[Mariage Linon/Letiti] L'union magique du dragon et du Maje par la Divine

Confession faite ! La suite était le moment dit solennel, Typhanie regarda l'homme et la femme puis les témoins et pour finir les invités. Mordillant ses lèvres, elle attrapa la main de la demoiselle puis celle du Sieur et demanda :

Letiti veux-tu prendre Linon pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Le temps entre la question et la réponse était toujours longue et parfois angoissante, alors Typhanie sourit doucement et pencha la tête curieuse d'entendre le oui je le veux.

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 16/06/2010

Ola! Les choses s'enchainent d'un coup. C'est que ca rigole plus. Le Maje la soupçonne même de l'avoir nommé en premier pour lui faire ravaler sa confession. Raaa il aurait jamais du lui pardonner.
Alors quoi c'est qu'elle raconte?
Mine attentive, suivi d'un haussement d'épaule:

Absolument et complètement pour prendre mon trognon pour épouse, mais c'est quoi cette histoire de sainteté?!
Savez y a rien de plus ennuyeux... C'est vraiment obligé?
Et cette histoire de signe visible blabla de l'amitié aristochouette pareil?! Le reste c'était bien hein.. mais ca semble un peu déplacé ca...

Fallait toujours qu'ils tendent des pièges ces curés! C'était pas pour rien qu'il ne tenait pas à se marier. Il observa la mine de Titca sans broncher, par contre tressailli en rencontrant les yeux de Linon.
Comment il avait pu oublier?! C'était pour elle qu'il se mariait. Sa foi n'avait pas besoin de ces gus, mais elle, elle y tenait.
il inspira un grand coup, fit un sourire et ajouta:
oui bon euh oubliez...

je le veux!

c'est bon comme ca?

Petit rire incontrôlée de la soeur qui pencha la tête sur le coté et approuva doucement. Bon il va falloir lui expliquer afin qu'il comprenne quand même ce qui venait d'accepter. Courage, action !

Oh euh...alors la sainteté et la confiance comment dire la sainteté peut-être vu comme la pureté, l'amour pur et rempli de confiance vous voyez ? Et pour un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre... Ben Dieu nous donne son amour et demande l'amitié Aristotélicienne... vous êtes amis et amoureux bon bon on reprend la ?

Sourire de Soye amusée par tout cela tout de même.

Linon veux-tu prendre Letiti pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Enfin le moment crucial était arrivé. Linon se mordilla légèrement la lèvre inférieure, Titi irait-il au bout? Le voilà qui argumentait encore sur la forme... cher philosophe... Le regard bleu marine plongea dans celui de l'aimé, le faisant légèrement tressaillir. Et les mots tant espérés franchirent ses lèvres...
La jeune femme exhala un léger soupir de plaisir pendant que la soeur faisait une petite explication de texte, puis sans lâcher son Titou du regard, embraya immédiatement.

Ma vie dépend déjà de toi, mon merveilleux Titou. Je n'imagine plus de pouvoir respirer sans que tu sois près de moi.

Le regard se tourna vers l'officiante

Alors oui ma soeur, je veux prendre Letiti pour époux pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour. Mon bonheur dépendra du sien, et notre union sera un signe visible de l'amitié de Dieu sur Terre.

Le coeur battant d'émotion, un sourire lumineux éclairant son visage, la mariée battit légèrement des cils et mêla ses doigts à ceux de Titi.

Pfioouuuu, ce n'était plus du retard, c'était carrément de l'ordre de la présence à titre posthume !… Mais tout de même, le cochonnier était entré presque à l'instant crucial du "… ou qu'il se taise à tout jamais". Sauf que là, ce n'était pas lui qui risquait de faire objection à la cérémonie, c'était ce cher Titi qui n'avait pu s'empêcher de chercher des poux dans la barbe d'Aristote. Moment délectable, finalement assez bref mais qu'Abraxes s'en serait voulu de rater.

Ç'avait été moins une, parce que, après un départ tardif (elle était gentille Lulu de lui refiler ses porcelets, mais après il avait fallu prendre le temps de les acclimater puis d'inculquer quelques règles d'autogestion à un cheptel deux fois plus nombreux), la route avait été affreusement rallongée par un vrai temps de cochon : d'abord à vous roussir la couenne sous un soleil dément, puis à vous rincer à verse dans une obscurité zébrée de dangereux éclairs. Le tout à pied, comme un paysan qui se respecte.

Que diantre allaient-ils faire dans cette abbaye ? Enfin, d'une certaine façon c'était compréhensible, quand on voyait comment avait tourné le mariage de ce pauvre Xollir en la cathédrale d'Angers, entre deux haies de soudards ducaux, sous les imprécations d'un jeune Régnant foufou à qui le vin de messe localisé était monté à la tête…

Le temps de reprendre haleine, relax, Abrax, il avait repéré le bénitier près duquel se poser. Principe premier : le bénitier est près de l'entrée, et donc de la sortie. On ne sait jamais, des fois qu'on l'obligerait à faire des génuflexions ou des trucs qui font que le petit doigt dans l'engrenage vous amène au baptême avant d'avoir dit ouf, et après ils peuvent vous excommunier et vous inquisitionner et tout… Voire même vous marier, la preuve !

Déjà son sang avait failli tourner en boudin quand il avait reçu sur le crâne la massive missive du diable rouge à ressorts :

Citation :: L'chochonnier!!!

Grande nouvelle et pas des moindres puisqu'elle est grande.
Je vais me marier avec mon dragon Trognon à Noirlac.

T'es obligé de venir sinon on aura rien à mettre sur la broche après.
Je t'y attends

Le Maje philosophe Titi

Ainsi le cannibale comptait le rôtir pour compléter la fête ? Il lui avait fallu un moment pour comprendre que non, qu'on comptait plutôt sur ses côtelettes. Il avait donc dû aussi travailler d'arrache-pied (de cochon) dans sa boucherie, pour apporter un gros balluchon de victuailles. Mais il vit que la Duchesse avait amené une chèvre sur pieds, directement. Il aurait peut-être pu se faire escorter lui-même de deux bons gros bestiaux de son élevage ? Il n'aurait pas eu à les porter, leur trottinement l'aurait stimulé au contraire et il serait arrivé plus tôt…

Ses songeries furent interrompus par la déclaration vibrante de Maître Linon, sincère sans effets de manche :
oui ma soeur, je veux prendre Letiti pour époux pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour…

Oh la pauvrette… La voilà coincée sur le Tititanic pour toute la traversée ! Enfin, elle l'aurait voulu. Elle avait pour elle l'instruction, l'intelligence, sans compter la beauté qui donne tout de même plus de choix. Et, au moins jusqu'à ces dernières minutes, elle avait toute sa tête. Donc personne ne pourrait accuser le prestidigimachin de captation d'héritage ou autre mise sous influence…

On pouvait tout de même remarquer que, sans doute pour lui complaire, elle n'avait pas repris le truc sur la sainteté ! Abraxes gloussa silencieusement derrière son bénitier.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 28/03/2010

Depuis qu'on lui avait donné cette chèvre notre duduche avait eu une promotion, elle était devenue "super duduche" Elle passa le début de la cérémonie à ce battre avec sa nouvelle compagne. En effet, Espérance ne s'était pas bornée à grignoter uniquement les fleurs. Elle avait ensuite décidé de ronger les bancs. Kilia s'efforçait de maintenir la gueule de la biquette des deux mains afin de lui fermer le clapé, mais la bestiole se débattait sans cesse. La gueule fermée les bêlements se faisaient moins entendre mais la biquette se trémoussait dans tous les sens. La sentant plus calme la duchesse avait entreprit de la libérer à la fin de l'explication tordue de l'homélie. En lui chuchotant à l'oreille que si elle continuait elle finirait elle aussi écartelée.

Kilia put donc prier comme il se doit relâchant son attention sur l'animal.
L'émotion peu à peu pointait le bout de son nez quand Titi déclara qu'il voulait prendre Linon pour épouse.
C'est quand elle sentit un tiraillement au niveau de sa robe qu'elle se rappela que la bête était là. Sa nouvelle compagne avait entreprit de lui bouffer sa robe. C'est avec vigueur qu'elle lui retira tout un pan de la bouche dégoulinant de bave et transformé en dentelle bien aérée.
En un fragment de seconde elle se demanda si le Très-Haut lui pardonnerait si elle étranglait de suite la bestiole. Ce rappelant le vieux adage "il faut mieux vivre seule que mal accompagnée".
La raison prit le dessus et elle décida de libérer la biquette afin de la laisser sortira, avec l'espoir d'être enfin tranquille et pouvoir entendre la suite des échanges de vœux, après les explications sur la sainteté.

Une fois détachée la biquette ne bougea pas, et resta bien docile à coté de Kilia tentant à nouveau de chiper un bout de sa robe. N'en pouvant plus la duchesse lui assena une bonne claque sur le gigot, un bêlement puissant se fit entendre dans toute l'église et la biquette de détaller à toute vitesse vers la sortie. Béééêéééééééééééééh

Regarde vers les mariés un peu gênée... bon heureusement ils venaient d'échanger leurs vœux, c'était pas comme si cela était arrivée en plein milieu hein...

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/07/2010

Lulu laissait vagabonder son regard sur l’assemblée quand elle vit un nouvel invité entrer dans l’église. Il lui fallut deux secondes pour réaliser que c’était Abra qui venait s'appuyer sur un bénitier au fond de l'église, et deux de plus pour se demander pourquoi il ne lui avait pas dit qu’il venait aussi à Noirlac, quand elle lui avait confié ses bestiaux (qu'est ce qu'il en avait fait d'ailleurs des bestiaux?)

Les seules explications possibles : soit il n’avait pas écouté ce qu’elle lui avait dit, soit il n’avait pas envie de faire la route en sa compagnie. Dans les deux cas, elle se sentait très vexée et un peu malheureuse aussi.

C’est à ce stade de ses réflexions qu’il lui sembla entendre la voix de Titi lui sussurer à l’oreille : Mais les deux Lulu, les deux. T’es pénible, tu le sais quand même non ?

Elle sursauta violemment et tourna la tête vers l’autel.

Mais non, Titi était toujours en train de se marier. Il était d’ailleurs juste sur le point de prononcer les mots fatidiques : Je le veux !

Pour un peu, elle aurait loupé le moment crucial de la cérémonie parce qu’elle commençait à entendre des voix (et pas n’importe laquelle en plus).

Elle entendit ensuite la jolie réponse de Linon (qui lui arracha une petite larme d’émotion. Y avait pas à dire c’est beau les cérémonies de mariage) immédiatement suivi d'un cri indigné Maaaaaaiiiiiiiiisssss qui la fait sursauter à nouveau. Décidément pas de tout repos cette cérémonie.

Elle regarda autour d'elle sans trouver la source du boucan.

Apparemment ce n'était pas quelqu'un qui s'opposait à l'union, comme elle l'avait cru une fraction de seconde (avec Titi on ne sait jamais).

Poussant un soupir de soulagement, elle se concentra à nouveau sur les nouveaux mariés.

Bla blabla, blabla, blabla, blabla... le bâtard écoutait à moitié, fasciné par la biquette... comment pouvait-elle bouffer du bois? Ça devait piquer la langue, les échardes... Enfin, si elle consentait à ce sacrifice, c'est que ce devait être au moins aussi bon que les fleurs précédemment avalées... Il faudrait qu'il essaie (pas les fleurs hein, ça, il savait déjà que c'était très bon!) , en plus, ça devait croustiller... En tous cas, virer la chèvre pour la mettre à cuire, était impossible, c'était pénible les arrêtes dans la viande, qu'elles soient en bois, ou en cartilage...
Aussi, ne broncha-t-il pas lorsque la chèvre bêla, le tirant de ses réflexions culinaires... Tiens, y'avait eu un moment de silence? On avait du demander si quelqu'un s'opposait gnagnagna... Ca allait être à lui... bon, il fallait enquiller avec le credo... ça allait être mignon ça tiens, avec une salle comble d'angevin(niste)s...

Bon, un truc un peu à l'eau de rose pour faire la transition...

Que c'est émouvant... n'est-ce pas dans de tels moments de joie que l'on doit affirmer sa foi? Aussi, affirmons la ensemble!

Allez, un peu de provoc', peut-être qu'il y aurait émeute, et que Lasteyrie verrait comment on fait pour annuler un mariage, ça lui ferait une bonne expérience... En parlant d'expérience... à quel moment les témoins devaient-ils intervenir? Bah, peut-être l'avaient-ils fait durant sa rêverie? Bon, credo avant tout!

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Jusqu'ici, ça allait... maintenant, il fallait titiller un peu l'assemblée, pas forcément composée de théologiens...

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

amen

Sourire en coin, en attendant l'émeute...

Un bêlement la fit tressaillir. Linon tourna vivement la tête pour apercevoir la chèvre s'enfuir vers la sortie. Petit sourire indécis à Kilia, drôle d'idée quand même.

Les félicitations du curé allongé la ramena aux officiants. Allons bon, voilà qu'il entonnait le Credo. Déjà? Pas de témoins, ni de « je vous déclare mariés »? Une main toujours dans celle de la soeur et l'autre tenant celle de Titi, la mariée cherchait une contenance... et se contenta donc d'un

Euh... amen aussi.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/06/2010

*'Tain, c'est chiant les mariages! 'Taaaaaaaaain! Il se sort les doigts l'éclopé et il les déclare épousaillés, qu'on en finisse et qu'on aille s'en jeter un à la santé de la progéniture? De DIeu Aristote, t'avais pas pensé à l'Eglise Romaine quand t'as créé le monde hein? Oane l'avait pas prévu tout ça!*

Elle s'ennuyait, la rouquine, mais grave de chez sévère. Son blond ne réagissait pas plus qu'un légume, comme sa fille en fait. Contre elle le petit corps chaud de son fils en revanche se tortillait, indiquant qu'il était temps pour tout le monde que ça finisse. D'ailleurs la chèvre, elle, avait eu le droit de sortir. Et ça, c'était pas juste.
Elle se souvenait qu'à son mariage à elle déjà, elle s'était emmerdée, mais quand en plus c'était pas elle qui finissait la cérémonie en plaquant son mari tout neuf contre le mur de la sacristie en plantant les invités sur leur bancs, bin c'était pire.

Espérant faire avancer les choses, allez savoir, elle se pencha légèrement et susurra, en direction du Maje :

Je vous déclare mari et femme vous pouvez embrasser la mariée et l'embarquer en balade dans la sacristie pendant qu'on va se jeter un godet à la santé de la descendance, allez zou le Maje!

Emballez, c'est pesé! dernière ligne droite avant la fin!

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 16/06/2010

Bouche béate, sourire niais, mine abrutie...c'est à peu près l'état de notre philosophe après la déclaration de Linon.
Alors ca y était, ou presque..enfin si..surement...Y a pas de conclusion?

Gnéééé?!

Le maje sursaute en entendant la chèvre hurler. Coup d'oeil rapide vers la salle lorsque celle-ci détale. Lulu est appercue non loin...

pas trop tot, elle est enfin arrivée celle la
il fronce les sourcils dans sa direction et fait un p'tit coucou de sa main libre avant de revenir à sa femme et surtout au chuchotis qu'on lui assène à l'oreille. Il n'a pas vu Abraxes planqué au fond tout prêt à plonger dans le bénitier, telle la grenouille qu'il est.

Le credo et les instructions à l'oreille, c'est trop pour le petit bonhomme après un tel choc.
il lache donc un rapide:

Amen...

Et dépose ses lèvres sur celles de Linon, tout sourire. Le mariage l'a semble-t-il rendu idiot d'écouter comme ca des voix intérieures. A moins que ce ne soit ce qu'il ait toujours fait?!

Titca regarda Ulrich, après tout c'est lui qui avait crée ce bordel elle en avait plus que mare d'ailleurs. Tournant vers l'autel elle griffonna trois mots sur un parchemin et secoua la tête, que tout cela s'arrête vite avant qu'elle soit complétement dégoutée de cet endroit et de cette façon de traiter l'amour des hommes pour un Dieu.

Pour vous.

Donnant le parchemin aux couples elle tourna les talons et quitta l'abbatiale, après tout pas besoin d'officiant pour un tel manque de respect, encore moins besoin d'elle. Typhanie aimait le respect ainsi elle pouvait respecter en retour, mais là nous étions bien loin. Autant partir surtout que toute ceci avait dégouté bien du monde à l'abbaye des plus vieux au moins jeune.

Amen !

Soye qui file et rejoint la cellule du Doyen, elle en avait besoin un verre de Mirabel ou deux.

Citation :: Certificat de Mariage

Devant le Très-Haut et avec la bénédictions des Prophètes, Dame Linon a été unie par les liens sacrés du mariage, à Messire Letiti. Furent également présent Messire Maleus d'Assay et Dame Otissette de Reikrigen, comme témoins temporels de cette union.

Le Sacrement fut donné par Son Excellence Typhanie de Divonne dicte Titca, avec l'aide précieuse de la Soeur Eilinn Melani et du Frère Ulrich le trentième jour sixième mois de l'an de grâce mil quatre-cent cinquante huit, au sein de l'Abbatiale Saint-Bernard de Noirlac.

Puissent Foi et Raison les guider.

Typhanie de Divonne, Dicte Titca,
Soeur Cistercienne,
Dame de Soye,
Première Archidiacre de Bourges,
Sous-Secrétaire de Bordeaux.

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Cueillie par le baiser de son mari tout neuf, Linon avait dû louper le moment où la soeur qui officiait avait troqué son sourire amusé et bienveillant pour une mine revêche et vindicative, qui n'était pas sans rappeler à la brune celle des prélats d'Anjou qu'elle avait fuis.

La soeur leur fourra un parchemin dans les mains, marmonna trois mots en tout et détala sans même leur dire au-revoir ou les féliciter...

Incrédule et attristée, Linon la suivit du regard puis revint à son mari.

Qu'est-ce qui lui prend? Tu as été parfait pourtant... la chèvre peut-être?

Oui... c'était sûrement cette bête pourtant présente depuis le début de la cérémonie qui avait brusquement dû exaspérer la soeur. Linon se promit de rappeler à Kilia de faire un don à l'abbaye pour compenser, puis décida que c'était quand même une grande et belle journée, elle était enfin mariée à son merveilleux Maje ! D'ailleurs elle lui reprit le document et le rangea soigneusement dans sa poche, au cas où un ponte ecclésial voudrait le leur reprendre.

Sa bouche trouva la joue râpeuse du nouveau marié, et après y avoir posé un petit baiser, elle lui chuchota

Félicitations mon aimé, tu as gagné une Linon pour le restant de ta vie.

Puis elle se tourna vers leurs amis, rayonnante de bonheur et ayant déjà oublié la femme qui s'était enfuie. Rien ne ternirait cette merveilleuse journée.

Le bâtard ne comprit pas ce qui se passait... La divine avait l'air radieuse quelques instants auparavant... Avait-il fait quelque chose pour lui déplaire?
Il opta pour le "non"... Regard bref vers Eilinn... Allait-elle l'aider à sauver les meubles?

Question intéressante... Il le saurait bien assez tôt...

Heu...

Je vous heu...

Bon, il était où ce foutu programme? L'estrojambes se mit à farfouiller ses poches, un oeil de verre, du serpolet en vrac, un bout de parchemin, sa pipe... Ha! Ce qui l'intéressait, c'était le parchemin... Il s'en saisit... Mais troublé qu'il était par le départ de la dame de Soye, il tremblait comme une feuille (oui, une feuille morte qui virevolte au vent, ça peut trembler, non?), et ne parvenait pas à déchiffrer le programme...

Vite, se rappeler de ses cours de licence... Mhhh... partage du pain?
Oui, ça semblait bien ça!
Ulrich se demanda si partager la chèvre n'aurait pas été plus sympa quand même...
Il entreprit donc de rompre le pain, en faisant des petites boulettes, ce serait plus amusant à mâcher... Puis il tendit la corbeille bien remplie aux mariés...

Voici le pain, que vous allez partager, comme vous partagerez votre vie, jusqu'à ce que ... 'fin vous savez quoi...
J'invite aussi l'assistance à partager le pain, et le bonheur de nos deux nouveaux mariés!

Sourire... Finalement, ça passait comme une boulette dans la gorge... Ha, vite, enquiller un "amen", on est dans une messe ou pas?

Aaaaaaaaaaaameeeeeeeen!

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Soupir d'Eilinn en voyant partir Titca. Interception du regard d'Ulrich, et les yeux se lèvent au ciel. La novice suit donc la Divine et prend la direction de la sortie, avant de dire à voix basse à Ulrich.

Tu fermeras les portes quand ils auront débarrassé le plancher.

Ite missa est.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/07/2010

Lluwella continuait à suivre la cérémonie avec intérêt. Il faut dire qu’il était vraiment spécial ce mariage. Y avait des tas de gens qui intervenaient dans tous les sens l’air super pressé d’en finir, sans qu’elle comprenne vraiment comment les enchaînements se faisaient. Mais bon en même temps, elle n’était pas une grande habituée des églises, alors peut être que c’était normal.

Un moment donné elle eut l’impression que Titi la regardait en fronçant les sourcils d’un air sévère. Elle ne comprenait pas pourquoi il la regardait comme ça vu que pour une fois elle avait tout fait comme il fallait. Elle était arrivée à l’heure, elle avait fait un effort vestimentaire (pas toute nue, elle), elle était assise calmement (sans animal de compagnie), et elle n’avait rien à voir avec tous ces gens qui avaient l’air de vouloir bâcler la cérémonie.

Quand il lui fit un petit signe de la main, elle se dit qu’il devait juste avoir plissé les yeux pour être sûr que c’était bien elle, d’où l’impression de sourcils froncés qu’elle avait eu. C’est vrai que la pénombre cléricale, c’est pas terrible pour bien distinguer les choses, surtout si on a un peu la vue qui baisse. Il parait que ça arrive avec l’âge. Elle ne connaissait pas celui de Titi mais il devait plus être si jeune que ça. Elle devrait peut être lui acheter une paire de bésicles pour Noel. Ca complèterait bien sa panoplie de maje philosophe scientifique. Elle sourit en l’imaginant avec un pince nez.

En tout cas avec tous ces gens pressés (et celle qui s’était barré avant d’avoir fini), il semblait bien qu’on y était arrivé à la clôture de la cérémonie vu que les mariés avaient échangé le baiser traditionnel.
Elle patienta sur son banc n’étant pas très sûre de ce qu’il fallait faire maintenant.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 24/07/2010

Surpris, on le serait à moins. Que le lutin et l'avocate se marient. Car il ne comprend pas comment on peut supporter cet huluberlu de nain rouge. Pire, comment on peut le côtoyer vingt-quatre heures sur vingt-quatre et horreur suprême, coucher avec lui. M'enfin, ça, le géant n'aura jamais à s'y essayer et c'est tant mieux. Linon fera parfaitement l'affaire.

Ceci dit, c'est donc avec un entrain plus ou moins enthousiaste que le géant s'installa dans la petite église aux côtés de sa femme, résistant à l'envie de foutre le boxon comme l'espèce de chose rouge l'avait faite avant lui. Non, lui il sait se tenir. Enfin, ça dépend avec qui, mais dans l'ensemble, il ne se tient pas. Pas de raisons que ça change ici, non ?

Cérémonie tout ça, échange de voeux tout ça. Que de choses qui le barbent tout autant que lors de son propre mariage avec ~~la gueularde~~ sa femme chérie à ses côtés. Lui, un simple papier lui aurait suffit. Il masse donc sa senestre pour passer le temps et Thor sait qu'il est long.

Jusqu'au baiser final, où il ne peut s'empêcher de siffler puis de balancer un bouchon en liège sur la trogne du nain. Ca devrait rappeler le bon vieux temps à la linon. Un sourire en coin, suivi d'une moquerie, comme toujours.

- Moi qui aurait cru qu't'allais mourir puceau l'nain... Comme quoi tout arrive. M'enfin d'ici qu'vous sachiez comment faire. Huhu.

Et de faire le sourire le plus angélique possible, comme si ce n'était pas lui qui avait prononcé les mots.

Finalement, la place près de la porte n'est pas toujours si peinarde qu'on pourrait le croire. Quand la chose cornue lancée à pleine allure (tout de même pas un diable jailli du bénitier, seulement la chèvre kiliesque) l'avait dangereusement frôlé, Abraxes n'avait esquivé que grâce à une improvisation de bouvier espagnol, olé !

Déjà, un peu avant, il y avait eu ce qu'on aurait pu prendre pour un regard noir de Lulu, aussi inhabituel qu'inexplicable.

Mais probablement ces deux faits n'étaient-ils pas liés ?

Pourtant, difficile de se dégager d'une sorte d'impression de… sentiment de… faisceau de présomptions concernant… le fait que l'univers lui reprochait quelque chose ?

Peut-être parce qu'il avait trempé sa main dans le bénitier avec des ongles sales ? Ou bien parce qu'il n'avait pas trempé sa main dans le bénitier depuis… au moins l'invasion poitevine ?

Plus tard, une phrase avait retenu son attention :
Que c'est émouvant... n'est-ce pas dans de tels moments de joie que l'on doit affirmer sa soif ?

Sa foi, voyons, sa foi !

Pur lapsus auditif, mais qui le rassura sur ce qui le tracassait : il était venu tellement vite qu'il n'avait pas pris le temps d'écluser un godet. Un autre lapsus à l'intérieur de ses pensées le fit sourire : il était venu tellement vide… C'est sa soif qui lui en voulait, pas l'univers.

Et de pensées en pensées, il s'aperçut qu'on était arrivé à la fin de la cérémonie. Déjà les gens partaient, ou étaient partis. Il s'approcha, pour les féliciter, des mariés — qui étaient invités à partager le pain…

Le pain ? D'accord, mais on le mouille avec quoi pour le faire passer ?

Lulu semblait quelque peu prostrée à présent. Mais au moins ils allaient pouvoir faire route ensemble pour le retour. Il lui raconterait par le menu comment il avait initié les cochons à l'autogestion. Titi n'était plus près d'en voler un seul, maintenant que les bestiaux avaient leur milice. Abraxes en rigolait sous cape.

Retraitant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 01/04/2010

Non non elle ne s'était pas assoupie, la Vicomtesse avait suivit et même que pour une fois elle avait été attentive !
Elle avait même failli lâcher une petite larme au moment de l'échange des voeux.
En bonne Aristotélicienne le crédo, elle avait récité, a quelques mots près il s'agissait bien du même que celui que le professeur avait récité...

Après ça le vide, elle avait surement loupé une étape allez savoir laquelle mais le certificat de mariage venait de lui passer sous le nez.

Juste le temps d'un regard vers son vassal, co témoin pour le coup, un ..

Euh c'est déjà fini ?

Ah bah non voilà que le professeur continuait la cérémonie alors que les deux "soeurs " prenaient la poudre d'escampette. Une envie pressante surement, ou peut être un décès, voilà ça devait être ça, c'est dingue ça les gens n'avaient plus aucun respect des mariages ! Pouvaient pas attendre pour mourir non ?

A la Vicomtesse de se reconcentrer et d'attendre enfin le moment ou elle allait pouvoir apposer son nom en bas d'un parchemin.
Ils avaient bien prévu de la faire signer quelque part ? Nan parce qu'elle s'était pas entrainer à faire une jolie signature pour rien quand même ?

Le fameux professeur l'entendrait si tel n'était pas le cas ! Des jours qu'elle n'avait fait que ça, elle avait même emporté avec elle la plume, celle qui faisait de l'écriture de Tiss quelque chose d'à peu près lisible.

Et puis le partage du pain, grand moment, les yeux rivés sur les mains d'Ulrich, une seule pensée venait à l'esprit de la chieuse qui se pencha a nouveau vers Maleus. Et de lui dire tout bas

Tu crois qu'il s'est lavé les mains avant de venir ? Ah puis l'a cueillit des fleurs avant de venir celle ou la chèvre à ... enfin sur lesquelles elle s'est soulagée ! Je suis presque sure que c'était ces fleurs là !
Je refuse de manger ce truc !

A la Vicomtesse de prendre une mine déconfite, de croiser les bras façon Léandre ( son fils ) et de ne plus quitter des yeux la fameuse corbeille remplit de boulettes de pain.

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 28/03/2010

Depuis le départ de sa chèvre la duchesse avait eu l'impression d'avoir une absence alors qu'elle était plus concentrée que jamais. Avait-elle loupé un épisode?
Les deux ecclésiastiques pattèrent en éclaire. Dommage elle trouvait cette messe passionnante, un peu décousue et peu conventionnelle soit, mais mouvementé pour le moins qu'on puisse dire.

Elle partie dans un grand AMEN! qui sortait du cœur.

Les boulettes de pain arrivèrent à elle et c'est plaisir qu'elle en attrapa une et la goba. Il n'était pas mal ce curé, enfin elle savait pas trop ce qu'il était, bien que son regard lubrique vers sa chèvre au départ ne lui disait rien qui vaille, maintenant elle le trouvé des plus charmant, elle en aurait bien redemander, une autre homélie? Un petit sermon? Ben non ça avait l'air fini, elle se mit à crier.

VIVE LES MARIESSSSSSSSSSSSS!!

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/06/2010

Ah! Il se passait enfin des trucs! Déjà, son mari à elle était tiré de sa contemplation ~~de son décolleté vertigineux~~ de l'émouvant couple pour féliciter le Maje. Si, si, c'était des félicitations.
Murmure vers l'époux, presque inaudible : Mais si Milo, ils savent, regarde donc le ventre de l'épousaillée, crénom. C'moins discret que le mien quand on s'est mariés c'sur... Et la rousse de sourire vers sa pire crainte, sa honte, son angoisse de chaque instant, son minuscule angelot blottit contre les bras de son père. renfrognage de sourire malgré elle, rongée comme toujours par la culpabilité d'avoir donné la vie à un bébé trop petit et trop fragile, et resourire, parce qu'elle s'est détournée d'elle et qu'elle regarde toujours le couple. Egocentrée? Pas plus que n'importe quel autre invité ici. Un mariage, c'est toujours chiant, et ça pousse donc toujours les invités à une petite introspection, qui se perd dans les souvenir de sa nuit de noce, sourire béat sur la trogne, qui maugrée que les invités font la pire connerie de leur vie et qu'ils auraient mieux fait de se trancher un membre plutot que de s'épousailler, qui de se torturer en demandant quand, mais quand, quand diable cela allait leur arriver. Bin voilà, la rousse elle, elle avait revu un petit nain rouge bramer que c'était tout de même chiant de les voir s'échanger leurs voeux dix fois - il avait raison - puis ensuite entrainer son époux dans la sacristie, ou un Maje avait failli aller se rincer l'oeil - il aurait eu tort. Puis le ventre rond de la mariée la propulsa dans les affres de la culpabilité de ce bébé prématuré, et c'est avec soulagement qu'elle sursauta - si si, c'est possible - au cri retentissant de "vive les mariés". Ayé, c'était fini! Et de reprendre en coeur - mais moins fort parce qu'elle est plus près :

Félicitations! On va s'en jeter un maintenant?

Le bâtard était un peu désemparé, il fallait faire quoi là? C'était vrai qu'il avait oublié le vin, mais il décida de ne pas le proposer, il en aurait bien besoin après la cérémonie... Lâché par ses comparses sans trop qu'il comprenne pourquoi, il pensa que le vin de messe serait un remontant parfait, à défaut d'Armagnac...

Bon, il fallait répondre aux questions ~~spirituelles~~ matérielles des fidèles...

On peut tremper son pain dans l'eau bénite, mais il est déjà sacré, ce qui d'ailleurs, le rend pur, quelles que soient les mains qui l'aient touché...

Même celles d'un estropié, fourrées dans les narines... Bon, achever le massacre, et poser démission, puis retourner en Normandie au plus vite, régler quelques affaires et partir se promener dans le royaume... Pourquoi pas en Anjou, d'ailleurs, ça avait l'air marrant comme duché!

Vivent les mariés!

Puissiez vous vivre aussi heureux que... heu...

Ha oui, qui était heureux?
Personne à la connaissance d'Ulrich, vite, une banalité...

que des amoureux, et aussi longtemps que frère Roger!

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 16/06/2010

Baiser de la mariée sur sa joue et grand sourire béat du drôle devant l'assemblée. Ah! c'est qu'il se rend pas encore compte pour quoi il a signé le pauvre.
Le premier à se précipiter le féliciter fut bien naturellement Milo. Il faut dire que l'admiration du géant blond pour le philosophe était sans borne (du moins dans l'idée du Titi). Lui aussi s'était fait avoir par une perfide rouquine diablement dangereuse. Le tout fraichement à la corde au cou faisait attention qu'elle ne l'étouffe pas à nouveau.

T'en fais pas pour mon Trognon et moi mon p'tit blondinet. Elle m'expliquera tout. Et je suis sur que je demanderai des sessions de rattrapage sans risquer de me faire trucider pour ma part héhé.

Oh!
voila qu'il se retrouve avec un morceau de pain dans la main. Ca y est les convives les félicitaient, même le drôle de curé s'y mettait. C'est qu'il devait vraiment l'être...marié. Ben oui il l'était. Mais euh.. et ben!

On vivrait drôlement mieux si on y mettait un bout de lard autour de la boulette voyez. Pis un ti godet pour faire glisser ...

Il se tourna vers sa maintenant femme, passa un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui, puis dans une inspiration:

Rendez vous tout le monde au réfectoire de l'abbaye.
Les curés d'ici nous le prête pour fêter ca avec de quoi boire!
Abraxes? c'est toi que j'ai entendu non?!
T'as amené des cochons à mettre à la broche avec la chèvre j'espère!
Isa! Met toi quelque chsoe et ouvre un de tes barils!
Si je sais que t'en as un pas loin! t'en a toujours!
Lulu t'es désignée volontaire pour le service.
Kiki tu nous as ramené du vin j'espère.
On va avoir des toasts à porter!

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 02/08/2010

Enfin arrivée, Cleopitre se glissa au fond de la chapelle pour y apercevoir et entendre :

Citation :: Il se tourna vers sa maintenant femme, passa un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui, puis dans une inspiration:

Rendez vous tout le monde au réfectoire de l'abbaye.
Les curés d'ici nous le prête pour fêter ca avec de quoi boire!

Parfait, elle arrivait donc à temps, et les grains de blés ...? !
Les grains de blé etaient maintenant entre ses doigts et guettaient le passsage de la cible - sourire angélique, à moins qu il ne soit que fransciscain ! -
Elle allait crier : " vive les mariés ou vive l'amitié aristotélicienne "
Hesitation, et confiance en l'inspiration du moment, d'ailleurs il lui semblait qu'il regnait une forte inspiration dans cette assemblée, tant les gens avaient les yeux ecarquillés, et le sourire béat ...

Retraitant Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/06/2010

Et bah nom de dieu! C'pas trop tôt l'Maje! Où qu'elle est la salle où on clape? J'te ferais goûter du marc de Bourgogne t'verras...Un ton plus bas, on sait jamais tout de même :Ca t'changeras de ta piquette angevine!

Ni une, ni deux - ni même trois, parce que c'est comme ça - la rouquine se leva et fourra sa main dans celle du géant blond, l'autre maintenant fermement un petit rouquin, qui avait compris lui aussi que c'était l'heure de s'en jeter un, et que purée, on l'avait bien mérité après tout ce bazar.

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