[Funerailles] Cérémonie d'Adieu à monseigneur de Bouviers

En ce mercredi du onze mars mil quatre cent cinquante sept, Bardieu entra dans l’abbatial. Cette fois-çi, il entra dans la tristesse et la peine. Le décès de son frère, professeur, mentor et beaucoup d'autres choses à la fois le bouleversait.
Il alla au fond le long de l’allée central et demanda à un jeune novice de tirer sur les cordes qui se mirent a résonner à travers l’abbaye et à travers le domaine et encore au-delà.

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Le vieux moine, entièrement habillé de noir, prépara la cérémonie et commença à positionner les éléments aristotéliciens.
Mais déjà les moines entraient dans l’abbatial en rang d’oignon !

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Beaucoup de dignitaires s'étaient également déplacé de Rome pour assister à la cérémonie spéciale d'aujourd'hui. Le vieux moine accueillit l'ensemble des participants un par un et leur donna une petite croix à porter sur la soutane, en souvenir du frère cistercien défunt. Un moine vint lui dire que le corps était arrivé et que tout était maintenant prêt pour les adieux.

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Elle estait entrée dans l'abbatiale peu de temps après le frère Bardieu, le saluant d'un signe de teste. Leurs deux visages exprimaient la mesme tristesse, la mesme douleur d'avoir perdu un guide spirituel, un modèle de vertu. D'un regard, l'intendante signifia à l'évesque qu'elle serait là pour l'aider s'il en ressentait le besoin.

Elle se recueillit quelques instants devant l'autel, avant que n'arrivent ceux qui assisteraient à la messe d'adieu, se remémorant sa rencontre avec le père Zaguier, la confiance qu'il avaict eu en elle, la joie qui fut la sienne lorsqu'il l'ordonna diaconesse de Montmirail, sa tristesse de le voir quitter la cure du village, mais sa joie aussi, de le voir gravir les échelons de l'église si rapidement. Et ce trépas, si rapide également, si soudain qu'elle n'avaict mesme pas eu le temps de se rendre compte qu'il avaict faibli petit à petit. Elle n'avaict point remarqué les traits qui s'estaient creusés sur ce visage autrefois bien formé, elle n'avaict pas pris garde à la canne qu'il prenait souvent pour l'aider dans ses déplacements pédestres, ces derniers temps. Autant de signes qu'elle n'avaict point vu, et qui avaient abouti à ce décès qui la prenait au coeur, tellement elle avaict esté heureuse d'avoir connu cet homme.

C'est donc vestue de la tenue de deuil des cisterciens qu'Eloin s'installa à la place qui luy estait réservée de part sa fonction d'intendante, attendant l'arrivée de tous les protagonistes, acteurs ou spectateurs de ce dernier adieu à un grand homme de son temps.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 21/02/2008

Le visage blême, les cheveux relâchés afin de masquer quelques peu les traits de son visage fatigué, la jeune Dame de Thauvenay arriva au lieu où devait se dérouler la cérémonie d'au revoir à celui qui l'avait guidée afin qu'elle se décide à devenir diaconnesse de Bourges.

Discrètement, comme toujours, elle entra dans le bâtiment où il régnait un froid bien piquant, et chercha une place où elle ne dérangerait pas.

Horvy arriva dans l'Abbatial pour la cérémonie d'Adieu de son Archevêque, la tristesse et la question qui le tourmenté depuis la mort de monseigneur de Bouviers faisait naitre quelques rides sur son visage, c'est dans un recueillement profond qu'il pris place sur un banc et attendis que la cérémonie commence.

Cardinal Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 10/03/2008

Diantre que le voyage avait été long, la dernière fois qu'il avait visité Noirlac c'était il y a un an déjà, lors de la nomination du frère Roger comme Recteur, que le temps passe vite ! Aussi le Breton fût il surpris de trouver un message du Père Pobelcourt à son arrivé. Il souffla la poussière et le lu, puis gagna le lieu où avait lieu la cérémonie d'Adieu à Zabouvski, le Jeune...
Il gagna sa place et suivi la cérémonie comme tout un chacun.

Émissaire de Rome Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/03/2009

Mgr Verty, avait fait le déplacement depuis Angers afin d’assister aux obsèques de Mgr zabouvzki.
Elle entra, et se dirigea silencieusement vers son beau frère qu'elle aperçu.
Mgr se mit à prier en attendant la cérémonie.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 88 Date d'inscription : 09/06/2008

Comment aurait-il pu se permettre de ne pas être présent à la cérémonie ?
Laissant en plan tout le travail qui l'attendait au Puy (et Dieu sait combien la tâche était prenante), il ordonna à son capitaine de forcer le pas ; et arriva à Noirlac en un temps record, au chaud dans sa litière – ce qui n'était pas le cas de son escorte, qui tombait de fatigue.

Lapinus ne salua personne : s'il était des plus loquaces lors des cérémonies joyeuses, telles les messes ou les baptêmes ; il ne soufflait mot durant les funérailles, par respect pour celui qui n'est plus.
Il s'assit à la place qui lui était réservée et attendait le début de la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 10/03/2009

La petite troupe représentant l'Ordre Lescurien arriva à la suiance de l'amy Lescurien Lapinus.
La rectrice Sériella suivait le frère cistercien qui les accompagnait.
A ses costes, marchait d'un air grave et emprunté thomas Bombadil et la soeur Ellya, cistercienne également.
Peu après, Hardouin pressa Aranwae d'estre plus en avant plutôt que de se trenasser derrière tout le monde. Le jeune vicaire, soutenant le gravataire qui s'apesantait de plus en plus sur son jeune élève, joua alors des coudes pour se faufiler et ainsi qu'Hardouin soit vu de suite. Il s'en trouva soudain raguaillardi aux costes de Seriella et salua ses pairs et repoussant de sa main la face d'Aranwae, lui signifiant ainsi qu'il n'eut plus besoin de ses services. Antiope, Kaïoh et Mirail, témoins amusés de la scène, attrapèrent Aranwae par le bras pour lui montrer les places qui leur étaient réservés.

Malicène arriva calmement afin d'assister à la cérémonie d'adieu et afin de dire un dernier au revoir à un grand homme.
Voyant le nombre de haute personnalité présente, il s'assit dans un coin au fond afin de laisser aux personnes qui l'avaient le plus connu les places les plus près de lui.

L'officiant salua chacun des nouveaux arrivants. Parmi un premier convoi était arrivé les franciscains. Il s'inclina et salua tout particulièrement son éminence Clodeweck, qui avait fait le déplacement depuis Rome. Les frères lescuriens étaient arrivé en un second convoi, fort peu distant. Le frère Lapinus, qui était visiblement extrêmement affecté, essaya de passer sans dire bonjour à qui que ce soit et alla s'installer sur un siège de l'abbatial qui lui était réservé. En bon ami, le frère Bardieu passa sans un mot, mais posa ses mains sur ces épaules, en signe de fraternité dans cette douloureuse épreuve.

Le vieux moine avait demandé au frère Néocor de mettre cette toile montrant la mort d'un ancien roi de France, Saint Louis. Il savait que le père Zabouvski avait particulièrement aimé ce tableau, qui se trouve aujourd'hui dans les réserves de l'abbaye.

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Bardieu regarda les 4 éléments aristotéliciens et décida de commencer la cérémonie.

Mes frères, aristotéliciens de toutes les royaumes, je vous invite à commencer à nous recueillir ensemble et à réciter ensemble un texte que nous connaissons tous par cœur et que nous nous sommes engagé à respecter : l'allégeance à notre sainte Eglise.

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'interêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

L'officiant commença lentement la lecture du texte repris en cœur par l'assemblée. La cérémonie, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], inspirait chacun des membres venues de loin pour participer aux funérailles.

Le frère Bardieu continua par la bénédiction du saint lieu qui devait accueillir la dépouille du frère Zabouvski.

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 10/03/2009

Voyant Lapinus, il se dirigea vers lui afin de prendre place poinct très loin.

Frère Lapinus, heureux de te revoir malheureusement dans des circonstances sy funestes. Ta présence au sein de l'Ordre est certes rare mais toujours si tant appréciée.

Il avait, comme la coutume l'éxigeait au sein de l'Ordre Lescurien, fait l'accolade franche et honneste. Et à ce moment là, il sentit un reflus de larmes montantes tant l'instants était emprunt d'émotions. Voyant des visages familiers de Rome tel que Horvy ou Clodeweck, Aranwae n'osa toutefoy poinct aller les saluer et leur fit simplement un petit signe de teste amical puis alla se seoir aux costes de ses frère Lescuriens.

Soudain, l'officiant débuta la cérémonie et alors sa voix emplie d'un écho retentissant dans toute la nef.
Aranwae presta alors serment à l'unisson de l'assemblée.

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'interêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

Le frère Bardieu alla chercher le petit brasier qui se situait juste sur l'autel. Selon les règles cisterciennes propre à cet élément, un autre élément aristotélicien, l'eau, ne devait jamais se situer bien loin du premier.

Il le leva au dessus de sa tête, en direction de l'entrée des catacombes, qui commençait juste après une porte donnant sur l'abbatial. Il invita ses frères à bénir eux aussi le saint lieu qui accueillait entre autres, Saint Arnvald.

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce tombeau.

Il déposa le petit brasier et se rendit compte qu'il brulait trop fort, probablement quelqu'un avait mis un peu trop d'huile. Il vit que quelques poils de sa barbe avait légèrement roussit, donnant une odeur de cochon brulé. Bardieu ne put s'empêcher de penser que c'était encore un coup de Zabou. Même mort, il ne pouvait s'empêcher de faire des blagues de ce type. Il prit le second élément, savoir la flasque d'eau, que Dieu avait intelligemment pensé à placer à coté du premier pour prévenir de tout danger et le porta au dessus de sa tête. Mais avant, il s'assura de l'absence de fuite. A la fin de sa vie, le père Zabouvski avait des tendances à la farce.

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce tombeau.

Il continua ainsi avec la pierre taillée. Il la leva et orienta la pierre vers les catacombes cisterciens.

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce tombeau.

Après avoir déposé la pierre, le grand prieur pris l'encensoir et vint asperger l'abbaye d'odeur purifiante.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce tombeau.

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Bardieu, voyant l'abbatial pleine, était maintenant convaincu que l'éther emplissait la pièce et que donc, il pouvait terminer sa bénédiction.

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur ce tombeau et y demeure à jamais. Bardieu termina sur quelques supplications auprès des anges pour qu'ils intercèdent et permettent au frère Zabouvski de rejoindre le paradis solaire.

Saint Miguaë, archange du don de soi, guide notre frère sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin.

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour notre défunt frère auprès du Très Haut !

Retraitant Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 06/02/2008

Håkon avait choisi de porter ses habits monastiques pour rendre hommage au Père Zabouvski. Il pensait toujours à cet homme comme à un prêtre, au-delà de toutes les charges qu'il avait pu occuper. Il se souvint que Monseigneur Lapinus s'était vexé lorsqu'il l'avait appelé "Mon Père" mais pour Håkon peu importaient les charges. Elles avaient été occupées par d'autres avant et elles seraient occupées par d'autres après. Le statut de fidèle ou de prêtre par contre était une chose qui occupait tout une vie. Les actes d'apostasie ou de défrocage restaient largement minoritaires.
Il repensa à la première fois qu'il avait contacté le Père Zabouvski. Il venait d'arriver en Berry et il souhaitait s'investir comme il l'avait fait en Provence. L'archevêque lui avait proposé de le rencontrer et l'avait reçu très simplement. Cela l'avait rassuré et l'avait encouragé. Ils avaient parlé de le nommer chapitrain et Håkon prenait cela comme un honneur. Il n'avait pas eu le temps de le nommer et avait défailli avant mais Håkon resterait à jamais touché par cette marque de confiance presque aveugle pour une personne inconnue du prélat.
C'est en grande partie par respect pour la personne qu'il se rendit au monastère de Noirlac. Il avait déjà eu l'occasion de le voir lors du baptême de la petite Esyllt de la Louveterie, la demi-sœur d'Ellesya mais y revenait ce jour plus triste. Trop de deuils, trop de trépas en cette fin d'hiver. Alors que l'on fêterait ce jour l'équinoxe de printemps partout dans le Royaume, certains s'en allaient à jamais.
Il entra discrètement, ses habits grégoriens le démangeaient quelque peu mais il n'y prêta pas attention. Il entrait ce jour dans une communauté qu'il était très curieux de connaître et il se promis d'y revenir. Il s'interrogea sur ces pensées, lui qui était grégorien ressentait le besoin d'aller ailleurs ? Ce n'était pas vraiment cela, plutôt de la curiosité. Ses amis berrichons s'étaient amusés qu'il ne soit pas cistercien et qu'il ait besoin de traverser la frontière et se rendre en Limousin pour communier avec ses frères mais lui était très attaché à l'Ordre de Saint-Grégoire et il avait entamé un travail de restructuration qui lui prenait tout son temps.

Il s'avança parmi les personnes présentes juste avant que la cérémonie ne commence et salua discrètement le Frère Horvy avant de s'installer. Il adressa une prière au Très-Haut pour le salut des âmes et attendit le début de la cérémonie.

Accompagnant les lescuriens, la jeune fille se rendit dans l'abbatiale pour rendre un dernier hommage à son Père.

Beaucoup de personnes manquait encore... Certains quittaient ce monde, mais cela ne l'empêchait pas de tourner encore et toujours au même rythme.

Une fois assise, Ellya se signa pour récita en un doux murmure, écho des échos de ses frères et sœurs, le serment d'allégeance.

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Écritures
de toujours agir dans l'intérêt premier
de l'Église Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Écritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Écritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

Certes elle ne connaissait pas bien cet homme... N'avait pas eu vraiment le temps... Mais pour certain, il devait être comme Bardieu à ses yeux.

A cette pensée - ô triste pensée! - son cœur se serra et elle concentra son regard sur le tableau mis aux vues de tous pour ne point pleurer.

Cardinal Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 10/03/2008

Le Breton regardait entrer les gens, une longue file ininterrompue, saluant au passage les connus et moins connus...Rendant les saluts poliment. Dieu qu'il est dur de se recueillir dans tant de foule, même avec une certaine habitude de la chose.

Scafée fit son entrée tardivement en l'abbatial et resta au fond de la salle.Comme le bon vieux dicton "A Rome comme a Rome", elle repeta attentivement le sermont en se faisant toute petite:

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'interêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

Puis souffla: ouf! C'était Monseigneur Bardieu qui célébrait!

SirSeb assistait à la messe de son archevêque, Monseigneur Zaguier de Bouviers. Il l'aimait beaucoup... C'était donc pour cela qu'il était là, à ses funérailles. Il suivait la messe comme tous les autres et priait.

Le frère Bardieu se reposa en s'appuyant sur sa crosse quelques secondes. La fatigue, la chaleur de l'abbatial et le poids de l'émotion était trop important. Pour son mentor, il se releva et continua la cérémonie.

Mes frères, aristotéliciens de tous les royaumes, je vous remercie d'être venue aussi nombreux pour célébrer une dernière fois avec le père Zabouvski. Il est maintenant décédé et nous allons l'inhumer aujourd'hui, dans les catacombes, qui communiquent avec l'abbatial. Mes frères, prions, prions le Tout Puissant, Aristote et Christos et espérons que le tout puissant acceptera la si bonne âme de monseigneur de Bouviers.

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Le frère Bardieu fit un signe pour un moine situé à l'entrée de l'abbatial. Sous cet ordre, le cercueil du frère Zabouvski entra dans l'abbatial et fût déposé au centre de celle-ci, à quelques mètres de l'autel. La vue du cercueil en attrista certains, d'autres fondirent en larme. L'officiant préféra détourner les yeux vers le livres des vertus pour éviter de pleurer.

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Le grand prieur prit la parole pour réciter le livre des vertus, le célèbre passage sur la mort d'Oane, lorsqu'il vit les terres sur lesquels serait fondé Oanylone.

Citation :: Oane, celui qui avait correctement répondu à Dieu, était maintenant passé du statut de simple d’esprit de la communauté à guide de celle-ci. Il ne rechignait pas à la tâche. Il les conduisit à travers le monde se trouver un lieu propice à leur épanouissement. Pendant des années, ils traversèrent des déserts, des montagnes et des plaines du monde entier. Oane s’affaiblissait tout au long de ce périple, mais il n’abandonna jamais.

Finalement, le jour vint où ils trouvèrent une vallée propice à leur établissement. Il s'y trouvait un lac, qui semblait foisonnant de poissons. De vastes espaces étaient propices à l’élevage et à la culture. Les forêts environnantes fourniraient du bois. Il y avait même un verger, où poussaient de nombreux arbres fruitiers. La vallée se trouvait au pied d’une montagne, d’où des minéraux, tels que de l’or, du fer ou du charbon, pouvaient être extraits.

Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques-uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.

Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

Bardieu arriva maintenant à l'homélie et à la prédication, comme le voulait les règles cisterciennes en terme de cérémonie. Il s'approcha de l'autel et s'adressa à l'assemblée.

Mes frères, mes sœurs, vous connaissez tous ce passage du livre des vertus, je n'ai pas besoin de vous en rappeler le sens, mais je vous rappeler les conditions dans lequel je l'ai dit : la mort de notre défunt archevêque de Bourges, Monseigneur de Bouvier, dit Zabouvski et pour ceux qui était encore plus proche, simplement Zabou.

Je vais ici rappeler les principes cisterciens que défendait le père Zabouvski, qui fut pour moi, en dehors de l'évêque, puis de l'archevêque de Sens et de Bourges, le professeur, le mentor. Aujourd'hui, j'occupe le poste qui était le sien dans l'abbaye. Voic donc ces valeurs, que chaque cistercien respecte :

Citation :: --> Foi

l'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. les cisterciens se doivent de respecter les textes fondamentaux, le dogme et la discipline de l'Eglise Aristotélicienne ainsi que la hiérarchie vaticane et éviter de sombrer dans l'hérésie. les rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux.

--> Charité

c'est une valeur cistercienne fondamentale d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur : charte de la charité. l'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. chacun agit dans ce domaine en âme et conscience. l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres des Royaumes, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance sont encouragés.

--> Exemplarité

le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. il se doit d'être un exemple pour les fidèles de par sa conduite. ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois régionales ou royales et le respect des vœux prononcés. cette recherche de perfection et d'intégrité est capitale pour l'ordre cistercien.

Bardieu prit une minute et laissa la chorale chantait le kyrié éleison.

J'invite toutes les personnes qui étaient proches de lui à maintenant se lever, venir ici et exprimer leur douleur et leur peine devant le tombeau de notre ami, le père Zabouvski. Pour ma part, je n'ai pas d'autres mots à ajouter et je continuerai la cérémonie quand chacun qui le souhaitera aura fini de s'exprimer.

[hrp] Chacun peut désormais s'exprimer ici. Je laisse toute la soirée et la matinée de demain pour que chacun puisse dire un mot, les conditions dans lequel ils ont connu Zabou, etc. Dès demain midi, le dépôt du cerceuil dans les catacombes commencera. Si vous désirez plus de temps, merci de m'envoyer un mp (je ne suis pas à un jour près non plus). [/hrp]

*J'ai connu le père Zabou à l'archevequé de Bourges, ou j'ai passé quelque temps et continuerai d'ailleurs et en sa memoire je compte changer de diocèse.

*Eminence, pour moi, vous resterez toujours un sage, un sage qui ne change pas, car je sais que vous etes heureux ou vous etes. Sad

Sophie assistait à la cérémonie avec recueillement.
Elle n'avait pas eu le temps de beaucoup connaître celui qui était pour elle le Père Zabouvski et qui était venu l'accueillir, comme tous les séminaristes, malgré son grand âge et ses nombreuses charges.

Lorsque le Père Bardieu invita les participants à la cérémonie à venir s'exprimer, elle resta en retrait, laissant ceux qui l'avaient plus connu lui rendre un dernier hommage.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel fit une entrée discrète, se signa et resta un peu en retrait.

Il n'avait pas eu l'honneur de connaître Monseigneur Zabouvski, mais en avait entendu parler.

Restant dans les derniers rangs, il récita la prière de circonstance :

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'intérêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

Il regarda alors l'assemblée et écouta chacun se remémorer des instants avec le défunt.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 27/12/2007

Confrères en tant qu'enseignants au séminaire de Narbonne ou l'Azayes occupait la place de Doyen, ils s'étaient par la suite éloignés pour aller se détester mutuellement. Le mot était fort et probablement exagéré. Néanmoins, nul ne pouvait ignorer qu'ils ne s'appréciaient guère. Les affaires internes de l'Assemblée Episcopale de France...

Toutefois, Kad s'en était venu pour assister à cette cérémonie. Monseigneur de Bouviers. Il aurait eu beaucoup de choses à dire à son sujet. Meilleurs ennemis, seul ennemi, surtout, le cardinal n'ayant jamais eu de problème significatif avec ses confrères. Et pourtant, il vouait un certain respect à cet homme qu'il n'avait guère compris, mais dont il appréciait la dévotion envers le Tout Puissant. Il ne comptait pas parmi les imposteurs grouillant dans chaque institution politique, qu'elle soit spirituelle ou temporelle. Il avait fait sa part de travail.

A l'ombre d'un pilier, niché en sa cape noire d'inquisiteur, il ne pipait mot, restant des plus discrets. Il se contenta de penser : "A Dieu Zabou."

Oisele arriva en retard comme a son habitude.. Elle rentra dans l'abbatial la tete penché, les yeux plein de larmes.... elle s'assit au fond sur un banc a l'écart... ces cérémonie avait le don de lui donner le cafard et elle ne cesserais de pleurer pendant toute la cérémonie.

Elle pria a mi-mot :

Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Écritures
de toujours agir dans l'intérêt premier
de l'Église Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Écritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Écritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

Ijarkor ne s'était pas attendu à revenir à Noirlac pour des circonstances si tristes. La joie qu'il avait de retrouver les vieux murs du monastère et de revoir son professeur n'effaçait pas la tristesse causée par la perte de l'Archevêque.

Il trouva une place auprès des autres clercs de la province, et reprit les prières que la voix puissante de Frère Bardieu faisait résonner dans l'Abbatiale.

Quand Bardieu proposa à l'assistance de se lever, Ijarkor prit son tour dans la file qui se dirigeait vers le tombeau. Une fois arrivé devant, il dit à voix basse.

Merci mon père pour la confiance que vous m'avez accordée, pour les conseils que vous m'avez donnés et pour l'aide que vous m'avez apporté. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir dit tout ça de votre vivant... Qu'Aristote vous accueille à ses côté pour que vous continuiez à nous guider dans notre tâche auprès de Fidèles.

Puis il laissa la place au suivant et retourna s'asseoir.

Invité

Il récita ensuite le Credo en latin puis laissa la place au suivant et se dirigea vers la sortie, repartant comme il était venu...

"Pourquoi Lui ?" songeait Neocor... Pour le vieil Archevêque, il avait été Zabou, et dans sa mêmoire le resterait... Il pria comme tout un chacun, puis s'approcha du cercueil...

Mon Frère, je t'ai rejoint en cette Abbaye voila de nombreuses années. Par toi etRoger j'ai appris les valeurs Cisterciennes, et chaque jour je m'applique à les transmettre tout autour de moi. Je suis triste, beaucoup, mais joyeux aussi, sachant que tu vas retrouver le Très Haut Tout Puissant qui te réservera une place tout près de Lui... Repose en paix mon Frère, et depuis le Paradis Solaire, prie pour nos âmes de pauvres pêcheurs... Quant à moi, permets que j'adresse mes prières les plus ferventes en remerciement de ce que tu as fait de ta vie terrestre et de Celui que tu fus. Repose en paix...

Neocor déposa un cierge allumé puis, tête nue alla se rasseoir sur le banc qu'il avait quitté...

Retraitant Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 04/04/2008

Patrocle arriva en retard après son long voyage, c'est que voyageait avec des jumeaux n'est pas de tout repos mais il voulait manquer cette messe sous aucun prétexte

Il entra sans bruit et s'installa au fond pour prier pour l'âme de son archevêque Monseigneur Zabouvski

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 10/03/2009

Le vicaire de Langres suivit du regard la prossession passant devant le cercueil de l'archevêque. Comme nombre de clercs, il était affecté et, baissant ainsi la garde de ses émotions sy souvent refoulées, il se laissa submerger par les afflictions du passé qui l'avaient sy effroyablement torturé.
Nul ne devait estre vierge de peine similaire et pourtant, chacun laissant vagabonder ses souvenirs, heureux ou malheureux, devait se penser seul en cet instant.
Puis, voyant Neocor, son amy, murmurer au défunt et visiblement très ému, Aranwae adressa une prière silencieuse à l'égard de Zabouvski. Il savait l'homme contester en son temps pour certaines de ses prises de positions, mais tous reconnaissaient en lui une foy sans faille et sans loberies.

Quelle tristesse... l'Ordre venait de perdre l'un de ses mentors, l'une de ses plus grandes figures.
C'est avec un sincère recueillement pour une fois que le protecteur assista à la cérémonie du Frère Bardieu, en silence, sans protester ni critiquer quoi que ce soit.
Kro n'avait pas connu Monseigneur Zabouvski, mais son omniprésence au sein de l'abbaye lui avait toujours imposé un énorme respect.
Il se mit à prier à son tour pour le salut de son âme.

Le visage baissé depuys le début de la cérémonie, l'oblate n'en perdait pourtant pas une miette, écoutant les propos du père Bardieu attentivement. Son hommage au père Zabouski estait émouvant à souhait, mais elle savait que les sentiments éprouvés par l'évesque de Cahors n'estaien point feints. Elle connaissait l'amitié et le respect qui unit les deux hommes de foy durant leur vie.

Un silence plana sur la nef de l'abbatiale lorsque le père Bardieu invita les présents à dire quelques mots sur et pour le défunt. Le coeur battant et les larmes aux yeux, Eloin se leva et alla se placer devant l'autel, là ou se trouvait l'officiant peu de temps auparavant.

J'ai rencontré monseigneur Zaguiers de Bouviers lorsqu'il n'estait encore que simple curé de Montmirail, village du Maine ou il vivait à l'époque.

Il remarqua assez vite la foy qui m'habitait et qui me poussait à aller me recueillir assez souvent en l'église Sainct Nicolaïde. Ce fut luy qui m'accosta et me proposa de suivre la pastorale en compagnie de dame Lexartey, qui me baptisa peu de temps après.

Ce fut églement luy qui me proposa de devenir diaconesse de Montmirail, et qui m'intronisa lors d'une cérémonie qui restera gravée en ma mémoire.

Zabou, comme nous le surnommions tous alors, m'annonça peu après son départ pour l'évesché de Sens. Il me confia la cure de Montmirail et le suivi des paroissiens. Je ne le revoyais qu'en cette Abbaye...

Monseigneur Zaguiers estait un homme de grande foy, dont les messes estaient belles et agréables à entendre. De son temps, l'église de Montmirail fut souvent pleine de paroissiens venus juste pour l'écouter luy, plus que pour entendre la messe à proprement dicte !

Je me souviendrais à jamais de cet homme bon et dévoué à ses paroissiens, comme celuy qui fut mon guide spirituel et un modèle de vertu.

Sa tirade achevée, Eloin retourna s'asseoir, essuyant discrètement ses yeux mouillés de larmes, attendant la suite de la cérémonie, à moins que quelqu'un d'aultre ne s'avance pour dire quelques mots...

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Ysabeau qui voyageait dans le Berry, ayant décidé de visiter les villages, avait appris avec tristesse le trépas de Monseigneur Zabouvski. Une grande figure qui s'en allait...
Il l'avait secondée au Comité des festivités, lorsqu'elle en était chargée. Il avait accompli sa charge avec grande compétence et grande foi. Et voilà... Aristote l'avait rappelé à lui.
Elle entra, discrètement car elle était en retard, dans l'Abbatiale Saint Bernard où la cérémonie d'adieu avait commencé.
Elle aperçut la dame de Thauvenay, elle se souvenait que c'était Monseigneur Zabouvski qui l'avait initiée au diaconat. Elle lui fit un sourire, la salua et s'assit à une place libre, écoutant et priant

Qu'Aristote accueille son serviteur au sein du Paradis solaire...

Le père DarkDragonLord entra silencieusement, venu pour des recherches, il venait d'apprendre la triste nouvelle.

Il ne pouvait repartir sans lui faire un dernier adieu, l'ayant cotoyé lors de ses études ici à l'Abbaye. Il s'installa donc pour assister à la cérémonie.

Doc regrettait d'être arrivé en retard. Mais c'était la faute de ce maudit pigeon, qui avait pris tout son temps pour faire parvenir le message informant de la date de la cérémonie!

Etant enfin parvenu à l'abbatiale, et après avoir repris son souffle, le vieil évêque s'approcha du cercueil pour dire quelques mots.

Quand j'ai connu Zabou, je vivais encore à Saint-Aignan. Zabou était doyen du Séminaire Saint-Benoît; il fut mon professeur. Je n'oublierai jamais ce qu'il a fait pour moi, la gentillesse et la bienveillance avec lesquelles il m'a enseigné les valeurs cisterciennes.

Désormais, notre frère a rejoint Aristote et veille sur nous. Puisse sa sagesse continuer de nous éclairer...

Puis Doc alla s'asseoir, attendant la suite de la cérémonie.

Horvy pris la parole a son tour,

Monseigneur....., d'ou puisiez vous votre force pour entreprendre tant de démarches ?

c'est une question que je me suis posé plusieurs fois en vous voyant aussi impliqué;
A présent je comprend que tant d'implication ne peuvent prendre source que dans le plus profond de la foi, et vous, vous aviez une foi énorme.
Vous avez porté en vous l'amour de l'église, un amour que vous avez eu de cesse a faire partageais a tout ceux qui vous entourrais.

ADieu Monseigneur, puissiez vous reposer auprès de tout les saints.

Aliénor, n'ayant appris que tardivement la date de la cérémonie hommage à Monseigneur Zabouvzki, arriva alors qu'Horvy était en train de parler.

Elle se signa et alla, le plus discrètement possible, s'asseoir à une place libre au fond de l'abbaye.

C'était là un évènement bien triste pour tous les berrichons, car Zabouvski était connu et apprécié de beaucoup ici.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 12/03/2009

Anak étant que très déborfer depuis quelque tempos arriva enfin à la céremonie. il entra et se plaça dans les dernier siège pour ne pas déranger Horvy qui était en train de parler.

Le frère Bardieu, une fois les hommages rendu au défunt, continua la cérémonie.

Mes frères, pour la salut de l'âme de monseigneur de Bouviers, prions ensemble le Tout Puissant et rendons hommage à son clergé.

Prions pour notre archevêque Zaguiers de Bouviers,
pour tous les évêques, les prêtres, les diacres,
pour tous ceux qui remplissent des ministères cléricaux
dans la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine ,
et pour l'ensemble du peuple des croyants.

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :

Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protége.

Pendant que tout le monde priait en silence, le frère Bardieu indiqua aux moines de lever le cerceuil et de s'avancer vers l'autel.
Plusieurs moines se mirent alors à pleurer leur tristesse et suivirent en procession le convoi vers la porte des catacombes pendant que certains, n'arrivant plus à contenir leurs émotions, préférèrent rester dans l'abbatial.

Un novice ouvrit la porte qui reliait directement l'abbatial au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui n'était pas très grand. Toutes les personnes ne pouvait pas suivre. Le cerceuil fut déposé sous les louanges à l'emplacement prévu :

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L'officiant pris la parole pour les derniers rites.

Puisses tu, Zabou, trouver le chemin du paradis solaire et continuer, dans le paradis solaire, ce que tu as si bien fait de ton vivant, à avoir te rapprocher des vertus prônes par Dieu.

Puis Bardieu commença le crédo.

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A la fin du crédo, l'ensemble des participants sortirent de petites catacombes pour revenir dans l'abbatial.

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Ysabeau pria avec ferveur, puis suivit la procession vers les catacombes... Elle ne put y entrer, resta à la porte avec les nombreux assistants. Elle dit à ceux qui étaient là...

J'ai pu rencontrer monseigneur Zabouvski au Comité des Festivités, lorsque le duc m'avait fait l'honneur de me confier la charge de l'organisation des fêtes en Berry. Il m'a efficacement secondée lors des fêtes de la Noël, apportant idées, confectionnant un délicieux pain d'épices (hé oui, notre archevêque avait des dons culinaires). Il aurait voulu organiser un tournoi de soule intervillages pour la fête du Saint Patron des souleurs... Hélas, la maladie l'en a empêché.
J'appréciais beaucoup Monseigneur Zabouvski. Un esprit fin, délié, toujours prêt à la plaisanterie, sans pour autant oublier les devoirs de sa charge. Il a formé de nombreuses personnes, dont mon amie Terwagne, diacre de Bourges...
Il nous manquera.

Elle se tut, un peu honteuse de n'avoir pas osé parlé durant la cérémonie.

Le frère Bardieu continua par la bénédiction du pain et récita en même temps une prière pour Saint Arnvald.

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Mes frères, si certains d'entre vous désirent déposer quelque objet que ce soit à l'attention du défunt ou de notre structure, il peut le faire à l'entrée, il y a un petit tronc pour cela.

Et maintenant, mes frères, chantons. Chantons en souvenir de notre prophète Aristote.

Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous connaissons la religion.
Grâce à Christos ayant reçu la perfection,
Nous savons éduquer la religion.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre en prospérité.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre avec la Foi.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous en empêcher.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on le rejoigne.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses Princes.

Mais grâce à la Foi,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à la Foi,
Que Dieu à crée et que ses Prophètes nous ont éduqué.

Nous savons nous défendre contre les péchés.

Le frère Bardieu, qui avait déjà bénit le pain, commença à le découper et une longue file se forma pour la communion. Il donna à chacun le célèbre morceau de pain, bien évidemment accompagnée de vin dans lequel il avait mariné un petit peu. Dans la tradition cistercienne, les clercs doivent être servit en premier et les fidèles ensuite, de manière à ce qu'ils puissent continuer les louanges.

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Le rite du partage s'acheva, ouvrant la voie à la dernière partie de la cérémonie, le rite de fermeture.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 21/02/2008

Suivant la cérémonie comme dans un état second, elle était restait silencieuse, se contentant d'adresser en silence des mots à celui qui s'en était allé.

Si elle avait bien fait comme tous en passant devant le cercueil afin d'aller rendre un dernier hommage au Père Zabouvski, elle n'avait pas eu la force de le faire avec des mot, comme Horvy et tant d'autres. Sa voix ne semblait pas vouloir sortir, pourtant son coeur était pour sa part rempli de choses qu'elle aurait voulu laissé sortir...

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 26/02/2008

Seriella s'était installée là où on lui avait dit et avait suivit la cérémonie en silence.

Lorsque vint le temps des hommages elle hésita. Elle avait peu connu Mgr Zabou mais en même temps elle avait du mal à maintenant imaginer l'Eglise sans sa présence...
Il avait tellement tout le temps été... là.

Malgré les remous qu'il y avait pu y avoir à l'AEF, nul ne pouvait nier sa foi et son dévouement.

Dans les catacombes elle se sentit empli de sérénité. Point de tristesse, quelle meilleure dernière demeure ? Là haut auprès du Très Haut il avait atteint le repos éternel... Quelle chance en somme.

Après une rapide mais sincère prière, elle sortit à son tour.

Le curé fit la file pour le partage, son ancien professeur lui tendit un morceau de pain et un peu vin qu'il salua d'un mouvement de la tête. Ensuite il déposa un livre ancien à l'intention du défunt avant de poursuivre les louanges.

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Elle suivit la foule qui revenait en procession vers l'église, chanta à la suite du père Bardieu

Citation :: Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous connaissons la religion.
Grâce à Christos ayant reçu la perfection,
Nous savons éduquer la religion.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre en prospérité.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre avec la Foi.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous en empêcher.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on le rejoigne.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses Princes.

Mais grâce à la Foi,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à la Foi,
Que Dieu à crée et que ses Prophètes nous ont éduqué.

Nous savons nous défendre contre les péchés.

Puis elle s'avança dans l'allée centrale, lentement, à la suite de la foule, pour recevoir la sainte communion.
Enfin, elle déposa à côté du tronc quelques fleurs pour décorer l'abbatiale, et quelques piécettes pour les moines, dont elle savait qu'ils ne roulaient guère sur l'or.
Elle avait appris que son ami Vikktor avait rejoint une cellule de novice, qu'il se préparait à devenir moine.
Sa décision l'avait un peu surprise, mais c'était son choix, sa vocation.
Elle pria pour son ami.

La mort prématuré de Zabou avait touché le viel archevêque éméritas. Il avait fait le voyage de sa lointaine retraite artésienne à l'Abbaye de Tastevin pour lui rendre un dernier hommage. La route fût bien difficile, le poids des ans commencait à se faire sentir...

Citation :: Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous connaissons la religion.
Grâce à Christos ayant reçu la perfection,
Nous savons éduquer la religion.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre en prospérité.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre avec la Foi.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous en empêcher.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on le rejoigne.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses Princes.

Mais grâce à la Foi,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à la Foi,
Que Dieu à crée et que ses Prophètes nous ont éduqué.

Nous savons nous défendre contre les péchés.

Pour celui qui avait longtemps été le maitre de la chorale des moines de l'Abbaye Cistercienne Saint-Arnvald de Noirlac l'equipe de choristes avait decidé de rendre un dernier hommage vibrant avant la cloture de la cérémonie.

Ils s'avançèrent et entonnèrent les larmes au yeux le chant qu'ils avaient longtemps répété.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 10/03/2009

Le choeur était magnifique, les chanteurs rendirent un très bel hommage au défunt.
Antiope fut émue par le son de leur voix. Elle écouta la mélodie, les yeux fermés pour mieux s'imprégner de la beauté du chant.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

Le Duc de Dun-le-Roy écoutait pieusement l'office et priait avec ferveur pour le repos de l'âme de celui qui a été le guide spirituel du Berry et qui a beaucoup fait pour que l'Eglise en Berry soit ce qu'elle est aujourd'hui, une Eglise active, présente et ambitieuse.

Le pieux archevêque était mort si soudainement, le jeune Duc se demandait souvent comment un homme tel que lui pouvait être mort si brusquement..

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Monseigneur Zoélie de Guérande assistait, bien en peine, à la cérémonie d'Adieu donnée par son archevêque. Sa disparition brutale avait surpris tant de monde. D'ailleurs, les prélats se pressaient de venir lui rendre un dernier hommage.

Au milieu des larmes qu'elle tentait de retenir, elle laissait vagabonder son esprit, essayant de se souvenir des bons moments qu'elle avait eu l'occasion de partager avec lui. Lorsque l'appel fut lancé pour exprimers quelques paroles, elle se leva et d'une voix douce :

Je sais sa grande piété, sa foy indéfectible, ses certitudes ...qu'il a toujours essayé de défendre de son mieux.
Il était un homme vraiment bon, empli d'amitié pour son prochain, essayant d'être attentif à chacun, sachant même à l'occasion donner un esprit de fête aux cérémonies.
...Sourire à peine esquissé sur son visage au souvenir de la danse donnée en la ville de Paris pour la fête de la Saint- Nicolas...
L'église perd à nouveau un homme méritant.

La jeune femme s'interrompit, incapable de parler encore et laissa la place à la chorale qui entonnait un chant à son hommage.

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