{JEU ONLINE} ARCHIVES DE L'ABBAYE SAINT-ARNVALD DE NOIRLAC, MERE DE L'ORDRE CISTERCIEN FORUM D'ARCHIVES DE L'ORDRE CISTERCIEN, RELIE AU JEU ONLINE LES ROYAUMES RENAISSANTS. |
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| Messe du 22 février 1457 | |
| | Auteur | Message |
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Bardieu Abbé de Ste-Illinda du Rivet
Nombre de messages : 4550 résidence ds les RR : Sainte Illinda Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 12:05 | |
| Le frère Bardieu, revenant de Cahors le lundi matin, alla faire sonner les cloches pour signifier le début de la messe dominicale dans l'abbatial. Il était à la fois fier et heureux de pouvoir en célébrer une de temps en temps. Il prit la corde et tira fortement. Le son délicat et motivant de la grosse cloche se fit entendre dans toute le domaine abbatial. Bardieu, une fois retourné via le petit escalier donnant sur le presbytère, près de l'autel, se laissa subjugué par la beauté d'un vitrail. Il la regarda longuement pendant que ses frères et sœurs envahissaient l'abbatial. Un petit bousculement eu même lieu à l'entrée.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une fois le silence atteint, il commença la messe dans un grand silence solennel. Mes frères et sœurs, c'est un plaisir de vous accueillir aujourd'hui, dimanche, jour du seigneur pour un nouveau moment de joie dans cette abbatial. Une fois la cérémonie terminée, je vous inviterai à rester plus longtemps pour partager avec moi le baptême de Kachalot de Brignoles, Dieu le bénisse.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | |
| | | Enosch Moine
Nombre de messages : 906 résidence ds les RR : Ventadour Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 12:08 | |
| Enosch s'approcha vite fait du frere bardieu et lui chuchota:
-Mon frère le bapteme de frere kachalot est prevu pour dans deux semaines, pas aujourd'hui...hmmm...
*ça y est il est completement gateux le pauvre Bardieu* pensa Enosch. | |
| | | Enosch Moine
Nombre de messages : 906 résidence ds les RR : Ventadour Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 14:49 | |
| -Comment vous dites ? Le soldat Kachalot a un frère ? Mais faites le venir aussi nous les baptiserons ensemble !Enosch regarda le frère Bardieu d’un air désespéré. Il fut a deux doigt de le secouer très fortement pour essayer de lui faire retrouver la raison. Mais il se contenta de guider le vieil homme jusque sur une chaise et l’installa. Il lui donna son instrument de musique à corde.-Bien mon frère, restez là, alors on fait comme à la répète ! Vous n’avez pas oublié ?Depuis des mois, Enosch avait travaillé le frère Roger pour lui faire essayer une nouvelle façon de démarrer les messes. Ce travail avait finalement porté ces fruits puisqu’âpres d’intenses répétitions, Frère Roger avait accepté de chanter devant toute l’assemblée. Enosch se tourna et fit signe de tète à Frère Roger qui s’avança devant l’allée de la nef. Pendant ce temps Enosch s’était installé devant l’orgue de l’abbatiale. Petit signe de tète de Frère Roger vers Enosch qui fit signe de tète à Frère Bardieu, qui se mit à battre du pied huit fois pour donner la cadence...
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| | | Bardieu Abbé de Ste-Illinda du Rivet
Nombre de messages : 4550 résidence ds les RR : Sainte Illinda Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 15:30 | |
| Bardieu se dit qu'il commençait à taper spontanément du pied pendant la longue durée de la chanson. Quand il s'aperçut à la fin de la chanson qu'il avait sortit la guitare et qu'il commençai à chanter en accompagnement, le frère Bardieu se calma brusquement et se mit à aller chercher le livre des vertus sur l'autel. En le prenant, il faillait reverser 4 des 5 éléments aristotéliciens. Le cinquième est l'éther, difficilement renversable. Soyons attentif à la lecture du livre des vertus ! Bardieu faillit se prendre les pieds dans la guitare. Dure journée. - Citation :
us comprenez mes chers enfants, pourquoi je peux vous raconter ce qui s’est passé alors. J’étais en effet aux premières places, derrière Christos, et mes yeux, mes oreilles, tous mes sens étaient en éveil comme dans les moments de grande détresse.
Arrivés dans le bureau du procurateur, celui-ci nous regarda et nous interrogea : " Qui de vous deux est-il celui qui se fait appeler Christos ? " Nous répondîmes tous les deux d’une même voix: " C’est moi, Romain ! "
Oui, mes chers enfants, j’aimais tellement Christos que je souhaitais subir son châtiment à sa place et c’est pourquoi j’ai essayé d’attirer sur moi les soupçons… Mais ma candeur était grande : Pierre Ponce n’était pas dupe, il avait en face de lui un grand et bel homme et un jeune rebelle. C’est donc naturellement qu’il s’adressa au premier en ces termes :
" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles l’ordre de la cité ? " " Tu l’as dit, bouffi ! " répondit Christos. " Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire d’autre que de t’écouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur l’amour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu t’es payé sa fiole, c’est du joli ! "
La figure de Christos se fendit d’un grand sourire, avant qu’il ne réponde : " Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, c’est classique… Je connais un gars qui dit ça très bien, d’ailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "
Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "
" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "
Pierre Ponce était agacé… Il lui déclara alors : " Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et n’oubliez pas de libérer Bar-Tabac, c’est jour d’amnistie aujourd’hui. "
Alors, Christos s’étonna de la sentence, et prononça ces paroles : " Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, j’agirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des Empires et des républiques qui constituent le monde."
Ponce fut excédé et lui répondit : "Puisque tu te dis si sage, et que j'ai des aigreurs d'estomac, tu seras crucifié, comme les agitateurs, et en prime supplicié pour m’avoir fait perdre mon temps et troublé ma digestion. Fallait pas me chercher ! ".
Puis, Ponce remarqua ma présence, et il eut pitié de moi et de mon jeune âge, me voyant en larmes. Il se tourna vers un des ses gardes et lui dit : " Quant à lui, foutez-le moi dehors, allez hop ! "
Mais Christos m’attrapa par la manche et eut le temps de me dire à l’oreille : " Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous. Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour. "
Les derniers mots furent criés car l’on emportait Christos dans les geôles tandis que des gardes m’empoignaient pour me jeter dehors.
Et maintenant, mes frères, lisons ensemble le crédo ! | |
| | | Eloin Recteur de l'Ordre de Cîteaux
Nombre de messages : 5507 Age : 37 résidence ds les RR : Abbaye Ste-Illinda, Guyenne Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 17:44 | |
| Eloin estait arrivée dans le choeur avec monseigneur Bardieu, Monseigneur Roger et Frère Enosh, et avaict pris place sur l'une des chaires réservées aux membres du chapitre général. Le début de la messe faillit la faire pouffer de rire, en voyant l'air étonné du grand prieur qui semblait ignorer que l'intronisation de l'adjoint au prévost n'aurait point lieu ce jour. Mais elle cessa entièrement de rire lorsqu'elle vit le frère Enosh entraîner le recteur au beau milieu du choeur, pour ensuite luy intimer de chanter. Au début, le recteur ne semblait guère enchanté de pousser la chansonnette dans l'abbatiale, mais finalement, au bout d'un moment, l'air fut si entraînant qu'elle-mesme se mit à tapoter du pied sur le sol dallé en battant la mesure. Et d'applaudir à la fin de la récitation, suivie par de nombreux novices et moines dans l'assemblée. Elle écouta sagement la lecture du Livre par monseigneur Bardieu, puis, quand ce dernier invita à la lecture du crédo, elle se leva et aller se placer à costé de l'évesque. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Puis, voyant que tout le monde l'écoutait, elle en profita.Maintenant, mes frères, mes soeurs, entonnons donc le chant des aristotéliciens, ce chant qui nous rassemble et que j'ai maintes fois chanté sur le champ de bataille ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'estait là l'introduction qui amènerait ensuite son homélie sur la paix... | |
| | | horvy Défunt/Fantôme
Nombre de messages : 449 Age : 41 résidence ds les RR : saint-aignan Date d'inscription : 25/11/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 18:33 | |
| le Gros était assis au fond de l'Abbatial Saint-Bernard et malgré ces 123 kilos il tenté de se faire discret.
Alors que la cérémonie allé commencer, Horvy fut surpris de voir les Frère pousser la chansonnette et le frère Bardieu qui d'habitude lui semblait si calme et réfléchie se mis a accompagner un Frère au chant.
Puis le Frère Bardieu annonça le Crédo et le Gros Horvy récita:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | |
| | | Sophie_Ancee Défunt/Fantôme
Nombre de messages : 507 résidence ds les RR : Troyes - Champagne Date d'inscription : 16/02/2009
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 19:31 | |
| Al'occasion de sa première messe en l'abbaye, Sophie entrait pour la première fois dans l'abbatiale Saint-Bernard. Elle était arrivée avec un eu d'avance et s'était installée dans le fond de l'abbatiale. Le déjeune dominical était prêt, elle avait donc l'esprit libre.
Elle admira les célèbres vitraux offerts par le duc Juju et se receuilli quelques minutes avant le début de la messe.
Pour une première, elle ne s'attendait pas à autant d'animation. Elle se demanda si frere Roger était coutumier de telles performances lyriques. Elle fut si bien entraînée par la mélodie qu'elle chantonna doucement le refrain.
Elle écouta avec grande concentration la lecture et récita le crédo en même temps que les autres freres et soeurs: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle chanta ensuite à la suite de soeur Eloin le chant des aristotéliciens. | |
| | | Thomas de Clérel Retraitant
Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Dim 22 Fév - 23:45 | |
| Le Duc de Dun-le-Roy profita de son passage au monastère, où il suivait avec une assiduité aléatoire les cours du séminaire, pour assister à l'office.
Il alla s'assoir discrètement et récita pieusement le Credo, espérant pouvoir un jour se faire baptiser et rejoindre la grande communauté des fidèles, puis il ses pensées allèrent vers son ami le Prince Morgennes dont il avait apprit la mort il y a peu, puisse son âme trouver le repos, pensa-t-il. | |
| | | Sophie_Ancee Défunt/Fantôme
Nombre de messages : 507 résidence ds les RR : Troyes - Champagne Date d'inscription : 16/02/2009
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Jeu 26 Fév - 19:37 | |
| Voyant que Dame Eloin semblait de toute evidence chercher ses mots pour son homélie sur la paix, Sophie se demandait si cela durerait encore longtemps.
Il fallait qu'elle finisse de mettre la table pour le repas dominical.
En même temps, tous les participants au repas étaient de toute façon coincés dans l'abbatiale... | |
| | | Eloin Recteur de l'Ordre de Cîteaux
Nombre de messages : 5507 Age : 37 résidence ds les RR : Abbaye Ste-Illinda, Guyenne Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Jeu 26 Fév - 21:34 | |
| Désolée pour l'attente... Vraiment désolée...Le silence au seing de l'Abbaye l'interpella soudain, et elle se rendit compte en rougissant qu'elle s'estait lamentablement laissée envahir par ses songes et ses souvenirs... Non pas qu'elle ait beaucoup de souvenirs de par sa courte vie, mais la morte de la duchesse avait amené en elle de nombreuses interrogations.
Se raclant légèrement la gorge, elle marcha jusqu'au lutrin et ouvrit le livre.Mes amis, je vais vous lire un passage de l'hagiographie de saincte Raphaêlle, l'archange... - Citation :
- Une vieille femme marchait depuis que le soleil était couché. Elle avait beaucoup de mal à se mouvoir. Depuis trois mois elle sentait ses forces s’amenuiser, ses jambes petit à petit la quittaient et pourtant elle marchait, marchait toujours et ne s’arrêtait que pour dormir et reprendre des forces. Elle savait qui elle devait trouver. Un homme habitant dans une petite maison, un homme recherché et borgne qui se prénommait lui-même l’avorton. La nuit était maintenant tombée, et cette chose ambulante avait peur, elle ne savait où dormir et ce chemin qu’elle ne connaissait pas ne lui disait rien qui vaille.
Elle continuait à marcher, plus vite, elle se pressait maintenant, il fallait qu’elle arrive, elle n’en pouvait plus mais sa vie en dépendait. Si elle mourait c'en était fini. Oh, ses parents lui auraient dit qu’après la mort elle vivrait. Que Dieu était là pour la sauver. Mais c’était impossible, si Dieu il y avait eu, elle n’aurait pas eu toutes ces misères et la vie n’existerait pas. Pourquoi se séparer pour revenir à Lui après la mort. Cette histoire ne tenait vraiment pas debout. Ce qui allait être son cas si elle n’arrivait pas bientôt. L’histoire d’un Dieu commença à la titiller. Elle commençait maintenant à paniquer. Elle courrait presque, en tout cas les efforts qu’elle fournissait étaient tout comme. Ça n’était plus possible, d’un trait, elle se retourna et face à ce qu’elle croyait vide elle hurla.
« Si tu existes, montre-toi. Ne te cache pas, si tu es incapable d’aimer ceux que tu as créés, si tu es incapable de tenir tes engagements ou si tu fais souffrir ce monde à tes propres plaisirs. Montre-toi ! »
Le tonnerre rageait déjà dans la tête de cette pauvre femme et déjà elle attendait ce Dieu dont elle avait tant entendu parler mais jamais rien vu. C’était cela le plus étonnant, elle qui ne croyait en rien était persuadée qu’elle allait avoir une réponse, une réponse, certes, elle allait en avoir une, mais très loin de celle qu’elle attendait. Quoi que peut-être au fond de son cœur, une partie retirée lui criait la vérité.
*** Révélation
Au lieu des courants meurtriers qu’elle s’était promis, ce fut une douce lumière qui jaillit et il était impossible de savoir d’où elle venait. C’était à croire que même les ténèbres brillaient.
Une voix se fit entendre, elle aussi venant de partout et de nulle part à la fois, elle était rassurante et semblait venir du fond des âges.
« Raphaëlle, Raphaëlle, Pourquoi cries-tu ? Tes cris sèment l’écho dans les montagnes et troublent le cours des fleuves. Ils pétrifient de peur les petits de ce monde et font se battre les plus sages. »
La vieille femme ne sut quoi répondre. Elle fut extrêmement touchée par ce qu’elle venait d’entendre. Entendre la voie de Dieu était déjà chose extraordinaire mais que celui-ci l’appelle par son nom était bien davantage. Depuis combien de temps ne l’avait on pas appelée par son nom ? On ne l’avait jamais appelée par son nom, jamais depuis que son père était parti. Les sobriquets avaient fini par le remplacer. Raphaëlle dont le cœur commençait à s’ouvrir à nouveau doutait encore mais la flamme de haine dans ses yeux n’était pas encore éteinte.
Ce qu’elle avait pris comme un acte d’amour au départ se transforma sous la colère en affront. Son âme n’étant pas prête à recevoir un amour simple, il lui était impossible de recevoir l’amour le plus fort qui puisse exister ; mais la toute-puissance de Dieu et la connaissance qu’il avait de sa fille commençait son œuvre.
« -Comment oses-tu m’appeler par mon nom, Toi, Dieu à la pensée bienheureuse et à la main malfaisante ? -Un père n’appelle-t-il pas ses enfants par leur prénom ? -Si, mais un père se préoccupe de ses enfants, il les chérit et les aime. -N’est-ce pas ce que je fais ? »
En disant ces mots Dieu montra la Terre.
« Raphaëlle, voici le tracé de ta vie. Ces traces ce sont tes pas.
-Si ces traces sont mes pas, à qui appartiennent les traces qui marchent à côté ? -Ce sont les miennes, Raphaëlle, je marche à tes côtés depuis que tu es venue au monde. -Et dans les moments les plus difficiles, il n’y a que deux pas, pourquoi n’étais-tu pas là lorsque j’avais besoin de toi ? -J’étais là, et si tu ne vois que deux traces c’est parce que je t’ai portée, mon enfant. »
Le cœur de pierre, si difficile à convaincre devint à ce moment-là cœur de chair. Raphaëlle comprit devant qui elle était, devant son père et, tombant à genoux, elle lui demanda pardon.
« Garde tes larmes Raphaëlle, le temps est à la joie, tu croyais mal mais au moins tu restais fidèle à tes pensées. Maintenant que tu as vu, ta conviction te sauvera et montrera à bien d’autres la route que j’ai tracée pour eux.
-Père, pourquoi ne t’es-tu jamais montré, pourquoi tu ne m’as jamais dis que tu étais là ?
-Je te l’ai dit, mon enfant, mais tes oreilles ne voulaient pas entendre, je me suis montré à toi mais tes yeux ne voulaient pas voir, je t’ai pris la main mais tu ne me l’as pas tenue alors je me suis révélé à ton cœur et tu as cru. Je t’ai laissée choisir car tu étais libre, tu ne voulais pas me recevoir, je ne me suis pas imposé. Tu m’as cherché et je me suis révélé. Beaucoup de questions se bousculent encore en toi mais sois patiente, j’y répondrai au creux de ton cœur le moment venu. Va, car maintenant tu sais que je suis avec toi jusqu’à la fin des temps, Si tu tombes, je te relèverai. » Mes fères, mes soeurs, j'aimerais que vous méditiez cette lecture. Nous avons tous des périodes ou la vie nous paraist cruelle et impossible à supporter, des moments ou il nous semble que le Très Haut nous a abbandonné. Lorsque ce sentiment vous envahira, pensez à cette lecture, et allez la trouver s'il le faut, mais souvenez-vous que le Très Haut est derrière chacun de nos pas, qu'il nous suit à chaque décision importante de nostre vie, mesme si nous ne le voyons point. Pensez à cela lorsque vous devez prendre une décision qui pèsera sur la suite de vostre existence, et n'oubliez jamais que vous n'estes point seuls... Se reculant, elle fit signe aux moines sis dans le choeur qu'elle en avait terminé, et qu'ils pouvaient achever la messe. | |
| | | Enosch Moine
Nombre de messages : 906 résidence ds les RR : Ventadour Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 Sam 28 Fév - 12:17 | |
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| Sujet: Re: Messe du 22 février 1457 | |
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| | | | Messe du 22 février 1457 | |
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