Cérémonies du 21 mai en l'honneur de Saint Arnvald

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Impressionnée, Ysabeau écouta le passage de l'Apocalypse, la fin du monde... que dire ? que ressentir ? Ces catastrophes qui se succédaient, la destruction des champs et des villages, du château... Seule restait l'église...
La Foy était-elle le seul rempart contre le destin cruel ?
Puis le frère Bardieu, d'une voix sourde, relata la vie édifiante du saint patron du Berry.
Ysabeau ne l'avait point connu, il était mort avant sa naissance.
Un saint homme sans nul doute, attentif aux autres, soucieux de justice, généreux. Un exemple pour tous.

Soeur Sophie avait écouté le père Bardieu lire l'hagiographie de St Arnvald, ce texte quel tout Frère et Soeur cistercien avait naturellement étudié en profondeur pendant le noviciat.

Comme convenu avec le grand prieur, elle prit à son tour place devant l'autel pour commenter la lecture aux fidèles réunis en ce jour de la St Arnvald.
Lissant son scapulaire blanc et noir, éloignant une mèche de cheveux, elle prit place à son tour devant le lutrin (il n'y avait pas de chaire en l'Abbatiale Saint Bernard).

Mes chers Freres et Soeurs, Prélats et Notables, Seigneurs et Dames. Nous venons d'entendre l'histoire de Saint Arnvald, le patron aristotélicien du triptyque JUSTICE VERITE INTEGRITE, fondateur de l’ordre cistercien, protecteur du Duché de Berry, Saint patron des hommes et femmes de loi (Justice), des journalistes (Vérité) et des chevaliers (Intégrité).

En ce jour béni, je vous propose de nous inspirer ensemble de l'exemple de St Arnvald et de la vitalité de cet exemple aujourd'hui encore.

St Arnvald est le protecteur du Berry, où, encore jeune homme, il fut accueilli par le fameux Volpone de Medicis. Le Berry est donc sa terre d'adoption, grâce à une communauté berrichonne qui lui a ouvert les bras. La communauté berrichonne en fut payée mille fois en retour tant le saint homme s'investit dans la vie de son duché.

Je voudrais donc profiter de ce jour pour remercier nos amis berrichons et vous inviter tous à vous inspirer de l'ouverture à autrui qui fut et est toujours celle de ce fier duché. Aujourd'hui encore, le Berry est exemplaire ! J'étais ce matin même à Bourges où une procession et une messe solennelle en l'honneur de St Arnvald furent organisés.

Mes Frères et Soeurs, soyons comme les berrichons qui accueillirent Arnvald. Ne rejetons pas celui qui vient à nous et nous tend la main. Donnons lui une place dans l'Amitié Aristotélicienne. Partageons avec lui le plaisir du travail pour le bien de la communauté. Ainsi, avec ouverture, tous ensemble, nous construirons, pour le bien de tous et dans la foi, des vies de raison et de vertu.

Saint Arnvald est aussi, mes chers Freres et Soeurs, le patron des ordres de chevalerie. Vous êtes nombreux ici dans cette assistance à représenter de tels ordres. Je pense tout particulièrement aux Hospitaliers de St Jean de Jerusalem dont St Arnvald est un des fondateurs. Il siégea de nombreuses années au conseil de l'ordre, prodiguant conseils spirituels et faisant bénéficier les chevaliers de sa grande sagesse. Je pense également à vous tous, membres de l'Ordre Teutonique, de l'Ordre des Templiers, de l'Ordre de Santiago, de l'Ordre Semper Vigilans, de l'Ordre de la Licorne. Je pense à vous tous chevaliers, qui, par votre exemple, personnifiez tous les jours les valeurs de St Arvnald. Nos royaumes ont besoin d'hommes et femmes de votre trempe pour faire reculer la créature sans nom.

Mes Frères et Soeurs, aujourd'hui et à chaque jour de notre vie, inspirons nous des valeurs de la chevalerie. Soyons intègres, respectons la parole donnée, faisons preuve de charité et d'humilité, ne refussons pas notre aide à ceux qui sont dans le besoin. Oui, mes Frères et Soeurs, soyons nous aussi des chevaliers de St Arnvald dans notre coeur, nos actes et notre foi !

Enfin mes Frères et Soeurs, je voulais vous parler de St Arnvald, le protecteur des hommes et femmes de lois. Vous êtes nombreux ici à être juges, procureurs, prévôts, avocats, membres de la cour d'appel, rédacteurs de textes de loi, jurisconsultes. Tous les jours, vous servez le droit, pilier essentiel de la vie en communauté. Tous les jours vous êtes les dignes héritiers d'Aristote en permettant à la vie de la cité d'être pour tous équitable.

Inspirons nous aujourd'hui de l'exemple de St Arnvald en matière de justice, lui qui vivait cette dernière plus qu'il ne la rendait.
Son but a toujours été de rendre simples et naturelles toutes ses décisions en matière de justice, croyant plus dans l'application de principes directeurs que sont l'intégrité et la vérité, que dans une démarche bureaucratique consistant en l'interprétation de textes.
St Arnvald croyait également en une justice qui ne tenait pas compte des statuts sociaux ou autres affinités. Au contraire, il cherchait une équité permanente dans ses décisions. Surtout, ces vertus étaient chez lui la conséquence de sa conscience de son statut ultime de justiciable devant l'oeil du Très Haut.

Souvenons nous tous les jours que nous aussi, nous serons jugés et tentons, dans notre humble, faible et humaine condition, d'être justes dans notre conduite. Souvenons nous de St Arnvald nous disant: "Une pensée servile aurait été moins encline à attirer les courroux des puissants mais il vient un moment dans la vie d'un honnête homme où se taire équivaut à perdre l'estime de soi."
Comme lui, relevons la tête et exprimons nos propres idées. Souvenons nous que le Très Haut nous a tous créé sans préférence, sans qu'il y ait des personnes qui ne mériteraient pas l'estime des autres. Ne sombrons pas dans la facilité qu'est le silence et la soumission !

Mes Frères et Soeurs, oui, vivons aujourd'hui comme Saint Arnvald. Inspirons nous de son exemple et ainsi, devenons des hommes et femmes meilleurs, plus proches de nos prochains et du Très Haut.

Les yeux brillants, la gorge sèche, Soeur Sophie cessa la sa prédication. Elle resta quelques secondes encore devant le lutrin, repensant au Très Saint Homme puis, le coeur en paix, retourna s'asseoir auprès de ses Freres et Soeurs.

Le Ritter Teutonique ne pouvait qu'adhérer aux paroles dites par Soeur Sophie Ancée. Les valeurs de chevalerie il en avait fait siennes. Et c'est avec émotion qu'il pensa à Saint Arnvald et au travers de lui à toutes ses Soeurs et Frères qui oeuvraient pour le Très Haut. Décidément à Noirlac il recevait toujours la Parole de vérité de la vraie foi.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 14/05/2009

Le Père Honoré releva la tête et aperçut qu'un homme dont les traits du visage ne lui étaient pas inconnus, lui faisait un signe de la tête, il fit de même... c'est alors que le prieur entama son sermon, Honoré fut très absorbé, il n'était pas le dernier à avoir parcouru le livre des vertus, il connaissait le chapitre de l'apocalypse et encore mieux l'hagiographie de Saint-Arnvald, la justice étant un des ces principaux chevaux de bataille.

Malheureusement d'expérience, il savait que bien des magistrats n'étaient pas aussi intègres qu'ils auraient voulu le faire croire, Même ceux qui étaient baptisés, et pour cause ls restaient des humains avant tout, le prêtre se rappela son dernier sermon à ce sujet mot pour mot:

*Nous savons tous que le symbole de la justice est une balance, nous ne pouvions trouver plus bel emblème pour représenter l’égalité, toutefois, il arrive qu’un des plateaux penchent plus d’un côté.

Par rapport à la Justice du Tout-puissant, celle des hommes se montre souvent aléatoire, les magistrats, humains et êtres de savoir dont c’est la tâche de juger, autant que les autres trouvent sur leur chemin la créature sans nom, ce qui met, à l’évidence leur impartialité à rude épreuve, ils sont soumis à la tentation de laisser leurs appréciations personnelles prendre le dessus sur leur objectivité, d’où parfois cette vile conception dont parle Aristote, la loi Talion « œil pour œil, dent pour dent », il peuvent également se laisser corrompre et relaxer un plus nanti des leurs.

C'est sans doute pour cela que la justice humaine prévoit une alternative, une seconde chance dirons-nous, d’autres magistrats seront sollicités afin d’analyser le premier jugement et leur verdict sera susceptible d’être différent.
Néanmoins, il réside un risque que la peine soit aggravée ou confirmée, mais une fois de plus, nous en reviendrons à notre libre arbitre, c’est un choix, une opportunité qui nous est donnée, à nous d’en peser le pour et le contre, de quel côté penchera la balance de notre réflexion, nous sommes avant tout notre propre juge, il est important de se remettre en question.

Quant au Tout-puissant, il aime ses enfants sur un pied d’égalité et il désire que nous l’aimions en retour en lui prouvant que nous tendons à la vertu, il ne nous ménage point, chaque jour nous amène notre lot de tentations, nous devons combattre cette vile créature qui s’immisce en nous afin de suivre un chemin de qualité.

Lorsque nous nous présenterons devant notre créateur, comme à Sypous, il fera appel à notre sens de l'objectivité en nous demandant de faire un choix, la mort ou la résurrection, nous serons dans ce cas nos propres juges, si nous optons pour la mort, gare à nous si nous ne faisons pas preuve d'humilité, car sa décision de nous diriger vers le paradis ou l'enfer ne dépendra plus que de son jugement sur l’existence que nous avons menée, il n’y aura point de seconde chance, il estimera qu’il nous a laissé le choix de faire preuve d'objectivité par rapport à nos actions du temps de notre vivant et que nous sommes les seuls responsables de son verdict, humains nous sommes, humains nous resterons, Dieu est notre créateur, il connaît nos défauts, il ne servira à rien d'essayer de le leurrer où nous ne ferons que nous enfoncer...
*

Perdu dans sa réfexion, le religieux se reprit et essaya d'à nouveau se concentrer sur la cérémonie...

Retraitant Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 21/05/2009

La cérémonie se poursuivit ensuite par la lecture de l’hagiographie du fondateur de l’ordre cistercien. Une vie exemplaire dont il fallait tiré les leçons pour les épreuves de tous les jours me dis-je. Ensuite, une jeune femme prit la parole. Elle déclama une tirade sur les vertus chevaleresque, comment ne pas être d’accord avec ce qui fut dit,… Mon esprit vagabonda quelques instants vers ma vie de tous les jours… Je soupirais…

J’étais heureux d’être en ses lieux, simplement moi, fidèle parmi les fidèles qui rendent hommage à un ordre, à un homme à leur foi, sans rien attendre en retour si ce n’est le pardon du tout puissant, du tout miséricordieux.

Mes pensées reprirent leur chemin, certaines réponses je commençais à trouver. Il était si simple de demander pardon, facile de l’accorder. Pourtant, tellement dure de faire passé sa fierté au second plan… Peut être étais-ce cela le début de la voix de la sagesse…

Apres le prêche de la sœur Sophie, a qui il tapota sur lepaule pour lui dire combien il avait apprecié son discours, Enosch s’avança de nouveau vers le pupitre.

-VERITE.. !
JUSTICE.. !
INTEGRITE… !

Transpirant, Enosch réunit ses fiches afin de retrouver les mots à dire pour la prière universelle.

Saint Arnvald, notre modèle, est avec nous en ce jour afin de nous rappeler ce que ces valeurs représentent en nos cœurs. Nul doute qu’il assiste à cette cérémonie. Peut être est il là assit juste à coté de vous. A présent j’aimerais vous appeler a venir témoigner de l’enseignement que vous apporte Saint Arnvald dans la vie de tout les jours. Oui si certains d’entres vous désirent se lever et venir parler, qu’ils le fassent à présent.

Enosch se tourna vers le tableau de Saint Arnvald. Le désigna du doigt avant de se tourner a nouveau et reprendre. Mais c’est un visage figé par la stupeur que les participants à la cérémonie purent voir.
Une ombre venait de passer devant un vitrail, ombre qui repassa une deuxième fois, et lorsque Enosch plissa les yeux car la lumière du soleil l’empêchait de voir avec précision, un grand fracas se fit retentir dans l’abbatial. Un aigle noir traversa, au milieu des bouts de verre cassés, qui tombèrent au sol non loin des bancs heureusement.
L’aigle fit deux tour dans les hauteurs de l’abbatial avant de faire une embardée et de ressortir d’où il était entré. A présent, un rayon de lumière traversait l’architecture et formait un rond parfait, divinement pur prés de la grosse porte d’entré de l’abbatial.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 12/11/2008

Mgr Aurélien écoutait les différentes interventions avec beaucoup d'intéret. Il apprécia le choix des textes et reconnu bien là, la pertinence du Frère Bardieu. Il faillit s'étouffer lorsqu'il entendit que l'on mettait l'Ordre des Templiers dans le lot des Ordres Chevaleresques. Depuis les anathèmes, cet ordre n'était toujours pas rentré dans le giron de Rome.

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Ceux qui étaient dans l'axe de la porte monumentale ou dehors de l'abbatiale virent que le magnifique aigle noir fini son trajet sur le toit du manoir Saint Arnvald où [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Sophie n'avait rien vu venir. Elle n'écoutait que d'une oreille distraite l'intervention du père Enosch après s'être assise à nouveaux avec ses Freres et Soeurs.

Elle fut donc totalement surprise par le fracas des vitraux cassés. Sophie pensa d'abord que la cérémonie tournait mal : des brigands, de nouveau, ou quelquechose du même goût. Ses freres et soeurs lui avaient raconté les événements de l'automne précédent. Profiter d'un tel rassemblement de prélats pour une agression ou une prise d'otages, d'autant plus que les combattants étaient désarmés, était loin d'être stupide.

Elle vit alors l'aigle noir, semblant crever le ciel, tournoyer lentement. Elle pensa une fraction de secondes que l'oiseau ressemblait étrangement à l'aigle Teutonique.

Une fraction de seconde plus tard, elle sortit de sa rêverie pour entendre le fracas des chaises et des bancs déplacés. Tous s'étaient levés et criaient, parlaient tous en même temps. Des enfants pleuraient, effrayés par le fracas soudain.

Puis, regard aimanté par le rayon de lumière solaire, les visages se retournèrent vers l'entrée de l'Abbatiale.

Il s'était au plus écoulé qu'une paire de secondes....

Après avoir beaucoup travaillé pour mettre au point sa première messe, Prospero entra doucement dans l'abbatiale Saint-Bernard, et se mit à prier Sainte-Boulasse et Saint-Arnvald.

Il se leva ensuite timidement, et, affrontant son appréhension, monta les degrés menant à l'autel. Il s'éclaircit un peu la voix et dit :

Mes frères, mes soeurs, je prends conscience, en vous voyant assemblés pour célébrer Arnvald, de la chance que j'ai de faire ma pastorale à Noirlac. La ferveur commune qui nous réunit est bien la preuve que notre église est vivante.
Je ne me risquerai pas à un sermon ou à un commentaire, d'autres plus expérimentés l'ont déjà fait mieux que je le pourrais.
Je voudrais simplement porter témoignage de ma pastorale.
Je suis arrivé au séminaire de l'abbaye il y a quelques semaines, et j'ai été accueilli avec une gentillesse et une prévenance exemplaires. Mon professeur, Passionpomi, me guide avec une patience infinie sur les chemins de la foi, tantôt larges et baignés de lumière, tantôt escarpés et tortueux. Le voyage que je fais avec cette guide à la fois précise, délicate et érudite, d'autres, très nombreux, l'ont déjà fait.
Je rends hommage à notre abbaye, à sa direction et à son saint patron. Je rends bien sûr hommage au courage et à l'abnégation de frère Roger, recteur cistercien.
Soyez tous remerciés. Grâce à vous, les pierres de notre église aristotélicienne sont bien vivantes. De par le vaste monde, le message divin est répercuté tel qu'Aristote et Christos nous l'ont rapporté.

Il souriait malgré la confusion qui régnait à cause de l'intrusion du grand rapace. Plein de cette joie profonde, il retourna s'asseoir.

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Le vieux Roger avait du mal à se déplacer. Il éjecta discrètement le novice qui lui servait de béquille en arrivant à la hauteur de l'abbatiale et utilisa alors sa crosse d'abbé. Son arrivée juste après le vol de l'aigle, se fit dans le rayon du soleil trouant le vitrail cassé et tel un troubadour soignant son entrée en scène, l'arrivée de FR fit son effet des plus miraculeux sur l'assemblée.

Salut les cocottes & les amiches, En vérité, Je ne sais pas d'où je viens, mais je reviens de loin. J'ai apparemment expérimenté l'éradication totale In Gratibus avec la fusion de mon âme dans le grand réservoir cosmique divin. Mon médicastre ne peut expliquer seulement rationnellement cette rareté qu'est la super-résurrection d'au-delà de l'éradication même. Mais la foy nous permet d'appréhender cette opportunité.

un moment de silence et roger chancelle. il continue assis sur l'autel.

En tout cas, j'ai eu l'impression de revenir d'un long rêve tranquille. Imaginez un séjour onirique & paradisiaque sympa en all-in dans un palace solaire à la mode. J'ai découvert la soule avec lapinus comme coach, discuté des heures avec Arnvald sur la décadence de la société actuelle et même discouru sur les mérites du gouda de hollande avec Sjnoel pour accompagner les bières spéciales monastiques. L'intransigeant Norv m'a même enfin expliqué le secret de sa tombe après un concours de bras de fer. Bref, mon absence se termine plutôt bien même si des vandales ont dévastés en mon absence mes deux champs et ma boucherie pour plus de 600 écus.

sourire

En tout cas, la vie est trop courte pour s'emmerder avec des conneries. Nous sommes tous des fils d'oanylone, illuminés par le logos solaire. Béni sois les hommes de bonne volonté. Oui encore une chose, ON a insisté pour que je revienne mais je peux pas vous en dire plus pour éviter le ridicule en public.

le vieux roger aurait voulu encore parler de saint arnvald et de son périple par delà l'éradication mais il était exténué.

Après avoir entendu un fracas se faire entendre dans l'abbatiale il aperçut un aigle noir tournoyer et ressortir aussitôt.......

Qu'est-ce que cela pouvait signifier..se disait-il!

Une personne se présenta à l'autel et il ne lui fallut que peu de temps pour reconnaître son ami Prospero de Milan. Il le connaissait pour l'avoir côtoyé à l'Université de Pau...

Retraitant Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 10/03/2009

Le spectacle fut surréaliste autant qu'impressionnant. Le vicaire resta calme mesme sy la présence de Frère Roger, dont tout le monde présageait le pire, estoit des plus miraculeuse.
Il sourit à iceste pourpense, * La résurrection de Fra Roger *

Frere Roger !
La !
Devant ses yeux !
Ses yeux soudains pleins de larmes de reconnaissance ...Reconnaissance envers le Très Haut, envers St Arnvald...
Il était vivant ! Flabbergastingly vivant !

Un miracle ! Un miracle ! Le 21 mai, jour de la St Arnvald !

Sophie tomba a genoux, n'écoutant même pas le recteur, à peine consciente du bruit de sa voix, perdue dans des prières de remerciement et de louanges du Très Haut !

Son cerveau était déconnecté. Elle ne cherchait même pas à comprendre. La foi n'a pas besoin de la raison dans certaines circonstances.

Ce n'est que lorsque le recteur eu fini qu'elle cria.

C'est un miracle !
Loué soit le Très Haut ! Loué soit Saint Arnvald !

Passi qui était restée en compagnie des novices eut un sourire en voyant Prospero se lever et prendre la parole. C’était une chose courageuse en ce jour et c’était d’autant plus important qu’il représentait leurs élèves, ceux qui font vivre cette abbaye et qui contribuent à répandre leurs enseignements dans les royaumes.
Elle se fit la plus discrète possible, le remerciant d’un regard et d’un sourire. Ce qu’elle ressentait c’était une vague de courage pour continuer et le sentiment d’avoir réussi à faire ce que le feu Martin Aizu avait fait pour elle…

..................

Et puis cet aigle, l’entrée de Frère Roger qui, comme si sa présence était coutume, s’était dirigé vers l’autel et leur parlait comme il y a encore quelques semaines…. Déjà plusieurs jours que leurs prières étaient leur seul espoir et il était là… Il avait l’air faible certes, mais restait le même, comblant d’émotion la plupart de ceux qui n’osaient plus y croire…

Elle eut un sourire, les larmes aux yeux en écoutant Sophie et chuchota à sa suite….

Loué soit le Très Haut…

Retraitant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/05/2009

Le Premier Maréchal avait raté une bonne partie de la cérémonie.
Son intendant était arrivée avec bon nombre de parchemins sous le bras .
S’écartant de la haie qui avait été formée.
Mun les lus un à un son visage devenant de plus en plus sévère lorsqu’il fessait sauter le sceau de cire.
Reconnaissant celui de Rome et de la Province de Reims.
Laissant les parchemins à son intendante après lui avoir sourit comme pour la rassurer, Mun repris les marches à grande volée entrant dans le lieux Saints cherchant rapidement du regard la place qui avait été réservée au Haut Dignitaire sans bruits faire, il s’y dirigea.

Il y avait longtemps que la honte n’était plus sienne trop d’événements était entrain de se préparer.
Prenant place levant les yeux vers les prélats rassemblé face à lui, il chercha du regard son filleul.
Tout en sortant de sous sa cuirasse le parchemin qu’il allait lire.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 14/05/2009

Honoré ne ratait pas une once de la cérémonie, il était toujours aussi concentré sur la justice et son saint bien aimé, lorsque le frère Enoch s'avança vers le lutrin, il s'exclama si fort avec des mots si intenses que le prêtre en fut tout retourné...soudain, un vitrail se brisa, alors apparut un oiseau de proie, d'où venait-il, quelle était donc cet augure qui fit régner dans la cathédrale, l'espace de quelques instants, un capharnaüm indescriptible?

C'est alors qu'un homme prit la parole mais son intervention passa pratiquement inaperçue quand, quasi théatralement, le célèbre et non moins insolite frère Roger franchit les portes de la cathédrale...Saint_Cyr n'avait jamais eu l'honneur de le rencontrer, c'était chose faite, cependant, crier au miracle eût peut-être été exagéré, qu'à cela ne tienne, à entendre Roger on pouvait aisément penser qu'il avait choisi la prudence plutôt que la mort, de là à imaginer qu'il avait eu peur du jugement divin, il n'y avait qu'un pas...le prêtre se dit qu'il était tout de même étrange qu'il se souvienne d'autant de détails de l'au delà, décidément les voix du Tout-Haut étaient impénétrables....Fichtre...se dit Honoré.

Perplexe. C'était bien là oui le mot. Bitterly, qui dans sa vie avait très peu assisté à d'aussi grandes cérémonies religieuses, se demanda si c'était toujours comme cela les célébrations Berrichonnes... Cependant c'avait le mérite d'être distrayant. Pas possible de s'ennuyer avec tout ce vacarme et ces moults rebondissements. Et puis au moins pour une fois elle était restée discrete. Ca se fêtait presque. Se retenant de rire, ce qui aurait été surement inconvenant. Elle se rejouit avec les autres de la complete remission ou presque, du frere Roger. Il semblait aimé de tous en tout cas... Regard en biai vers son Berrichon. Sourire sur le visage.

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Soyons intègres, respectons la parole donnée, faisons preuve de charité et d'humilité, ne refusons pas notre aide à ceux qui sont dans le besoin.

Encore des mots qui parlaient particulièrement à Ysabeau, encore des mots qui représentaient ce qui pour elle était si important, la solidarité, l'humilité. Ne pas se prendre au sérieux...
Quand tout à coup ...
Fracas de vitraux brisés
Aigle noir entrant dans l'abbatiale, majestueux
et... le frère Roger, revenu d'entre les morts, revenu de l'au-delà !

Miracle ! Miracle ! Miracle de St Arnvald ! Miracle !

Elle ne put s'empêcher de crier... C'était bien le frère Roger, elle reconnaissait entre toutes sa voix, bien qu'un peu faible, son humour, con goût de la plaisanterie... Frère Roger, de retour parmi les siens....

Ijarkor sourit à son ami Honoré, le saluant de la main pour ne pas troubler la cérémonie.

Il écouta les différents orateurs, tout en regardant l'entrée de l'abbatiale. Des Fidèles continuaient à entrer, alors qu'il lui semblait pourtant que la salle était pleine. C'est un miracle, pensa-t-il, notre Foi agrandit les lieux au fur et à mesure des besoins ! Cette abbaye est vraiment bénie par le Très Haut.

La venue de l'oiseau noir sortit le curé de ses réflexions, et il baissa instinctivement la tête quand il passa sous le toit de l'abbatiale. L'arrivée de Frère Roger et son allocution le laissèrent sans voix. Deux miracles la même journée, se dit-il, il y a de l'abus !

Mais les cris raisonnaient de tout côté, aussi se laissa-t-il lui aussi entrainé, et s'écria:

Un Miracle ! Vive Frère Roger le Thanatonaute !!!

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Elle en était encore à songer à l'apocalypse et au fait que les hommes avaient attendu la dernière limite pour aller trouver refuge dans le saint lieu ; aussi, quand le fracas de verre brisé se fit entendre, crut-elle que son coeur allait sortir de sa poitrine tant il fit un grand bond. Apparut alors un homme dont elle ne retint tout d'abord que les mots étranges, la tête penchée de côté, yeux verts tirant sur le perplexe. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser ce qu'il était en train de dire. Perplexité devint alors stupeur, puis pieuse extase : tombant à genoux, elle rendit grâce à Dieu, les yeux clos, de leur accorder une fois de plus une raison tangible de croire, à exposer aux mécréants et hérétiques de tous poils.

Mary qui avait choisis de résumer la vie de Saint Arnvald pour le dernier cours de son noviciat connaissait maintenant sa vie par coeur! Les différents discours lui rapellèrent combien cet Homme de bonté avait été généreux envers son prochain et combien il était important de le suivre. De suivre son exemplarité. De suivre son Saint modèle...

Mary écoutait, avec assiduité les paroles de ses Frères, puis... dans un souffle de vent frais, un aigle noir traversa la salle.. Des cris stridents gaîrent, mais se calmèrent peu de temps après. La cérémonie reprennait son cours...

Et..../i]

Miracle! C'était un véritable Miracle!

[i]Toutes les têtes se retournèrent vers la porte de droite d'où apparut comme un mirage, le frère Roger! Tenant sur ses jambes, et commençant à parler... Tranquillement! De son retour de l'au delàs..

Loué soit Arnvald! Loué soit notre HAUT ET PUISSANT PERE!

Sorti d'un si long coma! Mary n'y croyait plus... Elle s'était éfforcée de ne penser qu'aux nouvelles joyeuses, tout en priant pour sa résurection, et il était là! Dieu nous avait entendu. Il nous a exocé nos prières... nos voeux de rétablissement pour notre bien aimé Recteur...

La sainte journée devait être doublement fêtée! Jour de grace et jour de miracle! JOUR HEUREUX!

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 22/05/2009

Adal avait suivi les diiférentes interventions qui commencaient à le faire réfléchir.

Le fracas de l'entrée de l'aigle..quasi théatr^le l'avait fait sourire. Il se demandait bien qui avait pu mettre en scene ce genre d'évènement.

Mais l'arrivée de l'aigle semblait bien peu de choses comparéeà l'homme qui l'avait suivi. Qu'est ce que tout cela pouvait bien signifier... Il ne lui fallut que quelques secondes pour s'avoir que cet homme était précisément celui qu'on célébrait aujourd'hui...

Les paroles de Soeur Sophie sur le Saint Patron des Chevaliers avaient touché le Grand Maistre des Sempers. Elle avait déjà fait siens les préceptes qui étaient énoncés et les partageaient désormais avec les Frères de son Ordre.

Elle n'entendit soudain que le fracas d'un bris de verre et mit par réflexe sa main sur le pommeau de son épée...qu'elle ne trouvat pas, puisque les armes étaient bannies des lieux saints. C'est donc avec soulagement qu'elle vit l'aigle tournoyer dans l'abbaye

Pas encore totalement remise de sa petite frayeur, elle se trouva subjuguée lorsqu'elle apercut ce que beaucoup autour d'elle qualifiaient déjà de "MIRACLE"

La jeune femme écoutai avec soin le frère Enosch, quand un bruit hors du commun la fit sursauter et elle se retourna pur voir une ombre noir passée, un peu apeurer par cette ombre elle attrapa avec soin le poignet de Soaz puis remarqua qu'un aigle noir tournoyais un peu avant de partir que si de rien était, bouche bée la femme ne trouva pas les mots à dire dans ce genre de situation, mais apparemment les conversation allait de bon train, certaines paniquée, d'autre étonner, Titca elle ne disait rien, elle restai assise bouche bée , quand déjà des gens hurlait au miracle.

Tournent son regard vers la porte elle découvrit Frère Roger debout et bien vivant, fermer les yeux pour mieux les reposer sur l'homme elle écouta son discourt et sourit, bien heureuse de revoir le Recteur sur ses deux pieds ! C'est donc avec un sourire un peu idiot aux lèvres, quelle regardait le recteur de sa place et écoutait avec plaisir ses amis ou autres invitées hurler au miracles.

Un homme vêtu de pourpre, accompagné d’une femme vêtue de violet, arriva à Noirlac avec comment dire, un retard conséquent. Ils allaient devoir faire leur entrée devant tous, c’était bien malin, encore la faute de la violette qui avait passé un temps dingue à enfiler sa soutane, trop petite d’ailleurs, on voyait ses chaussette blanches par-dessous, comme les petite vieilles avec des botillions qui se promènent dans Compiègne.

Le prélat le plus éminent de deux, autant en vertus qu’en charge, poussa la porte, qui, comme si ses gonds avait été huilés jour et nuit depuis des lustres, s’ouvrit brusquement et avec une facilité déconcertante…

Il y avait une bonne brise à l’extérieur, et un vieux moines qui brûlait des feuilles mortes mouillés (malin le gars, il sait pas qu’on doit les laisser sécher ?) devant l’entrée de l’abbatiale faisait une fumée d’enfer, c’était le cas de le dire. Le vent poussa ce panache vers les deux prélats se tenant devant la porte ouverte, donnant l’impression à ces deux individus d’être deux anges descendus du ciel dans une lueur intense et voilée…

L’empourpré s’avança, lentement, et entonna…

Un beau jour, ou peut-être une nuit, à Noirlac, il s'était endormi, quand soudain, venant de l'abbatiale, et nimbé de lumière, surgit un aigle noir…

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Elle se demandait encore si cet assemblage de couleurs, "Sa"pourpre et "Son" violet n'allait pas faire étinceler les yeux des assistants de retentissants bruissements de stupeur, lorsqu'elle se présenta, bras dessus, bras dessous, aux côtés du barbu nouveau.
Elle le regardait à la dérobée, songeant que son air de mal rasé lui allait fort bien. Elle gloussait, en son for intérieur, en imaginant la Berthe au Grand Pied qui risquait de ne pas apprécier le voyage à venir, tellement elle était soucieuse des vertus hygiéniques et des bains prolongés.
A son âge, évidemment ! songea-t-elle, in petto. Fi donc que de tout ceci !
Elle fit à ses côtés, son entrée au moment où retentissait quelques échos musicaux d'un air vif et entrainant...

Hum.. qu'est-ce donc que tout cette fumée ? Qui voit-on donc surgir sous les regards ébahis ?

A tout hasard, n'y voyant à peine qu'à la mesure d'un pied, trois pouces, elle s'avança, comme nimbée d'une auréole ...

Sophie n'en pouvait plus.
Le stress de la cérémonie, la princesse, prendre des forces pour faire son speech, l'aigle, bling le vitrail, Frere Roger !

Trop, trop ... et puis non, ça n'était pas encore assez. Voila que les archanges, nimbés de fumée étaient de la partie. Car ça ne pouvaient être que des archanges.

L'amitié Aristotélicienne avait fait son office : Babar avait lu l'apocalypse et voilà que les saints des premiers jours descendaient sur terre !

Puis, une voix puissante se mit à chanter.
Sophie, ne sachant pas pourquoi, inspirée par la mélodie, besoin de se dégourdir la langue, suivit et répondit sur le même tempo :

Lentement, Roger ouvrit les yeux,
Lentement, il sortit du coma.
Près de lui, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
Il vit Sjnoel.

Miracle, elle ne chantait pas faux !

Aaron sortit doucement de la fumée épaisse et du contre-jour qui occultaient son visage… Il fit trois pas, écartant les jambes, s’appuyant sur elles en s’abaissant et tendant le bras vers l’avant en pointant du doigt, il fit parcouru l’assemblé en dessinant un demi-cercle… il reprit d’une voix caverneuse :

Il portaiiiiiiit, les couleurs teutoniiiiiques, et parlaiiiiiit, avec uNe voix graaaave. C'est alors, que l'abbé cisterciennnnnnn, retrouvant sa vigueur, se leva de sa couche.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

L'allégresse se faisait palpable. Elle se releva, emportée par l'enthousiasme, et ajouta sa pierre à l'édifice, ou plutôt sa voix au chant.

Ô, Très-Haut,
Tu l'as touché du doigt,
Tu le rends à ses frères, ici-bas.
C'est ainsi que Tu es reconnu
Ceux qui osent le nier
Oh, qu'ils soient pourfendus.

Les mains jointes au niveau de la poitrine, sur son Etoile d'Argent, elle était hors du temps, toute à son adoration, juste un coeur que faisait battre l'amour de son Créateur.

S'avançant devant l'autel, esquissant une légère glissade vers l'avant puis un tour sur elle même, emportée par la foule qui nous saoule, Sophie, dans un relâchement total, se donna totalement à son public ...

En ce jour, béniiiiiiit de tous les saints.
Le fameux, fondateur hol-lan-dais,
En héros, sur les terres cis-ter-ciennes,
Surgissant du passé,
Nous était revenu.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

S'approchant du centre de la cérémonie, la jeune évêque baronne entr'apercut la grande maitresse de France qui se relevait de son pieux agenouillement.
Elle l'entendit entonner chant d'allégresse et se joignit, sans vergogne, en signe de partage et d'amitié.

"Mon Très Haut, O dis, écoute-nous.
Donnes nous, à vivre ta sagesse
Fais de nous, des constructeurs d'empires,
Au service uniquement de Toi,
dans notre immense foy."

Le balancement de la foule se faisait sentir ; tel le résonnement de la foule, telle la vague de la houle, pareil aux ovations de la soule...

Enosch était resté en retrait, du a sa peur craintive des volatiles. Puis vint le choc, son bien aimé recteur (qu'il avait confié a Sophie, qui apparemment n'avait pas bien fait son boulot puisqu'il avait failli mourir) fit son apparition et Enosch manqua de faire une crise d'apoplexie. Mais ce n'était pas fini puisqu'après le discours du fringant Frère Roger, apparut dans un nuage de fumée les archanges. Magnifiques, splendides, empourprés et vertifère... Les douces et suaves voix avaient entonnés le chant, suivi de celle de sœur Sophie, puis de la si belle et douce armoria ET Enosch se sentit poussé lui aussi par une force mystique. De sa bouche ouverte, des sons se mirent à sortir et Enosch entonna le couplet suivant du chant mystique.

Citation :: Comme avant, dans ta vie cistercienne,
Comme avant, chez tes freres teutoniques,
Comme avant, en la cure de Leiden,
Être faiseur de joies
Montres nous des merveilles."

Meteorite tentait désespérément de se concentrer sur la cérémonie....de drôles de phénomènes s'enchainaient tour à tour.

Cet aigle noir venant fracasser les vitraux pour venir faire son petit survol et repartir.

Le frère Roger qui revenait soudainement d'un comas profond.

Et maintenant deux personnages à peine visibles et cachées par une épaisse fumée blanchâtre faisant leur entrée.

Restait à savoir ce qui allait suivre......

Il regardait le Grand Maistre qui semblait quelque-peu nerveux ainsi que ses frères tout aussi ébahis que lui!

porté par la merveilleuse ambiance de cette cérémonie, il lui vint à l'esprit un quatrain rimé par son cousin mickelig le troubadour

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

Dans un décrescendo maîtrisé, chuchotant presque sur la finale, en larmes et en sueur, Sophie termina ce qui resterait pour toujours un moment de grâce gravé en son coeur :

L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
Repartit, pour regagner le ciel.
Et toujours, au paradis solaire
Sur ses Frères et ses Soeurs,
Il veille sur nos vies.

Retraitant Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/05/2009

Ptit sursauta en entendant le bruit du fracas des vitraux. Reflex aidant, elle chercha son épée qu'elle n'avait point. Voyant le Grand Maistre faire de même elle esquissa un sourire.

Un homme qui apparement n'était autre que le Frère Roger entra et beaucoup crièrent au miracle.

Elle regarda ses frères, tout aussi ebahis qu'elle.

Un chant maintenant, les paroles s'enchainaient chacun donnant son couplet. Ptit en était sure, cette chanson resterait dans les anales... Laughing

Raboude did notice frereroger when he entered again. Wasn't he ill? Then, he began to speak. Raboude absorbed every word of him. Did he really say Sjnoel? Did... Then a song began, that spoke about the miracle of Sjnoel... He didn't doubt it was possible, Sjnoel was the example of faith in Holland, and had already performed a miracle. But a second one? It was unbelievable.

His heart rejoiced. A miracle! A second miracle of Sjnoel! He memorised every word of the song, later he would have to write it down and translate it...

[Je m'excuse, c'est beaucoup plus facile pour moi d'écrire quelque chose en anglais.]

Le Wärter Gustavev arriva tant bien que mal certes en retard mais ayant essuyé un terrible orage durant son voyage ,ayant été contraint de se réfugier dans un abri pour attendre une accalmie ,il arriva ,ses vestures et sa cape teutonique gorgés d'eau ,il s'installa discrètement salua les nombreuses personnes qu'il connaissait puis se contenta de prendre cette cérémonie au stade ou elle était.

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 26/02/2008

Aldebbarant réfléchissait à l'apocalypse et se disait qu'il ferait vérifier les remparts de son château pour savoir si celui si serait un refuge en cas d'apocalypse, et surtout sa chapelle. Quand l'oiseau frappa le vitrail, que frère Roger fit son apparition et que le chant monta en l'abbaye Il y alla alors de son petit couplet donné par sa voix puissante de ténor basse.

Une tenue, couleur de la nuit,
Une voix, ou peut-être un rubis
J'avais peur, il m'a rendu l'espoir
L'oiseau nous a laissé
Seuls avec Frère Roger.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 20/05/2009

Siva avait regardé la ceremonie,etl'evenement qui s'y produisit,regardant les personnes s'ecrier au miracle,et avisant Frere Roger.Elle resta interdite et perplexe devantle spectacle,mais se laissa porter par la bonne humeur de l'assemblée quand son Maitre entonna un chant d'une voix surprenament grave.Un leger sourire se dessina sur ses levres,ecoutant,et songeant que si Arman survivait,ellesongerait peut etre a demander au Grand Maitre de leur faire l'honneur d'un chant.

Son regard continua de parcourir l'assemblée,l'office etant loin des habituelles ceremonies,ce qui la changeait,et Aristote savait comme elle avait besoin d'un changement d'esprit ces jours ci.

Retraitant Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 21/05/2009

Je ne compris tout de suite ce qui se passait dans tout le vacarme et le brouhaha qui s'en suivit. Je vis ensuite Frère Roger vivant en chair et en os devant nous discourant sur le paradis céleste. On en appelait au miracle dans la salle, je ne trouvais rien d'autre à faire que de fermer les yeux baisser la tête et réciter à haute voix le crédo version Monseigneur Scarpia, car c’était celui qu’il m’avait appris à réciter par cœur dans ma jeune enfance.

Je crois au Très Haut le Créateur tout puissant Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.
Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.
Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Amen !

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 14/05/2009

Comme si ça ne suffisait pas, le frère Ijarkor tomba lui aussi en pamoison, Honoré le regarda de coin et lui chuchota:

- Vous n'allez pas de mains mortes mon frère!

Honoré eut à peine le temps de terminer sa phrase qu'il se mit à toussoter..Ahum...Ahum…, comm’ dit si bien Ahum…au vent mauvais, il suffoque, il blêmit en pensant qu’a sonné son heure… L'homme était fragile des voies respiratoires, celles-là n'étant pas impénétrables, il ne bénit donc pas l'âcre fumée qui venait de s'engouffrer dans la cathédrale.

Le prêtre se dit... après la cerise sur le gâteau, C’était le bouquet final, que nenni...le couplet empoulé ceint de lueur, psalmodié était ... et force fut de constater que l’incantation s’était répandue telle une trainée de poudre qui n’était certainement pas de celle à canon, chacun allant de sa petite composition, tous chambrés qu’ils étaient…Pour peu, ils auraient formé une farandole en se secouant le bas des reins…

Le religieux aurait pu lui aussi être aux antipodes mais très prosaïquement, les évènements qui se déroulaient sous ses yeux lui rappelèrent deux sœurs parisiennes qui se dénommaient aurore et Barbara, autant la première était lumineuse et charismatique, autant l’autre était blafarde et énigmatique, tout voile arboré, elles se produisaient dans un cabaret et avaient un grand succès avec une chanson que Saint_Cyr ne put s’empêcher de fredonner :

« nous sommes des sœurs pucellllles nées dans le donjon d’un chasteau…
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux damoiseeeellllles, Ayant comme amant le bedeau….
Nous fûmes toutes deux élevées par papa
Qui à cause de nous se prosterna et vaillamment pria….

Bref, Honoré s’était quelque peu écarté…du sujet…qui pour lui avait été exploité à l’excès, il ne put s’empêcher de bailler, puis, entendant réciter un crédo peu ordinaire, le prêtre songea qu'après la cérémonie il irait bien se coucher dans les prés avec le soleil pour témoin…

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Le vieux roger se releva pendant que l'assemblée finissait d'entonner collectivement ce chant improvisé et assez entrainant lancé par soeur sophie_ancee:

Un beau jour,
ou peut-être une nuit,
A Noirlac, il s'était endormi
Quand soudain, venant de l'abbatiale
Et nimbé de lumière,
Surgit un aigle noir.

Lentement, Roger ouvrit les yeux,
Lentement, il sortit du coma.
Près de lui, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
Il vit Sjnoel.

Il portait, les couleurs teutoniques,
Et parlait, avec une voix grave.
C'est alors, que l'abbé cistercien,
Retrouvant sa vigueur,
Se leva de sa couche.

Ô, Très-Haut,
Tu l'as touché du doigt,
Tu le rends à ses frères, ici-bas.
C'est ainsi que Tu es reconnu
Ceux qui osent le nier
Oh, qu'ils soient pourfendus.

En ce jour, bénit de tous les saints.
Le fameux, fondateur hollandais,
En héros, sur les terres cisterciennes,
Surgissant du passé,
Nous était revenu.

"Dis mon Frère, O dis, écoute-nous.
Donnes nous, à vivre ta sagesse
Fais de nous, des constructeurs d'empires,
Au service du Très Haut,
Toujours dans la foi.

Comme avant, dans ta vie cistercienne,
Comme avant, chez tes freres teutoniques,
Comme avant, en la cure de Leiden,
Être faiseur de joies
Montres nous des merveilles."

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

Une tenue, couleur de la nuit,
Une voix, ou peut-être un rubis
J'avais peur, il m'a rendu l'espoir
L'oiseau nous a laissé
Seuls avec Frère Roger.

L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
Repartit, pour regagner le ciel.
Et toujours, au paradis solaire
Sur ses Frères et ses Soeurs,
Il veille sur nos vies.

Le vieux roger pris un moment pour capter l'attention de son auditoire entre ceux qui s'étaient évanoui, qui chantaient en décalé, qui priaient à genoux et qui criaient au miracle, le tumulte était à son comble en l'abbatiale Saint Bernard.

J'invite toutes les personnes présentes, simples fidèles ou clercs romains, qui sont motivées par une intervention, une lecture, un chant, un témoignage, un sermon à venir ici près de moi et à s'exprimer même de façon peu conventionnelle sans gêne devant nous tous assemblés dans l'amitié aristotélicienne. Ce moment est en principe dédié à la prière universelle et aux intentions vers le Très-Haut (demande, merci, pardon, confession publique & pénitence) mais il peut aussi concerner plus spécifiquement cette cérémonie du 21 mai, les évènements qui y sont liés ou des interventions en lien avec ce que St Arnvald apporte dans leurs vies. Pour ma part, je n'ai pas d'autres mots à ajouter et la cérémonie reprendra quand chacun qui le souhaitera aura pu s'exprimer.

plus bas à mi-voix et rigolant

Si vous voulez savoir comment je suis revenu de Tout là-bas, je vous répondrai juste ceci : le satané volatile, j'ai mis plusieurs heures à l'amadouer avec un bon kilo de gouda mi-vieux avant qu'il se décide à doubler le soleil.

[hrp] Chacun peut désormais s'exprimer ici à tour de rôle et de sa propre initiative. Je suis pour un topo rp libre du moment que l'on garde bien à l'esprit que nous sommes dans le cadre d'une célébration religieuse même si l'humour décalé et un peu d'excentricité est possible.
[/hrp]

Honoré Saint Cyr a écrit:: Vous n'allez pas de mains mortes mon frère !

Le regard goguenard de son ami ramena sur Terre le curé de Guéret. Moi qui suis d'ordinaire un adepte de la Raison Aristotélicienne, se dit-il, me voila happé par un transport de pure Piété Christique. Trop fort ce Roger.

Le chœur des prélats, suivi d'autres chants venant ça et là empêcha Ijarkor de répondre au père Honoré. La bonne humeur était contagieuse, et le curé de Guéret, à nouveau transporté par l'allégresse générale, entama à son tour un petit couplet, en oscillant en rythme.

C'est la danse des Aristos,
Qui honorent le Très Haut
En récitant le Credo,
Do do do do

Faites comme le bon Christo
Et pour que le monde soit beau
Priez à tir'larigo,
Go go go go

À présent applaudissez
Notre ami le Frère Roger
Qui plus jamais ne sera
E-ra-di-qué

Allez mettez-en un coup,
on s'amuse comme des p'tits fous
Maintenant pliez les genoux
Priez pour nous

Le frère Yan arriva fort en retard à la célébration, boitillant après sa rencontre brutale avec une charrette, genre bœufs 4 * 4 qui ne l’avait pas vu sur le chemin. Âne et moine avaient volés dans les air un court instant pour choir en définitif dans un champ.

Il se glissa silencieusement dans un coin de l’abbatiale et pria le Seigneur et son Saint patron pour l’avoir épargné cette fois ci.

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Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Ysabeau ne savait que dire, elle était étourdie, comme enivrée par tous ces chants, toutes ces paroles, tous ces rires. Silencieusement elle remercia St Arnvald et Aristote d'avoir permis au frère Roger de revenir parmi les siens, et surtout d'avoir gardé son esprit blagueur, sa joie de vivre, de vivre....

Résiiiiiste ! Prouve que tu existes !

ce fut tout ce qu'elle parvint à chanter d'une voix douce

Retraitant Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 15/05/2009

Le Premier Maréchal de la Garde Episcopale avait ressenti toute la ferveur qui était présente parmi les personnes rassemblées, il est vrai qu’il n’en connaissait que quelques peu.
Se levant lentement de son Siège il se dirigea vers les marches qui menaient à l’autel suite à l’invitation du Frère Roger.
Mun s’inclina légèrement devant les Prélats puis se tourna vers les fidèles rassemblés.
Prenat le temps de regarder les Gardes présent.
Mun déroula le parchemin qu’il avait en main laissant le silence envahir les lieux.
Et d’une voix forte

Rendant hommage à votre Saint Patron, Saint Arnvald, pieux défenseur de la Justice, de l'Intégrité et de la Vérité, la Garde Épiscopale a tenu à se déplacer pour la première fois en l'Abbaye Cistercienne de Saint Arnvald de Noirlac .

Un jour il dit devant tous :
La force de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi.
Posant le regard sur tous les Gardes rassemblés
Nous, membres de la Garde Épiscopale, nous nous y reconnaissons bien également.

Peut-il y avoir un vrai amour de Dieu s’il n’y a pas d’engagement concret envers son prochain, un engagement qui inclut la justice et cet amour?
Aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-même en nous respectant et en vivant ces principes, c’est l’honorer.

Il n’y a pas de vrai amour de Dieu sans l’amour du prochain. Et cet amour dépasse les barrières et les frontières de la famille, de la langue, de l’appartenance à un groupe culturel ou à un peuple.
Car Dieu est Amour et sait pardonner à ceux qui l’ont oublié.

Ainsi nous pouvons mettre à notre compte certains de nos actes : partager son pain avec l’affamé, défaire les chaînes injustes, renvoyer libres les opprimés, ne pas se dérober devant celui qui est sa propre chair
Alors notre lumière éclatera comme l’aurore, notre blessure se guérira rapidement, et notre justice marchera devant nous et la gloire du Très-Haut nous suivra.

Car même si il a tracé le chemin qui nous conduira vers lui et que nous nous en égarions, il nous tendra toujours sa main
Tendant sa main vers ses frères d’armes présents
Cette main
Refermant la sienne
tendue qui m’a si souvent éclairée.
Privons-nous pour l’affamé, libérons l’opprimé ; notre lumière illuminera doucement ténèbres, et l’obscurité sera pour nous comme le milieu du jour.

Certes, seuls, nous ne pouvons pas faire tout cela, nous avons besoin de former une famille pour donner des mains à nos actions et nous attaquer davantage aux causes des malheurs et des injustices plutôt qu’aux seuls symptômes visibles.
Tout en nous rappelant qu’ils sont des enfants de Dieux comme nous le sommes.

Dieu nous a laissé notre libre-arbitre, à nous de faire en sorte de bien l'utiliser pour le transformer en idéal de Justice et de Vérité.
Roulant le parchemin que Mun glissa sous sa cuirasse après avoir salué d’un léger signe de tête, il regagnât son siège. Tout en épongeant son front.
Il détestait vraiment les discours préférant l’action

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Dieu nous a laissé notre libre-arbitre, à nous de faire en sorte de bien l'utiliser pour le transformer en idéal de Justice et de Vérité.

Les paroles de cet homme qu'elle ne connaissait pas, mais qui devait être un grand dignitaire à voir sa prestance et la majesté qui émanait de lui, résonnèrent dans le coeur d'Ysabeau.
Libre, oui, nous sommes libres... Et cette liberté peut être pour le meilleur... ou pour le pire. Libres, nous sommes libres...
Elle savait combien cette liberté pouvait se révéler dangereuse, quelle force d'âme, quel idéal il fallait pour qu'elle soit porteuse d'amour, de justice, de vérité...

Le calme était revenu dans l'abbatiale après l'allégresse partagée de la bonne nouvelle du retour de Frère Roger.

Le maréchal de la Garde Episcopale était venu témoigner. Plus aucun candidat à la prise de parole ne semblait se manifester.

Une fois de plus, Soeur Sophie revint devant l'autel.

Mes chers Freres et Soeurs, Prélats et Notables, Seigneurs et Dames. En ce jour de la Saint Arnvald, réjouissons nous d'accueillir maintenant dans l'Ordre Cistercien trois nouveaux membres. Cette triple intronisation, témoignage de la vitalité de l'ordre fondé par Saint Arnvald, concerne les novices Marymetal, Yan de Kerch et Arthur de Nivellus.

Puis, se tournant vers les novices et s'adressant à eux en particulier.

Chers novices, vous avez suivi avec attention les leçons de vos professeurs et vous êtes impliqués dans la vie de notre Abbaye. Vous avez écouté les enseignements de notre maître des novices et avez fait preuve de votre respect des valeurs de l'ordre.

Vous allez ce jour être intronisés tous trois oblats de l'Ordre Cistercien. Avancez vous devant l'autel que tous dans l'assemblée ici présente puissent vous voir devenir les héritiers de St Arnvald !

Elle fit alors un geste de la main pour les inviter à approcher.

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