[RP]Recherche de reliquaires entre quatre ossuaires...

Curieusement, le froid du large cloître ne suivit pas le jeune frère armé de sa pioche et de sa lanterne en prenant l'escalier vertigineux des catacombes. Bien au contraire, le froid ici se substituait à une moiteur chaude fort bienvenue...du moins un temps.
Le long des murs, la lampe balaya le relief de maxillaires qui firent tressaillir le frère. Pour plus de commodité, il s'obligea à abaisser le faisceau de la lueur sur le sol terreux. Les crânes des morts n'avaient pas à lui sourire de la sorte.
A cette moiteur ! Il s'agissait plus de l'air vicié et doucereux de la mort que l'on isole sous une nef de pierre que de l'âtre d'un chaleureux foyer. Il frémit.
Il buta bientôt sur un premier gisant, celui d'un vieux prieur avec un nom à coucher dehors. Mais Synésios ne s'arrêta pas. On recherchait des pièces détachées d'aristotéliciens bien plus anciens.

Derrière lui, un bruit de pas piétinant la terre... Était-ce ce bon vieil Archevêque ?

Novice Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 30/06/2011

Tout sauf ça! Le bâtard était mort de trouille, mais comme il refusait catégoriquement de chercher quoi que ce soit tout seul, il avait suivi un type, en direction de... heu... le cellier sans doute hein? surement pas les catacombes hein!

Arf, escaliers... et voilà, le pire était en train de se produire!
Toujours faible et malade depuis sa résurrection qui l'avait rendue amnésique, il ne parvenait pas à rattraper l'homme devant lui... au moins, pouvait-il se guider grâce à la lueur de ce qui semblait être une lanterne... Rha, mais pourquoi n'avait-il pas songé à en amener une lui aussi?

En même temps, le vieux fou lui avait fait tellement d'effet qu'il avait filé sans réfléchir...

Et voilà, un coude, et plus de lumière...

L'amnésique s'arrêta...

Heu... nan, mauvais plan...

Aucune envie de rester seul dans le noir!
Il fallait rattraper le type devant!

Vite, vite, vite !

Le voilà qui trébuche sur un truc qui traine... Racine? Os? serpent? Bras de mort vivant? Queue de dragon?

Haaaaaaaaaaa!

Pas le temps de voir la barbe du vieux clerc. Le courant d'air dans l'escalier fit s'éteindre la flamme protectrice.
C'est bien la peur du terrible écho de ses jurons sous la voûte qui l'empêcha de hurler " Par la rate de St Bynarr". Mais il le murmura quand même, crispé.

Dans le noir, son ouïe remarqua aisément que le bruit de pas accéléra. Synésios perdit son sang froid et fonça droit devant, car il était certain que Monseigneur n'aurait pas piqué un sprint dans pareille nuit. Déjà sa cataracte lui empêchait pareille témérité par grand jour... Le corps tendu en avant, la châsse d'un autre abbé arrêta net sa course en le fauchant au diaphragme. Aussitôt, le corps du moine lui tomba dessus. Horreur et étrangeté ! Il n'avait pas entendu le cercueil s'ouvrir. Pis, le corps était encore chaud et souple. Etait-ce donc vrai, certains revenaient à la vie la nuit ?
En guise de réponse, le mort ouvrit grand la bouche et répondit incongrument :
Haaaaaaaaaaa!

-Par Saint Maclou et Sainte Nitouche , ne me bouffez pas ! J..Je vous jure que je n'ai pas fait le tronc de l'Eglise ! Et le vin de messe, il n'était pas bon d'ailleurs !

Neocor courait derrière Frère Synesios.. Mais le bougre était pressé, et le vieillard chuta...

Mais qu'est ce que fait cette mare dans les catacombes ?

Il progresse d'un pas et se retrouve immergé jusqu'aux épaules...

C'est encore un coup de Roger, ça... Et qui c'est qui va me tirer de là maintenant ?

Un remous, quelque chose glisse sous son pied...

Murmure

Ce coup-là, voyage direct au Paradis solaire...

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Roger refit sa tournée d’inspection des fouilles avec un gros sac à dos plein de bouffe, un siège pliable et sa bâton de marche préféré.

(HRP proposition pour la suite du rp : les équipes catacombes et bibliothèque se rencontrent quelque part en sous-sol pour, après quelques péripéties, arriver très profond à un mystérieux lac souterrain dans une immense grotte : le fameux lac noir qui a donné son nom à l'abbaye avec un île à explorer au milieu pendant que l'équipe séminaire finit par trouver l'accès aux reliques de saint benoit dans le sous-sol du séminaire & aussi un accès vers ce fameux lac afin de faire converger tout le monde au même endroit --> exploration commune de cette île )

Il entendit dans les catacombes des cris et râle. Il plaisanta pour se détendre

ola il y a quelqu'un ? Deux pintes pour la 5 si y a un barman dans le coin !

Novice Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 30/06/2011

Bon, a priori, c'étaient des humains! Comment il le savait?
Le raisonnement était assez simple, Aristote aurait été fier de son syllogisme:
il était à la base d'une pyramide humaine.
La pyramide humaine est composée d'humains, non de monstres.
Donc, c'étaient des humains sur lui, pas des monstres!

Pfiou!

Voix virile, genre même pas peur...

Alors, les filles, on a la trouille?

Il inspira fortement pour essayer de chasser les tremblements qui le parcouraient...

Ce n'est qu'une cave voy... voyons!

Et il se releva tant bien que mal, puis tendit la main, un peu au hasard... Il y avait quelque part un quatrième gus qui se moquait d'eux! Le bâtard était presque sûr que c'était le type qui l'avait envoyé ici, mais il allait falloir rester sur ses gardes, au cas où...

Heu.. on fait quoi maintenant? on n'a qu'à remonter et dire qu'il n'y a rien?

Ha, le doux anonymat préservé par la pénombre...

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Roger allait faire demi-tour quand son pied s'enfonca dans de la boue gluante. Il bondit en arrière.

Par la divine peste, quelle est cette machination du sans nom ?

Roger éclaira plus précisément la mare de boue avec sa lanterne et s'écria en voyant le pauvre néocor

Hostie, Un définiteur général inanimé ! Vite à l'aide, un dignitaire au tapis.

puis gueule encore plus fort

ALERTE CODE ROUGE. A NOUS FRERES CISTERCIENS !

Après avoir, une nouvelle foys, procédé à un office baptismal, la moniale rangeait les objets du culte dans la sacristie, opérant des allées et venues entre la petite pièce, l'autel et le baptistère ; ce qui l'amenait à passer devant l'escalier menant aux catacombes. D'ordinaire, elle ne prestait guère attention aux bruits qui pouvaient s'échapper de ce long et sombre couloir desservant les tombes des cisterciens défunts, le vent et l'humidité provoquant souvent des bruits un tant soit peu effrayants pour celuy qui n'y était point accoutumé. Mais elle avait fini par s'y faire, à force de passer et repasser devant ledit escalier en préparant les offices cisterciens.

Lorsque soudain...

ALERTE CODE ROUGE. A NOUS FRERES CISTERCIENS !

L'abbesse sursauta tant et si bien que la bougie qu'elle tenait entre ses mains, et qu'elle venait de souffler pour l'éteindre, glissa de ses doigts et alla s'échouer sur le sol dallé de la nef, ce qui ne manqua point de la briser en plusieurs morceaux. Mais ce ne fut point tant ce gâchis que la voix qui sortait des catacombes qui la fit se signer, tandis qu'elle se rapprochait de la source du bruit. Cette voix, elle la reconnaîtrait entre mille, elle l'avait tant ouïe depuys son arrivée à Noirlac ! Et le vénérable Frère Roger n'avait point l'habitude d'appeler à l'aide pour des broutilles. Et puys d'abord, qu'entendait-il par "code rouge" ?!

Un seul moyen de le savoir, se dit la limousine en se saisissant du cierge posé sur l'autel, et qu'elle n'avait point eu le temps d'éteindre. Elle s'avança dans l'escalier avec de grandes précautions, le cierge dans une main, le bas de sa robe dans l'autre, se tenant assez près du mur pour pouvoir s'y retenir s'y jamais elle se sentait glisser. Elle connaissait fort bien les catacombes, mais s'armait toujours de prudence lorsqu'il luy fallait s'y rendre, le lieu étant bien moins fréquenté que le reste de l'abbaye.
Un souffle d'air frais ne manqua point de la saisir dès qu'elle prit le virage qui se trouvait peu après la dernière marche, qui aurait éteint sa torche improvisée, si elle n'avait eut le réflexe d'en protéger la fragile flamme de sa main. Ainsi éclairée, elle s'avança un peu plus dans la pièce sombre et humide, regrettant soudain de n'avoir été cherché de l'aide avant de s'élancer à la rescousse du Thanatonaute.

Sa progression facilitée par sa lumière de fortune, elle ne tarda cependant point à distinguer, à une certaine distance devant elle, la silhouette reconnaissable entre mille de l'ancien préfet de la Nonciature, et, un peu plus loin, deux novices qui étaient visiblement entrés en collision. Elle remarqua alors une forme humaine allongée sur le sol, aux pieds du vieux FR, et fronça un sourcil en voyant la marre de boue qui semblait recouvrir une bonne partie du sol des catacombes. Étrange, le sol était parfaitement sec, et les carreaux du sol bien visibles, la dernière foys qu'elle était descendue visiter la crypte pour se recueillir sur la tombe de Mlle Loulou Bellecour, son illustre ancêtre...

Intriguée, pressée de savoir qui était le blessé, et surtout inquiète de tomber sur d'autres éclopés, Eloin pressa le pas sans abandonner sa vigilance, pour s'arrêter aux côtés de Roger.

Que se passe-t-il, mon frère, j'ai ouï vostre appel depuys l'abbatiale ?! Puys, aux autres, d'une voix un peu plus forte pour couvrir la distance qui les séparait.Tout va bien, mes frères ? Avez-vous trouvé quelque chose ?

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Frère roger était couvert de boue de la tête au pied. Il essayait tant bien que mal de sortir Néocor de la mare. De constitution frêle, il réussi juste à garder la tête du malheureux hors de la boue.

Par le Très-Haut, soeur Eloin, vostre arrivée est providentielle. Nostre bon vieux Néocor semble mal en point et nous n'arrivons pas à la sortir de ce trou diabolique.

moment de répit pour reprendre son souffle péniblement

Il semble respirer difficilement et est peut-être même blessé ! Dès que nous aurons pu le sortir de ce cul de basse fosse avec vostre aide, un médicastre devrait l'examiner à nostre sens.

sourire forcé de FR

Nous n'avons croisé personne d'autres dans les catacombes même si nous avons entendu des bruits et de lointains échos qui pourraient être des voix ... Espérons que les autres ne sont point également tombées dans cette mare à canard ...

A moitié asphyxié le vieux Neocor... Maculé, étouffé, mais encore conscient grâce à ce bon Frère Roger, lequel commençait à s'épuiser...

Mon frère, mon bon Frère, il faut que tu me sortes de la... Et puis j'en ai jusques dans la bouche...

Énervé...

Mais par les saintes burnes du Pape, holà, les autres, venez aider Roger ! Il en va de notre vie terrestre... C'est pas possible ça !

Il chuchote...

Roger, il faut que je me confesse... Là ! Maintenant ! J'ai pêché ! Oui, j'ai volé une relique il y a longtemps... C'était un de tes vielles capuches... Mais je m'étais promis de te la rendre...!

Un bref hochement de teste accueillit la courte mais précise explication de l'ancien recteur, tandis que son regard explorait le sol, à la recherche de quelque chose qui pourrait servir de support à son cierge. Hors de question qu'ils ne se retrouvent dans le noir en aidant le pauvre archevesque de Tarentaise, la suite des explorations en serait sérieusement compromise ! D'autant que ce dernier semblait effectivement affaibli, au point de requérir une confession expresse...

Frère Neocor, ce n'est point le moment de vous épuiser plus que de raison ! Gardez vostre salive pour plus tard, nous allons vous tirer de là !

Elle recula donc de quelques pas, dégagea un bloc de pierre qui s'était descellé du mur du couloir, et coinça sa bougie entre le mur et la pierre. Les mains ainsi libérées, elle revint vers les deux définiteurs, et saisit le corps boueux de Neocor sous une épaule, avant de relever son regard vers celui de FR.

Faites comme moy, mon frère, et nous le tirerons de toutes nos forces dès que vous serez prêt !

Il restait juste à espérer que nul courant d'air ne viendrait éteindre sa torche...

Novice Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 30/06/2011

Bouger? Pas bouger?

Dans le noir, le bâtard retenait son souffle, il avait reconnu nombre de voix familères, et il avait mis trop de temps à réagir, ça allait lui retomber dessus cette affaire, et il se sentait trop faible pour subir quelque pénitence (il est vrai que pour ce genre d'activité, on est toujours trop fatigué, contrairement à lorsqu'on est réveillé en pleine nuit pour un rendez-vous en taverne, galant, ou bruyant...).

Bon, avec un peu de chance, il ne serait pas repéré, et il pourrait dire plus tard qu'il n'avait rien entendu?

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Frère roger aida de toute ses forces Soeur Eloin.

La peste, il mange bien le bougre !

moment de silence

Neocor lève toi et marche, cela sera plus simple pour nous

avant de reprendre les efforts communs pour le sortir de la boue, puis ...

Attendez, vous entendez pas des bruits de pas et des chuchotements sur la gauche ?

écoute silencieuse puis expression sonore

Qui va là !

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

wilfred_ivanhoe a écrit:: wil évita de justesse la mare de boue gluante et entendit quelques bruits et chuchottements

eh mais y a du monde la dedans,j'entends parler et meme crier.....
EH OH C'EST WILFRED!!!!!!QUI EST LA?

Et c'est de la droite que vinrent les premiers trémolos d'une voix peu sûre d'elle.

-Ce n'est que moi, euh... avec des choses qui m'ont assailli. Mais quand j'ai prié un instant, elles se sont redressées et m'ont laissé en paix. Un vrai miracle ! Et... chez vous, ça va ? J'ai cru entendre la voix d'un archevêque savoiemment englué ?

Puis au bout d'un instant, il distingua la bougie plantée par Mère Eloin. Dans la minuscule pâleur de la lumière, le Thanatonaute semblait encore coincé entre la vie et le trépas. Le futur novice hoqueta en avançant :

- Monseigneur mon Père, vous allez bien ?Il murmura du boue des lèvres en regardant cet Adam de fange.

[groupe venant de la bibliotheque]

wil entendait bien des voix sur la gauche,il avança tant bien que mal dans la boue et se retrouva dans une petite salle qui présentait deux entrée ou sorties selon...les voix venaient bien de l'entrée de gauche,il cria a nouveau:

OH OH QUI EST LA?ICI C'EST WILFRED!!!!

wil regarda un peu la salle en tenant sa lanterne a bout de bras puis regarda derriere lui

ça va ma soeur?

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Soeur Eloin et Roger avait réussi à sortir le vieux Néocor de la boue. Il gisait mal en point sur le sol l'air atone. Roger s'adressant aux nouveaux venus ...

Qui est médicastre parmi nous ? Ce bon vieux Néocor nécessite ad minima un bon check-up médical.

moment de réflexion intense puis l'air gêné Embarassed

Quelqu'un a déjà trouvé une piste pour nos reliques ?

Tant bien que mal, le vieux définiteur et la moniale plus toute jeune parvinrent à tirer le pauvre Neocor hors de la marre de boue, piège qui aurait pu s'avérer aussi mortel que les sables mouvants dont les bordelais luy avaient naguère parlé.

L'abbesse s'appuya un instant contre le mur derrière elle pour reprendre son souffle, quand Roger luy manda de tendre l'oreille. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'elle parvenait effectivement à distinguer de vagues sons ressemblant à des voix, mais ce fut de la dextre qu'un mouvement attira son attention. La robe d'un novice se rapprocha bientost d'eux, et elle manqua lâcher un soupir de soulagement en reconnaissant le jeune prêtre grec qui s'avançait à leur encontre.
Rassurée par l'identité de celuy qui venait les rejoindre, elle posa un genou à terre près du corps de l'archevesque de Tarentaise, et posa deux doigts à la base du cou de ce dernier.

Il vit... Affirma-t-elle un moment plus tard. Mais il faut le ramener prestement dans sa cellule et le débarrasser de cette vesture trempée, autrement il attrapera la mort en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !

Un cri provenant du fond de la salle la fit sursauter, et elle quitta le vieux dignitaire des yeux pour reporter son regard vers la source du bruit, alors que son ouïe avait bien reconnu la voix de l'intendant.

Frère Wilfred ! Nous vous oyons parfaitement ! D'où venez-vous ?

Le sous-sol de l'abbaye semblait estre un véritable labyrinthe de corridors creusés à une époque fort lointaine, et qui permettait, à première vue, de se rejoindre depuys divers endroits de l'ensemble monastique. Simples refuges creusés par les moines en cas d'attaque de l'abbaye, ou véritable cachette de trésor(s) non encore trouvé(s) ?

Voila déjà une bonne paire d'heures, que le bon Childeric était parti à la recherche de son Maître.

-Ne vous inquiétez pas, le tout puissant veille sur vous... Qui disait....Monseigneur êtes-vous ici ?? C'est moi vôtre fidèle Serviteur... je suis venu vous voir...
Monseigneur, chaque Fin de Mois C'est pareil, je passe des heures à vous rechercher.... Ce ne sont que trois sous six soles .... Bhon, je vois..

-Prime à dextre, et terce sinistre, je continue...... les escaliers...... dextre..... terce sinistre.....
Tiens encore des escaliers... je continue ... terce dextre.....tout droit ...... sinistre ......
Encore des escaliers.... Alors là, ce doit être en haut, puisque ce n'est pas en bas.........
je continue...sinistre.....dextre......terce sinistre.......tout droit pour changer...... prime sinistre...
Toujours les mêmes escaliers....Oh... qu'est ce là.

Pointant la torche dans un coin, une chose attire son regard.

Tiens, quel magnifique Presse-Vélins et

oh

hh

hhh...

il y en a pleins d'autres....

-Quel dommage si j'avais su....j'aurais pris un sac. Bien je repasserai plus tard...

Et de reprendre de plus belle ...

Monseiiigneur il est l'heure..... Monseigneur ....... Trois sous six Soles, c'est pas grand chose allons.... Ne m'obligez pas à me payer dans la réserve de vin de Messe... D'ailleurs à ce sujet, il faut qu'on parle...

Novice Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 30/06/2011

Bon, s'il ne voulait pas rester tout seul dans le noir, caché pour ne pas se faire gronder, il fallait qu'il agisse! et vite! Autrui n'est pas indispensable, sauf quand il fait tout noir, et qu'il y a plein de monstres tapis dans les coins...

Vite, vite, fureter dans tous les coins!

Frénétiquement, le bâtard se mit à genoux, et se mit à palper tout ce qui passait à sa portée... un genre de grosse boiboite en métal passa à portée... Il l'ouvrit... Ca ressemblait à un mouchoir... Arf! La morve de qui encore?

Ha non, c'était trop grand... Un vêtement?

Vite, maintenant, courir vers les voix...

Je j'ai trouvéééé! J'ai trouvé! heu un vêt'ment !

Ouf! La lumière vacillante des bougies, c'était mieux que rien... et puis... les autres pourraient le protéger si quelque ombre désirait l'attraper, ou le dévorer!

Bardieu était homme de vocation, mais certainement pas un modèle de bravoure et il s'était engagé dans les catacombes avec la motivation d'un hérétique devant la sainte inquisition. Cierge à la main, faisant des pas très hésitant, l'abbé ne montrait point l'exemple. Il cru plusieurs fois son heure arrivée en entendant, au loin, les voies de ses soeurs et frères exposant des problèmes variées. Apparemment, l'un d'eux était le bon frère Néocor, encore dans un état peu enviable du à un âge trop prononcé.

Plusieurs rangées de squelettes plus loin, entre deux ossuaires, le cistercien remarqua une petite faille dans le mur. Il l'éclaira avec son cierge et commença à déplacer les tibias et autres rotules qui gênaient le passage, avec une prière pour les morts à chaque moment. On ne sait jamais, les morts étaient peu être susceptibles.... Après une demi-heure de ce travail, Bardieu finit par arriver sur le mur de pierre, et cela, sans découvrir quoi que ce soit d'intéressant. Voyant que son cierge était devenu de moins en moins haut, il décida de rentrer à l'abbaye aller en chercher une autre, plus grosse, et de tester une autre allée. Avec ses maux de dos récurrents, cette subtile manœuvre prit une grosse heure et l'abbé se retrouva à nouveau dans une nouvelle galerie, à l'est de la crypte de Saint Arnvald. Il continua jusqu'à apercevoir quelque chose de brillant se reflétait, provenant de la paroi elle même. Le cistercien, confiant dans sa chance, commença à regarder. Point de reliquaire, mais juste un porte document. Il était écrit dessus qu'il avait été mis avec le frère à sa demande. La curiosité poussa Bardieu à ouvrir le porte document en fer et à sortir le papier contenu dedans. La lecture du papier fut passionnante pour le cistercien, car elle le ramenait à une époque assez lointaine, la transition vers la période du renouveau de la foi. La lettre était écrite par un moine, mais Bardieu douta du fait qu'il était cistercien, qui a beaucoup suivi le pape Nicolas V, en particulier dans sa période ponificale. Il s'assit avant pour être sur de sa lecture avant de prévenir les autres moines.

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