Messe du 6 octobre 1458

Cyrus pendant une bonne partie de nuit avait mal dormi. Il était fébrile comme la veille de son premier combat. Aussi, bien avant le chant du coq, il se leva, s’habilla et alla prier dans l’église

A l'heure précise, les cloches de l’Abbaye se mirent à sonner à toute volée raisonnant dans ses environs, pour inviter la communauté ainsi que les fidèles à venir assister à la messe.

Sitôt tues, Cyrus, un peu inquiet sort de la sacristie, il arrive dans le chœur, s'agenouille devant la croix en se signant, puis tend les mains devant l'autel en priant. Enfin, il se tourna vers l'assemblée des fidèles, écarte les bras.

Hem…..hem…… il s’éclaircit la voix

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Mes frères et sœurs,

Soyez les bienvenus ici même dans cette Abbatiale Saint Bernard qui je vous le rappelle, est la maison du Très haut, mais également la votre, la notre, puisque c’est ici que vous vous y réunissez en communauté, en Famille pour nos voisins, pour célébrer l’amitié, les enseignements d’Aristote et la Vita de Christos. En cette église pure et entièrement Aristotélicienne, en ce lieux sacré qui nous réuni, je vous invite à prier pour tous ceux que nous aimons, pour la vie, l’amour, l’amitié et pour nous aidez à surmonter les obstacles de la vie. Je dois vous dire mes sœurs et frères que c’est avec une certaine émotion et une certaine appréhension que je fais devant vous Cisterciens, femmes et hommes très respectueux de notre Eglise. Veuillez me pardonner, et a vous connaitre un peu maintenant à vivre parmi vous, je pense que vous m’accorderez votre pardon, si je connais des erreurs étant, en ce jour, ma première messe que j’officie.

En ces jours sombres dans le Royaume de France, malgré que le soleil, a travers nos vitraux, nous éclaire de mille couleurs multicolores, je vous invite à prier, implorer Le Très Haut, notre Créateur, humblement pour qu’il guide nos dirigeants vers la sagesse dans leurs velléités guerrières, afin que, nous tous ses enfants vivent dans la Paix, l’Amour et l’harmonie Aristotélicienne.

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Prions pour nos soldats qui se battent, se batteront, ou se sont battus en ces terres Angevines ou ailleurs dans le Royaume pour défendre notre Foy, pour que Dieu guide leur bras armés défenseur de la Foy et de l'Eglise, pour bouter les hérétiques hors des terres Aristotéliciennes, pour nos blessés ! Ayons une pensée particulière pour la sœur de notre mère supérieure,Gabrielle qui fait parti hélas de leur nombre, pour qu'elle se remette rapidement debout sans séquelle. Prions pour ceux qui sont tombé et ont donné leur vie pour notre Foy.

Ensemble, nous réciterons l'ode à la foi aristotélicienne, page XVIII de vos missels.

En attendant que chacun trouve la page Cyrus récite:

Citation :

Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple.
Nous savons de qui nous inspirer.

Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tous les jours nous en sommes reconnaissants,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.

Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.

Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.

Cyrus reprend alors, la prière inscrite sur le missel

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Cyrus, n'ayant pas de réponse, pensa que le monastère était endormi. Pas un Bruit, pas une réponse de Prière. Peut être ne parlait il pas assez fort? Le sans nom les avait peut être rendu sourd? Même son Landmeister n'etait pas là! Pourtant il lui avait promis et lui, tient toujours ses promesses. Il doit attendre à la porte? Pourtant la mère supérieure lui avait dit qu'il pouvait inviter du monde. Heureusement qu'il n'avait pas proposé à d'autres Chevaliers Teutoniques à venir! Cela aurait fait bel effet! Ce monasrère serait-il devenu comme le chateau de la belle au bois dormante. Dormaient-ils tous ici ? Pourtant, il n'avait pas encore fait son peche, ni son homelie. Il n'avait pas pu les endormir. Voilà pourtant de longues minutes qu'il les attendait et toujours pas de réponse.
Devait -il continuer seul ou comme dans l'Acédie, nos pauvres Cisterciens, préféraient plus le travail du vin, du nouveau chaix que la Prière.

Ainsi ce demandait Cyrus en officiant sa messe à cet instant!

tampis, il la fera donc seul, et dans ces prière, il mettra une intention particulière pour que le monastère sorte de sa torpeur.

Ensuite Cyrus se dirige alors vers le lutrin, tourne les pages du Saint Livre pour en venir sur le chapitre souhaité et leur fait signe de s’assoir.

Mes sœurs et frères, aujourd’hui je vais vous lire un passage du Livre des Vertus : La Onzième Méditation de St Barnabé :

Par une rude soirée d'hiver orageuse et ventée, un prêtre décida de rester prier dans la maison du Très Haut au cas où un pèlerin demanderait refuge par ce temps si terrible. Quatre bougies éclairaient l'église, il s’était assis à une table pour un frugal repas de pain et d'eau, et s'était couvert d'une peau de bête pour se réchauffer. Perdu dans ses pensées, il méditait sur un parchemin qu’il avait traduit, il méditait sur la guerre, sur les hérétiques et les querelles entre religieux, se demandant ainsi où allait notre monde. Combien de temps Dieu pourrait-t-il encore accepter qu'il s'enfonce dans le pêché ?

C'est alors que la porte s'ouvrit et qu'un homme entra. La lueur des bougies éclairait trop faiblement pour qu’il puisse distinguer celui qui venait de pénétrer en ce lieu de ferveur. Il distinguait seulement la capuche qui recouvrait son visage, le sac qu'il avait sur le dos et le bâton qu'il tenait à la main, lui indiquèrent son statut de pèlerin. Le saluant et l'accueillant comme il se devait, le curé se présenta. C'est ainsi qu'il me répondit :

"je suis Barnabé et je t'apporte un message."


Intrigué, le Prêtre s’imaginait qu'un proche, peut-être son père ou son frère, ou bien l'un de ses oncles, par inquiétude de ne pas le voir rentrer, lui avait envoyé l'un de ses hommes. Ainsi il lui demanda :

"vous avez un message pour moi ? je vous écoute."


Il fit signe au pèlerin de s'approcher de la table ou était posé l'eau et le pain, alors, il lui rétorqua:

"Le message que je te porte ne t'es pas adressé..."


C'est avec étonnement qu’il dévisagea cet homme, décidément très énigmatique, qui s'approcha soudainement vers la table. Le Prêtre pensa qu'il allait demander de lui servir à boire et à manger mais il regarda les bougies, en pris une à la main et me lança :


"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la paix, personne n'arrive à la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il prit une seconde Bougie:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la Foy, si elle n'est plus indispensable, rien ne sert de la laisser allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il prit une troisième Bougie:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'Amour, si les hommes la laissent de côté et ne comprennent pas son importance, rien ne sert de la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. L'homme commençait à lui faire peur. Il était sur le point de lui demander ce qu'il mijotait et lui signifier qu'il allait nous plonger dans le noir, mais aucun son ne parvint à sortir de sa bouche. Le dévisageant, il prit la quatrième et dernière Bougie et lui dit:




"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'espérance."

Puis la saisissant de sa main, il ralluma les trois autres bougies avec elle. Pour conclure, le pèlerin ajouta :

"Ainsi, chaque Aristotélicien incarne l'espoir, et l'espoir est ce qui maintient la paix, la foi et l'amour.


Une éblouissante lumière aveugle quelques instants, le Prêtre. Lorsqu’il ouvre les yeux, l'homme avait disparu et les quatre bougies brillaient encore. Il pense avoir divagué et rêvé mais à l'entrée de l'église se tenait, la mairesse du village, immobile, la bouche ouverte et le regard vide. Quelques instants lui permirent de se remettre de ses émotions. Elle lui expliqua le pourquoi de sa venue si tardive, attirée par la curiosité de voir une lueur éclairer l'église, inquiète de le voir encore là à cette heure. Elle ajouta qu'à son arrivée, elle avait vu un pèlerin disparaître dans une éclatante et brève lumière.

Cyrus marque un temps d’arrêt, regarde l’assemblée, et referme le Livre des Vertus.

Mes Sœurs, mes frères, nous avons, nous aussi en chacun de nous ces quatre bougies d’allumées comme dans cette église. Par ces temps troubles, notre Pèlerin nous dévoile, à nous les enfants du très haut que l’espoir guide nos âmes et brille dans nos Cœurs. Avec cette petite lueur d’Espoir, avec cette quatrième bougie, rallumons les trois autres qui s’éteignent ou s’étiolent, pour ramener, avec force et vigueur, l’Amour entre nous, la Vraie Foy, ainsi que la Paix dans le Royaume de France et dans nos cœurs. Oui, mes sœurs, mes frères, vous tous qui êtes réunis ici, en ce jour, pour honorer notre seigneur le Très Haut qui dans sa grande Bonté, créateur de l’Univers, nous a donné la vie. Il a allumé ces quatre bougies qui nous éclairent en nous. Ne laissons pas éteindre même l’une d’elle, et si par malheur l’une d’elle meure, avec celle de l’Espoir rallumons là, car comme pour l’animal quadrupède, il lui faut ses quatre pattes pour marcher,pour nous, il nous faut ces 4 lumières pour vivre sereinement. Gardons toujours en nous cet Espoir, qui avec l’aide du Très Haut, nous donnera la force de propager la Foy, la Paix et l’Amour Aristotélicien dans tout le Royaume et même au delà de nos frontières. L’Espoir, le Très-Haut saura nous donner la victoire contre le Sans-Nom. Côté à côté, clercs et croisés sauront combattre par le Verbe et par le Fer l’Hérésie, et ramener la vraie Foy sur terre.

Cyrus retourne devant l’Autel, tourné vers ses fidèles, marque un silence puis reprend.

Debout, ensemble nous allons réciter le je confesse à Dieu, afin de rendre pur nos âmes pour communier tous ensemble et nous rapprocher de cet idéal aristotélicien qu’est l'amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Cyrus, à la fin de cette prière, étendant ses mains sur le pain et le vin :



Ô Très Haut, veuillez bénir ce pain qui est signe du corpus de Christos et ce vin signe de la réconciliation.

Béni sois celui qui viens au nom de Dieu pour proclamez ses paroles.

Bénissez notre Pape, notre évêque, les prêtres, diacres et ceux qui ont la charge de ton église. Laisse-nous grandir dans la réconciliation et la paix humanitaire. Amen

Cyrus partage le pain, le rompt, et les distribue ainsi que le vin à ses fidèles en disant : DEUS VOBISCUM.


Il fait assoir les fidèles pour que chacun puisse communier et à la fin du repas, Cyrus se lève est dit :

Debout mes sœurs et frères.

Mes Sœurs et frères, unissons nos cœurs et ensemble récitons le crédo pour fortifier cette Amour Fraternel que nous venons d’avoir avec ce partage du pain et du vin comme nous a enseigné le Christos.


Puis en les bénissant par le signe de Christos :

Que Le Très Haut vous bénisse, au nom du Très Haut, d’Aristote et du Christos. Que l’amitié Aristotélicienne et la paix soit toujours avec vous. ITE, MISSA EST

Amen

Je vous souhaite une bonne fin de semaine. Que la Paix de notre seigneur le Très Haut » règne dans nos cœurs