Cérémonies du 21 mai en l'honneur de Saint Arnvald

L'évêque s'était préparer pour l'occasion, il avait mit sa plus belle soutane verte...il était installé depuis le début de la cérémonie qui venait de se terminer, la Soeur Sophie d'un geste l'appela à venir ainsi que deux autres personnes...il s'avança donc vers elle...

Mary reprennait peu à peu ses couleurs vives, le sang affluait dans sa tête... Et elle s'était toujours demandé pourquoi... elle n'aimait pas rougir ainsi pour un rien!
Elle s'avança donc, avec les deux autres novices, vers Soeur Sophie.
Elle eut un flash, le souvenir de l'intronisation de cette même soeur, quelques temps auparavant. Savoir qu'elle allait à son tour vivre tout ça! Ouah! Elle avait peine à l'imaginer. Devenir Oblate cistercienne, elle aurait dit ça à ses amis disparrus, ils lui auraient peut être ris au nez... Pourtant c'est une grande chose pour Mary, et elle avait un léger sentiment de fièreté....
Elle se tenait droite comme un i, attendant la suite avec impatience.

L’Archidiacre de Cambrai, délaissant pour quelques temps l’Artois et les Chancelleries du Royaume, s’avança à l’invite de Sœur Sophie, en compagnie de deux autres futurs intronisés. C’est avec plaisir qu’il reconnu, l’un deux, Monseigneur de Nivellus Évêque de Tarbes.

Retraitant Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 04/04/2008

Patrocle arriva en retard à la cérémonie, il se fit discret et alla s'installer au fond avec les jumeaux.

Les trois novices avaient pris place devant l'autel. Il était maintenant temps de les introniser un à un.

Sophie allait les accueillir par délégation du recteur. C'était la première fois qu'elle intronisait de nouveaux membres de l'ordre et c'était pour elle une raison de grande joie.
Elle reprit la parole :

Mes frères et soeurs, vous avez devant vous de jeunes novices méritants, qui attendent depuis longtemps leur intégration dans l'ordre, impatient de partager avec nous la règle de Saint Benoît, qui est notre code et de vivre en communauté parmi leurs frères et soeurs.

Sophie marqua une pause.

J'invite le premier de nos novices à s'approcher de moi. Il s'agit de Monseigneur Arthur de Nivellus; frère Arthur en ces murs.

Approche toi de l'autel, mon frère.
Je t'invite maintenant à écouter nos valeurs, issues directement le la règle de Saint Benoît :

Citation :: Foi

L'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. les cisterciens se doivent de respecter les textes fondamentaux, le dogme et la discipline de l'Eglise Aristotélicienne ainsi que la hiérarchie vaticane et éviter de sombrer dans l'hérésie. Les rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux.

Charité

C'est une valeur cistercienne fondamentale d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur : charte de la charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience. L'aide aux vagabonds perdus dans les méandres des Royaumes, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance sont encouragés.

Exemplarité

Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit d'être un exemple pour les fidèles de par sa conduite. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois régionales ou royales et le respect des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est capitale pour l'ordre cistercien.

Sophie dit alors solennellement a l'assemblée après avoir de nouveau marqué une pause :

Nous sommes réunis en ce jour de la St Arnvald de l'an 1457 dans cette abbatiale pour célébrer l'admission du frère Arthur de Nivellus au sein de l'ordre cistercien.
Aujourd'hui, il promet de s'inspirer de la Charte de Charité pour la conduite de sa vie aristotelicienne selon la Vita de Christos. En union avec la communauté, il cherchera le Trés Haut et voudra progresser dans la charité et la sainteté. Il cherchera également à promouvoir le bien en ce monastère.

Qu'Aristote l'aide dans cette nouvelle vie !

Puis, se tournant vers le frère Arthur à nouveau :

Mon Frère, je vous invite à prononcer, devant l'assemblée ici présente, les voeux mineurs suivants qui feront de vous un oblat :

Citation :: Promesse de Stabilité :

Par le vœu de stabilité dans sa communauté, l'oblat, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Promesse de Conversion de Vie :

Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Trés Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.

Promesse d'Obéissance :

Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Nous vous vêtiront ensuite de l'habit cistercien.

Le traditionnel habit blanc et le scapulaire noir cistercien avaient été posés non loin de la. Le nouvel oblat les revêtirait après avoir prononcé ses voeux.

HRP : essayez de personnaliser vos voeux (mais pas les valeurs hein) - c'est pour ca que je ne vous les donne pas tout cuits. C'est important car cela engage le personnage à vie!

C'est alors tout ému que l'Evêque de Tarbes s'approcha devant tout les gens présent ici, afin de présenter ces vœux, il était heureux de pouvoir enfin prononcer ceux-ci il avait attendu cela depuis la fin de sa licence!, Il portait pour ce jour sa plus belle soutane verte!

Moi, Arthur de Nivellus, Evêque de Tarbes, Professeur de Saint Benoît, Frère Vocateur, et Chantre de notre Sainte Abbaye Arnvald de Noirlac, Archiviste des grands registres Aristotélicien, c'est ici présent devant vous que je peux enfin prononcer mes vœux afin d'être Frère Cistercien!

L'Evêque répéta donc ses vœux:

Promesse de Stabilité :

Par le vœu de stabilité dans sa communauté, l'oblat, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Promesse de Conversion de Vie :

Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Trés Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.

Promesse d'Obéissance :

Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Puis respira un grand coup

Je suis fière d'être ici présent et de pouvoir faire partie de cette famille Cistercienne qui m'accueille aussi sympathiquement et qui m'a apprit beaucoup de chose, j'ai ici suivi ma licence où j'ai apprit de nombreuse chose, et je remercie mon professeur, mais aussi tout ceux qui m'ont soutenu depuis mon arrivée à Noirlac! Monseigneur FrèreRoger, Nainainus, Sœur Sophie, Enosch, et j'en passe! Merci à vous tous qui avez été présent pour m'aider et me soutenir tout au long de mon entré en ces lieux!

Le frère Arthur s'était maintenant agenouillé devant Soeur Sophie pour la suite de l'intronisation.
Sophie se tint devant lui et imposa ses mains sur le novice puis récita :

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Arthur de Nivellus, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour oblat cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne.
Ô Dieu, toi qui connait ton fidèle, donne lui la force de guider ton église dans l'exemple de Christos ! Que la Sagesse d'Aristote éclaire le candidat et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde !

Soeur Sophie aida ensuite le nouvel oblat cistercien à se relever puis le revêtit de l'habit traditionnel en disant :

Mon Frère, tu porteras désormais l'habit cistercien, symbole de ton engagement dans nostre voie.

Tu y trouveras :

- La calotte : symbole du salut qui protège le profès des forces du mal.
- La capuchon monastique : gage du salut éternel ou auréole de gloire.
- La nouvelle soutane : symbole du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.
- La ceinture : symbole de la force, l'exigence et l'ardeur dans la lutte de la vie.
- Le manteau : symbole de la gloire, l'allégresse et la joie.
- Les souliers : symbole du cheminement nouveau et évangélique qui surmonte toutes les ruses du mal.

Le Frère était maintenant vêtu à l'égal des membres de la communauté qu'il rejoignait.

Mon Frère, bienvenue dans notre communauté. Vous vous êtes investi dans les travaux de l’Abbaye avant même d'en être membre et nous vous en remercions. J’espère d’ailleurs que vous continuerez ainsi.

Pendant qu'Arthur de Nivellus retournait s'asseoir parmi ses Frères et Soeurs, Soeur Sophie se tourna vers la seconde novice : Marymetal.

La charte de St Benoît commandait à Soeur Sophie d'aimer également tous les membres de l'ordre. Elle avait cependant partagé avec Marymetal des moments privilégiés. Elles avaient toutes deux été baptisées ensemble et soeur Marymetal était quasiment à ses côtés le jour de sa propre intronisation.

Elle s'adressa alors à elle comme elle l'avait fait précédemment pour Arthur de Nivellus dans des paroles rituelles dont la répétition même était symbole de la continuité de l'héritage cistercien :

J'invite la seconde de nos novices à s'approcher de moi. Il s'agit de Marymetal de Herstal; soeur Mary en ces murs.

Approche toi de l'autel, ma soeur.
Je t'invite maintenant à écouter nos valeurs, issues directement de la règle de Saint Benoît :

Citation :: Foi

L'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. les cisterciens se doivent de respecter les textes fondamentaux, le dogme et la discipline de l'Eglise Aristotélicienne ainsi que la hiérarchie vaticane et éviter de sombrer dans l'hérésie. Les rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux.

Charité

C'est une valeur cistercienne fondamentale d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur : charte de la charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience. L'aide aux vagabonds perdus dans les méandres des Royaumes, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance sont encouragés.

Exemplarité

Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit d'être un exemple pour les fidèles de par sa conduite. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois régionales ou royales et le respect des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est capitale pour l'ordre cistercien.

Sophie se tourna alors vers l'assemblée une fois de plus.

Nous sommes réunis en ce jour de la St Arnvald de l'an 1457 dans cette abbatiale pour célébrer l'admission de la soeur Marymetal, qui est déjà notre soeur portière, au sein de l'ordre cistercien.
Aujourd'hui, elle promet de s'inspirer de la Charte de Charité pour la conduite de sa vie aristotelicienne selon la Vita de Christos. En union avec la communauté, elle cherchera le Trés Haut et voudra progresser dans la charité et la sainteté. Elle cherchera également à promouvoir le bien en ce monastère.

Qu'Aristote l'aide dans cette nouvelle vie !

Puis, se tournant à nouveau vers la novice, un sourire chaleureux sur le visage :

Soeur Mary, je t'invite à prononcer, devant l'assemblée ici présente, les voeux mineurs suivants qui feront de toi une oblate :

Citation :: Promesse de Stabilité :

Par le vœu de stabilité dans sa communauté, l'oblat, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Promesse de Conversion de Vie :

Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Trés Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.

Promesse d'Obéissance :

Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

HRP : comme pour le camarade précédent, essayes de personnaliser tes voeux (mais pas les valeurs hein). C'est important car cela engage le personnage pour un bon bout de temps (mais pas à vie puisqu'un oblat peux quitter l'ordre quand il le souhaite après avoir prévenu le chapitre - j'étais allée un peu vite en besogne pour Arthur - j'en suis désolée)!

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 25/02/2008

Elle regardait fixement le Frère Roger, coite et comme seule tout à coup.
Par quel miracle... Miracle ?
Sanguienne ! Un miracle!
La cérémonie se poursuivait dans une atmosphère étrange et presque hors du temps mais Ysandre n'entendait plus ni ne voyait.
Toutes ses pensées se dirigeaient vers le Frère roger, un peu chancellant mais bien vivant.
Tout à trac alors qu'elle béait depuis plusieurs minutes face à ce prodige inexplicable , un énorme doigt, du moins c'est ce qu'elle ressentit sur l'instant, se posa entre ses omoplates et la poussa en avant, presque à la faire chuter tant le coup la surprit!
Incontinent elle s'accrocha au bras de son ami Jehan auprès duquel elle avait poursuivi la cérémonie, retenant un petit cri de surprise et d'indignation puis se retourna, sourcilleuse et le regard chargé de reproches afin d'enguirlander le fâcheux ou la fâcheuse qui avait eu l'audace de la malmener de la sorte!!
Coupant son élan, la duchesse, les reproches ne demandant qu'à jaillir de sa bouche, chercha l'auteur du méfait du regard mais ses yeux ne rencontrèrent qu'une petite nonne agenouillée et perdue dans ses prières et son cher fillot Masacio qui la dévisagea avec grande surprise.
La première était trop vieille et trop faible pour l'avoir bousculée si fort et le second trop éloigné. Il l'interrogea du regard, manifestement inquiet.
Il fallait bien dire que si la duchesse avait un teint lilial en temps ordinaires, cette fois sa pâleur aurait fait peur même au bourrel.
Personne..?
Qui donc avait osé?
Une sorte de brûlure intense la lançait à l'endroit même où elle avait senti ce...doigt dans son dos.
Reprenant place, intriguée, elle prit une grande inspiration et tâcha un instant de reprendre ses esprits.
Ventre Saint Gris!
Encore!
Cette fois le coup fut plus violent encore et les personnes qui l'entouraient commençaient à la regarder étrangement comme si elle eût perdu la raison.
C'est à cet instant qu'elle comprit.
La main de Christos s'était posée sur elle, elle ressentait son contact intensément et su.
Une grande lumière jaillit en elle et une grande joie s'ensuivit!
L'allégresse!
Depuis quand n'avait-elle pas vécu un sentiment si violent, l'enveloppant toute entière de sa douceur?
Le Miracle! Le Miracle!

Tout s'éclaira...
Si ses prières avaient été entendues pour que Frère Roger revint parmi eux, elle s'appensa, toute à sa joie que Christos, lui donnerait aussi la joie immense de guérir son Turenne de l'humeur qui le frappait depuis si longtemps, cette insidueuse malencolie qui l'avait mené à se retirer ici_même, à Noirlac en cette petite cellule propice à la prière qui la séparait de lui depuis si longtemps..

Qu'attendez-vous de moi, vous le Très-Haut?
Ne suis-je donc pas assez fervente?
Ne suis-je pas chaque jour agenouillée devant l'autel à mâtines, aux vêpres pour louer votre gloire divine?
Qu'attendez-vous de moi...

Un reliquaire! L'idée était bonne!
La duchesse imagina commander un superbe reliquaire dont elle pourrait faire don à ses chers cisterciens!
Un reliquaire particulier bien sûr, de l'or le plus pur, serti de pierres plus précieuses les unes que les autres, d'une préciosité rare!
Non.. Non..
Sa bourse ne lui permettait pas telle extravagance à moins de plumer des nuits entières au ramponneau George ce qui finirait par lui valoir ses foudres, son parrain n'aimant guère être battu ainsi par une femme.
Alors..
Tudieu! Oui!
C'était si évident...
Cette fois elle su qu'elle avait trouvé de quelle manière rendre grâce au Très-Haut.
Sa belle chapelle St Louis dans laquelle elle avait si souvent pleuré et prié serait la plus judicieuse des offrandes.
Sa décision prise, la duchesse de Chantôme poursuivit ses pensées en se disant qu'il fallait sans appel qu'elle mande à Turenne de la suivre en sa démarche et de donner lui aussi, la basilique St François à Noirlac.
Elle trépignait presque, impatiente de mander audience à Frère roger afin de lui annoncer sa décision.
Et cette cérémonie qui n'en finissait pas..

Retraitant Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 10/10/2008

[Un peu avant]

Les grands et les petits de ce monde se recueillirent ensemble avec ferveur. Aradiia s’élevait toujours à la porte sur le bout de ses pieds regardant le déroulement de la cérémonie.
Quand un chant des plus mélodieux tinta l’abbatiale silencieuse jusqu'alors.
Elle ne pu entendre juste que quelques mots qui retentirent non loin d’elle.

Citation :: Qu'ils ne soient point incultes;
Et qu'ils participent au culte;
Sur un forum magnifique;
Où tu pourras être une sorte de relique.

C’était une voix reconnaissable entre toutes souvent caverneuse et grave mais là bizarrement fluette et presque inaudible, en tout cas sans aucun doute celle de son fiancé. Il se trouvait donc là…
Aradiia sentit la colère resurgir empourprant ses joues, son sang ne fit qu’un tour, quand elle se précipita derrière la porte relevant les pans de sa robe de mariée. Kro se tenait tête baissée le corps ramassé sur lui-même comme un gosse attraper sur le fait. Aradiia le foudroya du regard, excédée de devoir courir toute l’abbaye après son fiancé. Oubliant le lieu ou elle se trouva se mit a le sermonner d’une voix sèche audible de tous.

Kro !!! Tu sais qu’on se marie aujourd’hui ? L’as-tu oublié ? Mais que fais tu la ?
Elle attendit un moment sans espérer de réponse et poursuivit.

Allez viens ! Dépêche toi, tout le monde nous attend là bas.

Non loin de l’autel un peu en retrait les novices et sa marraine Ellya priaient, le grand prieur Bardieu bénissait l’assemblée des fidèles, les dignitaires de l’abbaye annonça la prière universelle, mais… l’arrivée miraculeuse du grand recteur, revenu du monde des mourants sembla troubler la cérémonie… Au point que des liesses de prières plus soutenus et des cris vinrent célébrer dans l’allégresse le récussité.

Miracle ! Miracle ! Miracle de St Arnvald ! Miracle !

Un Miracle ! Vive Frère Roger le Thanatonaute !!!

Il portaiiiiiiit, les couleurs teutoniiiiiques, et parlaiiiiiit, avec uNe voix graaaave. C'est alors, que l'abbé cisterciennnnnnn, retrouvant sa vigueur, se leva de sa couche

Quel brouhaha, on ne s’entendait plus !

Aradiia ne croyait pas aux miracles, quoique si elle se mariait un jour cela en serait sûrement un.
Sans ménagement et sans attendre les explications plus que douteuses de son fiancé, elle l’attrapa par le bras et tira le barbu hors des lieux. Lui serrant fortement la main, ils se précipitèrement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mary regardait avec des grands yeux fixes la soeur Sophie et le frère Arthur. Essayant d'emmagasiner les mots qu'ils dirent pour ne pas en oublier lors que son tour viendrait...

Il prononça avec persuasion ses voeux mineurs. Et il fut revêtu de sa soutane neuve, signe d'une 'nouvelle vie', emplie de foi et de bon sens. Mary sourit à l'idée d'avoir une nouvelle tenue dans sa garde robe. Bien que n'ayant rien à voir avec une petite robe verte à joyaux, ou d'une robe de rue, elle aimait les vêtements! ^^'

Le frère l'avait maintenant rejoins avec l'autre futur Cistercien. La soeur Sophie l'appela alors.. Mary! C'était elle oui oui, Le temps était venu! Un coup de stress revint, et elle essaya de rester calme, au moins elle ne tremblait pas! Elle s'avança, et face à la soeur, elle écouta ses paroles avec attention.

Pour la enième fois, elle écouta les fondamentales valeurs Cisterciennes qu'elle avait lu et relu lors de ses soirées éclairées à l'abbaye, dans sa petite cellule.
Vint le temps des voeux.
Le stress s'était un peu dissipé.. Surement le fait que ce soit Sophie devant moi ! Cette pensée la mit encore plus en confiance. Puis elle écarta ses bras, et se mit à parler.

Ainsi donc le moment est venu! Je vais devenir Oblate Cistercienne! Quel honneur.. Et grace à qui? A vos prêches et à une certaine personne que je remercie beaucoup. Elle se retourna pour regarder l'assistance, et la scruta un instant, puis la trouva! Bien cachée sur la gauche, près du Chapitre, Ellya! Oui, Ellya, je te remercie énormément d'avoir su me guider, et de m'avoir aidé durant ces quelques temps, je suis fière de t'avoir comme amie. Et je remercie également mes professeurs, et mes frères et soeurs qui dans les jours gais comme tristes font de l'Abbaye un endroit rayonnant! Et qui m'ont aussi permis d'être là aujourd'hui.

C'est donc en cet heureux jour de fête, que j'annoncerais mes voeux mineurs.. Elle s'y était préparé à cet instant, et c'est sans trop de difficulté qu'elle trouva ses mots, afin d'exprimer sa foi à travers ces voeux.

Je m'engage par la promesse de Stabilité à vivre une vie Vertueuse dans le Très Haut, en exerçant l'art spirituel par chez moi comme dans les institutions religieuses comme l'Abbaye de Noirlac avec constance.

Avec une simplicité de coeur je chercherais Notre Père dans mes actions, et dans ma conduite. Je m'engage à la discipline vertueuse des Cisterciens. Je serais humble de coeur dans mes pensées et mes actes dans ma vie qui sera placée sous le signe Aristotélicien et Cistercien.

Je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les constitutions. Je suivrais donc Christos dans l'obéissance.

Elle avala nerveusement le surplus de salive qu'elle avait dans la bouche. Elle espérait ne pas avoir dit de bêtises, puis attendit calmement

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

La suite de la cérémonie avait apporté un peu de calme dans ses veines et dans son esprit. Se remettant doucement du merveilleux choc ressenti, elle se sentait encore le souffle court, les tempes encore humides d'une légère suée, la poitrine ayant du mal à ne plus se soulever, la peau encore frissonnante, les joues de feu encore, comme quand elle venait de... Ses yeux s'écarquillèrent. Comme quand elle venait de... Mon Dieu ! C'était donc une extase ? Sans homme, sans que les fluides ne se soient mêlés ?

Elle se mordilla la lèvre et tenta de se reprendre un peu.

La soeur Mary avait prononcé ses voeux d'une façon vraiment personnelle. Il était clair qu'elle avait prit le temps de se les approprier et qu'elle s'engageait ainsi avec détermination. Sophie était très heureuse de la voir ainsi réaffirmer devant tous son engagement.

Celle qui était encore novice pour quelques secondes s'agenouilla alors devant Soeur Sophie qui imposa ses mains sur sa tête et récita :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Marymetal de Herstal, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour oblate cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne.
Ô Dieu, toi qui connait ton fidèle, donne lui la force de guider ton église dans l'exemple de Christos ! Que la Sagesse d'Aristote l'éclaire et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde !

Une fois soeur Mary relevée, Sophie la vêtit de l'habit cistercien en disant :

Ma Soeur, tu porteras désormais l'habit cistercien, symbole de ton engagement dans notre communauté.

Tu y trouveras :

- La calotte : symbole du salut qui protège le profès des forces du mal.
- La capuchon monastique : gage du salut éternel ou auréole de gloire.
- La nouvelle soutane : symbole du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.
- La ceinture : symbole de la force, l'exigence et l'ardeur dans la lutte de la vie.
- Le manteau : symbole de la gloire, l'allégresse et la joie.
- Les souliers : symbole du cheminement nouveau et évangélique qui surmonte toutes les ruses du mal.

Sophie marqua alors une pause le temps de finir d'habiller la soeur. Les soutanes taille quasi-unique, ce n'était pas très pratique.

Ma Soeur, tu as fait preuve de dévouement dans ton travail en tant que portière au quotidien. Ton accueil aimable de nos visiteurs fait honneur à l'Ordre Cistercien. Que tu aies décidé de rester parmi nous me touche particulièrement et, au nom du chapitre, je te souhaite la bienvenue.

Soeur Mary retourna alors s'asseoir à son tour. Sophie pouvait maintenant appeler le troisième et dernier intronisé de cette cérémonie : Yan de Kerch, qui était également son vice légat et qui avait participé à l'élaboration de la cérémonie en y invitant notables et prélats du Royaume de France.

Elle s'adressa à lui, prononçant les même mots que Saint Arnvald, refondateur de l'ordre cistercien, lorsqu'il y fit entrer ses premiers Frères et Soeurs :

J'invite le troisième nos novices à venir à moi. Il s'agit de Yan de Kerch; frère Yan en ces murs.

Approche toi de l'autel, mon frère et écoute à ton tour nos valeurs qui nous ont été données par Saint Benoît :

Citation :: Foi

L'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. les cisterciens se doivent de respecter les textes fondamentaux, le dogme et la discipline de l'Eglise Aristotélicienne ainsi que la hiérarchie vaticane et éviter de sombrer dans l'hérésie. Les rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux.

Charité

C'est une valeur cistercienne fondamentale d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur : charte de la charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience. L'aide aux vagabonds perdus dans les méandres des Royaumes, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance sont encouragés.

Exemplarité

Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit d'être un exemple pour les fidèles de par sa conduite. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois régionales ou royales et le respect des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est capitale pour l'ordre cistercien.

Puis, s'adressant à l'assemblée :

En ce jour de la St Arnvald de l'an 1457 je vous demande d'accueillir avec moi au sein de l'ordre Cistercien, notre frère Yan.
Aujourd'hui, il promet de s'inspirer de la Charte de Charité pour la conduite de sa vie aristotelicienne selon la Vita de Christos. En union avec la communauté, il cherchera le Trés Haut et voudra progresser dans la charité et la sainteté. Il cherchera également à promouvoir le bien en ce monastère.

Qu'Aristote l'aide dans cette nouvelle vie !

Sophie adressa alors au novice un grand sourire et lui dit :

Frère Yan, à toi maintenant de prononcer, devant l'assemblée ici présente et témoin de ton serment, les voeux mineurs suivants qui feront de toi un oblat :

Citation :: Promesse de Stabilité :

Par le vœu de stabilité dans sa communauté, l'oblat, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Promesse de Conversion de Vie :

Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Trés Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.

Promesse d'Obéissance :

Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

HRP : Tu as compris déjà probablement ...

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Zoélie, bien que baronne, bien que Guérande, bien qu'évêque, s'était laissée emporter par la saine et joyeuse et franche camaraderie qui régnait en la cérémonie.
La Sophie avait repris les rênes et poursuivait, à présent, sur le mode cher aux cisterciens, leur inégalable mode QSLP, et elle tentait de reprendre un peu de ses esprits pour accompagner les réjouissances obligataires à venir à la suite.
Apercevant la Douce Maitresse de France qui semblait avoir quelque mal à sortir dignement de la transe religieuse qu'elle venait de vivre, elle s'approcha d'elle et lui chuchota doucement :

Ma douce dame, chère Grande Maitresse,
Ne pensez-vous pas comme moi que ces cérémonies communautaires, ce partage de la foy en toute amitié aristotélicienne peut mener à certaines révélations ? Non ?
Franchement ? Au niveau de votre vécu ? Celà ne vous a-t-il pas interpellé ? Etonnant, n'est-il point ?

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Elle ne put réprimer un léger sursaut de surprise : une Evêque, en plus... Ses joues s'empourprèrent encore un peu, quand la stupide idée que ce qu'elle venait de découvrir se lisait en lettres de feu sur son front.

Interpellée, c'est le moins que l'on puisse dire, en effet... C'est la seconde fois que j'assiste à un miracle, et celui-ci était encore plus... retentissant que le premier. Il faudrait, en réalité, que tout cela soit dit à la face des hérétiques, Monseigneur... ?

Elle écouta ses frères et sœurs chanter chacun à leur tour, ses yeux jonglant au rythme des couplets.

L'avant-dernier fut particulièrement discret. La jeune fille chercha longtemps du regard qui diantre avait été rajouté dans la chorale. Mais personne n'avait été rajouté. C'était juste le prévôt, le bougre avec si peu de manières qui chantait aussi doucement que Ellya elle-même.

Sourire malicieux aux lèvres, certaine de ne pas oublier un tel moment, c'est à ce moment qu'elle vit son fiancé s'éclipser de l'abbatiale. La surprise se dessina sur son visage et elle allait s'élancer vers lui, folle de joie, quand elle vit son vénéré Père Bardieu entamer la bénédiction. Elle ne pouvait décemment pas sortir de suite.

Elle se dirigea donc vers sa tata, non sans écraser quelques chausses au passage, et poser un tendre baiser sur sa joue. Sans un mot, elle s'assit à ses côtés. Elle regarda son recteur faire son apparition, folle de joie à l'idée qu'il ne rejoindrait pas le Très-Haut de sitôt.

Et l'intronisation débuta. Les souvenirs affluèrent, et la sensation de ses pieds engourdis aussi. Une intronisation n'est pas aisée! Ellya avait dû rester de nombreuses heures debout, immobile, avant d'avoir la chance d'être Cistercienne.

Fort heureusement pour ses frères et sœurs, ils n'auraient pas à subir cela en ce jour. Leurs discours secouèrent son petit cœur de bonheur, en particulier celui de Mary. Depuis leur rencontre à Montélimar, Ellya n'avait cessé de l'apprécier toujours un peu plus, de jour en jour. Si elle l'avait guidée, Mary lui avait également apportée beaucoup. Quand Sophie lui eut remis l'habit Cistercien, la jeune fille s'approcha de la toute nouvelle Oblate et l'enlaça de ses menus bras.

D'une voix émue, elle approcha ses lèvres de son oreille,

Bienvenue, Mary. Bienvenue, ma sœur.

Après lui avoir adressée un charmant sourire, elle se tourna vers Arthur pour lui effleurer la joue de ses lèvres, fraternellement.

Bienvenue à vous aussi.

Elle attendit que Yan ait fini ses vœux, pour reproduire le même geste, se demandant un instant si elle avait le droit, au fond.

Bienvenue, Yan.

Laissant les derniers mots être dis, Ellya finit par sortir discrètement du saint lieu pour se rendre au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de sa filleule.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Armoria a écrit:: Elle ne put réprimer un léger sursaut de surprise : une Evêque, en plus... Ses joues s'empourprèrent encore un peu, quand la stupide idée que ce qu'elle venait de découvrir se lisait en lettres de feu sur son front.

Interpellée, c'est le moins que l'on puisse dire, en effet... C'est la seconde fois que j'assiste à un miracle, et celui-ci était encore plus... retentissant que le premier. Il faudrait, en réalité, que tout cela soit dit à la face des hérétiques, Monseigneur... ?

La jeune femme qui avait bel et bien exercé, comme souvent , son sens intuitif pour deviner les gens, se sentit néanmoins un peu sotte et interloquée d'avoir ainsi osé interpeller la successeuse du très décédé Juliano l'imbu, lui-même venu après le controversé Heraklius, qui suivit le sieur Biquette et son étonnante (épouvantable) dentition...et... bref !...sans s'être elle-même présenté au préalable.
Elle réfléchit un instant, ne voulant pas paraitre ni mijaurée, ni ignorante, ni trop fière, ni rebelle, ni Dieu, ni maitre.. Euh, non ! La, elle se laissait emporter, comme souvent, dans des réflexions intellectuelles mais intempestives qui la dépassaient.
Elle revint à son propos et à son sujet.. Euh, non encore une erreur ! Pas à son sujet, mais...à sa Maitresse, la Grande Maitresse. Elle chuchota pour ne pas déranger la suite de la cérémonie.

Excusez-moi, Votre Grâce, Noble dame, Ma chère Paire...hmm...J'ai omis de vous dire qui suis-je...
Modestement, évêque, et baronne, et nonce apostolique et procureure de la Très Sainte Inquisition et euh... c'est tout, je crois. Je suis Zoélie de Guérande, résidente de la ville d'Albi en Toulouse ; mon diocèse est celui de Rodez, sis en partie en Rouergue..

Elle soupira....pfff.... Les découpages ! Vous savez bien ! et poursuivit:
Il est bien possible que vous ayez un courrier de ma part, d'ailleurs, à un quelconque moment.. Et sinon ? Les cisterciens ? Ils se la pètent un peu pour impressionner leurs nouvelles recrues, non ? Vous ne trouvez pas ?

Yan écoutait sa soeur et son frère prononcer leurs vœux, tout en se souvenant de la démarche qui l’avait conduit à ce jour ou il allait intégrer la grande fraternité des Cisterciens.
Comment aurait-il pu échapper à l’attraction des valeurs que ce saint homme, SAINT-ARNVALD a répandu autour de lui. Servant son Église sans relâche, avec opiniâtreté, dans l’abnégation totale de lui-même. Glorifiant notre Seigneur, se dévouant pour son prochain. Comment aurait il pu faire autrement que d’essayer de marché dans les pas de ce saint patron aristotélicien du triptyque JUSTICE VERITE INTEGRITE. ?

Yan s’avança , l’émotion et la détermination dans la voix, pour prononcer ses vœux.

Promesse de Stabilité :

Par le vœu de stabilité dans sa communauté, l'oblat, confiant en la Providence de Dieu qui l'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, s'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Promesse de Conversion de Vie :

Par le vœu de conversion de vie, l'oblat, cherchant le Trés Haut dans la simplicité de son cœur, sous la conduite de la Vita de Christos et du Livre des Vertus, s'engage à la discipline cistercienne.

Promesse d'Obéissance :

Par le vœu d'obéissance, l'oblat, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à sa volonté propre, il suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et s'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Yan, en toute simplicité, sourit à sœur Sophie avec qui il travaillait pour la renommée de l’Ordre dans tout le Royaume

Mary se fit revêtir par la soeur Sophie. L'ensemble de l'habit n'était pas des plus légers, mais ses épaules supportaient avec aise les tissus supperposés. Elle était toute heureuse. Enfin cistercienne! Ouah.

Elle s'était replacée aux côtés d'Arthur. Lui souriant, les joues rouges. Et c'est avec surprise qu'elle vit Ellya se lever des rangs. Elle n'osa pas trop bouger, et la voyant commencer à l'enlacer, elle sourit et ferma les yeux en l'entourant légèrement de ses bras. Elle la sentit tappoter dans son dos, et lui souhaiter la bienvenue! Tout cela lui rapella une famille qu'elle n'avait jamais eut.. Et ça la toucha énormément, que l'Homme pouvait être bon parfois. Qu'elle se sentait bien ici...

Dans un souffle, elle la remercia. Puis elle sourit devant la bise chaleureuse au frère Arthur, puis se reconcentra, un peu à l'ouest tout d'même, sur les voeux du dernier intronisé.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 21/05/2009

[i]Alatariel suivit l'office avec recueillement, jusqu'à ce qu'elle voit pointer le bout du né de Mary. La Grand Maitre de la Garde robe se redressa et ne put réprimer un sourire radieux sur son visage.

Elle n'avait pas été prévenu que sa jeune protégée entrerait chez les cisterciens ce jour et en était agréablement surprise. Seule l'idée de savoir que la jeune couturière allait elle aussi faire veut d'humilité la rembrunit. Plus aucune couturière n'allait pouvoir porter ses créations a ce rythme là.

Les yeux de l'angevine fouillèrent l'assemblé à la recherche d'une autre bonne surprise... Elle apperçu de loin la Princesse et Zoéli, ancienne diplomate orléanaise

Alors que Yan prononçait ses voeux, Sophie aperçu dans la foule des présents, Monseigneur Zoélie avec qui elle avait récemment échangé à Rome autour du pénis d'Oane. Il nota mentalement d'aller la saluer.

Le Frère Yan en avait fini et Sophie lui fit signe de s'agenouiller. Elle lui imposa les mains et dit, comme pour les deux précédents :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Yan de Kerch, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour oblat cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne.
Ô Dieu, toi qui connait ton fidèle, donne lui la force de guider ton église dans l'exemple de Christos ! Que la Sagesse d'Aristote l'éclaire et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde !

Sophie se rendit alors compte qu'elle n'avait plus d'habit cistercien sous la main... Seuls deux avaient été prévus.
Elle demanda à un jeune novice d'allez en vitesse en chercher ... et pendant ce temps, Yan restait à genoux. L'entrée dans l'ordre était parfois un long chemin de rigueur.

Après trois petites minutes, le novice revint tout essoufflé. Il avait du battre le record du tour du cloitre. Sophie vêtit alors Yan de l'habit cistercien et lui dit comme aux précédents :

Mon Frere, tu porteras désormais l'habit cistercien, symbole de ton engagement dans notre communauté.

Tu y trouveras :

- La calotte : symbole du salut qui protège le profès des forces du mal.
- La capuchon monastique : gage du salut éternel ou auréole de gloire.
- La nouvelle soutane : symbole du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.
- La ceinture : symbole de la force, l'exigence et l'ardeur dans la lutte de la vie.
- Le manteau : symbole de la gloire, l'allégresse et la joie.
- Les souliers : symbole du cheminement nouveau et évangélique qui surmonte toutes les ruses du mal.

Après cette pause vestimentaire, Sophie continua :

Mon Frère, cher vice-légat, soit le bienvenu parmi nous. Continues de te montrer digne chaque jour de porter cet habit. Marche dans les pas de St Arnvald et St Benoit.

Alors que Yan retournait s'asseoir, Sophie fit signe a ses frères et soeurs chargés de la communion et du partage du pain (sûrement rassi vu la longueur de la cérémonie et le fait que le père Bardieu avait anticipé pour le découper...). Elle se mit ensuite en retrait.

Retraitant Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 21/05/2009

Je regardais la suite de la cérémonie l’esprit plus reposé et calme, c’était désormais le moment de l’entrée dans les ordres de nombreux novice Cistercien. Je me sentais à nouveau moi-même, j’étais de retour sur terre après ce voyage intense au cœur de la méditation et de la foi.

Un part un les novice devenait, sous les mains de sœur Sophie_Ancee, de nouveau chantre de la sagesse, de l’amour et des vertus sortirais de cette chapelle. Je prenais un peu le temps de regarder qui était présent au sein de l’assemblée.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Elle répondit à Zoélie, à mi-voix, pour ne pas troubler la cérémonie :

Oh... Enchantée, Monseigneur. Armoria de Mortain.

Oui, elle avait pour habitude de se présenter avec sobriété, parce qu'elle le val... Euh parce que. Pas le PARCE QUEEEEEEEEEE de certaine boisson à la robe orangée teintée de rouge, hein, juste un petit parce que classique. Normal, quoi. Ahem. J'en étais où, là ? Ah oui, pardon.

Inquisition, disiez-vous ? Intéressant... Une lettre ? Eh bien je la lirai.

Elle pouvait de moins en moins cacher, à elle-même, en tout cas, cette espèce de fascination morbide pour les bûchers et la question. Des bribes de souvenirs remontaient du fond de ses nuits, mais l'éveil se chargeait de céler tout cela à sa conscience.

Je trouve qu'il est bon de bailler de la solennité lors d'une cérémonie... Cela permet de se mieux souvenir des mots que l'on y a dits, et des serments prononcés...

Sans être décontenancé, Horse avait suivi toute l'agitation que provoqua l'arrivée du frère Roger. Tout cela l'avait laissé un peu interrogatif, surtout pendant un jour de cérémonie et de recueillement comme celui-ci. Mais il préféra ne pas se poser de questions inutiles, il savait que le Très Haut veillait toujours sur ce lieu saint.

C'est avec plus d'intérêt que le Chancelier des Semper Vigilans regarda l'entrée des nouveaux membres. L'instant où on intègre un Ordre est souvent empreint d'une atmosphère pleine d'émotions. On pouvait voir la foi et la détermination de chacun dentre eux, des valeurs que tous les Semper partageaient.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

L'évêque de Rodez se concentra sur la cérémonie après avoir glissé en apparté à sa voisine :
Bien sûr, vous avez raison, dame. C'est toujours avec émotion que je célèbre moi-même tout office, même le plus simple. Partager l'amitié dans la communauté de nos frères et soeurs est toujours un moment privilégié.

Il est vrai que la cérémonie était importante pour les trois personnes qui étaient là, sous les regards de leurs amis et des membres de l'ordre, un peu empêtrés dans leurs habits tout neufs, mais fiers et dignes.
Elle se demandait ce que le protocole cistercien exigeait à présent.

Y aura-t-il un petit buffet ? Je n'ai pas pensé à demander...

Neocor, dissimulé en un endroit plus sombre assistait à cette cérémonie avec grande émotion. Il souhaitait ardemment intervenir à la suite afin de faire communier de la plus aristotélicienne façon les nouveaux promus...

Il se déplaça légèrement, évitant Monseigneur Zoelie de manière ostensible et s'assit finalement sur un banc proche du Choeur...

L'oeil pétillait de joie, et il est certain que le définiteur prenait grand plaisir.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Et voilà... Mettez deux femmes en présence, et vous êtes assuré du bavardage...

Un buffet ? A dire vrai, je l'ignore : en général, au sortir d'un office, je n'ai guère faim... Sans doute une manifestation de la foi, je ne sais.

La cérémonie continuait, et parler lui en faisait perdre une partie, mais comment le dire à un Evêque sans paraître brutale ou inconvenante ?

mmm mmm

Evêque, certes, mais femme... Et les femmes sont coquettes. Idée.

Oh, regardez, la dame Alatariel : elle fournit des toilettes magnifiques pour la Maison du Roy... De la belle ouvrage, vraiment.

Appât lancé, et confirmé par un discret signe de tête et un sourire vers ladite.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Monseigneur Guérande tourna son regard vers la dame indiquée. Il lui semblait l'avoir déja croisé, mais où ? Alors là, aucune idée... Elle avait tellement voyagé depuis Orléans et rencontrer tant de monde.
Pourtant, elle n'oubliait que les pénibles en général et là, il lui semblait avoir quelque bon souvenir. Puis soudain, le mot percuta dans son esprit - des toilettes ? magnifiques ?

Ah, vraiment ? Elle est douée ? Voyez-vous, il me faut absolument une personne compétente ; il parait que ma dernière soutane, une merveille pourtant, coupée dans un tissu que j'ai fait venir à grands frais d'Italie, était... heu...transparente. Imaginez-vous comme l'église s'est emplie quasiment à vue d'oeil, ce jour-là ! Le Très Haut me patafiole ! J'en rougis encore !

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Une punition. C'était une punition, forcément. Ses yeux se levèrent vers l'un des vitraux, tentant d'y trouver le force de rassembler un peu de patience. La peste soit des femmes et de leur langue plus rapide que le... Non. C'était une épreuve. Elle devait faire montre de tempérance, et de sérénité.

Respirer.

Elle hocha imperceptiblement la tête, sans toutefois répondre. De nouveau, elle regarda la cérémonie, portant sa main sur son Etoile. Seigneur, donnez-moi la force de surmonter cette épreuve inattendue, et de me montrer patiente et compréhensive, se dit-elle.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Lors, il ne se passait plus rien. Les intronisés nouveaux attendaient debout devant la soeur Sophie Ancée. Tout le monde semblait perdu dans ses pensées.
Elle jeta un oeil sur la récente veuve, à ses côtés. Elle avait posé sur son coeur l'étoile d'Aristote et semblait s'abimer dans des réflexions lointaines.
Il est vrai qu'elle se relevait à peine d'une transe extatique.
La jeune évêque se demanda un court instant si elle n'assistait pas en direct à l'appel du Très Haut près d'une âme tourmentée par sa peine et son chagrin. Elle décida de ne plus rien dire et resta à l'observer discrètement du coin de l'oeil.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Voilà... Retour du calme et de la sérénité, voyant de la tempérance au vert. Tout allait bien. Comme souvent, la froideur de son étoile avait fait son oeuvre. Après tout, sa voisine était bavarde, certes, mais pas de quoi fouetter un chat, n'est-ce pas ? Et puis, elle était Evêque, et chargée de l'Inqu...

Tilt.

Oh, puisque vous parlez de la Saincte Inquisition... Savez-vous si les requêtes sont promptement écoutées ? Parce que j'ai une plainte à déposer, concernant un Duc qui a rompu la trève de Pâques en faisant massacrer des innocents, et qui non seulement ne le regrette en rien, mais en outre s'en est vanté par voie d'affichage... Je suis tenue d'attendre quelques jours, toutefois, avant que d'en aviser Rome, mais Monseigneur Lolotse est au courant de ces faits.

L'idée lui était venue que si c'était une épreuve, c'était aussi un signe : ce qu'elle allait dire permettrait peut-être à la foi d'être fermement rétablie en Bourgogne.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/05/2009

Tout était revenu au calme, Lolodrogba avait été un peu surpris par les évènements qui s'était passé mais ses pensées étaient ailleurs, elle était rentrée dans l'abbaye après lui mais elle n'était pas à ses côtés , pourquoi........

Il n'avait même pas pu la voir tellement les choses se passaient que enfin en se retournant il la vit toujours aussi belle mais elle le regardait avec un visage plus froid que d'habitude...

Il réussit à se faufiler à ses côtés puis lui prit la main et la lui réchauffa.

Ladycharmed après tous ces rebondissements se pose sur le banc et regarde s'avancer les novices.

Elle se permet alors de regarder les personnes présentes et salue d'un sourire ses connaissances et amis.

Louis1er qu'elle a fessé pour lui donner son premier souffle, Hildegarde son amie et l'amie des Semper Vigilans, Néocor son ancien prieur et tant d'autres qui tous réunis symbolisaient l'Amitié.

Prospero arriva dans la grande abbatiale et se trouva une petite place pour assister à l'intronisation des trois novices.
Il se disait qu'il serait bientôt à leur place si Aristote le voulait bien, et cela l'emplissait mais lui donnait quand même aussi pas mal le trac...
Il salua Lady, Zoélie, Néocor, et se concentra sur la cérémonie.

Neocor se leva enfin, ayant réussi à rompre en lui le charme de cette cérémonie qui le paralysait presque... Se dirigeant vers le Choeur et faisant face à tous :

Eminences, Excellences, très estimés membres et responsables de la Garde Episcopale et des Ordres militaro Religieux, gens de toutes conditions, mes Frères et mes Soeurs !

Vous êtes venus, vous avez vu, vous ... enfin vous êtes là ! Comment vous remercier de votre présence pour fêter notre bon Saint Arnvald ? Et bien, il est apparu qu'un vieux Cistercien de la presque première heure pouvait vous donner ce qu'il y a de plus grand, de plus magnifique, de plus... vous voyez ce que je veux dire, n'est-il pas ?

Nous sommes sur un nuage ! Et quel nuage ? Le nuage de l'Amour, celui qui nous fait voir ce qui est invisible, seulement imaginable, eh eh... Et chacun, dans ce nuage imagine à sa guise... Croyez vous que St Arnvald nous l'aurait reproché ? Allons, St Arnvald laissait une grande place dans la vie de chacun à l'improvisation. Il est dit quelque part qu'un jour il péta une sandale alors qu'il se rendait en un lieu sacré éloigné de tout, dans une nature hostile et surtout pierreuse ! Et que croyez vous qu'il fit ? J'en vois déjà qui se disent en douce qu'il s'est enroulé le pied dans des chiffons ! C'est mal le connaître...

St Arnvald appela un de ses disciples assez ventripotent, et songeant que celà l'aiderait à perdre de son organe ventral, il monta sur son dos en lui criant dans l'oreille : Avance bourrique, je vais être en retard ! La suite nous importe peu... Nulle part il n'est dit si ce cortège arriva à destination, mais on s'en moque !

Une mention spéciale pour nos Frères et Soeurs des Ordres Religieux qui sont présents. Nul doute que sans le désirer, ils m'inspirent ! Debout, mes Frères, debout mes Soeurs, faites le pas ! Et l'un après l'autre s'il vous plait ! En l'honneur de ce Saint qui savait marcher sans godasse, mais aussi en celui de Marymetal, Yan de Kerch et Arthur de Nivellus, faites la file jusques à moi et venez communier !

La Communion ! Oui, c'est là que nous avons la démonstration parfaite que nous sommes unis, que l'Eglise Aristotélicienne a raison en tout et que tout ce qui n'est pas intime avec Elle est nul et non avenu !

Debout, venez humer et prendre en vous le divin morceau d'Aristote que je vais vous introduire... Je vous aime, mes Frères et Soeurs, et cette Communion, je vais vous la donner comme jamais je n'ai su le faire... Alors, en ordre, bien sagement, venez, venez, et n'hésitez pas à dire ce que vous avez sur la patate en cet instant précis !

Un sourire ravi, apparemment satisfait, Neocor alla chercher ce qu'il fallait, le produit quoi... et attendit les premiers arrivés.

L'enthousiasme - le mot était approprié - provoqué par la résurrection de Frère Roger était retombé, et la cérémonie avait repris un cours normal. L'ordination des Oblats se faisaient dans le calme.

Ijarkor suivait avec attention la cérémonie, intéressé par ce rituel qu'il ne connaissait guère. L'assistance était silencieuse, à part deux pipelettes qui chuchotaient à l'autre bout de l'abbatiale. Ijarkor sourit en se souvenant d'une vieille maxime de Saint-Menbouchincoin.

Citation :: Le Très Haut a fait les femmes sensibles comme Christos,
alors pour respecter l'équilibre entre ses Prophètes,
Il les a fait bavardes comme Aristote.

Mais voila que le Père Neocor proposait la communion. Neocor ! Ijarkor se rappelait comme si c'était hier de la cérémonie du 1er pélerinage de Bourges, où il avait reçu le baptème de ce même Père Neocor. Il n'avait pas changé: toujours autant de verve malgré son age avancé. Ijarkor écouta son sermon.

La communion en file indienne ? se dit-il. A Guéret, on mange et on boit tous ensembles autour de l'autel... Faut croire que les rituels varient... Enfin, comme on dit: à Rome, fait comme les Romains.

Aussi se mit-il dans la file et attendit-il son tour.

Retraitant Nombre de messages : 11 Age : 46 Date d'inscription : 21/05/2009

Il arriva vers elle et lui prit la main... elle l'accueilla avec un regard et une froideur inhabituelle... le lieu n'était pas propice aux explications... et bien au delà de la colère qu'elle avait ressenti... le manque de lui avait été grand... quelques minutes plus tard elle lui caressa machinalement le dos de la main du bout du pouce mais ne lui dit rien... son regard était simplement triste et ailleurs...

Elle serra ses petits doigts froids dans sa main d'homme fort et continua de prier...

Dignitaire parmi les dignitaires, Neocor avait gratifié l'assemblée d'une chouette invitation à la communion. Il n'avait cependant pas parlé du vin... Heureusement qu'il y en avait pour le buffet d'après cérémonie...
Le partage de l'amitié Aristotélicienne pourrait ainsi continuer dans sa phase liquide (le vin étant la phase liquide du pain, c'était bien connu ... la phase gazeuse ne venait qu'en fin de repas et il restait recommandé de l'éviter).

Sophie prit donc place dans la file parmi les premiers pour pouvoir s'éclipser et faire ouvrir les bouteilles et tonneaux qui attendaient sous les tentes...
.

Retraitant Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 03/09/2008

La cérémonie réservait bien des surprises, un miracle qui se produisit, voila chose rare, les prières des fidèles réunies dans l’édifice avaient elles suent émouvoir le Très Haut ? Nul ne le saurait jamais, mais cela avait agités les fidèles, fait parler les commères et allait encore les occuper quelques jours….

Le Duc de Dun-le-Roy s’expliqua le miracle par la présence du vieux Roger en Berry, comme le signe de la volonté du Très Haut de vouloir qu’il cesse de vivre au milieu des limousins, ces êtes perdus et rentre au plus vite en Berry, cette terre où avait vécu saint Arnvald, où l’ordre cirstercien c’était développé et qui ne l’avait jamais trahit.

Regard vers l'assistance, écoutant les paroles du père Neocor, le fugace curé de Bourges, et cherchant des visages connus.

Ladycharmed d'un regard enjoignit Les Semper Vigilans aux couleurs de l'Eperon à la suivre pour la Communion. Tous étaient des enfants d'Aristote et de Christos et partager le pain (et le vin!!) avec leurs Frères et Soeurs serait un rappel des valeurs d'Amitié bien souvent oubliées au profit du prestige, du pouvoir et de la gloire.

Lady Salua Propero juste devant elle et fit un pas de côté afin de rejoindre la file des Fidèles.

Elle partagerai cette offrande en pensées avec son fidèle Sénéchal Arkin de Mellédhor dont la santé l'inquiétait.
Il aurait tant aimé être ici à leurs côtés.

Lady vit Son Ordre la suivre cérémonieusement et elle était fière de leur belle Humilité et de leur Foy profonde.

Mary se faufila entre deux de ses frères, légère. Elle sourit, un peu rouge, puis attendit avec la lonngue file de fidèles qui s'allongeait pendant que le dignitaire invitait l'assemblée.
La communion! Elle aimait bien ça Mary. :p

A la queue - leu - leu -, Ellya rejoignit ses frères et ses sœurs sur le " nuage de l'amour " comme l'avait si bien dit Neocor.

D'ailleurs, c'était bien la première fois qu'il allait lui donner la becquée...

Le moment de l'invitation à communier était arrivé et sans attendre Meteorite se glissa dans la file à hauteur du Grand Maistre Ladycharmed...
Un salut de la tête à Messire Prospero, un sourire à son amie Hilde et patiemment attendit son tour...

Retraitant Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/05/2009

Lorsqu'il fut temps de la communion Ptit se leva et suivi le Grand Maître Ladycharmed dans la file des fidèles.
Elle détonnait un peu au milieu de ses frères par sa petite taille mais elle était une Semper et fière de l'être.
Elle avançait au meme rythme que les autres, pas aprés pas, attendant patiement son tour.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Nul doute, cette célébration était placée sous le signe de l'allégresse... Elle se prit à penser à des offices où les fidèles chanteraient gaiement des airs entraînants, dont certains improvisés, avec un enfant qui donnerait le rythme en tapant avec ce qu'il aurait sous la main. Gosse, pelle, quelque chose du genre.

Aussi, quand elle se leva, avait-elle un air qui lui trottait dans la tête, qu'elle fredonna à voix à peine audible :

Mets tes deux pieds en canard
C'est la communion qui démarre ;
En avant, frères prieurs,
La communion, c'est le bonheur !

Acceptez l'humble ripaille,
Pour pas que votre Foi défaille,
Tout ira bien si on le veut,
La Communion, c'est Gloire à Dieu.

Retraitant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 22/05/2009

Adal avait un peu perdu le fil de la cérémonie. Déjà peu coutumier de ce genre de réunion, il était frappé par ce qui venait de se passer. Il avait donc laissé son esprit vagabonder sans rien suivre de la suite des évènements.

Ce n'est que lorsque le Grand Maistre se leva qu'il sortit de ses rêveries. Il vit ses Frères se lever et en fit de même. Ce n'est qu'au bout de quelques instants qu'il comprit que c'etait l'instant de la communion. Il regarda autour de lui et vit le Grand Maistre saluer de la tête des personnes qu'il ne connaissait point, son Frère Lolo avait joint ses doigts à son amie Hildegarde la Pure, et ses autres Frères attendaient sagement leur tour.

Horse se leva en même temps que ses frères et soeurs Semper et les suivit pour communier à leurs côtés, ainsi qu'avec tous les fidèles d'Aristote présents dans l'abbaye.
Il se plaça dans la file en ordre hiérarchique derrière son Grand Maître Ladycharmed, il avança patiemment.

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 05/03/2008

Armoria a écrit:: Nul doute, cette célébration était placée sous le signe de l'allégresse... Elle se prit à penser à des offices où les fidèles chanteraient gaiement des airs entraînants, dont certains improvisés, avec un enfant qui donnerait le rythme en tapant avec ce qu'il aurait sous la main. Gosse, pelle, quelque chose du genre.

Aussi, quand elle se leva, avait-elle un air qui lui trottait dans la tête, qu'elle fredonna à voix à peine audible :

Mets tes deux pieds en canard
C'est la communion qui démarre ;
En avant, frères prieurs,
La communion, c'est le bonheur !

Acceptez l'humble ripaille,
Pour pas que votre Foi défaille,
Tout ira bien si on le veut,
La Communion, c'est Gloire à Dieu.

Zoélie sursauta tout de go, à l'écoute du murmure fredonné par sa voisine. Paire, grande maitresse, transfigurée, transcendentale et totalement illuminée, voila qui faisait pas mal pour s'affirmer en une cérémonie dédiée à Saint Arnvald le justicier.
Elle jeta un regard autour d'elle, et tout bientôt, emportée par la fougue et l'élan de sa jeunesse, elle enchaina, à la fois pour échapper à la communion queue-leu-leu initiée par le viel officiant et aussi pour symboliser ce partage de l'amitié tout aristotélicienne :

Voici la fête! Arnvald est grand !
Nous sommes tous ses enfants
Communions tous ensemble,
C'est l'amitié qui nous rassemble
Gloire au Tres haut, Très Haut !
C'est lui qui qui nous permet
De communier dans la Gaieté.

En retard... Totalement...

Mais c'estoit pour la bonne cause, elle venoit tout juste d'achever la cérémonie de mariage dans la chapelle latérale. Rien ne fut laissé au hasard, pour que tout se passe bien, et la cérémonie fut belle et sans immprévus. Le genre de célébration qui luy plaisait, en somme.
Et elle arrivoit donc dans l'abbatiale au moment de la communion, dirigée par le père Néocor dont elle venoit tout juste d'entendre les dernières paroles. Ce qui luy tira un sourire, elle qui n'avoit encore jamais ouï le vieil home parler avec une telle emphase.
Se glissant dans les rangs emplis de fidèles, elle parvint à rejoindre le choeur et les membres du chapistre, prenant de fait la file d'attente en marche, attendant son tour pour communier.
De loin, elle reconnut la grand maistre de france, à qui elle adressa un signe de teste respectueux, et un aultre à sa voisine, qu'elle avoit reconnue pour l'avoir croisée à Rome, dans l'aile réservée aux membres de la nonciature.
Heureuse de voir que la cérémonie dédiée à Sainct Arnvald avoit reçu un tel accueil et rencontrait un tel succès, Eloin sourit à soeur Ellya, à quelques pas devant elle.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 22/05/2009

Diantre, sa ritournelle faisait écho ! Un signe de tête en réponse à Eloin, le souvenir fugace d'une sarabande dans le Maine, et d'un Erik en chemise de nuit, une pantoufle en perdition... Mais l'inspiration, que voulez-vous, l'inspiration ! Le chant qui se créait dans son esprit et franchissait ses lèvres sans effort prit des accents plus doux :

On communie les uns après les autres
On prie les uns avec les autres
On se soutient, on se cajole
On se comprend, on se console
Et au bout du compte
On se rend compte
Qu'on n'est jamais tout seul au monde

La Novice après avoir laissé passer toutes les personnes importantes présentes, prit place et attendit sagement son tour, souriant à Soaz, Titca veillait à ne pas trop la perdre de vue, une main douce se posa même sur le bras de son amie, elle qui n'était jamais loin lui donnait assez de courage pour supporter cette sensation d'étouffer encore un moment, la cérémonie serait certainement bientôt fini et l'air du jardin lui fera oublier ce léger désagrément. Lançant un regard vers Monseigneur Nainainus, la jeune femme lui sourit avec un petit geste de salutation discret pour ne pas trop attirer les regards sur elle.

Après quoi, Titca se pencha vers Soso et lui murmura tout doucement pour que personne ne puisse comprendre les quelques mots.

J'aurais besoin de ton aide, pourrait-tu quand tu auras le temps venir me rejoindre dans ma cellule ?

Puis se redressant, la novice sourit et accorda un clin d'œil à Dame persil, avant de se replacer bien sagement en rang, histoire de ne pas se faire voir de son parrain. Un coup d'œil à gauche le même à droite, puis un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres.

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