Annoblissement à Noirlac

Titca regarda Thomas et approuva puis recula et laissa Monseigneur Bardieu prendre sa place. Lançant un regard en arrière elle remarqua son fils et Jacou en colère, la jeune mère soupira et préféra laisser son époux s'occuper de ce souci pour le moment, elle n'était pas vraiment en mesure de faire plus, mais tout de même en bonne mère elle lança un regarde glacial à Lyes, pas fâcher du tout, mais apeurer à l'idée qu'il aurait pu lui arriver malheur sur les routes décidément ses fils était devenu difficile depuis quelques temps, entre Achille qui fugue en Anjou et Lyes qui vient à Noirlac sans adulte.... Bref cérémonie avant tout !

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 25/07/2009

Mais pa...Outch !

Des genoux tout doux de son père, Lyes avait fini sur un banc dur et froid. Le blond regarda son deuxième père qui avait dans son coeur beaucoup plus de place que le premier et fixa le sol sans oser dire un mot de plus au risque de recevoir une fessée sur place. Il s'était lourdement tromper en pensant que Jacou n'oserait rien dire et faire comme si tout était normal. Les larmes aux coins des yeux il fixa le sol et osa tout de même glisser sa petite main froide dans celle du père un moyen comme un autre de dire qu'il était désolé.

Puis relevant la tête, il regarda tout droit devant lui la suite des festivités.

Bardieu sourit à l'annonce de son petit nom. Babar. Cet expression familière, quand tout le monde utiliser le mot monseigneur pour l'interpeller, était une marque d'affection que Bardieu laissait à toute personne qu'il considérait comme un ami ou un frère.

Il s'approcha en réussissant à se lever et sourit au fils de sœur Titca qui, en toute apparence n'était pas si sage que cela.

Il s'approcha de Thomas et s'agenouilla.

Bon, quand il faut il aller, il faut y aller.

Moi, Bardieu, simple parmi les simples, pêcheurs parmi les pêcheurs, désirons que vous soyez mon suzerain.

Je vous jure fidélité et je vous apporterai aide et conseil selon vos besoins.
De part mon grand âge, ma faiblesse de corps, et mon engagement en faveur de la propagation de la parole divine, cette engagement ne peux remettre en cause celui que j'ai établit avec Le Tout Puissant et sa sainte église.

Néanmoins, vous pourrez compter sur mon soutien en fidèle vassal pour toutes les affaires temporelles, du moment qu'elles n'impactent pas une réaction spirituelle qui sera alors ma ligne de conduite.

Bardieu releva la tête et indiqua

Par contre, moi, je ne suis pas très royaliste.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Le Duc rit doucement à la dernière remarque de nouveau vassal et lui répondit en ces mots :

Monseigneur Bardieu, en ce jour et jusqu'à rupture de votre serment, je vous accorde Protection, justice et subsistance. Je vous octroi en outre les terres de Saint Germain des bois, vous y abandonne tous les biens et revenus, charge à vous d'y préserver la paix et l'ordre public. Peut être aurez vous la chance d'y trouver des informations sur ce mystérieux saint Germain.

Puisse les serments échangé ce jour ne s'éteindre que par la mort, amen.

Le Pair aida le recteur cistercien à se relever et lui donna l'accolade

Regardant le Recteur elle croisa les bras à sa dernière remarque est ronchonna, elle n'était pas Royaliste ! Roooh, les hommes je vous jure. Amusez et nullement vexer, Titca en temps normal aurait tiré la langue pour faire savoir son point de vue, mais l'heure n'était pas aux enfantillages -malheureusement- et elle décida qu'une remarque c'était la meilleure chose à faire pour le moment du moins. Regardant Thomas et Bardieu dans leur accolade elle ne put s'empêcher de sourire, ses deux là étaient de très bons amis qui s'appréciaient l'un et l'autre à leurs juste valeur et d'un côté c'était plutôt rassurant à voir. Comme quoi le Temporelle est le Spirituelle pouvaient être ami et accorder leurs confiances l'un à l'autre.... Bref ce n'était pas le sujet !

Décroissant les bras, Titca jeta un coup d'oeil à son époux et son fils, puis agita les lèvres sans parler pour autant espérant que Jacou comprendrait le message qui disait : ''Pas de sortie pendant un mois et corvée de champ !'' Puis regardant à nouveau devant-elle, elle sourit et rougit très légèrement.

Retraitant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/01/2010

Les serment avaient été échangés comme il le fallait, respectant la coutume séculaire du royaume de France pour une cérémonie de vassalité. Il n'y avait rien à redire et le maréchal n'avait plus qu'à finir son boulot en contresignant les patentes pour témoigner que l'octroi avait été bien fait comme il le fallait.

Citation :

Par la présente nous, Rhân de Crocy, maréchal d'armes de France, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun, seigneur de la Beslière-sur-Thanaise, de Villemurlin et des Fontaine de Chappée faisons acte de la demande du duc Tomas de Clérel, pair de France et duc de Dun quand à l'octroi de la seigneurie de Soye sise en le duché de Dun à dame Titca.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Soye est bien seigneurie vassale du duché de Dun.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "D'azur à la plume d'argent en barre"

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Ci-joint une lettre patente de messire Thomas de Clérel dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à dame Titca :

Citation :: Nous, Thomas de Clérel, sain de corps et d'esprit, Duc de Dun-le-Roy, souhaitons que soit confié ce jour à Sœur Titca , femme libre de Guyenne, la seigneurie de Soyes, ses dépendances, terres, métaieries, mottes et fortins, et ce jusqu'à ce que la mort l'emporte ou qu'elle trahisse, selon moi, le lien de vassalité qui nous unit désormais.

Fait à Loches, le mercredi 6 janvier de l'An de Pâques 1457.
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Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le cinquième jour du mois de février 1458 sous le règne de nostre souverain le Roy Levan le troisième de Normandie.

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Citation :

Par la présente nous, Rhân de Crocy, maréchal d'armes de France, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun, seigneur de la Beslière-sur-Thanaise, de Villemurlin et des Fontaine de Chappée faisons acte de la demande du duc Tomas de Clérel, pair de France et duc de Dun quand à l'octroi de la seigneurie de Saint-Germain-des-Bois sise en le duché de Dun à messire Bardieu.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Saint-Martin-des-Bois est bien seigneurie vassale du duché de Dun.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "D'azur au saint-germain d'or"

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Ci-joint une lettre patente de messire Thomas de Clérel dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à messire Bardieu :

Citation :: Nous, Thomas de Clérel, sain de corps et d'esprit, Duc de Dun-le-Roy, souhaitons que soit confié ce jour à Monseigneur Bardieu, évêqie de Cahors, recteur de l'Ordre Cistercien et homme libre de Guyenne, la seigneurie de Saint Germain des bois, ses dépendances, terres, métaieries, mottes et fortins, et ce jusqu'à ce que la mort l'emporte ou qu'il trahisse, selon moi, le lien de vassalité qui nous unit désormais.

Fait à Loches, le mercredi 6 janvier de l'An de Pâques 1457.
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Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le cinquième jour du mois de février 1458 sous le règne de nostre souverain le Roy Levan le troisième de Normandie.

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Après les avoir scellé, le vicomte d'Avize tendit les deux parchemins au duc de Dun.

Je vous les confie pour vos archives et pour que vous puissiez mettre à jour vos nobiliaires Berry.

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