[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia

Ce jour-là, ce fut le glas qui résonna dans la campagne alentour, tranchant avec les airs gais des appels aux baptesmes, mariages et messes ordinaires qui avaient d'ordinaire lieu en Sainct-Bernard.

Ce jour-là était un jour sans pour la communauté cistercienne, un jour de deuil, un jour de recueillement, puisqu'il faudrait dire "adieu" à deux soeurs, tant méritantes l'une que l'autre.
La première, Eilinn, avait occupé la charge de soeur cuisinière avec talent et abnégation durant de longs moys, tant et si bien que tous s'étaient accoutumés à sa manière d'aromatiser les plats et de faire d'un ingrédient ordinaire, un plat extraordinaire.
La seconde, Clarrissia, fille d'une sœur morte en les murs de Noirlac dans de sombres circonstances, avait continué l’œuvre maternelle : s'occuper des vignes du domaine abbatial.
Avec leur départ, l'abbaye perdait d'un coup deux éléments essentiels à la préparation des repas ; mais aussi, et surtout, deux femmes discrètes, pieuses et dévouées à l'ordre cistercien. Leur mémoyre méritait donc d'estre honorée à leur juste valeur, c'était la raison pour laquelle les cloches tintaient tristement en cette heure.

L'abbesse, dans sa vêture de cérémonie d'un blanc immaculé, alla ouvrir en grand les portes de l'abbatiale, signifiant ainsi à tous les membres de l'abbaye qu'ils pouvaient entrer pour assister à l'hommage funèbre.
La mort... Encore et toujours, s'enroulant autour des vivants comme un serpent autour de sa victime, n'attendant que le moment propice pour mordre et donner son poison fatal...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Et le glas sonna ... résonnant dans les couloirs de l'abbaye comme le cor d'un cavalier squelettique qui emmenait avec lui sa cohorte de suivants ... les vifs étaient attirés par lui et las de la vie, allaient grossir ses rangs pour se retrouver et faire les pas de la danse macabre.

Uriel soupira ... une dure épreuve à vivre ... deux jeunes filles ... si frêles, à peine sorties de l'adolescence ... une petite gobelin cuisinière et sa filleule Clarissia ... le destin était tragique ...

L'homme s'était apprêté et attendait que l'appel se fasse. Il se leva donc et traversa silencieux les couloirs de l'abbaye. Il avait sa tête des mauvais jours, tant et si bien que personne ne l'interrompit sur le chemin.

Pénétrant dans l'abbaye, il prit un visage plus neutre et salua la moniale sans un mot mais d'un signe de têtes des plus respectueux.
Fallait-il échanger en ce jour si triste des politesses ? Nul besoin de demander si "ça allait" ... car non, "ça n'allait pas".

Il prit alors place sur le banc, près de l'autel.

Vice Légat Nombre de messages : 381 Date d'inscription : 04/02/2011

En se jour, le son des cloches,avait un ton lent et triste.
Pensive,elle l'attendit,et se prépara afin d’être propre,et nettement habille,et coiffe.
Quittant sa cellule,en marchant lentement dans les couloirs jusqu’à l'Abbatiale.
A l’intérieur il y avait déjà Mère Eloin et Frère Uriel.
Elle inclina sa tête respectueusement,sans dire un mot.
Après avoir trempe ces doigts dans le bénitier,se signa.
Pris place dans la deuxième range des bancs.
Attendant en silence,l'arriver des autres.

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Je me levais morose en ce dimanche, mes cheveux longs couvraient ma peine apparente, je savais que les cloches annonçaient la mort. Je m'habillais d'une robe simple, laissant ma chevelure lâche. Le son s'arrêta, j'entrais dans l'édifice, mes frères et sœurs étaient présents, tout reclus dans le silence. Je fis de même en m'installant sur le banc. Je regardais mes mains, priant Aristote.

wil entendit sonner le glas,c'est d'un pas lourd qu'il se dirigea vers l'abbatiale pour saluer une derniere fois soeur Eilinn.
wil poussa la porte,s'agenouilla,se signa et alla prendre place d'un air grave en prenant quand meme la peine de saluer les personnes présentes.

L'abbesse, debout devant l'autel, avait regardé ses frères et soeurs pénétrer un à un dans l'abbatiale, saluant chacun d'eux d'un hochement de teste. Le sourire n'était point de mise, en cette funeste journée, et elle dut déglutir plusieurs foys afin de dénouer le nœud qui obstruait sa gorge.

Chers frères, chères sœurs. Mercè d'estre présentement à mes côtés pour cet hommage à deux de nos sœurs récemment disparues. Je sais qu'elles comptaient beaucoup, et point seulement à mes yeux...

Et elle enchaîna avec l'acte de contrition, puisqu'elle ne voyait guère que dire d'autre. Le moment de s'exprimer plus avant viendrait au cours de la messe.

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia Confessiondesfautes3uy5

En ce Dimanche, la moniale entra dans l'abbaye, avec la tenue la plus adaptée à la situation qu'elle avait trouvée. Perdre une sœur était quelque chose de difficile, perdre deux sœurs d'un tel investissement et si agréables était d'autant plus difficile.

Elle passa devant les rangs, puis s'assit, le visage fermé. Triste journée pour l'abbaye, et pour l'ordre cistercien.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Sale dimanche que celui-ci ... on allait pleurer deux soeurs, deux jeunes soeurs ...
Combien faudrait-il encore en perdre avant qu'elle aussi vienne nous chercher ?

Il récita alors le Confiteor, en latin :

Confiteor Deo Omnopotenti,
Et omnes Sanctis et vobis, frates,
Quand peccam nimis cogitatione,
Verbo et opere.

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, Fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.

Amen

Maître de chorale Nombre de messages : 639 Date d'inscription : 12/03/2011

Peinée et recluse, je récitais le confiteor. Comment pouvait on atténuer sa peine? J'avais déjà beaucoup de peine avec les vivants qui m'avaient fait du mal, comment faire avec les bons qui partaient auprès du Très Haut... Amen. L'atmosphère était lourde et triste, mon coeur était lourd et triste. Je continuais à fermer les yeux en priant.

Vice Légat Nombre de messages : 381 Date d'inscription : 04/02/2011

Les mains jointes,soulevant son regard vers la lumière,qu'on voyait a travers le vitraux,
elle récita le Confiteor.

Confiteor Deo omnipotenti,
Et omnes Sanctis et vobis, fratres,
quia peccavi nimis cogitatione, verbo, opere et omissione:
mea culpa, mea culpa,mea maxima culpa.

Ideo precor omnes Sanctos,
et vos, fratres,orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

Invité

Pandorha arriva, rejoignant le groupe déjà en place, la Belle se plaça au côté de sa presque nièce Hélène, elle lui adresserait quelques mots lorsque la cérémonie prendrait fin. Eilinn elle la connaissait brièvement, faisant sa connaissance lors que la Belle était entrée au service de Levan, dans la maison royale puis ensuite sous Beatritz, la seconde par contre, ne lui était pas vraiment connu. Levant les yeux vers ceux présents, elle replongea son regard dans sa prière et récita le confiteor.

Confiteor Deo omnipotenti,
Et omnes Sanctis et vobis, fratres,
quia peccavi nimis cogitatione, verbo, opere et omissione:
mea culpa, mea culpa,mea maxima culpa.

Ideo precor omnes Sanctos,
et vos, fratres,orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia 882523pando11

Bien triste jour...
Deux soeurs s'en étaient retourné vers le Soleil.
un peu en retard, l'oblat cistercien pénétra discrètement dans l'abbatiale et rejoignit les bancs des religieux de l'abbaye. Là, il salua tristement ses frères et soeurs et se joignit à la prière communautaire.

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia Confessiondesfautes3uy5

Le silence étant tombé sur l'abbatiale depuis quelques minutes, Eglantine se permit de se lever pour aller procéder au signe de la lumière et au signe de la foi.

Elle saisit donc une flamme en silence, et alluma les quatre cierges disposés autour de la dernière demeure de sœur Eilinn. Elle n'avait pas eu la chance de bien la connaître, mis à part aux réunions du chapitre et en cuisine, mais sa franchise de caractère, un peu déroutante au premier abord, était une qualité incontestable permettant de faire avancer les choses dans le bon sens.

Puis, continuant son chemin, la moniale alluma les cierges autour du cercueil de Clarrissia. Triste lieu pour la revoir une dernière fois, c'est là même que les deux femmes avaient passé prêté leurs vœux à l'ordre cistercien. Souriante, discrète, travailleuse... Clarrissia était le genre de personnes qui rendait la vie en communauté plus agréable à vivre, de par des attentions, des gestes, ou des chants, toujours dans la finesse et la retenue...

L'abbaye ne serrait plus jamais la même, mais le plus beau des hommages pour ces deux femmes serrait de continuer leur œuvre. Ainsi fonctionnait l'abbaye, et pour des siècles encore.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route de sœur Eilinn et de sœur Clarrissia qu'elle les conduise maintenant au Royaume de Dieu.

Puis, saisissant la médaille de diaconesse de Paris de soeur Eilinn, Eglantine la posa sur le cercueil, aux côtés de la médaille de l'ordre cistercien.

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia 8diacreys6

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia Noirlacsceau1ur

Elle en fit de même, avec la médaille de fidèle de soeur Clarrissia et sa médaille cistercienne.

[Hommage funèbre] Soeur Eilinn & Soeur Clarrissia Croix-10

Sœur Eilinn, Sœur Clarrissia. nous déposons cette croix aristotélicienne sur vos cercueils.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour vous signe de salut et de vie éternelle.

Déposons également la médaille de l'ordre cistercien, que vous avez toutes deux servi avec foi, vertu et dévouement.

La Béarnaise s'inclina quelques instants au dessus des cercueils en marque de respect, puis reprit place. Elle avait peut-être un peu débordé de son rôle, mais il fallait bien que l'hommage se poursuive.

Novice Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 19/06/2012

Il était venu se recueillir,quand il se rendit compte par leur visages qu'il s’agissait d'une messe funèbre.
C’était pas le moment de se présenter.Il inclina simplement sa tête,l'air grave.
Pria en silence.