[Baptême] : Lorenz von Frayner

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

[Mercredi 13 Juillet 1459]

Le temps passait-il donc si vite que cela ? Nous arrivions déjà en juillet ... Uriel avait du mal de se rappeler la dernière cérémonie qu'il avait officié en ces lieux.
Il fallait bien avouer que certaines contraintes se rappelaient doucement à lui ... mais soit, ce n'était pas pour autant qu'il allait abandonner ceux et celles qui lui demandaient d'officier et encore moins qui lui demandaient d'être parrain.
Ainsi, l'ambassadeur-archidiacre-duc-baron-etc... ouvrit un oeil encore lourd de sommeil ... le jour était à peine levé ... un rai de lumière donnait dans la cellule, il aurait bien profité du fait de rester encore quelques instants confortablement installé ... il ne manquait de rien. D'ailleurs sa cellule était presque honteusement richement décorée. Il tentait de rester simple, malgré tout l'or que lui rapportaient ses terres et ses biens fonciers, mais bon, pas évident de résister à son petit confort.
Bien entendu, cet or servait aussi aux bonnes oeuvres et chaque habitant de ses terres ne manquait de rien, la Duchesse et le Duc d'Herbéviller y veillaient.

Mais là n'était pas le sujet du jour, il se leva, passa aux étuves, fit quelques exercices et c'est rapidement qu'il revêtit sa robe de bure, avant qu'une novice ou une oblate ne le surprit à moitié nu. Cela l'aurait certes fait rire de voir une jeune fille rouge comme une pivoine.
Repassant dans sa cellule, il empoigna sous son bras son Livre des Vertus et traversa l'abbatiale pour se retrouver dans une chapelle latérale, dont il sonna les cloches.

Ding !! Dong !!! Ding !! Dong !!!

Puis, en attendant les fidèles, il prépara les cierges et autres ustensiles, le linge d'autel ; enfin, il attendit Lorenz, Liz et Ludwig principalement, ainsi que leurs éventuels invités.

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 21/11/2010

Une missive du Vicomte et de la Vicomtesse d’Hayange invitait Paxi à se rendre en l’abbatiale Saint-Bernard de Noirlac afin de célébrer le baptême de leurs fils Lorenz. Certes, de nombreux invités parmi des plus prestigieux seraient présents à cette cérémonie, mais Paxi avait noué de simples liens d’amitié avec les von Frayner et il se devait d’honorer cette invitation. Le jeune Lorenz devait bien avoir autour des dix ans aujourd’hui et il se devait prendre conscience de l’importance du baptême, c’est pourquoi ses parents avaient jugé le moment opportun de faire célébrer cette cérémonie.

Paxi rassembla quelques affaires, mit son atelier en bon ordre et prit la route de Noirlac en compagnie de son amour d’Anais pour qui le poids de la maternité se faisait de plus en plus sentir.

La Malemort venait de voir son monde s’effondrer, si rapidement, sans rien pouvoir faire. Elle était restée muette… ou presque.
Mais revenons un peu dans le passé pour pouvoir expliquer la situation….

Elisa était partie de Touraine, direction le Limousin où l’armée bretonne semblait avoir prit possession de sa province, sans que les autorités ne puissent faire quelque chose. De fil en aiguilles, entourée d’une rouquine, la Malemort s’est vu rapidement mise à la tête de la chancellerie. Les jours qui ont suivi… Elisa allait de plus en plus mal. Le travail, la fatigue et ce mal qui la hantait.
Mal qui ne m’y quelques secondes à s’estomper, mal qu’elle avait perdu. Un mal pour un bien parait-il. Et à partir de là, la Malemort avait travaillé deux fois plus. Ne pas voir le temps passer, ne pas se laisser le temps d’y penser, elle avait si mal…
Et puis Lorenz qui l’informa que son baptême allait avoir lieu. Le jour arriva d’ailleurs beaucoup plus rapidement que prévu lui aussi.
Elisa prit donc la route, seule avec son coche et les chevaux. Elle avait besoin d’être seule et pouvoir travailler sans que l’on vienne la gêner. Elle et ses dossiers cela était amplement suffisant.
Arrivée tout proche de l’abbaye, Elisa s’arrêta dans une auberge, afin de se refaire une beauté comme on dit…. Sauf qu’une missive l’y attendait avec un écuyer aux couleurs de la Touraine et de la Vicomté de son fiancé. Elle crut d’abord à une surprise, il était venu avec elle, comme ils l’avaient prévu tous les deux… Mais la Lahaye déchanta rapidement.

Cette écuyer se transforma finalement en l’oiseau du malheur… de son malheur… et sa mise en beauté se transforma elle aussi en un flot constant de larmes. Des badauds la dévisageaient, ils trouvaient sûrement qu’une noble qui pleure en public n’était pas très digne… Mais pour l’heure, Elisa n’en avait que faire… Elle avait mal, et n’avait qu’une envie reprendre la route, peu importe le risque ou la durée…. Il fallait le rejoindre, être auprès de lui… l’aider à revenir… Il ne pouvait pas l’abandonner ainsi… Il ne pouvait pas… Ils devaient se marier d’ici quelques semaines… il n’avait pas le droit !

Mais son coche mit rapidement fin à sa lamentation. Lui chuchotant qu’il n’était ni l’heure ni le lieu de se comporter ainsi. Elle devait être forte pour aller rejoindre le jeune Lorenz, et tenter de garder un visage neutre. Mais la Malemort n’avait jamais su faire ça…
Elle s’habilla donc d’une de ses grandes robes. Une de ses plus belles robes en l’honneur de son blondy… Juste pour lui, pour son jour… Et puis, il lui avait demandé, alors comment lui refuser ?
Ainsi la Malemort, les yeux encore rougit de la nouvelle prit la route de l’abbaye, demandant son chemin, on la conduit rapidement dans la salle presque vide où se déroulerait le baptême, les cloches se mirent à sonner à ce moment là.
Elisa s’installa, tête baissée, les mains jointent, elle profita du calme pour prier pour son fiancé, retenant de justesse ses larmes.

[Baptême] : Lorenz von Frayner 1125226424

[Baptême] : Lorenz von Frayner 1125226424

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

[Dans une loge de la Abbatiale Saint-Bernard]

Lorenz regardait les réponses de l’invitation du baptême pour voir qui était présent.
Son baptême tombait au mauvais moment en effet, une guerre Ponant - Touraine, 3enterrements von Frayner donc le chef de famille Guise roy consort de France et sa femme mais aussi le grand mum von Frayner. On pouvait dire que les von Frayner étaient en grand deuil, d’où leurs absences à son baptême.
Il le voulait grandiose, il sera.. simple. Après tout ce n'était pas plus mal.
Un baptême simple sans trop de gnagnagna avec des personnes aimantes et des invités quelques soit leur niveau dans la société, dignes.

Le blondinet espérait tout de même la présence son parrain et sa marraine à ses cotés, Le duc Uriel lui avait promis sa présence, mal grès tous les postes qu'il occupait, tout comme Elisa.
Elisa ... la pauvre plusieurs choses avaient chamboulé sa vie, et puis son état de santé n'était pas au top, mais Lorenz savait qu'elle respectait ses promesses tout comme futur parrain blagueur Uriel.

Le futur aigle attendit que toutes les personnes pouvant venir, soient présentes dans l'Abbatiale avant de les rejoindre pour partager l'un des meilleurs moments de sa vie d'enfant. Enfin l’un des meilleurs moments religieux qui puisse exister, avec le mariage.

Blondy se fait pouponner dans une petite cellule juste dans l’abbatiale avant de rentrer en scène, tout était calme et surtout lui, oh si sa mère le voyait elle en croirait pas ses yeux tellement que le petit héritier ne bouger pas d’un pousse.
Ce silence fut quand même d’une courte durée car quand on lui présenta le modèle qu'il devait porter, c’est une exclamation de surprise du jeune von Frayner qui perça le silence spirituel :

Bhaaaaa je ne mets pas ça moi, après on va croire que je suis une fille non mais !

La jeune femme qui était sensé s'occuper de lui réprima un rire et lui expliqua que pour les baptêmes c'était le seul habit possible.
Lolo rechigna et enfila la robe à contre cœur franchement ...

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 23/05/2011

Le paysage défilait au rythme régulier qu'avait adopté l'attelage des von Frayner dès qu'une certaine distance avait pu être franchie, après avoir dû quitter la ville avec la plus grande prudence. La bataille avait fait rage une nouvelle fois durant toute la nuit devant les remparts, les tourangeaux défendant la ville avec âpreté contre l'invasion de troupes venues d'Anjou et d'ailleurs.
Le jour se levait sur le champ de bataille déserté pour quelques heures, le temps pour chaque camp de relever ses blessés et d'enterrer ses morts avant de relancer dans une nouvelle offensive d'une part, et une nouvelle levée de bâtons, d'épées et de boucliers d'autre part pour défendre honneur et patrie.

Mais les événements fâcheux des derniers jours ne viendraient pas assombrir cette journée, ainsi l'avait décidé la Vicomtesse, bien décidée à ne penser, du moins pendant quelques heures, qu'à ce qui les avaient mis, son époux, son fils et elle, sur le chemin de Noirlac.

Bien installée dans les coussins du carrosse, une main glissée dans celle de son époux bien-aimé, tentant sans succès de dompter la mèche qui s'échappait de la chevelure blonde de leur fils de l'autre, elle se réjouissait de retrouver l'endroit rempli de paix et de sérénité qu'était l'Abbatiale Saint-Bernard, là ou Ludwig et elle avaient prononcé un *Oui! Je le veux!* rempli de ferveur et d'amour, quelques années plus tôt, amour qui n'avait pas perdu une once d'intensité au fil du temps.

Elle avait hâte aussi de revoir Uriel, son cousin, ami, confident, témoin de ses premiers pas sur le chemin de la Foy, bienveillant, parfois taquin, mais toujours d'une bonté et d'une bonne humeur sans égale. Uriel qui avait été d'abord son professeur de pastorale ainsi que celui de Ludwig, qui les avait baptisés dans la petite église d'Epinal, qui avait béni leur mariage, qui avait inculqué à Lorenz les préceptes religieux et qui allait non seulement le faire entrer dans la grande famille aristotélicienne, mais l'accompagner tout au long de sa vie en tant que parrain.

Liz sauta du carrosse à peine que celui-ci se fut immobilisé devant l'imposante Abbatiale, fit descendre Lorenz avant de l'envoyer vers la partie attenante à l'édifice, lieu dans lequel il devrait se préparer pour la cérémonie, puis s'engouffra par la grande porte, ralentissant ensuite son pas afin de ne pas faire claquer trop bruyamment ses talons sur les dalles de pierre tout en avançant le long de la travée, non sans avoir trempé ses doigts dans l'eau du bénitier et s'être signée.

Son pas se fit encore plus lent lorsqu'elle arriva à la hauteur d'une silhouette féminine assise et qui semblait plongée dans la prière, dans laquelle elle reconnut immédiatement la future marraine de Lorenz. Elle s'arrêta complètement et se pencha vers elle, dans une vaine tentative de dissimuler son ventre proéminent de femme à quelques jours de donner la vie. Liz savait que la vue de sa maternité ne pourrait que faire souffrir encore plus Elisa, elle à qui le destin avait refusé la joie d'être mère elle aussi. Remarquant ses yeux rougis et remplis de tristesse, elle la serra simplement contre elle dans un geste de compréhension, lui murmurant simplement quelques mots de bienvenue et de remerciement, lui laissant ainsi le temps de se recomposer un visage plus détendu pour l'arrivée de Lorenz.

Puis, accompagnée par les cloches qui sonnaient à toute volée et oubliant un instant toute bienséance, elle courut se jeter dans les bras de Uriel pour lui coller deux grosses bises toutes aristotéliciennes et amicales.

Après avoir combattu comme une furie défendant désormais le village qui l'avait si bien accueillie, Vivlyne se reposa quelques temps, puis préparant des effets pour une cérémonie dont elle ne devait louper, elle prit la route en charriot recouvert. L'homme qui menait l'attelage lui assura qu'ils seraient à temps en l'Abbaye. Reposez-vous gente dame le temps du trajet.

L'homme connaissant bien les chemins, évitant des barrages d'armées qui auraient retardé le voyage, voire de brigands, ils arrivèrent à temps à Noirlac. Elle prit une chambre à l'auberge et se fit préparer un bain. Sortant la robe qu'elle revêtirait pour l'occasion, elle se glissa dans l'eau tiède du bain. Ses muscles se détendirent et une jeune femme vint l'aider à s'apprêter. De la chambre, elle entendait les cloches qui appelaient les personnes à venir pour le baptême, et quel baptême?! celui de Lorenz, fils de amis Ludwig et Liz Von_Frayner.

Fin prête, elle se rendit à la Chapelle où se déroulerait la cérémonie. Par deux fois déjà, elle s'y était rendue. Parvenue au parvis, les portes grandes ouvertes elle pénétra en l'enceinte de la chapelle. Plongeant ses doigts dans le bénitier, elle se signa puis remonta l'allée centrale. Les rais du soleil, aux travers des vitraux, éclairaient magnifiquement le lieu sacré. Elle sourit.

Alors que des gens arrivaient par petits groupes, avant de prendre place sur un banc, elle alla allumer des cierges pour les différentes personnes qu'elle avaient aimées, appréciées et en alluma un plus grand pour feu Mun, cet homme qui à son arrivée en Epinal, l'avait guidée, lui avait appris tant de choses.... Elle dit une prière en sa mémoire, se signa une nouvelle fois, puis rejoignit une place, inclinant la tête pour saluer les gens déjà assis.

Ne voulant aller déranger Uriel, Liz ... elle se tint à sa place, attendant le début de la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 20/11/2010

Elle avait fait le chemin jusqu'à l'abbaye en voiture, bien à l'abri des regards essayant de lire malgré les cahots du carrosse les dossiers qu'elle avait emmené avec elle. Elle avait reçu avec grand plaisir cette invitation au baptême de l'héritier de Liz et Ludwig. Elle croisait de temps en temps Ludwig, mais plus du tout Liz. Elle pousse un soupir non discret en même temps elle est seule qui pourrait l'entendre surement pas le cocher ni le laquais. Les jours étaient sombres tant sur un plan professionnel que personnel . La gouverneur d'Orléans devait faire face à plusieurs problèmes, qui n'étaient pas insurmontables en soi mais lui prenaient tout son temps.

Elle est arrivée enfin, elle descend, puis entre dans le saint édifice, génuflexion et signe puis elle salue d'un sourire et d'un mouvement de tête les personnes présentes, pour des salutations plus cordiales, elle attendra la fin de cette cérémonie. Elle prend place sur un des bancs et attend en priant le début de la cérémonie.

Son œil fut attiré par la silhouette de Liz, un sourire vint étirer ses lèvres, elle annonçait la venue d'un nouvel enfant, nulle jalousie en elle, nulle envie, il y a bien longtemps qu'elle ne songeait plus ni au mariage ni à avoir des enfants bien à elle. Elle se réjouissait simplement du bonheur des autres. Elle avait fait des choix et les assumait pleinement.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 12/07/2011

jeremI avait recu quelque jours au par avant une missive de liz von frayner l'invitant au bapteme de son fils, il ne l'avait rencontré que peu, une fois lors d'un diner, et quelques fois croisé a hayange quand il avait rejoint la liste de ludwig, ayant trouvé le garçon sympathique, et appréciant ces parents, il accepta la très emmable invitation.

Il se prépara donc le jours du baptème pour allez rejoindre l'abbaye de Noirlac, il ne connaisait pas l'endroit, mais était persuadé qu'il trouverait sans mal, ayant regardé sur une carte ou elle se situé, demandant s'il le fallait à des gens sur la route. Il enfourcha donc Orion, son cheval, et se rendit ou il se devait.

Arrivé sur les lieux, il alla aux écuries pour y laisser son cheval puis il demanda le chemin a un pretre qui lui indica la chapelle ou avait lieu le bapteme. Il entra dans celle ci, se signa, salua d'un geste de tete les personnes qu'il connaissait, et alla se placa au fond de la chapelle, se sentant légérement mal à l'aise, avec ces personnes qu'il ne connaissait pas ou peu. Certes, ça lui arrivait souvent en tant que Garde Royal, mais il était avec ses collegues, ce n'était pas vraiment pareil. Il se placa donc au fond de la chapelle, attendant que la cérémonie commence.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 13/07/2011

Ces derniers jours avaient été mouvementés, bien trop mouvementés...

Son accouchement, les combats féroces, sa convalescence, bien trop longue... Mais pour rien au monde, Lison n’aurait loupé le baptême du petit blond des Von_Frayner. Car c’est bien grâce à eux qu’elle s’était rapidement sentie chez elle à Chinon.

Bien que fatiguée, elle avait pris soin de sa toilette. Cheveux nattés, elle avait pour la première fois revêtu la robe que sa chère Sorane lui avait léguée à sa mort. Longtemps elle avait caressé la soie verte, nostalgique. Enfin, sa taille retrouvée lui permettait de la porter. Mais si la robe était magnifique, elle était surtout symbolique aux yeux de la brune.

Délicatement parfumée, elle prit sa minuscule Lucia, prenant soin de la couvrir d’un fin et doux voile.

Insouciance, joie et fraicheur, elle n’avait envie que de ça.

Le voyage s’était déroulé sans encombre, et serrant son adorable petit paquet contre elle, elle sortit de la calèche et pénétra dans l’ombre de la chapelle.

Plusieurs invités étaient déjà arrivés, elle parcouru l’assistance du regard, souriant en reconnaissant quelques visages connus.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Le respecté frère était en train de vérifier que tout était prêt : aucun cierge prêt à tomber ni à s'éteindre, aucune écharde dans les bancs, le Livre des Vertus était sur le lutrin ; bref, il ne manquait définitivement rien.
Il avait entendu parler de l'invasion de Chinon par les armées en représailles à la prise de position de la Tourraine dans le conflit avec le Berry. Il avait prié pour ses cousins restés là-bas, mais ici en l'abbaye, on était - stricto sensu - sur les terres du Berry, néanmoins, celles-ci restaient principalement dans le ministère de Dieu et nulle frontière ou appartenance n'existait.
En tout premier lieu, il remarque un jeune dame, les yeux rougis par la fatigue ou le chagrin, silencieusement pénétrer en l'abbatiale. A la voir prier, il opta pour le dernier motif. Il respecta donc son silence en passant à côté d'elle et en allant regarder aux postes de l'abbatiale.

Une silouhette aux cheveux noirs fit son apparition, il ne lui fallut pas très longtemps pour reconnaître celle qui, voici plusieurs années, l'avait si bien accueilli à l"'auberge de la Chipotte", à Epinal : son amie Liz. Uriel l'accueillit avec un franc sourire, répondant tout aristotéliciennement à ses baisers.
Il avisa alors une Touloise, Vyvline de la roche au Fées, très généreuse jeune fille, qui donnait tant son temps que son argent pour toutes les bonnes oeuvres ; il la salua de la main.

Enfin, quelques signes de tête furent distribués aux nouveaux arrivants ...

Un carrosse. A l’intérieur, une famille. Un Vicomte, plongé dans la lecture de diverses et d’innombrables parchemins, qui le poursuivaient jusque dans les plus profonds terroirs du Royaume.
Que voulez vous. Une guerre ne se choisit pas, elle s’impose à nous. Et on a beau fuir, elle nous rattrape toujours. A côté de lui, une Vicomtesse, enceinte jusqu‘au cou, avec laquelle il ne se séparait jamais. Plus les jours passaient plus leur amour gagnait en puissance et se renforçait. Il avait néanmoins constaté que la grossesse la rendait encore plus chieuse que d’habitude. A tel point qu’il avait prévu de ressortir le fouet très bientôt. Pour mâter les possibles mouvements révoltes d’une petite Lizette entêtée.
Assis en face d’eux, avec un air de coquin, un petit fauve nommé Lorenz. Leur fils, qui faisait leur fierté à tous les instants de la journée. Aujourd’hui, il allait se faire baptiser. Première étape fondamentale, dans le parcours qui devait le conduire à devenir un « vrai chevalier ».
De manière plus objective, on pourrait dire en somme que ce carrosse était occupé par un père trop sérieux, une mère un peu trop chieuse, et un petit homme un brin comédien, un brin capricieux. Personne ne pouvait contredire cette flagrante réalité. Que voulez vous. La Famille LvF est unique.

Le carrosse s’arrêta devant l’Abbatiale, et toute la petite famille dûment présentée sauta du Carrosse. Le petit blondinet - comme à son habitude - fila à toute vitesse, et disparut aussitôt du champ de vision de parents qui ne purent qu’hausser les épaules, résignés. Soldat Lizette, quant à elle, décida d’abandonner son époux qui rangeait ses vélins dans sa sacoche. Au final, c’est un Vicomte bien seul qui entra - après avoir arrangé le col de son manteau - dans l’imposant édifice, maugréant son désarroi. Si Madame Lizette souhaitait faire payer à Monsieur son « retard », elle avait être contente, elle avait réussi.

Notre bon Ludwig retrouva son épouse dans les bras de leur cousin Uriel. Ce même Uriel qui les avait baptisé, et uni devant Dieu… Ici même. A Noirlac. Quelques secondes de nostalgie. Une robe blanche, un baiser, des jupons, trop de jupons, une chair blanche… Et puis…Une plume ! Il frissonna et balaya tous ces instants… aussi agréables que détestables. Là encore, son épouse avait parfaitement préparé son coup. Elle parvenait à le faire râler sans rien n'avoir fait. Un bel exploit. Digne de la Reyne des chieuses.

Après que l’étreinte familiale eut touché à sa fin, Ludwig salua chaleureusement son cousin Uriel ; puis se tourna vers les invités présents. Il reconnut la marraine, Elisa, qu’il fut heureux de revoir, mais avec laquelle il aurait aimé parler… Un regard à son épouse. Hm… on oublie l’idée. Pas de boulot aujourd’hui. Il lui avait promis. Vivlyne dicte la Robuste, qui se présenta à son tour et qu’il salua d’un sourire. La Gouverneure d’Orléans et fidèle amie de la famille, Xalta. Il lui parlerait plus tard, après la cérémonie. Du moins, l'espérait-il. Et deux amis tourangeaux. Incontournables. Jeremi et Lison. Tiens. D'ailleurs, où était Ganju ?

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 14/07/2011

Joachim était enfin sorti du couvent où les soeurs l'avaient rafistolé. En plein forme ? non, pas trop. Ses longues nuits à éplucher les courriers, en écrire aussi, regarder les cartes, envoyer des pigeons, tout ce qu'il avait entreprit depuis que les soeurs de la Charité l'avaient autorisés à reprendre le travail, mais sans bouger bien sur , l'avait épuisé nerveusement.

Bref ! Joachim galopait jusqu'à l'abbaye, en espérant ne pas être en retard. Il détestait ça...

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Le monde commençait à affluer dans Abbatiale Saint-bernard.
Bientôt son premier pas dans la vie d’adulte qui au fur et à mesure du temps sera de moins en moins drôle mais pas pour autant remplit d’émotion diverse et varié tel que l’amour, les batailles, la politique, etc.…

Le blond resta pensif quelques instants sur tous ces sujets dont la moitiée lui était malheureusement inconnus.
Puis son regard bleu sombre redevient vif et il releva la tête en rabattant une mèche rebelle avec sa petite main ; d’après le bruit plusieurs invités étaient déjà présents, il était temps pour l’intrépide de sortir de cet endroit de réflexion et de préparation.

Lorenz se releva avec élégance du tabouret sur le quel il avait passé maintenant plus de 1h – Le petit lolo assit plus d’une heure, tout simplement bluffant – malgré l’habit qu’il portait.
Il était maintenant face à une petite porte de bois dont les finitions étaient splendides et simple, il savait au moins pourquoi il donnait 5écus après les messes qu’il suivait – peu nombreuse tout de même - gentiment au coté de son père l’imperturbable Ludwig et de sa mère Liz.

Le petit garçon poussa la porte et afficha un immense sourire, et fit le tour des invités.
Il commença par le premier qui était devant lui, son futur parrain Uriel qui eu droit à une petite bisouille suivit d’un grand remerciement :

Je te remercie Uriel d’avoir accepté d’être mon parrain, ça va pas être facile hein !? Mais tu vas voir je serais m’en porter digne !

Lorenz lui fit un grand sourire et se dirigea vers les autres invités, avant de revenir vers son parrain pour la cérémonie.
Le prochain c’était Paxi ! Le généreux créateur de paxifoudre – pour ceux qui on pas pu voir la scène, paxifoudre est le cheval en bois du petit von Frayner :

Oh paxi quel bonheur de te voir ici !

L’enfant lui sera la pince
Merci d’être venu à mon baptême. Paxifoudre est surprenant il va très vite et je m’en occupe très bien si tu me crois pas demande à maman !

Le garnement fait oui, oui de la tête pour accentuer ses dires. Après avoir parlé un peu de temps à paxi, il s’avança et vu une magnifique robe rouge portée par une jolie demoiselle, cela ne pouvait être qu’une personne, il là reconnaitrait tous le temps, c’était Elisa ! Sa future marraine adorée ! Lorenz était contant elle était venu comme promis, il fit un grand sourire jusqu’au oriel :

Oh Eliissaaa !

Le petit blondinet la couvrit de bisouille et lui fit un grand câlin, en effet bien trop de temps c’était écoulé sans qu’ils se voient.

Tu vas bien j’espère !?

Hum il voyait très bien qu’Elisa n’était pas en plaine forme, mais il espérait que la magie de baptême effacerait pendant quelques temps toute sa tristesse.

Tu es magnifique aujourd’hui j’adore t’as robe !Il faudra que tu me dises ou tu l’as fait faire, j’essayerai de voir si ils ne font pas de habit homme. Arf regarde ce qui m’ont mis pour le baptême.

Le beau blond grogna.

On dirait une robe de fille je ne dis pas que c’est moche mais ce n’est pas pour un garçon ça !
Sinon je te remercie encore et encore d'avoir accepté d’être ma marraine.

Le von Frayner échangea de multiples phrases avec sa marraine puis se dirigea vers Vivlyne, Xalta, Lison, jeremI et Joachim ; il bisouilla Vivlyne et Lison et leur dit :

Merci d’être venues à mon baptême, décidément c’est la guerre des robes mais franchement c’est moi qui ai la meilleure !

Lorenz rit, mouai franchement il s’en souviendrait de cette robe de baptême, tsss !
Et hop un demi-tour et le voila en face d'un futur grand politicien de Touraine

Oh JeremI, tu vas bien ?

Il lui serra la pince.

Merci d’être venu toi aussi !
Bon en espérant que ça ne soit pas trop ennuyant…

Petit sourire blagueur. Ensuite il se tourna vers Xalta un petit sourire en coin taquin et un salut exagéré :

Merci d’être venue Xalta … heuuu que dis-je Gouvernante d'Orléan ! Mes félicitations pour ce poste !

Un léger clin d’œil – houlala pire que son père en relation humaine – et pour finir il se tourna vers l’un des derniers arrivés à se moment là, Joachim, le modèle du l’excellent citoyen milliaire pour Lorenz .

Salut Joachim !

Une pogné de main ferme s'en suivit.

Tu n’es pas blésé j’espère ? Bhou cette guerre nous est tombée dessus … En espérant que la Touraine tiendra et que Chinon résistera ! Bon ils se sont repliés mais il faudra se tenir prêt au moment de leur nouvelle apparition si y en à une ! Mais bon on est pas là pour parler de ça !

Grand sourire.
Ensuite après avoir papoté un peu avec le groupe il se dirigea vers son futur parrain pour commencer la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 12/07/2011

pas eu le temps d'arriver à sa place que le jeune heritier von frayner l'avait remarqué, pour l'arrivé discrete c'était raté, il lui sera la main, il avait bien changé depuis la derniere fois, il lui répondit gentillement et en souriant comme il aimait le faire quand il n'était pas submerger par le travail.

merci je vais bien, et toi? pas trop stresser pour ton baptème?
je sui spassé par la il y a pas longtemps, et, le plus dur, c'est de commencer, ensuite, ça va tout seul.

Il repensa a son baptème, c'est vrai que le stress était présent lors de ce genre de cérémonie, c'est avec un sourire en coin qu'il continua.

oh, non, ne t'inquiete pas, un baptème n'est jamais ennuyant, et, ça me changera de la defence aussi, je n'ai plus le temps d'aller dans une église, je te remercie donc, grasce a toi et ton baptème je vais pouvoir le refaire.

le jeune von frayner alla discuter avec la gouverneure d'Orléans, il pu donc aller à sa place, attendre la suite de la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 23/05/2011

Uriel, est-il nécessaire que je te dise à quel point je suis heureuse en ce jour ? Merci à toi de toujours répondre présent lors des événements importants qui jalonnent notre vie, celui-ci l’étant encore plus, car il concerne aussi le tourbillon qui nous tient lieu de fils. Petit rire. Mais.. je ne vois pas Sybille, tu me donneras de ses nouvelles tout à l’heure, n’est-ce-pas ? En attendant, je vais aller saluer les personnes qui ont eu la gentillesse de faire le déplacement jusqu’ici.

Un ultime et rapide baiser déposé sur la joue de l’archidiacre, puis un autre plus appuyé sur les lèvres de son époux et un échange de regard complice, et elle s’empressa d’ aller saluer leurs amis qu’elle refusait de faire attendre trop longtemps. Le premier qui se dressa devant ses yeux fut Paximus, accompagné de sa douce fiancée Anaïs, ami de longue date qu’elle ne voyait pas assez souvent, vivant dans des endroits assez éloignés l’un de l’autre, mais qui lui aussi, de manquait jamais à l’appel.

Mes amis, comment allez-vous ? Toujours aussi en forme et amoureux, vous deux, à voir vos mines rayonnantes, aussi rayonnantes que le plaisir que nous avons à vous accueillir aujourd’hui et.. euhm.. Paxi, tu n’en voudras pas à Lorenz d’avoir laissé Paxifoudre à Hayange pour la journée, n’est-ce-pas ? Allez vite vous asseoir, je pense que Uriel ne va pas tarder à ouvrir la cérémonie, nous nous reverrons après celle-ci, promis.

Puis arriva Vivlyne, sa chère amie de toujours qui, elle aussi, s’était expatriée de Lorraine pour venir s’installer auprès d’eux à Chinon, recherchant la sérénité qui n’aurait jamais dû la quitter. Vivlyne, qui fidèle à elle-même, avait préféré tout d’abord aller se recueillir, un peu à l’écart. Liz connaissait le côté discret de son amie et lui adressa un large sourire et un signe de la main. Elle aurait bien le temps de lui présenter les autres personnes par la suite.

Elle chercha son époux du regard après avoir aperçu Xalta, la Gouverneur d’Orléans, une femme charmante qu’elle aurait voulu apprendre à connaître un peu mieux, mais qu’elle n’avait croisé qu’une ou deux fois assez brièvement. Sachant que Ludwig la connaissait depuis longtemps et que leurs charges respectives faisaient qu’ils se rencontraient parfois, elle lui laisserait le soin d’échanger quelques mots avec elle un peu plus tard.

Une robe verte et deux hommes en uniformes.
Lison, nouvellement installée à Chinon elle aussi et avec qui la vicomtesse avait très vite tissé des liens d’amitié, semblait être venue sans son époux, probablement retenu à bord de son bateau, mais pas sans sa dernière-née qui disparaissait presque dans les plis superbement soyeux de sa robe, minuscule petite boule de vie, née dans le fracas de la bataille qui avait fait rage à Chinon.
Jeremi, Connétable de Touraine, un des premiers qu’ils avaient rencontré lors de leur arrivée en Touraine et qui les avait soutenu et conseillé lors de leur campagne électorale plutôt tourmentée en leur accordant une confiance pas toujours partagée par d’autres Tourangeaux.
Puis Joachim, militaire de renom, qu’elle accueillit avec d’autant plus de reconnaissance qu’il avait été grièvement blessé lors des affrontements en Berry, mais qui malgré tout avait fait le déplacement jusqu’à Noirlac. Lui aussi avait montré et montrait un soutien précieux, distillant ses conseils et partageant sa grande connaissances de la Touraine et des Tourangeaux.

Liz lança un dernier coup d’œil en direction de la grande porte, puis comme elle suivait lentement la travée, elle se revit quelques années plus tôt, remontant la même allée comme dans un brouillard, appuyée sur le bras de son ami Freebooter qui la menait à l’autel, ne voyant rien d’autre que les yeux brillants d’impatience de l’homme auquel elle allait vouer sa vie entière.

Puis, la vedette du jour apparu. Des cheveux blonds en bataille, une robe de baptême à faire frémir d’horreur toute personne de bon goût, Lorenz dans toute sa splendeur courait d’un invité à l’autre, saluant ici et là, adressant poliment à tous quelques mots. D’un œil approbateur, Liz le suivait du regard, devant malgré tout faire un effort surhumain pour ne pas laisser exploser un indicible fou-rire dû à la certitude que son fils devait les maudire, elle et Ludwig, pour l’avoir obligé, bien involontairement, à se montrer dans une tenue qu’il aurait certainement préféré voir habiller un épouvantail dans un champ.

Elle réussit néanmoins à rejoindre le premier rang devant l’autel et s’y installa, attendant que Ludwig vienne la rejoindre. La cérémonie n’allait pas tarder.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Tout se mettait lentement mais surement en place, comme les rouages de la machine céleste. Un des acteurs qu'il attendait fit son apparition : Ludwig ; il fut rassuré de revoir son cousin sans égratignure aucune, car aux dernières nouvelles, la situation empirait en Tourraine, l'Alliance du Ponant ayant pris position dans la guerre qui s'était déclenchée au Berry. Les tourangaux allaient se retrouver pris entre le marteau et l'enclume ... ah mais quel malheur que les hommes se combattent toujours ...
Il salua l'ancien duc lorrain, l'un des seuls à l'avoir remercié publiquement en lui octroyant une distinction importante du Duché. Si Uriel n'avait jamais rien demandé à personne et encore moins réclamé, ce geste l'avait néanmoins touché, car ses actions avaient été reconnues et récompensées par le pouvoir temporel ; et si il ne s'en faisait pas une gloire, il avait apprécié le geste.

Le clerc s'abaissa alors pour recevoir l'accolade et même le bisou de Lorenz, "ze" futur baptisé, et lui sourit.

Il n'y a pas à me remercier Lorenz, c'est avec plaisir que j'ai accepté. Mais ne t'en fais pas ... j'en ai vu pire !

Il rit, point trop bruyamment, car c'était vrai, d'autres lui avaient donné du fil à retordre, mais il avait toujours tenté de les guider comme il se devait.

... en tous les cas, n'oublies jamais que je suis là si tu as besoin de conseils ou de quoi que ce soit d'autre.

Puis il se redressa pour terminer la discussion avec Liz.

Et bien en vérité, Sybille se porte bien, mais vu son état de santé ... elle est enceinte vois-tu, elle n'a pas pris le risque de se déplacer.
Longtemps elle a cru être infertile, et depuis presque 9 mois, tous ses mouvements sont calculés, tant elle a peur de le ou la perdre, comme c'est arrivé dans le passé.

Pour le reste, tu connais ma disponibilité pour les gens qui me sont chers, amis et familles réunis, ce qui est encore mieux ! C'est avec plaisir et honneur que je fais cette célébration.

Il la laissa aller souhaiter la bienvenue à tout un chacun et se dirigea vers l'autel ; remontant l'allée centrale, il pensa à diverses choses qui le rendirent absent quelques instants, puis il revint rapidement à la réalité, contourna l'autel, invita Lorenz à venir poser ses petits genoux face à celui-ci tantdis que d'un geste de la main, il appela la marraine afin qu'elle prenne place près de son futur filleul.
Et enfin, il commença.

Bienvenue, en cette abbatiale,
chers amis, fidèles et croyants,

Le jour est venu aujourd'hui d'accueillir parmi nous, dans la communauté aristotélicienne, Lorenz, fils de Ludwig et de Liz.
Cette petite tête blonde est venue un jour à la conciergerie pour demander à recevoir la pastorale et ... figurez-vous qu'il s'est trompé de corridor et a bien failli se retrouver moine, tonsuré, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !!

Il sourit, se rappelant de l'histoire ; cela aurait le mérite de rappeler un passage de la vie du gamin et de faire sourire l'assemblée.
Puis il continua.

La Voie de la vertu est ardue et compliquée ; l'on peut facilement s'en égarer et il est complexe d'y revenir.
Certes il y a des guides, des architectes, mais c'est toujours à la personne qui la suit de toujours marcher vers la Lumière et de ne pas se laisser détourner par les traitrises du sans-nom.

Mais en ce jour particulier, nul ne saurait se présenter devant Dieu sans réciter la prière du pardon, le Confiteor :

[Baptême] : Lorenz von Frayner Confession1ou6

Il regarda principalement le futur baptisé, et l'invita à réciter ces phrases.

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Lorenz rougit jusqu'au oriel quand son futur parrain uriel raconta la mésaventure, en effet le petit blond avait failli se retrouver moine:
Ne comprenant rien au statu de novice, et pensant qu'il était au bon endroit, il avait donc accepté la proposition ...
Heureusement que le beau blond avait réfléchi un tout petit peu.

Un petit sourire gêné éclaira sa petite bouille encore enfantine, il arrivait certes à la préadolescence mais Lorenz faisait parti de ces gens donc l'âge ne change que très peu le visage, ce beau petit mâle aura donc toujours les traits beaux et fins telle était la vie.

Il écouta sagement donc Uriel à l'accent germanique le bel héritier récita les paroles dictées:

Je confesse à Dieu tout-puissant,
à tous les Saints,
et à tous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché

Le petit blond fit une tête surprise et regarda l'assemblée et murmura:

Moi péché tss même pas vrai

Mais seules les personnes à l’oriel fine pouvaient l'entendre, Il continua:

en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints,
et tous, mes amis,
de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 10/07/2011

Le retard est au artiste ce que le chien est à l’homme. Son plus fidèle compagnon. Avez-vous déjà vu un artiste à l’heure ? Sans doute, mais c’est parce qu’il s’y était pris en avance et donc son retard la fait arriver à l’heure. Mais un artiste qui part à l’heure arrivera lui en retard. Et c’est justement le cas de ‘Nef qui fourra rapidement en arrivant les rennes d’Eole sa jument, entre les mains d’un frère lui donnant une pièce par habitude avant de se raviser, se disant que pour une frère ça serait mal vu. Ah la religion est lui...Il est croyant mais il y connaît rien... Bon mais nous parlions retard. Oui donc voyez-vous, il est parti de l’auberge à l’heure mais en chemin il a croisé un soldat blessé pas pour un quelconque haut fait guerrier, non. Le rustre c’était pris une branche basse à la tempe en galopant les yeux fermés pour je cite « profiter pleinement de la vitesse ». On n’a pas idée de recruter des gens pareil dans les armées. Si un jour il croisait un manchot sur un champ de bataille il ne serait pas surpris.

Se hâtant il finit par toquer à la porte d’entrée et prendre son mal en patience en attendant qu’un autre frère lui ouvrit. Il prit ensuite la direction indiquée et gagna rapidement la chapelle. Zut, une voix résonnait déjà pour commencer la cérémonie. Fichu retard !

Se coulant telle une ombre, il passa la dernière porte sans bruit et resta dans le fond, adossé à un mur, croisant nonchalamment les bras, un sourire mutin sur son fin visage. Lui ? En retard ? Ah mais non, pourquoi ? Il est là depuis le début. Si, si là bas au fond, regardez bien !

Posant ses iris saphir sur Lorenz à genoux il sourit de plus belle, lui adressant un clin d’œil et imitant quelqu’un plongeant dans un bassin. Il comprendrait...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel remarqua que son futur filleul rougissait mais il ne devait pas avoir honte, c'était juste une anecdote qui ne comportait nulle moquerie ; il écouta le jeune Lorenz réciter la prière du pardon puis continua alors :

Après s'être purifiés spirituellement par la confession, nous allons réciter le Crédo :

Uriel fit le signe de la croix aristotélicienne.
Comme à chaque baptême, l'émotion était grande, tant pour le baptisé que pour l'officiant, un instant unique, en communion avec tous ici présents.

[Baptême] : Lorenz von Frayner Credo_Bapteme

Uriel regarda Lorenz et qui se préparait à dire le crédo, véritable profession de Foi, pour ré-affirmer sa croyance en Dieu Tout Puissant.

Il releva la tête.

Je vous invite tous à le réciter.
Ensuite, la marraine, Dame Elisa nous lira un passage du Livre des Vertus.

Ce texte représentera le message aristotélicien qu'elle aura choisi spécifiquement pour son filleul ...

lui dit-il en souriant

Retraitant Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 21/11/2010

Les cloches de Saint-Bernard invitaient les retardataires à se rendre au baptême du jeune von Frayner et Anais et Paxi pressait le pas. Il pénétra dans le lieu saint, trempa ses doigts dans le bénitier, se signa et avança dans une contre-allée pour aller s’installer au plus près de la cérémonie. Petit signe de tête en guise de salut envers tout ceux qui remarquèrent son arrivée et Lorenz qui accueille ses invités dans son habit de futur baptisé et vient saluer Paxi.

Merci à toi, pour cette invitation, mon jeune ami, je suis très heureux de partager cette journée à tes côtés et je n’aurai manqué cette occasion pour rien au monde. Paxifoudre… je suis sûr que tu t’en occupes très bien et il t’en sera reconnaissant, tu verras.

Echange de poignée de mains et le blondinet de continuer ses salutations en s’adressant à une dame vêtue d’une belle toilette rouge. Le regard de Paximus croisa celui de la comtesse qui se dirigea vers lui.

Le plaisir est partagé, Liz, crois moi et c’est une belle journée qui s’annonce.

La cérémonie allait commencer et chacun regagnait sa place, attentif aux paroles du célébrant.

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Oulala encore des choses à réciter, heureusement que aujourd'hui il avait pas envie de jouer le rebelle.
Lorenz écouta puis il prit une grande aspiration, et suite à cette action dans un souffle récita le long, très long texte.
Juste avant un petit sourire à la vu Ineffable, le fameux artiste qui avait fait la lettre d'invitation, et qui s'en lui la magie de se baptême aurait eu moins d'effet dès le départ.

Je crois en dieu, le très-haut tout puissant,
créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse,
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Chistos,
né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer la chemin du paradis,
c'est ainsi que après avoir souffert sous ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il l'a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote à la droite du très-haut.

Lorenz reprit une inspiration - heu mince qu'avait il dit déjà après - un gros blanc dans la salle bha ouai le texte était long quoi !
Et puis ça lui revient, il rabattit une mèche blonde et continua:

Je crois à l'action divine;
en la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Unie et Indivisible;
en la communion des saints;
en la rémission des péchés,
En la vie éternelle.

Hum le petit blondinet se dit que le amen devait être une sorte de cri de soulagement après avoir récité une prière, inventé par des prêtres jeunes et dynamique, qui avait besoin d'un petit instant de soulagement avant d'entamer la deuxième.

Aaaaammmmmeeennnn

Bref ce mot amusé énormément le von Frayner.

Sa prière fut courte, mais intense... Elle priait pour son fiancé, pour qu'il se rétablisse et en même temps pour tant d'autres choses... Mais sa prière fut très vite arrêtée. Elisa sentit une présence près d'elle, ouvrant les yeux, relevant la tête, la Vicomtesse était là, tentant de cacher difficilement son ventre maintenant bien arrondi. Un sourire en la voyant, alors qu'elle vient l'enlacer dans une accolade qui chamboula la Malemort.
Elisa n'était pas le genre de femme démonstrative de ses sentiments... surtout envers les personnes pour qui elle accordait une confiance pleine et un sentiment amical... Pour preuve, la rouquine qui accompagnait ses journées se voyait souvent recevoir un bouchon en pleine tête en guise de symbole d'amitié... Ce geste pouvait parfois choquer les personnes qui les entouraient... Mais toutes les deux comprenaient fort bien et c'est sûrement l'essentiel non ?
Enfin bref, l'accolade de la Vicomtesse fit sourire un peu plus la Malemort, pour sur, Lorenz n'avait pas su tenir sa langue et sa mère était désormais au courant de ses déboires... Mais que pouvait-elle bien y faire la Lahaye ? Il lui avait été impossible de rester alitée comme on lui avait demandé. Il y avait bien trop de travail et de demandes pour se tourner les pouces... Ainsi elle l'avait perdu cet héritier... ce bâtard plutôt... Et parfois... elle pensait même que cela n'était pas un mal... Pierre méritait bien mieux qu'un bâtard... Il lui fallait un héritier, digne et fort... Bientôt Elisa pourrait lui donner... une fois leur mariage proclamé et surtout.... son fiancé remit... Elle l’espérait secrètement...

Pour l'heure, Elisa adresse un sourire à Liz, les mots ne veulent pas encore sortir, bien trop dur pour le moment... Elle doit encore se contrôler... Puis les minutes passent... courtes... Elisa a reprit sa première position, la tête basse comme si elle s'était de nouveau mise à prier... Et là elle l'entend arriver, il ne met d'ailleurs pas beaucoup de temps à venir la rejoindre... Son visage s'illumine à nouveau, elle sourit la Malemort... Elle le regarde son blondy... et oui elle sourit... heureuse de le revoir.

Bonjour mon Blondy... Comme tu es beau dans cette tenue...

Bon tout le monde a bien entendu l'ironie dans sa phrase... Sourire en coin. Elle l'accueille dans ses bras quelques instants, fermant de nouveau les yeux, profitant de ce court moment de retrouvailles, puis elle embrasse son front.

Tu m'as demandé de mettre une belle robe... Alors j'ai essayé de te faire honneur mon Blondy. Et je préviendrais Lucky, ma couturière, pour lui dire que tu adores ses créations, elle en sera touchée, j'en suis certaine.
Et c'est pour moi un honneur d'être ta marraine.

Un sourire, encore.... Comme quoi une Malemort en présente d'une tête blonde aux yeux terriblement perturbants... Elle craque ! Puis elle le laisse s'éloigner, ils ne sont pas seul et à son plus grand regret, elle va devoir le partager avec les autres invités.
Un regard vers l'homme qui semblait officier, voilà donc le parrain. Pour sur, le jeune Lorenz savait bien s'entourer, et puis qui pouvait lui résister ?
Puis la cérémonie commence. Un signe de main, et Elisa se lève pour aller rejoindre le parrain officiant et le futur baptisé.
Un regard vers son Blondy... Tandis qu'il marmonne quelques mots... Sourire en coin. Puis ses prunelles noires viennent rejoindre le parrain qui recommence à parler. Puis vint l'heure du Crédo...
Doucement, entre ses lèvres... Elisa le récite... un éternel recommencement...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce. Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Éternelle.
Amen

Puis il est l'heure pour elle de parler... du moins de lire le passage du livre sacré... choisi quelques jours plus tôt... Elle s'éclaircit la voix... Et parle cette fois haut et fort... digne de parler pour le jeune blondinet.

Extrait du Livre de l’Éclipse, Chapitre VIII - « La résurrection »

Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?” Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.” Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.” Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au cœur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.
[...]
Alors, ma vue se brouilla. J’eus tout juste le temps de voir Aristote et Christos me dire à bientôt avant de perdre connaissance. Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, les bras en croix. Autour de moi des cierges étaient allumés et mes amis étaient en train de prier. En larmes, mais visiblement soulagés, ils m’expliquèrent que cela faisait neuf jours que j’étais mort. Je me levai, alla à la fenêtre, et vis que le soleil diffusait à nouveau sa chaleureuse lumière sur le monde.

A la fin de sa lecture, Elisa cessa enfin toutes paroles. Durant la lecture de certains passages du dogme, la Lahaye regardait son bientôt futur filleul. Comprendrait-il le message ? Peut-être… et dans le cas contraire, Elisa lui expliquerait au fil de sa vie par différents actes.
Mais pour l’heure, son regard vient rejoindre celui du prêtre officiant.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 11/07/2011

Hektor , d'un pas pressé arrivait avec une belle brune a son bras. En retard, lui qui avait horreur de cela, le voilà en retard.. Bien sur il aurait pu dire que la brune avait mis un temps certain a choisir sa tenue, ou se coiffer ou autre mièvrerie de ce genre, mais nenni, ils etaient tout simplement en retard, pas d'excuse, aucune.. Bon il trouverait bien si quelqu'un le lui faisait remarquer mais pour le moment, tout ce qui lui importait etait d'arriver avant la fin de la cérémonie.

Enfin l'abbaye se dessinait devant eux, il ouvrit la porte aussi discretement que possible, fit entrer la jeune demoiselle et passa devant une ombre collée au mur.. fichtre son cousin.. D'un signe de tete il salua le jeune homme et partit s'assoir sur le dernier banc. Se penchant vers la brunette, il lui murmura

C'est notre cousin Ineffable, je te le presenterais après

Puis plus fort la fin du Credo

Je crois à l'action divine;
en la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Unie et Indivisible;
en la communion des saints;
en la rémission des péchés,
En la vie éternelle.

Un long soupir de soulagement voyant que les deux n'etaient pas si en retard que cela. Petit coup do'eil si et la. Le Jeune Lorenz semblait ne pas etre a l'aise dans sa robe.. D'un geste protecteur il entoura les epaules de sa jeune soeur, puisque la brune etait bel et bien sa soeur retrouvé la veille comme si ils ne s'etaient jamais quitté, ecoutant avec interet le reste de la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 10/07/2011

Lorenz lui rendit son sourire avant d’entonner le credo comme toute l’assistance. ‘Nef se contenta de le murmurer entre ses lèvres, comme un secret volé à l’abbaye. Terminant la litanie par un amen délicat mais empreint de sincérité un autre sourire lui échappa en entendant celui du jeune von Frayner. Son “amen“ fut tel un soupire de soulagement, long et salvateur, doté d’un amusement non feint dont le timbre de sa voix emplissait la chapelle.

Puis une présence familière passa sous ses yeux, la saluant d’un discret signe de tête allié à un sourire subtile comme il les aimait et savait si bien les faire. Son cousin lui rendit son salue accompagné d’une femme à l’évidente beauté. Toutefois la façon qu’ils avaient d’être “ensemble“ ne correspondait pas à un couple mais plus à un lien affectif du type familial, comme fraternel.

Son regard pénétrant ne s’attarda pas sur les deux retardataires et retourna bien vite sur l’autel pour suivre la cérémonie. On ne l’avait pas invité pour remplir un banc mais pour assister à un événement joyeux et un brin magique dans l’accomplissement d’une vie. Et peut-être également pour avoir l’occasion de le recroiser. Mais toutes formes de salutations autres que ce sourire échangé avec Lorenz attendraient la fin du baptême. Il y a un temps pour tout et en l’instant présent, le temps n’appartient qu’à une personne, à une tête blonde et bouclée, armée d’un sourire, pleine de vie, d’espoirs, de rêves... A un avenir qui lui tend à chaque seconde un peu plus les bras, à un futur qui ne serait se dérober à lui, le Seigneur sans doute lui a-t-il gardé quelques desseins prometteurs...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel écouta avec intérêt la lecture d'Elisa, il la remercia, puis il reprit :

Ainsi, Dieu Omnipotent créa notre monde, la vie qui l'habite et tout ce qui nous sert à vivre, il créa aussi le Paradis et l'Enfer.
A nous, il nous donna l'Amour, et d'icelui découle l'Amitié qui est tout aussi importante dans nos vies, car elle nous apporte soutien et réconfort.

Puis, Il nous laissa, choisir notre destinée, mener notre vie - en rien, Il n'intervient, mais Il se pose en observateur.
C'est à nous-mêmes de choisir d'accomplir le bien ou le mal, d'observer la Vertu ou de nous abandonner au vice ...

Durant notre vie, Dieu ne nous punit pas, il ne lève pas contre nous de sentences, estimant que l'on peut toujours se racheter.
Mais un jour vient notre dernier jour sur ce monde, celui où nous Le rejoignons et où nous sommes prêts à écouter Son jugement, car à cet instant, si nous sommes prêts, Il l'est aussi, ayant tenu le compte des bonnes et mauvaises actions.
De celles-ci dépendra notre vie future, car si Dieu pardonne beaucoup, il ne pardonne pas tout ...

Gardons donc cela à l'esprit pour notre propre éternité !

Il fit une courte pause, puis reprit.

Maintenant, Lorenz, te voilà prêt à entrer dans une nouvelle famille, dans une grande communauté de croyants et de fidèles, et à compter de ce jour, nous serons tous tes frères et tes soeurs.
Nous t'aiderons dans la détresse et la douleur, et nous serons là aussi pour partager tes joies.

Voici que vient le moment où tu dois prêter serment, le Serment du Baptisé :

[Baptême] : Lorenz von Frayner Sermentbaptemebe7

[Baptême] : Lorenz von Frayner Sermentbaptemebe7

Uriel invita le jeune homme à réciter ces mots ces mots après lui, et oui, encore de smots à répéter, mais c'étaient les derniers pour l'heure ...

Joachim, Jeremi, Paximus, Ineffable, Hektor, autant de nouveaux visages, de nouveaux amis qui vinrent se joindre au baptême, et que notre bon Ludwig salua d’un sourire, ou d’une poignée de main. Ce qu’on pouvait dire, c’est qu’il était loin d’être causant. L’esprit préoccupé, par la guerre, par les décès, il avait beaucoup de mal à se concentrer sur l’évènement présent. Sur le baptême de son fils.
S’il y en avait bien une en revanche, qui courrait partout et qui donnait tout ce qu’elle avait, c’était son épouse. Souriante, chaleureuse, heureuse. Elle allait et venait. D’une personne à une autre. Ce qui ne manqua pas de faire sourire le Vicomte qui la trouvait toujours aussi parfaite.
Et enfin, la porte s’ouvrit sur leur fils… Cheveux dans le vent, souriant… Mais. Bon Dieu… Notre pauvre Vicomte manqua de s’étouffer à la vue de l’horrible robe que portait son héritier. Il avait complètement oubliait qu’un baptême imposait..; une tenue bien particulière. Une tenue qu’il avait jadis réussi à se soustraire, mais dont son fils subissait aujourd’hui les frais. Quelle horreur… Il se pencha vers sa femme et lui murmura quelques mots.

"Mon Dieu… Espérons qu’il n’oublie pas d’enlever cette robe à la fin de la cérémonie. Je refuse qu’il sorte de l’église ainsi vêtu."

Le Chambellan de Touraine veillait en effet très minutieusement à ce que la réputation de sa famille, et la prestance légendaire de ses membres soit préservée en toute occasion. Alors inutile que la vieille robe toute dégueulasse que son fils portait… avait une espérance de vie plus que limitée.
Mais déjà la cérémonie commençait. En moins de deux, il se retrouva assis sur le premier rang aux côtés de son épouse. Déjà, Uriel leur demandait de réciter le Credo. Un Credo qu’il récita … avec appréhension et inquiétude. Celles de voir leur fils quitter l’église dans cette tenue. Ini-ma-gi-nable. In-to-lé-rable. Mais il connaissait son cousin. Et il le savait capable de tout.

"Je crois en dieu, le très-haut tout puissant,
créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse,
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Chistos,
né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer la chemin du paradis,
c'est ainsi que après avoir souffert sous ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il l'a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote à la droite du très-haut.

Je crois à l'action divine;
en la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Unie et Indivisible;
en la communion des saints;
en la rémission des péchés,
En la vie éternelle."

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 23/05/2011

Il y eu encore quelques mouvements de foule dans le fond de l'édifice, ainsi que quelques grincements de la porte qui s'entrouvrait encore sur quelques retardataires, qui n'étaient finalement pas si en retard que cela, mais remplissaient le coeur de la Vicomtesse de joie de par leur présence.

Plus émue qu'elle ne voulait bien le dire, l'épaule appuyée contre celle rassurante de Ludwig qui l'avait rejointe, elle réprima un petit rire lorsque Uriel évoqua l'arrivée à Noirlac de Lorenz qui avait failli finir en moinillon tonsuré. Décidément, elle avait dû transmettre à son fils l'art de faire des boulettes!

Le fou-rire auquel elle avait échappé quelques minutes plutôt à la vue de l'accoutrement du futur baptisé refit surface brusquement lorsque son époux se pencha vers elle pour lui murmurer d'un air horrifié:

"Mon Dieu… Espérons qu’il n’oublie pas d’enlever cette robe à la fin de la cérémonie. Je refuse qu’il sorte de l’église ainsi vêtu."

Se pinçant pour ne pas laisser un rire cristallin aller faire trembler les vitraux, elle se pencha à son tour et murmura entre deux hoquets:

Connaissant notre fils.. et son goût pour l'élégance et les beaux atours.. je doute fort qu'il oublie d'enlever cette .. tenue pour le moins ridicule.... A moins bien sûr que la coutume n'exige qu'il la garde pour le reste de la journée!

Puis reprenant un peu son sérieux, une main glissé dans celle de Ludwig, elle écouta Uriel puis Lorenz réciter le Confiteor, pour elle joignit sa voix à celle des autres pour le Credo.

Je crois en dieu, le très-haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse,
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Chistos,
né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer la chemin du paradis,
c'est ainsi que après avoir souffert sous ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il l'a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote à la droite du très-haut.

Je crois à l'action divine;
en la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Unie et Indivisible;
en la communion des saints;
en la rémission des péchés,
en la vie éternelle.

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Encore des mots à réciter... mais cette fois si, le jeune Von Frayner était heureux de les répéter, parce qu'il rentrait dans la grande famille aristotélicienne.

Je reconnais en Dieu,
le moteur du monde,
ça pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans ça connaissance de Dieu,
Et je jure lui rester fidèle ainsi.
Qu'a son autorité,
seule représentante sur Terre de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté,
pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection prés de Dieu,
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire,que mon nom apparaisse comme baptisée,
et serviteur de Dieu tout puissant.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

L'officiant avait remarqué la mine de désarroi de ses cousins face à la tenue que portait leur fils, au début, il avait pensé - pieux mensonge - inventer au gamin qu'il devait la garder jusqu'au soir, mais il se ravisa et changea de "plan". S'imaginant que Ludwig en aurait peut-être des hauts le coeur tant la couleur était vive.

Alors que Lorenz récitait le serment, Uriel contourna l'autel et d'un signe de la main, invita le futur baptisé, sa marraine et ses parents à venir contempler ... les fonds baptismaux et la cuve y attenant ... d'habitude, il aurait prit alors un petit récipient contenant de l'eau bénite qu'il avait puisé dans ledit fond, mais au lieu de cela, il entra lui même dans l'eau jusqu'au genoux.
Le petit blond ne pouvait que le suivre ...

Ainsi donc, il se baissa légèrement, plaqua un bras contre son dos et une main sur son épaule. Un sourire rayonna sur le visage de l'Archidiacre de Trèves ... en effet, il était capable de tout. Et ... Plouf !

Mais bien que taquin, il était juste et remonta bien vite Lorenz à la surface ...

[Baptême] : Lorenz von Frayner Bapteme4ix

[Baptême] : Lorenz von Frayner Bapteme4ix

Je te baptise, Lorenz, au nom de l'Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l'amitié de tous les Saints et pour l'amour du Père de l'humanité.

Ensuite le frère invita le jeune garçon à sortir, en même temps que lui. Bernardo, le moine muet tendit à Liz une serviette pour qu'elle puisse le poser sur les épaules de son fils.
Dans l'entre fait, il alluma un cierge qu'il tendit à son filleul, tout en souriant tandis que ce dernier grelottait comme une feuille en automne.

[Baptême] : Lorenz von Frayner Bougie20

Il entama avec conviction :

Prends ce cierge, que sa lumière guide tes pas dans l'obscurité, qu'elle dissipe les ténèbres de tes doutes ; porte la lumière, mon enfant, et éclaire les coeurs de ceux qui sont actuellement dans le noir.
Bienvenue dans la fraternité Aristotélicienne, te voici baptisé.
Puisse cet engagement te rappeler à tout instant la voie à suivre, la voie de la perfection et du chemin vers Dieu, vers son Paradis, ne t'en éloigne jamais car tu risquerais de te perdre en trahissant ton engagement solennel par une conduite déshonnête.

Se retournant, il prit et ouvrit une petite boîte, dans laquelle se trouvait une médaille :

[Baptême] : Lorenz von Frayner Argenc10

Voici pour toi, cette médaille symbolise ton appartenance, porte-là avec fierté car tu sais maintenant ce qu'elle représente.

Il lui posa la main sur l'épaule, lui sourit et lui donna une accolade.

Félicitations, Lorenz, te voici baptisé.

Uriel se recula alors, il invita la marraine et les parents, mais aussi les autres personnes à venir le féliciter avant la communion.

Pour sûr le garçon ne garderait pas la robe après le sacrement ... mais à quel prix ...

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Lorenz avait pensé faire un plongeons dans la "cuve" bien sur, mais pas être poussé dedans !
Un grand étonnement tout d'abord quand il sentit une main s'appuyer sur son dos, et une énorme surprise quand son corps rentra dans l'eau !
Et puis à peine la tête fit surface de l'eau, qu'il foudroya son parrain du regard, mais le petit blond ne put s'empêcher de rire aux éclats quand il vut le sourire rayonnant sur le visage de l'Archidiacre.
Non le blondinet ne lui en voulait pas, mais au premier degrés, ça surprend !
Cependant quand on le prend au second degrés on en rit.
Le Von Frayner écouta sagement les paroles d'Uriel, tout en tremblotant comme une feuille, en effet l'eau est froide et l'on ne peut pas dire que l'Abbatiale est source de chaleur.
Il observa de ses beaux yeux bleus la flamme du cierge qui tenait dans ses mains, puis le petit homme reçut l'accolade de son futur parrain, Lorenz lui sourit, il fit aussi un grand sourire à sa marraine tout tremblotant encore, et le voila enfin baptisé.
L'héritier accueillit au sein de la main droite la médaille et il dit :

Je serais m'en montrer digne

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 10/07/2011

Vint ensuite le Serment du Baptisé, une promesse à tenir, des chaînes à venir mais un espace de libertés à assouvir. Une reconnaissance mutuelle. Lorenz reconnaît le Divin, et le Seigneur l’accepte au sein de l’immense famille de ses serviteurs pour l’accueillir plus tard quand sonnera le glas de la mort en son sein.

Quand l’Archidiacre imposa une baignade à Lorenz qui initialement avait prévu de piquer une tête, ‘Nef ne pu retenir un éclate de rire léger mais joyeux, une trille pure qui ruissela contre les murs, limpide comme l’eau d’ont deux corps se couvraient. Provoquant quelques arc en ciel aux regards des spectateurs, décomposant et réfractant la lumière en milles nuances chatoyantes.

Et quand enfin retenti le souffle final “Je serais m'en montrer digne“ ‘Nef tapa une fois dans ses mains énonçant une seule vérité sous la forme unique d’un mot, prononcé certes avec amusement, comme son air mutin le démontre aisément mais également avec déférence et respect.

Amen !...

Souriant, chaleureux envers ce garçon plein de vie. Il était heureux pour lui et pour sa famille, leur bonheur redessinant les traits de leurs visages, face à leur fils, ou quelque que soit leur lien familial ou affectif.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 13/07/2011

La Franchimont avait salué et souri, l’ambiance était sereine, et elle était très fière d’avoir empêché son regard de se faire amusée, voire moqueur en voyant la robe de Lorenz.

Elle observait, le regard maternel de Liz sur son fils, Ludwig, qui semblait préoccupé, comment aurait-il pu en être différemment…. De nouveaux visages, dont l’artiste, avec qui elle avait eu une conversation plutôt animée. Et encore beaucoup de visages inconnus dont elle tentait de découvrir les liens.

La messe était belle, les invités recueillis et Lorenz vif, appliqué mais sans se départir de son incroyable espièglerie.

Les prières s’enchainaient, mais aucun mot ne sortait de la bouche de la brune. Quiconque posant son regard sur elle la penserait absorbée dans la contemplation du petit visage endormi de sa fille. Mais non, elle priait aussi, selon son culte, récitant dans sa tête, les mots qui ne pouvaient sortir de ses lèvres, les paroles de ses pères cathares.

Par le souffle qui nous anime et les chevauchées douces ou sauvages du vent. Soufflez sur nous un vent toujours nouveau. Écartez les fixations de la pensée et ouvrez-nous aux mystères invisibles.

Par la chaleur et la vie qui bat en nous, par la puissance radieuse de la lumière. Purifiez de vos flammes toute approche indolente. Réveillez en nos cœurs l'ardeur et l'énergie des laves souterraines aux confins des étoiles, rassemblez-vous ici, à l'appel de l'amour.

Par la fraîcheur purifiante des lacs et des rivières. Par la puissance des ondes marines et du ciel. Enseignez-nous l'art de l'eau qui s'adapte à toutes les formes avec souplesse, laissant sur son passage, vie et pureté.

Par la terre qui nous soutient. Germez, poussez, donnez la graine et le fruit. Coupez les racines du doute, dévorez toute hésitation. Que la force tranquille qui vous habite, éveille en nous abondance et joie de vivre. Nous invoquons votre présence, Architecte Créateur, chargez-les de vos pouvoirs.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

... et même les meilleures choses avaient une fin, après avoir récité, et puis reçu le baptême, Lorenz était prêt.
Il mettait maintenant les pieds sur la Voie de le Vertu, si complexe à suivre, d'où il était si facile à se détourner. Marcher pas après pas sur cette route faite de pavés blancs, enjamber les obstacles et résister aux attraits qui bordaient ce chemin ... tant de contraintes, en effet, mais avec la promesse d'une éternité baignée de soleil, à la fin. Quelques années sur terres valaient-elles de sacrifier le bonheur ultime ?

Mais soit, chacun avait droit au pardon de toutes façons, seuls les plus aveugles se complaisaient dans la négation d'eux-mêmes. C'était, après tout, leur choix.

Les sandales et le bas de la robe de bure dégoulinantes, le frère retourna à l'autel et sortit une corbeille en osier contenant du pain ; il rompit ce dernier.
Puis, il prépara un calice, dans lequel il versa une des bonnes bouteilles de l'abbaye, un vin qui était fabriqué avec les vignes qui entouraient le monastère. Or donc qu'il eut de nombreux étrangers à la Lorraine, il les dispensa de faire le mélange habituel vin-mirabelle, pour une communion typiquement spinalienne et préféra rester classique.

Invitant chacun à se lever, il les invita à la communion :

Ensuite, chacun pourrait, à loisir, aller en paix ou encore rester quelques instants pour discuter ...

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Lorenz sourit à Lison en lui donnant un gentil coup de coude et murmurant :

T'as vu, je vais boire du vin !

Pas discret le petit von Frayner tout le monde l'avait entendu ...
Il prit le vin que Uriel lui tendit et bu le verre.

Hummm c'est que c'est vachement bon ce truc !

Le petit blond regarda sa marraine, avec un regard malicieux et un petit sourire, seulement elle pouvait comprendre:
Meilleur que la bière hein.

Puis il prit le pain ... Contrairement au vin le pain n'était vraiment pas terrible, on aurait dit du caoutchouc, mais Lorenz ne fit aucune remarque et demanda à Uriel :

Le baptisé ne doit pas prendre 2verres ?

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Bon pour une fois, peut-être la première d'ailleurs, le petit blond goûta le vin de messe.
Il était bien moins fort que du vin normal, histoire que les participants ne se prennent pas un shoot le matin à la communion surtout si ils n'avaient point prit de petit-déjeuner ...

Il leva un sourcil et remit sans tarder Lorenz sur le chemin de la vertu, trouvant toujours le texte le plus adapté à la situation ...

Connais-tu l'Archange Galadrielle ? Et bien, elle représente la Vertu de la Conservation, celle qui ne nous fait nous nourrir et boire que ce que l'on a besoin ...

Il ne rajouta rien, laissant Lorenz tirer ses propres conclusions. Bon mais soit, on verrait aussi à la fin si il en restait, là ce serait éventuellement négociable ...

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 23/05/2011

A l'invitation de Uriel, Liz quitta son banc et fit les quelques pas qui la séparait du trio près de l'autel, prête à assister à l'aspersion des quelques gouttes d'eau sur le front de son fils qui signifieraient son entrée définitive dans la famille aristotélicienne.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit Uriel entrer jusqu'aux genoux dans la cuve pleine, empoigner d'une main ferme le baptisé et le plonger subitement et entièrement dans l'eau, pour l'en ressortir tout aussi rapidement. Boucles blondes, habituellement rebelles, collées sur sur son front, crachotant en lançant un regard tout d'abord furibond à son parrain, Lorenz finit par éclater de rire en ressortant de son bain forcé, frissonnant et dégoulinant.

Riant joyeusement à son tour, Liz attrapa la serviette tendue par la main secourable d'un moine et s'empressa d'en entourer les épaules de son fils trempé, le serrant brièvement contre elle, avant de le laisser prendre d'une main grelottante le cierge que lui tendait Uriel.

Lorenz aurait une excuse valable pour se débarrasser au plus vite du vêtement qui, mouillé, ressemblait maintenant plus à une serpillière qu'à une robe de baptême, très peu seyante même à l'état sec.

Mais tout d'abord, elle attendit que Lorenz ait goûté au vin de messe provenant certainement de la cave réputée pour être bien garnie de Uriel, grand connaisseur, ponctuant sa dégustation d'un:
Hummm c'est que c'est vachement bon ce truc ! puis partagea elle-même breuvage et pain bénis, le coeur rempli de fierté pour son fils.

Elle avait dit les prières à voix basses, écouté le texte choisi par la future marraine puis les explications faites par Uriel. Mais à présent, la cérémonie touchait à sa fin

Toutefois, elle avait eu le sourire et s'était retenue de rire, lorsque Uriel, et c'était la première fois qu'elle le voyait agir ainsi, "plongea" le jeune damoiseau dans l'eau. Puis Lorenz reçut la flamme qui représentait la voie et la ligne à suivre tout le long de sa vie, puis la médaille. Là encore elle sourit, Lorenz aujourd'hui, faisait parti de la Grande Famille Aristolicienne.

La famille fut appelée par Uriel afin de partager le pain et le vin, il était temps pour elle de se retirer. Elle quitta le banc d'où elle était et discrètement remonta l'allée vers la sortie. Une silhouette attira son regard. Elle reconnut l'homme à son regard bleu azur.. simplement elle lui sourit et inclina la tête pour le saluer.

Enfin, Viv venait de quitter le lieu saint, remontant dans le charriot qui ferait le retour en sa nouvelle demeure, sachant que Lorenz allait partir dans un monastère pour quelques jours, afin d'y parfaire son éducation aristolicienne, elle se dit pour elle même : je lui donnerais son cadeau chez lui, au Château d'Hayange... Un claquement de rênes sur la croupe des chevaux et le charriot s'ébranla ...

La cérémonie suivait son cours, et le Vicomte d’Hayange ne quittait pas son fils des yeux. Son fils, l’expression de son visage, mais aussi et surtout, l’affreuse tenue qu’il portait. Encore une fois, notre bon Ludwig était plongé dans la réflexion. Se demandant en effet comment et pourquoi, l’Eglise, censée être la plus proche de Dieu, et de facto la plus proche du Beau, du Parfait, pouvait avoir si mauvais gout en matière vestimentaire. L’énigme fut cependant balayée, lorsqu’Uriel les invita, lui, sa femme et Elisa, à se rapprocher de Lorenz et de la cuve contenant l’eau bénite.
A la surprise générale, leur cousin entra dans l’eau, suivi de Lorenz. Le procédé était certes inhabituel, mais il n’étonna guère le Vicomte, devenu habitué aux coups d’éclat farfelus de l’archidiacre. Ce qu’on pouvait dire, c’est que jamais deux cérémonies n’étaient identiques avec lui. Et c’était bien pour cela qu’il était si apprécié par toute la famille Von Frayner.
Bref, moins de deux secondes plus tard, Lorenz fut basculé dans l’eau, et bu joyeusement la tête. Avec la quantité d’eau bénite qu’il avait ainsi ingurgité, le Vicomte ne pouvait qu’espérer que cela assagirait son héritier. Peine perdue, puisque sitôt sorti de la cuve, sitôt séché, et sitôt la médaille du baptême transmise, celui-ci se torcha cul sec un verre de vin. A croire que le côté alcoolique de sa mère reprenait le dessus. Il se pencha de nouveau vers sa femme.

"Tenez le bien, mon ange… Je ne veux pas qu’il finisse la journée saoul, surtout maintenant qu’il est baptisé."

Il ébouriffa la petite tête de leur petit blond qui sautait partout, s’égosillant d’avoir bu son premier verre de vin rouge, et s’adressa à lui.

"Bravo fiston. Mais restez sage, voulez vous. D’ailleurs, pressez vous d’aller remercier votre parrain, pour ce baptême… exceptionnel."

Puis il porta à son tour le calice à ses lèvres. But le vin. Coupa le pain. Et remercia encore une fois chacun des invités pour leur présence. Le baptême était terminé. Le Vicomte en soupira de soulagement. Une bonne chose de faite. La prochaine étape ? Le Bordel, sans doute. Mais pas avant quelques années encore. Et puis, tout ça, c’était une autre histoire.

Retraitant Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/05/2011

Lorenz sourit de toutes ses dents fier de lui, fier de ce qu'il a accompli.
Le petit blondinet regarda ses deux parents avec un sourire taquin quand il attendit le mot " cadeau " sorti de la bouche de vivlyne.
Puis le garnement écouta son père et lui répondit :

Oui bien sur !

Et les gestes suivirent la parole, il alla remercie Uriel pour ce beau baptême qui rentrait dès à présent dans les premières grandes actions de sa vie.

Merci Parrain Uriel pour ce merveilleux moment, que tu nous as permis d'effectuer !
Et pour cette entrée inoubliable...

Lolo accentua bien le mot rempli de sous attendus.

Dans la grande famille aristotélicienne.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

La cérémonie terminée, les félicitations de rigueur se firent et tout le petit monde termina dans la liesse et la bonne humeur.
Le baptisé était aux anges, malgré le bain froid, tandis que les pieds d'Uriel avaient été bien rafraîchis.

Le Frère s'absenta d'ailleurs quelques instants, afin de préparer le fameux certificat.

Il revint, souriant, offrant le précieux document à son filleul.

Mais de rien, ce fut pour moi un plaisir !
Comme à chaque sacrement donné, j'essaye de ne pas tomber dans la monotonie. M'est avis que tu t'en souviendras toujours - et que si sur la minute tu n'as pas ri ; dans les années futures tu y penseras en souriant.

Il le serra contre lui, tant affectueusement, qu'amicalement.

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