement froncé alors que Titca reprenait ses distances mais elles auraient toute l’occasion de parler de cela en privé plus tard.

Elle salua enfin l’époux de la future noble :

Jacouillet, vous devez être fier de vostre épouse. Etre anobli est un grand honneur. Mesme si le vivre noblement n’est pas toujours facile à suivre, il n’en reste pas moins que cela peut vous apporter beaucoup, notamment pour vos enfants. L’éducation est plus facile pour un enfant de sang noble, même si ses parents dont de petites noblesses.
Sans parler de la marque de confiance du vostre suzerain. Cela vous bien tous les sacrifices.

Vague souvenir de la Dame d’Evaux les Bains qui malgré qu’ils n’étaient plus officiellement ses suzerains, considéraient toujours Ariadne et Lafouine comme tels et pourraient être prête à beaucoup pour eux.

Avisant l’homme qui était au fond et qu’elle reconnut rapidement pour l’avoir croisé à la chapelle Sainct Antoine.

Oh pardon Berry, je ne vous avais pas vu.

Retraitant Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2009

Deux timbres de voix distincts se faisaient entendre à l'arrière. Jacouillet était plus ou moins confortablement installé avec son épouse sur les genoux qui essayaient de le rassurer. Il tourna la tête pour voir de qui il s'agissait et il reconnut Antonia et Carmody. Il n'était pas au courant qu'ils étaient invités. Titca libéra les genoux de Jacouillet prestement pour aller les saluer, lui restait un peu en retrait ne pipant mot et n'étant pas vraiment heureux de les voir. Après les effusions, qui le laissaient perplexe, le couple vint le saluer. Ce fut Carmody qui se lança le premier.

Ben, très bien comme tu peux le voir. Bienvenue à Noirlac.

Petit sourire de circonstance, après tout c'était censé être un jour de fête. Le ponpon fut lorsque Antonia essayait de vanter les bienfaits d'un annoblissement. Le visage de Jacouillet se durcit au passage sur l'éducation des enfants. Non mais de quoi se mêlait-elle, comme si les enfants avaient besoin d'un titre de noblesse pour recevoir une bonne éducation. Dans le passé il avait connu tout un tas d'enfants de nobles pour savoir que c'était bien souvent le contraire.

Mes enfants ont tout ce dont ils ont besoin niveau éducation, pas besoin de titre de noblesse pour ça.

Neocor s'était installé et regardait les préparatifs avec attention. Bardien, à son habitude rêglait tout avec assurance, et Titca, bien présente, semblait Elle aussi prendre les choses en main.

Le vieux Religieux étouffa un baillement, après une fort mauvaise nuit, puis récita un Credo silencieux...

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Roger était là silencieux et fort en retrait

Outch, ça c'était fait ! Titca déposa sa main sur celle de Jacou et ne put s'empêcher de sourire, pas particulièrement heureuse que la tournure des évènements, mais au moins son époux était sincère et cela personne ne pouvait le lui reprocher. Puis fallait le comprendre pour le couple noblesse ne voulait pas dire richesse ou encore château. Le couple y avaient réfléchit encore et encore pendant un bon bout de temps forts d'une mauvaise expériences et pour finir avait accepté Tit plus que Jac, mais les conditions étaient très clairement dites : Un titre ne cacherait pas les personnes simples qu'ils étaient amoureux de libérer et bien loin des façades. Après tout c'était de la petite noblesse pas besoin de se prendre pour un Roy ou un Pair de France non plus.

Heum, le chemin est quelques peu dangereux pour s'y aventurer en toute franchisse. Je pense que l'éducation de nos enfants, ne passe pas par la Noblesse Maman, après tout noble ou non ils auront à faire leurs preuves sur le chemin de la vie et je doute qu'un titre aide à faire cela...

Tournant la tête elle lança un regard à Thomas et lui sourit puis tourna la tête vers la Maman qui apparemment le connaissait sous le nom de ''Berry'', haussant les épaules elle regarda les frères Neocor et Roger inclinant la tête pour les saluer chaleureusement et se faire pardonnez de la bonne dose de paroles que le petit groupe pouvait émettre et les déranger lors de leurs prières.

Tu as raison c'est une grande confiance Antonia et tu ne pouvais pas savoir notre façon de voir la chose. Nous ne voulons pas faire les blasés qui ne sont pas reconnaissant envers Thomas ce n'est pas le cas ! Mais nous aimerons rester humble et respectueux sans y voir un réel progrès d'éducation pour nos enfants, j'espère sincèrement qu'un père aussi franc que Jacou et qu'une mère très attaché à la religion pourrons leur donner les basse nécessaire pour une vie et une éducation aussi parfaite que possible. Sinon.... et bien nous verrons à ce moment-la.

Elle espérait la réponse assez souple pour ne vexer personne et assez ferme pour faire comprendre sa façon de penser, en bonne diplomate elle sourit et pencha la tête sur le coter telle une chouette à la recherche d'un proie. Puis voulant changer le sujet de conversation elle décida de partir sur un terrain bien plus neutre.

Bienvenue à Noirlac comme le disait Jacouillet, je me ferais un plaisir de vous faire visiter après la cérémonie, nous avons un merveilleux jardin et de très belle vache... La cuisine également ne fait pas défaut...

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/01/2010

Comme convenu avec Berry qui ne devait pas joueur ce rôle en cet instant, mais plutôt celui de duc de Dun-le-Roy, le maréchal d'armes de France en charge de la marche de Berry avait quitté sa province d'Orléans pour aller jusqu'à l'abbaye de Noirlac où le duc avait décidé de faire les cérémonies d'octroi qu'il avait prévu ce qui pouvait se comprendre puisqu'au vu des patentes qu'il lui avait adressé, c'était des religieux qui deviendraient bientôt nobles et seigneurs berrichons.

Après avoir passé la Loire et le Cher à travers les routes encore blanches de neige, le vicomte d'Avize entra en Berry et après plusieurs heures de chevauchée avec quelques hommes d'armes et serviteurs, il entra dans le domaine de Noirlac et laissant son escorte devant l'abbatiale, il y entra avec seulement quelques serviteurs portant son matériel.

Se trouvaient là quelques personnes que l'orléanais ne connaissait pas hors le duc de Dun qu'il salua amicalement.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Perdu dans ses pensées attendant l'arrivée des invités, le héraut berrichon regardait le plafond. Sa future vassale arriva la première en compagnie de son époux, le Duc lui sourit et leur dit :

Le Bonjour, comment allez vous en ce dimanche ?

Puis arrivèrent des personnes qui semblaient leurs amis. Un des visages lui sembla familier jusqu'à ce qu'elle l'appela "Berry" et qu'il se souvient de l'avoir croisé à l'Hérauderie.

Le Bonjour, soyez les bienvenues parmi nous.

Regardant l'assemblée qui commençait à se constituer dans l'abbatiale, le Pair aperçut Orléans et alla à sa rencontre.

Bonjour et bienvenue Orléans, merci encore d'être venu.

La jeune Ambrois, arriva peu de temps avant le début de la cérémonie, descendant de son frison noir. Point en avance, elle se hâta vers l'abbatiale son mantel se décollant de son corps à chaque pas qu'elle faisait.
Franchissant la porte qu'elle avait poussé avec discrétion, elle poussa un soupir de soulagement en voyant que rien n'étais commencé. Cherchant des yeux la famille de Divonne, elle croisa un instant le regard du Duc qui s'apprêtait à annoblir sa parentèle. Le saluant d'une inclinaison de tête et d'un léger sourire. Enfin, la rouquine aperçut ceux qu'elle cherchait.

Se dirigeant à pas plus mesuré vers sa soeur et son beau frère, la jeune femme saluait tour à tour d'un sourire, geste du menton, ou inclinaison de tête ceux qu'elle croisait. Arrivant près du couple, elle déposa une bise sur chacune des joues qui se présentaient et sourit largement à la famille.

Alors soeurette...prête?

La jeune femme en profita d'ailleurs pour défaire son mantel qu'elle déposa sur le banc pour réserver sa place laissant ainsi apparaître une toilette habillée et des cheveux tirés et coiffés pour l'occasion.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 19/01/2010

Une colombe se percha silencieusement sur le rebord d'une alcôve
ouverte et chercha quelques graines à picorer... elle avait bien mérité
sa récompense après tout ce travail accompli et cette longue route.
Tiens d'ailleurs la pauvre biche s'était retournée une plume et en était encore toute chamboulée!

Attendant sagement que quelqu'un ne vienne chercher son message, elle roucoula pour se faire remarquer.

Citation :: Chère Titca...

Comme prévue je suis arrivée à Rodez il y a quelques jours.
Je me suis hâtée sur la route, sachant que chaque minute comptait.
Ton pauvre parrain est effectivement très mal en point.
Je
ne sais comment t'annoncer cette douloureuse nouvelle, mais ce matin,
alors qu'il semblait aller un peu mieux, ouvrant légèrement ses yeux
fatigués, la maladie a reprit le dessus.
Il erre maintenant dans les affres de la maladie et je crains qu'il ne puisse plus se réveiller...
Malgré mes efforts, il semble s'enfoncer vers le repos éternel ma soeur...
J'espère simplement me tromper, ce qui n'est pas impossible, vu la faiblesse de mes connaissances médicales.

Je te tiendrai au courant si le moindre changement survenait naturellement.

Avec toutes mes pensées.

Amitiés
Sakura

C'était autour de sa soeur d'arrivée et l'abbatiale commençait doucement à se remplir de diverses personnes, elle avait du mal à comprendre pourquoi ses surnoms telle que Berry ou Orléans quand le souvenir d'une conversation avec ''Maman'' l'éclaira sur cette étrange façon de parler. Tournant la tête vers sa soeur elle grimaça à la vue de cette horrible mantel, à croire qu'une cape ou quelque chose de plus léger ne lui convenait pas, ce qui forcement créa un sentiment d'échec a Titca. Regardant sa soeur elle pencha la tête et marmonna quelques mots en Breton afin d'être certaine de ne pas être comprise des autres. Un comportement mal polie, mais dont le seul but était de reprendre sa soeur avec toute la malice du monde.

Petra 'po ... da zebriñ, Takoda ?

Jetant un coup d'oeil au ''repas'' puis sa soeur, elle pouffa doucement de rire et secoua la tête avant de lever les yeux vers le plafond de l'abbatiale et d'accorder à Tak sa moue pleine de réprimande et d'amour, la famille je vous jure. Après quoi elle rajouta quelques mots encore une fois en Breton, mais plus autoritaire que les premiers ce qui laissait croire que le jeu entre des deux femmes allaient bientôt prendre fin au risque de rendre l'ainé de mauvaise humeur pour la journée.

Eñ a zo karedik unan, all maouez. Ha eñ a zo ar vignonez, touchenn ket !

Elle allait continuer dans la réprimande et les commentaires plus ou moins secrets quand un pigeon enfin plutôt une colombe attira son attention, après lui avoir offert des graines elle attrapa le parchemin et l'ouvrit afin de vois à qui celui-ci était adressé et justement c'était à elle! Après la lecture, elle blanchie

légèrement, mais ne dit rien de toute façon aussi loin de Rodez il ne lui était pas possible de faire quelques choses. Rangeant le parchemin dans sa poche elle ferma les yeux et retira une larme qui déjà voulait couler sur sa joue. Au regard interrogateur de sa cadette, Titca haussa les épaules et préféra mentir que de gâcher cette journée si bien commencer par une mauvaise nouvelle.

C'était une demande de .... Pastorale pour Cahors, trois fois rien... Me regarde pas avec ses yeux là, s'il te plait on dira que tu as vu un des princes démons en personne.

Manger? Pourquoi manger...la rouquine cherchait la subtilité du message...Oooooooh, la jeune femme se retint de pester et se contenta d'ouvrir de grands yeux et de rougir légèrement. Son aînée s'imaginerait elle des choses...
La seconde phrase lui confirma cette hypothèse, hum...

Drocherezh! Ur marzh ! un soupire s'échappa des lèvres carmins.

Takoda haussa les épaules, elle n'avait pas pensé à mal, juste un regard amical et voilà que cela prenait d'autres proportions!!!
Juste une réponse drôle histoire de...et la benjamine pourrait profiter de cet évènement tranquillement pensa-t-elle.

Em!!! Stekiñ ? fit elle avec un air faussement offensée Dantañ ya!

Puis un pigeon e posa sur l'épaule de l'aînée, et la tête de Typhanie inquiéta alors sa soeur. Fronçant le nez et l'interrogeant du regard, elle attendit une explication et lorsqu'elle vint, la jeune femme sut de suite que quelque chose ne tournait pas rond et que cela tracassait Titca. Mais elle ne semblait pas vouloir en parler et la rouquine respecta ce choix sans mot dire.

Le frère Bardieu regardait tout le monde en priant légèrement. Il était assez inquiet pour la suite des évènements. Il salua et bénit les invités un par un jusqu'à saluer de manière polie et fraternelle sa grâce de Clerel.

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Puis, une fois assit, Bardieu demanda discrètement à la sœur Titca de commencer la cérémonie par une courte messe. En bonne maitresse des novices, elle se devait de commencer en demandant à chacun des convives de gagner leur place pour le début de la cérémonie.

Le frère Bardieu voulait juste après faire lui même une bénédiction pour toute les personnes étant venues jusqu'à Noirlac, et ensuite, faire une deuxième bénédiction personnalisée pour Thomas de Clerel, avant de continuer sur une très courte messe et enfin, d'arriver à l'anoblissement.

Invité

j'entendis du bruit, alors je rentrais et je compris qu'il y avait une messe qu'il était rare de suivre.
dans mon idée de perfectionnement, je m'installa discrètement au fond afin de suivre le déroulement des cet anoblissement.
c'était donc dans un silence monacal que je m'assis, sans que personne ne me voit.
Qu'il était bon, ce silence dans la chapelle. On se sentait comme plus proche de dieu. HUMMMMM BONHEUR, me dis je dans ma tête.

Regardant Takoda elle ronchonna et allait lui répondre dans un bon français cette fois-ci quand Monseigneur Bardieu lui demanda de faire une courte messe, sur le coup de l'inattendu elle le regarda un peu perturber par la demande et fini par approuver avec un sourire sincère et amical. Enfilant sa robe rapidement qui par chance n'était jamais loin, attrapant son Dogme dans son sac. Elle longea l'allée en direction de autel, la maître des Novices se signa en prenant tout son temps. Une fois chose faîtes de sa voix douce troubler pourtant d'angoisse et de mini peur, Titca prit la parole.

Mes frères, mes soeurs... Bienvenue dans l'abbatiale Saint Bernard de l'Abbaye de Noirlac. Prenez places je vous prie, ainsi nous pourrons commencer.

Tournant les pages du Dogme tout en prenant soin de regarder un yeux sur l'assemblée et le bon déroulement des opérations ''places'', elle sourit et leva les yeux vers les convives de cette cérémonie. Devant cette messe des plus inattendue, elle ne savait pas trop quoi lire qui pourrait convenir à ce genre de choses, rien de trop morale, rien de trop hors sujet. Les pages se tournaient une après l'autre et la soeur jeta un coup d'oeil au Recteur avec une moue d'excuse, fallait la comprendre aussi une messe devant trois sages Cisterciens et ses amis.

Heum, je vais vous lire un passage du livre des vertus qui parlent d'amitié réel, pour ceux qui pensent que cela ne convient pas. Je me permets de leur dire que l'amitié est présente en toute situation. Je vais donc vous lire La vita d'Aristote, plus précisément lors de la réception chez Polyphilos.

Citation :: Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

Fermant le livre, elle regarda l'assembler et l'ombre d'un instant ce demanda si elle devrait faire un petit commentaire, car tout ceci semblait assez clair et pour elle ce passait de commentaires.

Encore une fois, Aristote de part ses connaissances nous expliquent que nous ne sommes pas toujours entourés de véritables amis et que parfois, malheureusement certaine personne qui nous entoure ne désire pas toujours notre présence ou notre amitié que par profit et par intérêt de leurs petites personnes. Comment reconnaitre les bons amis des mauvais ? La réponse se trouve bien au fond dans notre coeur et c'est pourquoi il est important d'écouter celui-ci de NOUS écouter, car nous savons ce qui est bon pour nous-même...

Regardant le sol de l'abbatiale, la maître des Novices prit le temps de penser à ses paroles et de réfléchir à ses véritables amis, amis qui parait-il se compte souvent sur les doigts d'une main... Préférant ne pas tomber dans ses pensées et en oublier la suite, elle sourit doucement tout en relevant la tête pour terminer cette messe ou du moins entamer un crédo tous ensemble.

Puis-je vous inviter mes frères, mes soeurs à réciter tout ensemble le Crédo Aristotélicien.

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Après quoi elle regarda le Recteur de l'abbaye et murmura en sa directement le plus discrètement possible, afin de savoir si elle devait ou non finir par une communion avec le partage du pain ? Quelque chose lui disait que le Recteur voulait prendre la parole après elle et Titca trouverais cela très agréable de partager une messe avec son évêque et ami. C'est ainsi que tous les jours elle apprenait de nouvelles façons de faire en matière de sacrements.

Neocor suivait la cérémonie avec attention... Il chanta le Credo, agenouillé sur le petit banc devant Lui...

Invité

je récitais le crédo tout bas mais sans manque de conviction au contraire tout mon corps raisonnais en ce chant divin.
je pesais chaque mot prononcé et je me surprise a avoir un certain plaisir.

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/01/2010

Bien le bonjour à vous aussi Berry! C'est un plaisir de venir vous voir. Et puis il le faut bien si vous voulez, vous aussi, prendre vassaux.

Le vicomte salua également le vieux clerc qui se promenait entre les invités jusqu'à son interlocuteur et les bénissait. Puis ils commencèrent tous à s'installer peu à peu dans l'Église quand le maréchal s'aperçut qu'une messe allait être dite, une des clercs s'étant avancé vers le chœur pour préparer sa cérémonie. Le vicomte d'Avize s'assit sur une chaise près du duc de Dun et fit signe à ses serviteurs d'attendre avant de déballer ses affaires.

L'officiante lu un passage du Livre de Vertu que le maréchal écouta d'une oreille et le commenta rapidement. Suivit ensuite le Credo qu'il récita machinalement comme il l'avait fait des centaines et des centaines de fois auparavant.

Retraitant Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2009

Jacouillet s'assit de mauvaise grâce, il ne s'attendait pas du tout à subir une messe de dernière minute. O rage O désespoir, Jacouillet allait devoir faire avec et en silence. La journée allait être longue.

Heureusement, Titca fit une courte messe, ce fut supportable. Il en profita pour regarder les gens autour de lui et se rendit compte que dans cette histoire il ne connaissait pas beaucoup de monde. Pas grâve hein.

Quand la messe se termine, Jacouillet fit un petit geste d'encouragement, appuyé d'un clin d'oeil à Tit, qui devait être assez anxieuse.

Un soupire de soulagement sortie d'entre ses lèvres, tout c'était plus ou moins bien passé pour dire que la messe n'avait même pas été préparer par la Maître des Novices. Souriante au clin d'oeil de son époux, le regarda un instant le remerciant du regard faute de pouvoir faire mieux pour le moment ! La grande question était cependant de Savoir ce que le Recteur voulait faire à présent et la soeur Cistercien ne pouvant pas lire dans les esprits planta ses yeux bleu dans ceux de son mentor. Quand soudain illumination ! Souriante Titca quitta sa place pour rejoindre Bardieu et lui tendre la main, au courant de ses problèmes de dos il serait bien fâcheux qu'il soit amené d'urgence à l'hospice. Quoi que peut-être qu'ainsi il consentirait à voir la Soeur Eloin et prendre son remède de plantes.

Mon frère puis-je avoir l'honneur de vous aider ?

Dans un vague murmure, Tit lui sourit et tout à fait certaine de faire le bon choix. Mais qui ne tenait rien n'avait rien et au pire la honte ne tue pas. Selon ses plans il voulait s'occuper de la partie bénédiction comme il le fait régulièrement lors de baptême et l'officiante improvisé en saliva d'avance sachant très bien que ses paroles étaient toujours juste et vous réchauffait le coeur en quelques secondes.

C'est pourquoi elle était devant lui, main tendue et sourire aux lèvres prêtes à l'aider dans sa marche voir même le porter si cela était nécessaire.

Bardieu voulut commencer la bénédiction et commença à se lever. Un petit déclic, très familier, se fit entendre près de la quatrième vertèbre du dos du frère Bardieu. Celui-ci s'immobilisa, en plein mouvement. Après de grand effort, il se rassit sur son siège et tenta de donner le change. Mais nul n'était dupe et de nombreuses personnes voyaient qu'il y avait un problème.

La soeur Titca s'approcha alors du frère Bardieu pour demander si elle pouvait m'aider. Il répondit que ça aller aller mais qu'il fallait attendre un petit peu. Il lui demanda de distraire un peu l'abbatial en récitant une prière sur Saint Arnvald. D'ici peu de temps, Bardieu se sentirai mieux et pourrait certainement faire la bénédiction, qui marquera le début de la cérémonie d'annoblissement.

Regardant Bardieu, la Maître des Novices voulait ronchonner et lui dire qu'il n'était pas sérieux de rester dans cet état si son dos lui fait si mal ! Mais au lieu de cela par respect pour le grand homme qu'il était, elle approuva et déposa une bise sur la joue très inquiète de son état de santé. Lâchant sa main elle jeta un oeil à Thomas et Jacouillet avant de retourner à sa place et reprendre la parole un sourire aux lèvres malgré tout.

Heum...

Préfèrent de pas parler du Recteur et de sa santé, Titca décida qu'elle serait fautive de ce petit prolongement de messe et donc de mentir. C'était mal et pas forcement recommencer, mais l'enfer est pavé de bonnes intentions parait-il. Alors, elle prit son plus beau sourire et mentie :

Excusez-moi... j'ai oublié le plus important ! Honte à moi... Heum... tout le monde sait que Saint-Arnvald était un homme très bon, très juste et je pense qu'une prière en son honneur aujourd'hui... serait une bonne façon de nous souvenir de sa vie et de respecter sa mémoire et son parcourt afin qu'il nous aide sur le chemin de l'intégrité et nous aide à résister à l'attrait du pouvoir et des richesses ...

Regardant l'assemblée elle fut soudainement heureuse de savoir que le ridicule ne tuait pas, c'est ainsi les joues rouges et le coeur battant la chamade que la Maître de Novices pria.

SAINT ARNVALD, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Inspire à notre royaume les hommes vrais dont il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, prie pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste équilibre aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Soeur Titca avait prévenu Uriel de l'annoblissement.
Mais celui-ci était quelque peu surchargé ces derniers temps, pas mal de choses à gérer dans le domaine du temporel et du spirituel, sans compter les paroissiens qui venaient chercher son aide à toute heure du jour et de la nuit.

Saint Miguaël, permets-moi d'avoir la force.

Enfin, il trouva un moment et se demanda si il n'allait pas tomber comme un cheveu dans la soupe et de passer pour un parfait impoli.
Tant pis, il se disait que mieux vallait arriver en retard que pas du tout.

Discrètement, il arriva dans l'abbatiale et se signa, adressant une bien silencieuse prière pour ceux qu'il aimait tant.
Il se dirigea ensuite vers un banc libre et suivit la cérémonie.

Titca était du haut de son poste toute tremblante a deux doigts de tomber dans les pommes et regarda Bardieu, l'avantage c'est qu'elle aura tout fait ! Même une messe surprisse et une prière à Saint Arnvald inattendu, souriante pas du tout vexer, mais plutôt heureuse de la confiance qui lui accordait. Elle regarda Uriel entrer et lui sourit dans un petit clin d'oeil complice avant de demander à la Chorale de commencer le chant Cistercien.

Pour le plaisir de nos oreilles... le Virtute multa, chant Cistercien que nos Novices et une partie de la Choral Cistercienne vont nous faire écouter.

Dans un sourire angoissé et après s'être incliné devant l'assemblée elle se décala sur le coter et invita l'ensemble des frères et soeurs présentent à commencer. Regardant le sol de l'abbatiale elle se plongea dans le silence vérifiant toutefois que le Recteur ou que Frère Roger ne soit pas trop choqué ce qui annoncerait un souci au niveau du chant et ce n'était pas vraiment le genre de choses à faire lors d'une cérémonie anoblissement.

Chantonnant dans son coin, son pied tapent la mesure sur le sol froid du lieu saint, elle regarda Bardieu pour savoir si son dos allait mieux ou si elle devait encore faire preuve inventivité pour gagner du temps ? Fort heureusement elle était armée d'un parchemin nommé : la liturgique extraordinaire de Citeaux, qui permettrait de faire durer encore et encore la messe le temps que dans toute la dignité qu'il lui était dû le Recteur puisse, procéder à la bénédiction comme c'était prévue.

Bardieu, grâce à la diversion faite par la soeur Titca, pu prendre le temps de demander au frère Néocor, qui était dans un état similaire au sien, de frapper un léger coup pour débloquer le dos.
Enfin, la liberté ! Bardieu, libéré, pu se lever à la fin du chant cistercien et commencé la bénédiction de l'assemblée. Il se leva et se mit au centre de l'abbatial.

Il fit un signe et toute l'église se leva comme d'un homme, ou plutôt d'un moine.

Mes biens chers sœurs et frères, le Tout Puissant vous bénisse.
Au nom du Tout Puissant, au nom d'Aristote, au nom de Christos, je vous remercie de votre présence en ce saint jour et je vous prie de vous apprêtez à recevoir ma bénédiction.

Le Très-Haut a agencé l’univers à partir des 4 éléments puis l’a doté d’une âme pour mouvoir le tout.Le Logos a disposé ces éléments les uns à l’égard des autres, de telle sorte que ce que le feu est à l’air, l’air le fût à l’eau, et que ce que l’air est à l’eau, l’eau le fût à la terre. Par après, il les a englobé en un divin éther unificateur.

Recevez ainsi, mes biens chers frères et soeurs, ma bénédiction paternelle et fraternelle.

Bardieu fit un signe de croix et pris l'encensoir. Il demanda à sa grâce Thomas de Clerel de bien vouloir s'agenouiller devant le prêtre.
Le pair de France ne comprit pas très bien ce qui se passait. Habituellement, lors d'un cérémonie, c'était le vassal qui s'agenouillait, pas le suzerain. Mais, respectueux de la hiérarchie ecclésiastique en temps qu'enfant du Tout Puissant, le duc s'exécuta.

Bardieu sortit alors un petit brasier, symbole du feu, de sa réserve situé juste derrière l'autel. Le brasier, encore très chaud car préparé juste avant la cérémonie, fut pris par le prêtre qui le souleva au dessus de la tête.

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Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et bénisse sa grâce de Clerel pour ses actions aristotéliciennes qui fusent comme le feu.

Le duc semblait surpris par cette bénédiction surprise et individualisée. Il conserva son calme pour la suite de la cérémonie. Le recteur continua en prenant, le second élément, la flasque d'eau, élément, qui, selon les mesures de sécurité en vigueur dans le droit canon vis à vis des bénédictions, ne doit jamais être trop loin du brasier.

Il souleva la flasque et la porta au dessus de la tête de Thomas. Un léger sourire vint perturber la face de l'officiant.

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et bénie sa grâce de Clerel pour ses paroles douces et porteuses de vie comme l'eau.

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La sœur Titca tendit la pierre taillée au frère Bardieu. Elle commençait à connaître par cœur le comportement du recteur lors d'une bénédiction.
Bardieu réflechit un moment à ce qu'aller penser la garde personnel du duc. Une pierre taillée, tranchante comme une épée était en effet au dessus de la tête du duc.
Mais le prieur avait une confiance inébranlable en la capacité du Tout Puissant à faire comprendre aux gardes que le duc était entre les mains de Dieu qu'entre ses propres mains.
Il récita une nouvelle prière et continua la bénédiction.

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Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et bénit sa grâce de Clerel pour ses pensées qui permettent l'établissement de grandes merveilles, pour l'église, pour la foi et pour tous les berrichons et sujets de sa majesté Levan III.

Reposant la pierre, le frère Bardieu vit trois gardes reprendre leur souffle après avoir risqué l'attaque cardiaque. La pierre au dessus de leur duc était en effet extrêmement bien taillée.
Bardieu récupéra l'encensoir et l'ouvrit. Un nuage parfumée en sortit. Après avoir toussé une ou deux fois, Bardieu le referma. Il était maintenant convaincu que l'encensoir était bien plein.

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Il commença à tourner en rond autour de Thomas, accroupit en position de prière. Il aspergea le lieu de tout l'encens qui pue. Après une certaine odeur de sainteté, l'encens commençait à devenir insupportable.
Discrètement, grâce à son oeil vif, il remarqua certains novices ouvrir les fenêtres magnifiquement décorés de l'abbatial, provoquant un nouveau jeu de lumière à l'intérieur de la fumée d'encens qui commençait à se disperser.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et bénit sa grâce De Clerel pour son âme pure, en conformité totale avec son engagement pour son peuple et pour sa foi.

Enfin, sentant l'odeur de l'encens complètement l'envahir, Bardieu renifla. Il n'y avait pas que de l'encens. Il y avait autre chose. Ce ne pouvait être qu'autre chose. Afin d'être sur, il s'approcha de l'autel et posa encensoir. Oui, il en était maintenant persuadé. L'ether était bel et bien présent dans l'abbatial et englobait désormais toutes l'abbatial.

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur Thomas de Clerel et y demeure à jamais.

Puis Bardieu commença sa supplication aux archanges.

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez Thomas maintenant et jusqu'à sa mort, pour qu'il continue son œuvre terreste !

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez Thomas et apportez lui le choix du discernement à l'aube des combats qu'il aura à mener tout au long de sa vie !

Une fois la bénédiction terminée, Bardieu pris les mains de sa grâce, lui demanda de se lever et le laissa près de l'autel. Bardieu repris sa place sur son siège et était content de sa bénédiction.

Le duc était maintenant devant tout le monde, devant l'autel, seul. Il était libre de commencer la cérémonie anoblissement comme il l'entendait.

Après avoir aidé le Recteur de son mieux, passant les objets et cherchant à noter tout cela dans sa petite tête pour pouvoir le faire seule sans trop s'embrouiller. Titca s'inclina devant lui et fila à toute vitesse s'asseoir sur un banc près de son époux et de ses amis, laissant la suite dans les mains des deux hommes un sourire aux lèvres et l'air un peu ailleurs surement la tête dans les étoiles que le Tout Puissant avait créé pour une obscure raison, peut-être justement pour que l'homme les observent et abandonne l'espace de quelques minutes le monde réel.

Quand enfin son esprit pu se concentrer sur la cérémonie Thomas était devant tout le monde et sa main dans celle de Jacou regardant celui-ci elle se pencha et posa sa tête sur son épaule dans un long soupire satisfait de son destin.
Son regard balaya l'abbatiale du regard, pendant que ses jambes cherchaient une position agréable, il fallait dire qu'habituellement elle n'était pas assise sur les bancs, mais debout appuyer sur l'une des colonnes ou devant tout le monde après avoir jeté un oeil à la position de son époux elle prit la même et sourit satisfaite du résulta, maintenant observons en silence la suite.

La jeune Ambrois était restée silencieuse sauf pour le credo, concentrée sur le déroulement de la messe, elle avait laissé voguer ses pensées vers d'autres cieux.
Un léger sourire flottant sur ses lèvres, elle avait observé sa soeur et le frère Bardieu officier, ravie d'assister à cette journée particulière pour eux.
Puis, le duc s'était avancé vers l'autel seul, l'annoblissement n'allait donc pas tarder à commencer songea-t-elle.
Elle se concentra donc sur ce dernier en attendant qu'il prenne la parole pour à son tour procéder à cette autre cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Lorsque celui-ci arriva, le Pair salua chaleureusement l’évêque de Cahors. Puis il apprit que les moines avaient préparés une petite cérémonie religieux pour l’occasion et il alla s’assoir près d’Orléans pour assister à l’office qu’il écouta en silence avec une pieuse attention. Le Duc regardait Titca un sourire aux lèvres, la jeune femme jouait le premier rôle dans la cérémonie et s’en sortait bien, elle serait certainement contente d’elle à la fin.

Vint la seconde surprise du jour, une bénédiction personnelle. Le Duc ému alla s’agenouiller devant le recteur de l’ordre cistercien. Lorsqu’il eut fini la bénédiction, Thomas se releva et remercia le clerc puis se tourna vers l’assemblée et invita le Maréchal d’arme à le rejoindre.

C'était semble-t-il à son tour de prendre la parole alors il la prit :

Nous sommes réunis ce jour..hum cela fait un peu trop mariage se dit le héraut berrichon car je souhaite récompenser deux membres de l'Abbaye de Noirlac. Si Sœur Titca et Monseigneur Bardieu veulent bien s'approcher...et qu'Orléans est prêt à officier, évidement.

Penchant la tête sur le coter, Titca regarda Thomas et lui sourit assez bêtement, quasiment certaine que devant tout ce monde, il ne la remarquerait pas vraiment. A l'appel de son nom, elle se releva encore une fois et passa une main soucieuse dans ses cheveux, cherchant à calmer le rythme saccader de son coeur et l'envie irrésistible qu'elle avait de vomir - les joies de la grossesse, posant une main discrète sur son ventre elle le caressa comme l'aurait fait un ivrogne après avoir vidé un tonneau de bière bien fraiche au bout d'un moment -qui lui sembla durée une éternité-, la jeune femme réussit à calmer ses nausées.

Marchant le long de l'allée, elle alla rejoindre le Recteur et le Duc, prenant soin de ne surtout pas jeter un oeil sur les personnes autour et leur regard qui l'aurait fait rougir de timidité.

Bardieu venait à peine de se rasseoir qu'il devait déjà se lever. Pour ne pas changer, il fit un sourire pour cacher le petit blocage de dos. Il continuait ainsi quelques instants jusqu'au déclic salvateur.

Il s'avança dans l'allée au côté de la sœur Titca et s'agenouilla devant Thomas. La situation était comique, il n'y avait pas un instant, c'était exactement la situation inverse.

Bardieu inclina la tête en signe de respect.

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/01/2010

La petite messe continua dans l'abbatiale qui se termina par une longue bénédiction du duc de Du avec les 4 éléments sacrés que le prêtre avait sorti pour l'occasion et qui, pour l'encens, envahissait l'édifice et particulièrement les premiers rangs où se tenait le maréchal. L'orléanais appréciait l'odeur de cette résine qui alourdissait l'atmosphère de son pesant parfum.
Quand la bénédiction fut finie, Berry s'agenouilla devant l'officiant puis se retourna pour inviter le maréchal à s'avancer. Celui-ci s'exécuta, rejoignant le duc avec son caducée fleurdelysé en main et un serviteur sur ses talons qui portait son matériel.

Comme l'octroyant n'était pas novice en matière de cérémonie d'octroi, le vicomte d'Avize n'aurait pas à lui souffler quoi faire, mais juste à assister tranquillement à l'échange de serment et à apposer son sceau pour en témoigner.

Quand vous voulez

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Et le Duc de Dun-le-Roy inclina du chef en direction d'Orléans.

Fort bien, les dames d'abord alors.

Il s'approcha alors de Titca, prit ses mains et lui dit d'un air solennel :

Sœur Titca, souhaitez vous devenir aujourd'hui ma vassale ? Si c'est le cas, vous devez me jurer fidélié, aide et conseil.

Cherchant à ne regarder que Thomas et Bardieu afin de ne pas finir aussi rouge qu'une tomate. Titca rougit tout de même quand ses mains furent de celle du Duc, elle avait les froide d'avoir trop paniqué et ce contacte au-delà d'être amicale la réchauffa légèrement. Écoutant sa question, la Cistercienne fut surprisse par le vous, mais sans un seul commentaire elle lui sourit et approuva de la tête discrètement tout en sachant très bien qu'elle devait le dire à voix haut.

J'accepte aujourd'hui d'être votre vassale et vous serez mon suzerain

Ça fait très bien mariage cette histoire, Titca mordille ses lèvres et continua cherchant à faire le vide autour d'elle.

A partir de cet instant, je vous promets fidélité, aide et conseil. Soyez certain que ces mots ne sont pas vaines paroles et qu'ils sont sincères et précieux.

La voix de Tit bien que tremblante retenti dans l'abbatiale avant de retomber dans le silence quelques secondes après, quand l'écho fut estompé. Regardant Thomas elle fouilla dans sa mémoire, n'étant pas certaine de la suite, mais au pire on lui ferait la remarque.

Je promets que si un conflit devait vous opposer à un tiers, je prendrais cause pour vous.

Je promets que si un conflit devait vous opposer à Sa Majesté Levan III, Roy de France, je prendrais cause pour lui.

Je promets que si un conflit devait vous opposer à la Très Sainte Église Aristotélicienne, je prendrais cause pour elle.

Le regardant elle attendit la sentence, avait-elle oublié quelque chose ? Ce qui n'était pas impossible.

La rouquine toujours aussi concentrée regarda s'approcher sa soeur du duc non loin de messire Bardieu.
Elle entendit la question qu'il lui posa et attendit la réponse qui vint presque sans attendre.
La voix n'était pas aussi posé et précise qu'à l'ordinaire mais le timbre restait clair et compréhensible.
L'heure des serments... La brune devenait vassal et la fidélité dans cette situation était essentielle!
La fidélité...et voilà que Takoda repartit dans ses pensées pour quelques minutes. Secouant soudain la tête pour revenir à la cérémonie, elle avisa que Titca venait d'achever ses mots.
Allait on passer à Bardieu ou poursuivre?

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Le Duc un sourire aux lèvres pour rassurer sa vassale sous peu lui répondit :

Je vous accorde alors protection, justice et subsistance.

Le Duc chuchota à l'oreille de Titca ces quelques mots : Je ne te savais pas si royaliste. Puis scella l'allégeance d'une accolade vassalique.

Se reculant, il fit signe à son valet de s'avancer et l'homme lui tendit l'une des bourses qu'il tenait. le Pair en ouvrit une et la tendit à sa nouvelle vassale.

Je vous confie en outre la Seigneurie de Soye, symbolisée par la terre de cette bourse, pour assurer votre subsistance et celle de votre famille. Vous y laisse tout ce qui s'y trouve ainsi que les revenus des terres et ce aussi longtemps que Dieu vous prêtera vie, en somme, longtemps, j'espère.

Je m'adapte... bien entre nous j'accorde plus d'importance à l'église qu'as sa Majesté.

Juste avant l'accolade Thomas lui avait murmuré quelques mots, Tit c'était senti obliger de répondre par la négative. Pendant sa seconde de réflexion, le Duc avait fait appel à son valet, puis sorti une bourse contenant de la terre.

Titca hésita un instant, tendre les mains pouvaient faire rapace qui voulait en finir très rapidement, ne pas le faire n'était pas très polie. Haussant les épaules elle repensa aux paroles du bourdon qui lui disait souvent qu'elle pensait trop et tendit une main tremblante vers le Duc de Dun-le-Roy. Que lui et elle, c'était la meilleure façon de visualisé l'abbatiale et rester très naturelle.

Euh... Merci ? Que dire en pareille situation ? Merci c'était bien maigre et le reste lui semblait pas assez franc. Je... euh, j'en prendrais grand soin Votre Grâce.

L'ombre d'un instant elle se demanda ce qu'elle allait faire des revenues des terres, puis la seconde d'après elle pensa que peu importait au final, le temps lui donnera la réponse désirée. Regardant Thomas elle murmura le plus discrètement possible.

Je suis censée faire quoi là ?

Non pas que rester devant son ami lui déplaisait, mais à trop vouloir bien faire on ce retrouve à ne plus savoir quoi faire réellement, devait-elle laisser la place à Bardieu ? Attendre autre chose ? Ou encore dire quelque chose de particulier ? Titca plongea ses yeux bleus dans le regard du Duc et attendit une réponse sachant très bien qu'il ne se moquerait pas d'elle.

Invité

j'observais cette messe après tout on n'en savait jamais assez.
je me disais que c'était dommage que la prière des 5 éléments soit aussi tardive, elle aurait pu purifier la chapelle bien plus tôt.
d'ailleurs je croyais qu'elle était réservée aux funérailles et aux purification de lieux saints.
étrange de la voir lors d'un anoblissement.
après tout un flou restait tant qu'as son utilisation. Il avait peut être pas tord ce frère, sauf dans le fait que traditionnellement c'était en début de messe.
après tout vive le modernisme, surtout je ne m'y connaissais absolument pas.

j'étais heureuse de garder ces pensées en moi, et de ne pas les partager au cas ou je dise une bêtise.

Titca regardait toujours Thomas, quand son attention fut attirée par le regard d'une inconnue. Tout son corps ce tourna de façon à toujours être prêt du Duc et à lui accorder toute son attention, mais aussi pouvoir juger de plus prêt l'inconnue. A sa façon de lancer des regards et d'être intrigué de chaque mot, Titca ne mit pas longtemps à comprendre qu'elle n'était pas la pour partager ce moment de joie, avec les autres, mais pour une raison encore mystérieuse. Ce n'était pas une Cistercienne sinon elle l'aurait sus à ses vêtements et vu sa façon de regarder tout le monde, elle n'était pas non plus une amie du Duc ou du Héraut. Conclusion, elle était soit très curieuse et donc forcement sa présence n'était pas désintéressée, soit elle était séminariste et elle voulait mettre son savoir à l'épreuve et découvrir ce que le résulta donnait une fois ''sur le terrain'' . Dans les deux cas sa présence n'apportait rien de plus rien de moins.

En résumer même après plusieurs minutes de réflexion, Tit ne comprenait toujours pas pourquoi elle était là après tout ce n'était pas une messe même si le début aurait pu le faire croire, double conclusion elle s'était perdue et avait cru assister à une messe ! Oui ça devait être cela, logique au final. Noirlac était tellement grand et il y avait tellement d'office par mois que se tromper de jour et d'heure c'était très vite arrivée ! Haussant les épaules elle regarda le Duc à nouveau ''toute à lui'' et sourit doucement et sincèrement comme elle savait si bien le faire, s'excusant à demi voix d'avoir manqué de concentration, honte à elle ...

Heum...pardon donc ? Je dois faire quoi mon ami ? Sauf te remercier encore de ta grande générosité.

Invité

Une bien belle messe me disais je. je regardais l'assistance et croisa le regard de ? Bof aucun intérêt me dis je, après tout je suis la pour apprendre.
ce qui est sur c'est que je ne désire pas être de leur congrégation, drôle d'attitude pour une sœur, bafouer comme cela les règles les plus élémentaire de bienséance et sans connaitre la personne.
Je ne la connais pas et ne veux pas la connaitre, seul l'indifférence m'habitais.

je jetais un dernier d'œil a cette scène, puis m'en fut heureuse de les laisser a leur bonheur nouveau.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 25/07/2009

[Cahors-Guyenne, Maison des de Divonne à côté du verger.]

Pendant que Nasty la gouvernante s'occupait de changer les couches de Nath, Lyes huit ans bientôt neuf et toutes ses dents cherchait un moyen de fuir et rejoindre son père et sa mère, tout deux avaient déclaré partir à Noirlac pour un truc d'adulte très important et ainsi abandonner leurs enfants pour quelques jours à la garde de Nasty. Ainsi il avait vu la charrette partir et le nez à la fenêtre cherchait un plan ! Premièrement il lui fallait trouver George et le prendre avec sinon sa maman allait paniquer et lui dire que les routes c'était dangereux, mais avec George rien n'était vraiment dangereux. Secondement il fallait piquer le cheval de son père, son poney n'irait pas bien loin en tout cas pas aussi loin que Noirlac. Ensuite et c'était surement le plus dur il fallait que son absence ne soit pas remarquée.

Par chance, la carte était sur la table et il prit la décision de passer par le Limousin, choix dangereux sachant que des amis de sa mère y vivait, mais il assurait ses arrières le petit en cas de problème il n'aurait pas retrouvé le château Ducal et tout expliquer. C'est ainsi que Lyes passa par la porte de la cuisine et s'échappa avec George, le cheval de son père et sa carte !

[Une route entre Cahors et L'abbaye de Noirlac]

Zut ! George cache toi ! C'est tata Tak ! Viteuuuuuuuuuh

Pendant que la rousse passa son chemin sans remarquer le couple de petit fugueurs, Lyes la suivie de loin afin d'éviter les risques d'être surpris, ainsi il arriva dans l'abbaye bien plus tard que prévu. Déposant le cheval aux écuries en envoyant George se cacher avec le cheval afin que sa vie ne soit pas en danger. Le petit poussin poussa les portes de l'abbatiale.

[Noirlac- Anoblissement ]

Regardant les adultes, Lyes courut rejoindre son papa et ce blotti dans ses bras, il allait se faire sérieusement gronder ! Mais pas de suite, Jacou devait être trop surpris de son apparition et Titca trop occupé, alors heureusement pour lui la punition tombera plus tard et elle sera surement très très très longue. Les yeux bleuté du petit blond regarda son père et murmura.

Je ne voulais pas être le seul homme... Nasty a pas le temps pour jouer aux épées de bois.

Ainsi fini le parcourt de Cahors à Noirlac fait par un enfant de huit ans, trop témérairement et amoureux de ses parents, pour être en compagnie d'une nourrice.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Le Duc chuchota à son amie : C'est de la terre de ton fief, il est d'usage de confier un objet qui représente le fief octroyé.Léger sourire aux lèvres, il se dit qu'il était temps de s'occuper du Grand Babar. Il s'approcha de l'évêque de Cahors et lui dit:

Et Vous Monseigneur, souhaitez vous devenir ce jour mon vassal et me jurer fidélité, aide et conseil ?

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/01/2010

Le héraut hocha la tête. Et d'un anoblissement qui s'était déroulé dans les règles sans accrocs avec les serments de chaque côté prêtés comme il le fallait, l'accolade vassalique et la remise symbolique du fief.
Pendant ce temps des personnes continuaient d'arriver dans la chapelle qui bruissait de quelques conversations privées.
Normalement, il devait y avoir un second anoblissement dans la foulée de celui-ci. Le maréchal attendait donc que le cérémonial se répète une seconde fois avec la seconde personne qui d'après sa mémoire était également de religion.
On prendrait ensuite le temps de faire la paperasse et d'apposer les sceaux sur les parchemins quand tout sera terminé.

Le vicomte d'Avize fixait donc la scène et le duc de Dun attendant qu'il invite son deuxième futur vassal pour à nouveau tendre l'oreille

Retraitant Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2009

Jacouillet somnolait tranquillement sur son banc, il était comme hypnotisé par ce qui se passait devant lui. Il écoutait sagement, sans plus. Il ne remarqua même pas l'arrivée de Lyes dans la salle, sauf quand il vint lui murmurer dans les oreilles. Jacouillet faillit hausser le ton, mais il se rapella qu'il était dans une église. Vert de rage, Jacouillet obligea le garçonnet à s'asseoir à ses côtés et tout ça en murmure.

Tu ne bouges pas et je ne veux pas t'entendre. C'est clair ?

Lyes ne dit pas un mot, il préféra regarder le bout de ses chaussures.

Bien...qui ne dit mot consent.

Jacouillet se tourna vers la cérémonie, réfléchissant déjà à la punition qu'il allait bien pouvoir infligé à son fils pour sa désobéissance.