[Baptême] Istanga de Lendelin

Mais c'est qu'il a de l'imagination, cet enfant là! Un diseur de balivernes, voila ce que tu es, Apollon! Mais va, je te pardonne en ce jour particulier.

Me tournant vers Darius, je lui fais signe d'approcher. Il s'exécute et tend à P'tit Sam une boîte de bois très fin, percée de trous, que l'on peut voir s'agiter de soubresauts.

La voila, ta grenouille! Et bien vivante! Je n'ai même pas eu le temps de te la rendre, tu as filé comme un voleur après avoir mouillé tes braies! Tu vois, je suis gentille.... lui dis-je en un sourire narquois.


Salâm, Delta! Je suis heureuse de vous revoir. En vie. Vous êtes en vie, vous que l'on a cru disparue à jamais!

Je me tourne vers Thrand', mon sourire est éloquent : je suis honorée que vous soyiez présent, mon Père, vraiment. Voulez-vous que je vous présente mon jeune frère, Miroslav, dont je vous ai soumis quelques lignes de ses écrits.

Regard à Miro : Voici le père Thrandjuil, qui était curé de Marseille, le seul à répondre aux questions de votre neveu.

Retour vers Delta : Excusez-moi, Delta, je suis à vous. Je la regarde, détaillant la toilette, les fards. Elle semble être à l'aise financièrement. Qu'êtes vous devenue? Toujours en Provence, donc, à ce qu'on m'a dit. Je fronce légèrement les sourcils, cherchant dans ma mémoire qui a bien pu me parler d'elle... Doch, Farwen, Iskander? Je ne sais plus...
Reconnaissez-vous Darius? Avouez qu'il a bien changé!

J'arrête mon babil, me rappelant une Delta caustique, qui ne savait ni lire, ni écrire. Sait-elle maintenant qui elle est?

Une caresse de la main d'istanga sur sa tête rousse, p'tit sam n'en revient pas, jamais il n'aurait cru cela possible mais les évènements s'enchainent et tout penaud, il retourne la boite et son contenu en tous sens, son visage s'éclaire


Mais alors, Tanga, t'es pas une sorcière!!!!
T'as fait une blague, aaaaah z'comprend et z'suis content qu'la grenouille ait pas eu mal.
Dis on boit un tit coup ?

La cérémonie achevée, tout le monde se regroupait pour se saluer.
Sa voisine sembla alors se réveiller d'un long sommeil.
Le Bon Jorn à nouveau, Deltamu!

Puis Istanga lui présenta Miroslav, dont elle lui avait déjà parlé.
Demat, Messire Miroslav. J'ai effectivement eu l'occasion de vous lire, avec grand intérêt!

La marraine et le parrain suivaient la baptisée, Thrand les salua avec chaleur.
Messire Natale, bien le bonjour! Félicitation pour avoir pris la lourde charge d'accompagner Istanga sur le chemin de la Lumière (tout en souriant la Istanga) ! Au fait, vous avez le bonjorn de votre cousine Sérésa.
Flore... ça faisait longtemps qu'on ne s'était croisé! Comment te portes-tu?


Il salua de la tête les sieurs Deubs et Kehl, avait qui il avait devisé longuement l'an passé sur la Place d'Aristote à Rome.

la reflexion carnadesque, il tira attention a la reponse du cure....


oui vous l'avez dit, une gasconne, nous ne tirons pas les meilleures, helas... mais meme si nous ne partageons point les memes idees pour certaines choses, j'espere de tout coeur qu'elle n'emportera pas son peche devant le Tres Haut...
La Bretagne, oui, vous continuez dans l'esprit provencal, bien qu'a la difference de la provence, la Bretagne a.... oh et puis on est pas la pour parler de tous ca, il stoppa ses dires et se tourna vers la nouvelle baptisee.

Istanga, Aurions nous quelque chose a boire pour festoyer cet evenement?

Thrandhuil a écrit:

Flore... ça faisait longtemps qu'on ne s'était croisé! Comment te portes-tu?

Très bien mon Père.
Egale à moi-même on va dire mais j'ai toutefois avancé dans mon cheminement personnel.
Je me consacre maintenant aux études, à la méditation et aux voyages. Rien de tel pour se trouver, croyez-moi.

Lui sourit, et voit qu'il a déjà conversé avec son frère.

Oh, Miroslav vous a informé de ses projets ?
C'est très ambitieux et je suis persuadée que l'Eglise peut en tirer avantage. D'autant qu'il semble avoir étudié des textes sacrés allant dans son sens.
Entre vous et moi, je n'arrive pas toujours à saisir tous les détails de sa pensée mais une chose est sure, je l'aiderai pour que son rêve devienne réalité.
Prochainement, je me rends à Genève en réponse à l'appel à la croisade. A mon retour, ce sera le bon moment pour établir les bases de ce vaste chantier.
J'espère que nous aurons encore l'occasion de nous rencontrer dans ce cadre !

Elle apprend ensuite que Thrandhuil a quitté la Provence pour la Bretagne, et à subi sur le chemin une attaque dont une Semper est responsable. Elle se souvient vaguement de cette histoire.
Malheureusement, rien n'a pu empêcher leur invasion politique de la Gascogne.
Flore reste persuadée que son action avec Namay était la solution mais ils ne furent pas soutenus. Au contraire ...
Elle chasse ses douleureux souvenirs de son esprit et fait l'accolade à son cher cousin, presque suzerain à une époque si les événements ne s'étaient pas précipités. une chance pour lui finalement, cette annulation.

Deubs0 a écrit:

j'espere que tu as fait bonne route ma chere depuis notre derniere rencontre,

Héhé, tu sais que je suis experte dans l'art de me faufiler discrètement et éviter les mauvaises rencontres.
Je l'avais d'ailleurs dit lors de mon passage à Cames, auprès de la famille. Comme quoi une vie risquée a quand même l'avantage de nous préparer aux situations extrêmes.

Rit doucement

Alors la Gascogne ? Ils t'ont laissé tranquille finalement ?
Note que je ne vois pas ce qu'ils pouvaient te reprocher. Tu n'as jamais rien eu à voir dans ces affaires.
Encore une "noupirie" se dit-elle. Le pire est qu'elle trouve écho auprès de sa petitesse d'Armagnac. *Soupire*

De mon côté, le dossier déposé à la pairie n'a pas été retenu. Pourtant, il s'agissait bien d'un assassinat ...
Enfin, je prie chaque soir pour que Namay ait plus de réussite dans la plainte qui le concerne.

Les Semper ... Toujours présente cette racaille ?

[je suis vraiment désolé, je vous prie de m'excuser]

"Le Parrain" prit le cierge et le remis à sa filleule tout en laissant le soin à Mère Eloin de finir le propos. Il dit alors tout bas.
- Tiens c'est pour toi.
Puis avec un sourire et un clin d'œil.
- Te brûle pas avec hein ! ... Cassoulette ? Mais bien sûr !

Vint alors la foule des semblables...
Le Comte de Rabat en profite pour adresser un regard à l'officiante :
- Merci ma Mère, ce fut un plaisir de faire votre rencontre.
On continue alors, cousins, cousines,Orangeade qu'il salue de bon cœur :
- Bonjour bonjour !
Saluant alors le "petit Marseillais" avec un sourire.
- Bien le bonjorn mon Père, la Bretagne dites-vous ? Point trop frisquet ? .... J'espère que ma cousine. Décidément il en a beaucoup ! - J'espère que tout va bien pour elle. Vint alors un proche de la baronne, il lève un sourcil puis reprend à l'attention du padré : J'espère que vous vous êtes remis de vos blessures en tout cas.

le cure sorti, oreille qui se tend vers Flore....


Je n'ai nulle doute que tu te sois bien faufile, mais en proche et futur suzerain , je me devais de te le demander...
petit clin d'oeil, rebondit sur l'affaire gasconne

aucun souci pour ma part, cela m'a presque divertit, meme si je me suis retrouve entre deux eaux, j'ai su ramener ma barque a terre, et en profiter pour regler quelques vieilles affaires, il reste juste a traiter les nouvelles arrivantes... cela n'arrete jamais un moment de lassitude, non pas vraiment surtout en voyant arriver Kika dans la chapelle, suivre le pere qui venait de sortir...toujours a sa cousine a l'image de cette creature sans nom qui se permet de penetrer dans l'antre du Tres Haut, il y aura toujours des ames perdues qu'il nous faut reduire la nuisance....

Mais ne t'inquiete pas, tu as suivi le bon chemin, tu es bien plus forte que moi pour cela, et c'est ce qu'il me faut en Roquebrune.... second clin d'oeil.... bon et c'est pas tout ca mais il se faisait soif.... il ouvrit sa veste, decrocha une gourdasse et s'en jeta une gorgee... du vin de bordeaux, cela ne pouvait faire de mal a personne en ce lieu...

"dont ! il nous faut"...Messire...on dit: "dont il nous faut réduire la nuisance"...ceci dit, même avec "dont", la structure de votre phrasé reste lourd et cahotique...


Oui..kika est bizzarement pourvu du sens de l'ouï, comme toutes -ou presque- les créatures du Trés Haut..

Outre le verbiage...Messire Daubes...sachez que c'est Inge en personne qui m'a baptisé...que je prie régulièrement...que je me confesse aussi...
Voudriez vous dire qu'Inge n'est pas Membre éminent de Notre Trés Sainte Eglise?
Qu'elle fait entrer dans la Famille Aristotélicienne des êtres démoniaques?
Penseriez vous, par là même, qu'Elle n'est pas au Service du Trés Haut?

Vous divaguez, mon cher...presque du blasphème...dois je vous rappeller que nos empoignades passées (et à venir, je l'espère) n'ont pas de prises ici...nous nous sommes entretués (enfin...vous tué d'ailleurs^^)par pure politique et surement pas quant à notre Religion...vous frolez le bucher, Daubes...

Les discussions allaient bon train, la provence d'hier et d'aujourd'hui, des liens qui se dévoilaient derrière des civilités, les rites n'avaient été que l'apéritif..Pti Sam avait soif, Miro lui fit passer sa gourde, demandant à Darius de superviser l'opération tandis qu'il se tournait vers le père Thranduil. Flore agrémenta leur rencontre de tant d'encouragement que Miro hésita une seconde, prenant garde d'étouffer sa fierté.

Bonjour mon père, j'ai l'impression que l'on évoque un membre de la famille, au sens de parenté, quand mes soeurs vous nomment. Je suis enchanté de vous rencontrer en cette occasion heureuse.

Je suis flatté que vous ayez pu me lire. Mais plutôt que de me tourner vers la docte université je vais d'abord battre le pavé et prouver que mes idées fonctionnent à petite échelle dans le cadre d'échanges privés. Je m'en voudrais de vous présenter des choses confuses, mais je ne choisirais pas la clarté des doctes écrits qui n'éclairent que la poussière amassée dessus.

Il sourit, inconscient des jets de phrases sybillines fusant tout autour sur une Provence passée qu'il n'avait pas connu, ses esgourdent s'affinant plutôt aux rumeurs de vaste remaniement de population qui allaient rebattre les cartes dans beaucoup de provinces...

Les Saints Ecrits sont une bonne base de travail, malgré leur poussière, mais rien ne vaut la confrontation au pragmatisme et au bon sens de quelques individus entreprenants pour travailler sur votre création. Vous pourrez compter sur mon oeil critique et ma langue provocatrice pour mettre tout cela à l'épreuve, si vous le souhaitez.
Quant à la famille qui me lie à vos soeurs, c'est celle de l'Amitié, du respect jusque dans les plus grandes différences; Istanga n'a fait aujourd'hui que formaliser ce qui est depuis longtemps dans son coeur.

La saynète entre la jeune baptisée et l'enfant qui semblait porter grande affection aux grenouilles l'amusa, tandis qu'elle se reculait de quelques pas pour laisser les invités apporter leurs félicitations à la nouvelle fidèle.

Elle remarqua un homme qui se signa à plusieurs reprises avant de venir s'adresser à elle, pour la remercier poliment.

Deubs a écrit:

Ma mere, je vous remercie pour ce solonel moment. Je suis heureu que vous ayez guide ma cousine vers notre spiritualite..

Mais je vous en prie, messer, c'est toujours un plaisir pour moy que d'accueillir de nouveaux fidèles dans la grande famille aristotélicienne !

L'homme s'éloigna ensuite pour discuter avec la soeur d'Istanga, Eloin en profita donc pour reposer sur le baptistère la plaque de métal qui permettait de le fermer, évitant ainsi que l'eau ne s'évapore ou ne se salisse de trop.
Le parrain de l'héroïne du jour luy présenta alors ses remerciements, et la moniale ne put que sourire. Il luy arrivait de procéder à un baptême et de voir les protagonistes de la cérémonie quitter l'abbatiale sans mesme luy dire au revoir ; aussi elle savait apprécier à leur juste valeur ces quelques marques de politesse à l'égard du temps qu'elle venait de donner.

Natale a écrit:

- Merci ma Mère, ce fut un plaisir de faire votre rencontre.

Mercè, messer. Le plaisir est partagé, soyez-en sur !

Elle quitta ensuite le groupe qui s'était formé autour de la jeune de Lendelin, et regagna le choeur, s'affairant à ranger dans la sacristie les objets liturgiques, qui seraient ainsi bien à l'abri en attendant le prochain office cistercien.

Un grand bruit la fit sortit de la sacristie pour voir de quoi il s'agissait, et elle fronça les sourcils en remarquant la charrette stationnée à l'entrée de l'abbatiale. Elle revint donc auprès des convives, les dépassa, et s'adressa courtoisement au père Thrandhuil.

Mon père, je n'ai rien contre le fait que vous souhaitiez fester l'entrée de donaiselà Istanga, dans la famille aristotélicienne, mais si vous pouviez rejoindre le réfectoire pour faire la distribution de boisson, je pourrais achever le rangement de l'abbatiale et en fermer les portes.

De plus, le réfectoire étant chauffé pour les heures des repas, et le dîner de la mi-journée arrivant bientôt, je gage que de grosses bûches brûlent jà dans l'âtre pour réchauffer l'air ; vous serez ainsi bien plus à l'aise qu'en plein vent !