[Cérémonie] : Annoblissement de Soeur Psy !

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

La journée était particulière et le lieu aussi : un annoblissement. Bon, ce n'était pas rien ...
Une preuve de confiance, mutuelle et un cadeau, au-delà de l'acte.

Soeur Psy l'avait toujours écouté, demandé conseil, ils partageaient ensemble des secrets importants et toujours ils respectaient la tradition aristotélicienne.
Un récent événement les avait rapproché davantage et l'amitié, déjà forte, l'était devenue encore plus. Les actions d'Uriel à Dole, pour Anna n'auraient pu se mener sans le concours de la Soeur Psy, qui s'était déplacée pour venir lui donner un coup de main.

Ayant des terres, et aucun vassale et sachant soeur Psy noble de coeur, il avait décidé de l'élever au rang de Dame.

Ce n'est ni en Baron de Chambley, ni en Duc d'Herbéviller qu'il viendrait aujourd'hui, mais simplement en Uriel, vêtu d'une robe de bure bien propre, qui ne laissait distinguer aucun statut particulier, qu'il fut temporel ou spirituel.
Très tôt, il pénétra dans l'abbatiale Saint-Bernard, car quel meilleur lieu pouvait-il choisir pour une cérémonie de serment entre cisterciens ?
Uriel pria longuement, pour l'enfant, né trop tôt, qui, en poussant les portes du Paradis Solaire, appelait à lui sa mère, la tendre Sybille, qui le rejoindrait sous peu. Bien sûr et comme d'habitude, il ne se plaignait pas et tentait de ne pas le montrer ; mais la tristesse et le désarroi figeaient ses traits et courbaient son dos sous le poids du malheur ...

Mais aujourd'hui était un autre jour, celui d'une Soeur dans la Foi.

L'abbesse avait dormi d'un sommeil sans songes, pour une foys, et sans s'éveiller au milieu de la nuit. Pourtant, au vu des sombres pensées qui l'assaillirent dès son réveil, elle aurait préféré subir ses habituelles insomnies, mesme si cette nuit complète s'avérait grandement réparatrice, tant pour son corps que pour son esprit.

Le premier repas de la journée fut donc frugal, elle qui n'avait d'ordinaire que peu d'appétit au lever toucha à peine au petit pain préparé par sœur Eilinn, se contentant de prendre son verre de lait avant de rejoindre l'abbatiale. Elle y trouva l'archiviste en pleine prière, et n'eut point le cœur à le déranger, aussi prit-elle soin de faire le moins de bruit possible en allant s'asseoir sur un banc de la nef, s'abîmant elle aussi dans le recueillement.

La liste des personnes qui luy étaient chères s'allongeait de jour en jour, et cette fichue guerre n'y arrangeait rien. Elle avait quitté le métier des armes depuys si longtemps qu'il luy était désormais impossible de comprendre ceux qui ne vivaient que pour cela, il luy arrivait mesme d'en vouloir aux instigateurs de ces combats, à ces grands du royaume qui ne songeaient qu'à leur gloire et à leur fierté et qui étaient loin de s'imaginer combien cet incessant conflit devenait lassant pour ceux qui, comme elle, s'évertuaient à croire encore à la paix, et qui continuaient de la prêcher, envers et contre tout.
La moniale avait tant perdu qu'il ne luy restait, en ces instants de tristesse, que deux bouées pour luy éviter de sombrer définitivement dans la mélancolie qui avait failli l'emporter à la mort de son époux : sa famille, du moins les quelques membres qui se trouvaient encore en vie parmi les Bellecour ; et la prière. Alors elle s'efforçait, la cistercienne, de garder contact avec ces survivants ; et elle priait, autant que faire se pouvait, elle priait à en perdre la raison, à s'en faire mal aux mains à force de les garder croisées l'une contre l'autre des heures durant, elle priait pour les siens, pour ses amys, pour tous ces innocents qui perdaient la vie et qui n'avait rien mandé d'autre, justement, que de vivre...

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Ses prières durèrent longtemps, puis il se releva, dans un soupir. Se retournant, il remarqua la présence silencieuse d'Eloin.
La respectée et respectacle Grande Prieuse avait elle aussi été bien marquée par la vie ... la perte de son mari, de son frère Handek, ainsi que de sa soeur Gabrielle.

Il remarqua cette ride d'inquiétude qui barrait son visage, mais il n'avait pas l'envie de plomber la journée en distribuant bien funestes nouvelles. Il s'abstint donc.
Un mince et pâle sourire se dessina sur son visage tandis qu'il baissait sa capuche, révélant ses blonds cheveux éparpillés telle la paille des blés que l'on vient de couper.
Uriel la salua donc dans la langue qu'elle utilisait et dont il avait appris les quelques bases :

Le bon jorn, ma mère. Je vous suis reconnaissant de vous joindre à nous ce jour, cela me fait vraiment plaisir, n'en doutez point.
Soeur Psy doit se faire belle pour nous, à mon avis !

cela lui arracha un petit rire nerveux, il repensait à Sybille qui mettait toujours des heures à se préparer.

Le mouvement que fit l'archiviste pour se relever tira la moniale de ses prières, et elle sourit, amusée de voir qu'il s'efforçait de prononcer quelques mots d'occitan. Chaleureux dialecte qu'iceluy, qui réchauffait le cœur mesme au plus profond de l'hiver, apprise au cours des quelques années passées à vivre en Guyenne. Les Limousins le parlaient moins, mais cela ne l'empêchait point de garder l'habitude de saluer en occitan ses paroissiens.

Lo bonjorn a vos, cher frère. Je n'ai qu'une parole, Uriel, je ne vous aurais donc point fait faux bond meshuy après vous avoir assuré de ma présence. Et puys, j'ai toujours trouvé que les cérémonies d'ennoblissement avaient quelque chose d'émouvant, du moins toutes celles auxquelles j'ai pu assister jusqu'à présent...

Elle eut un nouveau sourire en oyant sa dernière phrase, tout en se souvenant de ce que disait son défunt mary : "Une femme n'est jamais assez belle que dans le plus simple appareil !"

wil arriva a l'abbatiale en compagnie de sa soeur jumelle puis la laissa avancer jusqu'a leur frere Uriel et la mere Eloin;
wil alla les saluer

bonjour frerot,bonjour ma mere,je vous amene ma soeur jumelle et accessoirement l'héraut de Lorraine,je vous souhaite une bonne cérémonie et je vous laisse donc.

wil sourit et fit demi-tour pour sortir de l'abbatiale

Psy avait mis pas mal de temps pour se préparer à cette cérémonie , elle ne savait comment se vêtir , essayant à tour de rôle l'aube qu'elle utilisait pour les grandes occasions et celle qu'elle portait habituellement mais qu'elle avait pris soin de nettoyer . Habillée simplement ou non , elle resterait la même et ses émotions demeureraient intactes .
Au final , la doyenne opta pour une troisième tenue , à chemin entre la simplicité qu'elle laissait paraître et la grandeur d'un anoblissement . Dans les couloirs qui la menaient vers l'Abbatiale , milles pensées la traversaient mais surtout une en particulier , elle espérait vraiment que ce cadeau que lui faisait son binôme Uriel ne changerait pas le regard que chacun pouvait porter sur elle . Psy savait que même si elle devenait une Dame aujourd'hui , elle ne changerait pas d'un pouce , que ce soit dans son comportement comme mentalement . Elle resterait la questionneuse , la soeur fidèle à elle même , se dévouant aux autres et aux causes qu'elle pense les plus justes . Elle avait trouvé sa place dans l'Abbaye avec l'aide des piliers de celle ci , avec le temps ils l'avaient aidé à gravir les échelons et elle ne les en remercierait jamais assez . Noirlac c'était tout pour elle , la vie , l'amour , l'amitié , le partage , le passé , le présent mais aussi l'avenir . Jamais elle ne pourrait quitter cette Abbaye qui lui tient temps à coeur , sa vie , son âme , son souffle c'est Noirlac et rien ne pourrait l'en faire changer d'avis .
Devant la porte de l'Abbatiale , elle respira un grand coup . Voila , son Frère , son ami , binôme ou encore son répondeur , lui offrait une partie de sa noblesse , une terre et un titre qu'elle garderait toute sa vie . Psy s'était sentie extrêmement flattée quand il lui avait demandé et sa réponse n'en fut qu'évidente , comment refuser quelque chose à son confident , à son partenaire en tout temps , à celui qui avait toujours été là pour elle dans les bons et les mauvais moments . Lui qui l'avait soutenue quand son moral était au plus bas , quand Anna avait disparue et avec qui elle partageait un grand secret , jamais elle n'aurait pu dire non et encore moins pour un cadeau comme celui ci .

Elle ouvrit la porte et salua le Frère Wilfred au passage , tout en lui faisant comprendre qu'il était le bienvenu à la cérémonie . En attendant qu'il se décide à revenir sur ses pas , elle continua d'avancer et rejoignit Mère Eloin accompagnée du Frère Uriel .

Bonjour ma Mère et merci d'être venue en ce jour , je suis vraiment heureuse que vous soyez là à nos cotés .

Psy lui adresse un sourire sincère , la Mère Eloin est pour elle une grande femme pour qui elle a un profond respect , un des piliers de cette Abbaye , une pierre sans laquelle l'édifice ne pourrait tenir debout .

Elle se tourna alors vers son Frère avec l'envie de le prendre dans ses bras , mais ne sachant pas si elle devait ou pas , elle se retint et ajouta quelques mots :

Uriel , mon binôme !!

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Il eut aimé connaître davantage cette langue chantante, qui tendait hélas à disparaître. Il ne pouvait baragouiner que quelques mots basiques, mais cela faisait toujours plaisir d'entendre quelqu'un s'exprimer en les mots que l'on avait perçu pendant toute son enfance.

Je n'ai jamais douté de vous, ma Mère. Votre présence icelieu est vraiment important pour Psy et moi-même.
Confier une terre renforce généralement un lien déjà existant, un lien fort qui ne peut que dégager l'Amitié au sens strict du terme. Enfin, c'est ainsi en ce qui me concerne.

Il saluta alors Wil et embrassa Marjo.

Bonjour mon Frère, sois le bienvenu. Tu peux rester, si tu le souhaites, il n'y a rien de secret !

Sois la bienvenue en l'Abbaye, grande soeur, je suis heureux de te revoir pour cette occasion si particulière.

Enfin, son binôme arriva. Ils avaient tant travaillé ensemble au séminaire, le maître, l'élève puis comme dans les proverbes, l'élève s'était élevé au même niveau que le maître. Mais ce dernier bataillait fort pour toujours avoir une connaissance à distiller. Cela n'avait rien à voir avec une volonté propre, ni de l'orgueil, peut-être, au final, aimait-il lorsqu'on venait l'interroger. Cela lui permettait de savoir si il connaissait la réponse et au besoin d'aller la chercher ou la vérifier.
Uriel regarda sa future vassale, portant un vêtement qu'il n'avait jamais vu. Pourtant très simple, c'était ainsi qu'il préférait les choses : sans fioritures, nul besoin de colliers, bijoux pour révéler une personne, seul ce que l'on avait dans son coeur était important.
Voyant alors qu'elle hésitait, il la serra dans ses bras dans un geste amical, puis ils se dirigèrent tous ensemble face à l'autel.

Puis devant témoins, il prit la parole ... une fois encore, il allait "officier", en quelque sorte. Mais pour une fois, ce serait un peu différent.

Il regarda vers Bernardo, le moine muet, qui tenait un plateau recouvert d'un blanc linge et d'un signe de tête, il lui intima l'invitation d'approcher.
Posant alors la main droite sur l'épaule de sa Soeur, il y imprima une toute légère pression pour l'inviter à s'incliner, et même à s'agenouiller.

Psy, ma Soeur dans la Foi ... voici bien longtemps que nous travaillons ensemble, tu fus mon élève et je connais ton estime à mon égard.
C'est un lien invisible mais qui néanmoins existe. Nous voici aujourd'hui des clercs, déjà bien engagés dans la vie, nous avons chacun fait des choix et posé des actes, mais toujours nous oeuvrons ensemble pour la Gloire du Très-Haut.

Aujourd'hui la confiance que je mets en ta personne est immense, car voici pour toi la couronne de Dame d'Hagéville , seigneurie vassale des terres de Chambley.
Ce symbole est double, car en plus de ce qu'il représente, il fera non seulement de toi une Dame, je sais que dans ton coeur tu l'es déjà, dès lors ces faits seront donc actés.

Prenant alors la couronne d'or et de pierreries, il la plaça au dessus de la tête de la Doyenne du Séminaire et dit alors :

Avec ces terres, viennent à toi non seulement des biens, mais aussi des gens ... grandes charges qui représentent de grandes responsabilités.
Ce sera à toi maintenant de tracer les lignes directrices de leur vie, tu en es la garante. Guides-les avec sagesse et ils t'en seront reconnaissants.
Mais n'oublies jamais qu'en une certaine mesure, leur destin est désormais lié au tien.

Les yeux rivés dans ceux de Psy, il attendit sa réponse.

wil fit un léger sourire et salua

non merci,c'est gentil,j'ai des choses importantes a faire mais je vous souhaite une bonne cérémonie et félicitations a l'heureuse personne annoblie.
je vous laisse,a bientot peut etre

wil sortit en direction de son bureau

Enlacée amicalement par son Frère , le stress de la doyenne s'échappa . En lui elle place une confiance aveugle et par ses mots , ses gestes elle se sentirait toujours apaisée .
Uriel l’entraîna vers l'autel doucement , elle le suivit en silence et s'arrêta a quelques pas de lui pour qu'il puisse prendre la parole devant les personnes qui s'étaient déplacées à l'occasion . Peu de frères et soeurs étaient présent , mais ses deux piliers étaient bien là et cela lui emplissait le coeur d'une douce chaleur . Biensur Psy en avait un troisième , elle le garderait pour toujours tout contre elle dans ce petit flacon offert il y avait déjà des mois . Peu importe ce qu'il se passerait dans le futur , elle préserverait son secret et ses souvenirs d'une osmose parfaite entre deux êtres qui n'auraient jamais du être séparés .

Quand son Frère posa sa main sur son épaule , elle s'inclina doucement puis s'agenouilla devant lui . Son regard se plongea dans le sien , Psy buvait ses paroles littéralement . Les mots qui en émanaient , étaient tout aussi justes et sincères que l'homme qui les prononçait . Touchée par les compliments , sa tête se baissa légèrement . Psy restait attentive aux paroles qu'elle entendait et sentit soudain la présence de la couronne au dessus de sa tête , elle replaça alors ses yeux pleins d'émotion dans ceux d'Uriel . Une fois l'énumération des responsabilités qu'engageait cet anoblissement dites , elle lui répondit d'une voix tout aussi douce que d'habitude mais qu'ils savaient ferme dans les intentions .

Mon Frère , par ce cadeau que tu me fais , par la confiance que tu me portes en m'offrant l'une de tes Terres , je te promets de prendre soin de toutes ces personnes , de les guider , de leur apporter mon soutien en tout temps et de les mener vers une vie des plus simples et des plus vertueuses qu'il soit , jusqu'à ce que le Très Haut me rappelle à ses cotés .
Je n'oublierai jamais ce geste que tu fais à ce moment précis envers moi , et ferai tout pour te rendre fier de la foi que tu possèdes en la Soeur que je suis pour toi .

Puis elle se tut , espérant ne pas avoir trop directe dans sa réponse , les yeux toujours rivés dans ceux de son binôme .

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel n'aimait pas que l'on s'agenouilla devant lui, humble qu'il était ; aussi s'accroupit-il pour recevoir les paroles de Psy, sa promesse.
Pour lui la chose était importante, car ce cadeau, il ne l'avait offert qu'une et une seule fois, à Catha, sa soeur jumelle, aujourd'hui disparue. Cela lui remémora bien sûr la précédente cérémonie, et il eut une grimace de tristesse, le coeur encore meurtri de la disparition de sa chère soeur, avec laquelle il avait partagé neuf mois côte à côte, avant de la perdre, puis de la retrouver et puis de la perdre ... jusqu'à ce qu'il meure, lui-même.

Il déposa alors la couronne sur les cheveux de la jeune femme, prit alors les mains de Psy et les joignit dans les siennes, puis se releva, l'invitant à faire de même.
Relâchant ainsi son emprise, il remonta ses avant-bras et saisit délicatement son visage, inclinant celui de son binôme pour déposer sur son front un baiser tout aristotélicien.

Et moi, en retour, ma Soeur, agissant en tant que "régnant", je t'accorde justice, protection et subsistance sur ledit fief sis en terres Lorraines.
Puisse cela durer le plus longtemps possible.

Il reprit une position "normale" puis se tourna tant vers Mère Eloin pour recevoir sa bénédiction que vers sa soeur Marjolainne pour attester de la validité de ce serment.

Psy recevrait alors son blason qu'elle pourrait arborer fièrement.

C'est totalement par hasard, en revenant des vignes de Noirlac après une journée interminable à tailler sans cesse les ceps de vigne, que Clarrissia en passant devant l'abbaye s'aperçut que l'abbatiale avait ouvert grand ses portes.

Posant serpes et faucilles devant l'entrée, elle décida de s'y recueillir un instant, pour remercier le Très-Haut de lui avoir permis d'avoir retrouvé une famille.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir sa professeure en licence d'Aristologie, agenouillée et recevant des mains de Père Uriel une couronne d'or et de pierreries, qu'il plaça au dessus de la tête de la Doyenne du Séminaire.

Citation :: ...Avec ces terres, viennent à toi non seulement des biens, mais aussi des gens ... grandes charges qui représentent de grandes responsabilités.
Ce sera à toi maintenant de tracer les lignes directrices de leur vie, tu en est la garante. Guides-les avec sagesse et ils t'en seront reconnaissants.
Mais n'oublies jamais qu'en une certaine mesure, leur destin est désormais lié au tien.

Ainsi Mère psy_Barbie était anoblie. Elle eut honte la jeune fille de ne pas l'avoir su auparavant. Elle inspecta sa robe de bure, sale, souillée d'herbes folles et de terre...la honte la submergea.
Aussi décida-t-elle de se placer au fin fond le l'abbatiale pour se recueillir et prier pour tous ces éminents personnages présents dans cette enceinte.

Mère Eloin toujours présente, avec cet air grave qui ne le quittait plus depuis plusieurs jours, Clarri s'inquiéta sincèrement des troubles susceptibles de l'envahir...et le Père Uriel, toujours aussi présent, paternel et soucieux de la présence de l'Autre.

Elle était belle avec sa couronne de pierreries Mère Psy_Barbie, mais ce qu'elle appréciait d'autant plus était l'extrême humilité dont tous faisaient acte en ce jour béni. Et pourtant...toutes ces personnes ici présentes étaient des "monuments", des assises de l'ordre Cistercien, et pas seulement de l'ordre religieux, de l'Humanité toute entière, et beaucoup de profanes ne mesuraient pas les actions monumentales qu'ils tissaient dans l'ombre, afin d'éviter la longue cohorte des coeurs silencieux et solitaires.

En baissant la tête, elle attendit la bénédiction et la remise de son blason scellant le statut de noble de Mère Psy_Barbie.

L'abbesse répondit par un simple hochement de teste aux paroles d'Uriel, partageant son avis. Elle-mesme avait fait l'expérience de cela, en devenant la vassale de celle qui était également sa filleule. Au lien aristotélicien s'était ajouté celuy de la terre, aussi comprenait-elle parfaitement ce que voulait dire l'archiviste.

Elle salua wilfred qui avait guidé celle qui serait ce jour le témoin héraldique de l'échange entre le suzerain et sa vassale, adressa un respectueux signe de teste à la dame en question, avant de sourire à soeur Psy, lorsqu'icelle fit son entrée.
Uriel ne tarda point à débuter la cérémonie, et la moniale se recula de quelques pas, les laissant ainsi échanger leurs serments, et ne manqua point de saluer la jeune Clarrissia d'un signe de teste lorsqu'elle remarqua la présence de cette dernière au fond de l'abbatiale.

Lorsque le regard du duc se posa sur elle, Eloin s'approcha de Psy. Elle profita de ce que la nouvelle vassale était toujours agenouillée pour poser une main au dessus de sa teste.

Ma sœur, dame d'Hagéville, par ce geste, je vous lave de vos pêchés, et vous invite a régner sur vostre domaine en suivant les préceptes aristotéliciens.

Vous vous élevez en ce jour en intégrant la noblesse du Sainct-Empire. Si vous estes désormais, en tant que Seigneur d'une terre, amenée à diriger vos gens, qui vous doivent obéissance et respect, n'oubliez cependant point que vous serez leur égale, devant Dieu, lors de vostre trépas.

Aussi, je vous invite a vivre dans la vertu, afin que votre existence vous mène en le Paradis Solaire.

Tous, nous demeurons égaux devant le Très Haut lors de notre jugement.

Soyez bénie !

Puys, après l'avoir laissée se relever, elle invita l'assemblée à réciter le Credo. Elle ne savait guère pourquoi, mais il luy semblait logique de dire la prière universelle, puisque ce serment de vassalité avait eu lieu entre deux religieux.

[Cérémonie] : Annoblissement de Soeur Psy ! Credo4

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel fut content de voir sa filleule Clarissia pénétrer en ces lieux. Un jour il l'espérait, il aurait pour elle une bonne nouvelle.
S'étant rendu à l'inquisition, il avait obtenu gain de cause à moitié, pour l'histoire qui s'était produite avec Anna. Il en était ressortit qu'il fallait contacter l'officialité épiscopale de Besançon ... quand elle serait recomposée. Mais une officialité c'était plus simple à convaincre qu'un inquisiteur, et si il avait pu réussir dans le premier domaine, il gageait avoir gain de cause dans le second et d'enfin faire réhabiliter Anna.

Écoutant alors mère Eloin, il s'agenouilla et récita le Credo Aristotelicien, véritable profession de Foi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse

et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 03/11/2011

[hrp]ayant eu des soucis irl on va dire que nous sommes le 6 novembre ou Marjolainne à remit le papier officialisant la cérémonie[/hrp]

Marjolainne vit que tout était fini et donc apporta la patente qui faisait dame Psy_Barbie vassale de son frère Uriel

Marjolainne pris le feuillet derrière elle et le tendit à Psy_Barbie avec un petit sourire.

Psy_Barbie, voici votre patente, félicitation

Citation :: A tous présent et advenir salut.

Nous, Marjolainne de Reaumont_Kado'ch , Hérault d'armes Imperial de Lorraine , attestons de l'anoblissement de Psy_Barbie par Uriel de Reaumont_Kado'ch , de par notre présence lors de la cérémonie.

Ainsi, Psy_Barbie se voit confier les terres de Hagéville cises à Chambley , dont le blasonnement se décrit :
De sable à la croix d'or, le premier canton chargé d'un lion rampant d'or..

Faict à l'Abbaye de Noirlac, le sixième du onzième mois de l'an grâce 1459

Marjolainne de Reaumont_Kado'ch
Herault d'armes Imperial de Lorraine

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