Arrivée de Kamazone

Kamazone observa les yeux qui paraissaient à travers la trappe. Elle leva fébrilement la tête en direction de l'homme, lorsqu'il lui posa la question:

Citation :

Bonjour, ma soeur. C'est pour quoi?

La voix éraillée, terrorisée , elle lui répondit:


- je cherche asile, je suis seule et perdue, j'ai froid, j'ai peur.......

Puis se reprenant, en posant son regard implorant dans celui du moine.

- Je suis Kamazone, je viens de Bourgogne. Pitié ouvrez moi mon Frère

Pour ponctuer ses dires, elle s'emmitoufla plus profondement dans sa couverture, tremblotante.

Une choutte huhula à cet instant, accentuant l'ambiance dramatique de la représentation

*merci l'oiseau*

Nainainus ouvrit la lourde porte et fit entrer la personne dans la pièce chauffée.

souriant au nouveau venu.


Bonjour, mon fils , je suis ravi de vous voir parmi nous, mais vous devez être bien fatigué par la route et je suppose que la faim et la soif vous tenaille.

Suivez moi dans nostre réfectoireoù nous servirons une bonne bière en attendant le repas confectionné pour nos hotes. Dès que vous aurez fini votre repas, je vous conduirai à votre cellule ou vous pourrez vous changer et faire un brin de toilette avant l'office des heures.

L'homme qui lui avait ouvert la porte lui proposait à présent de se restaurer. Il n y'a pas à dire, le sens de l'accueil est inné chez eux...bénies soient leur saintes intentions, elle avait faim.

Le ton sirupeux lui donnait un air pathétique, mais que diable, il fallait s'adapter à la situation. Elle ne connaissait pas la fonction de l'homme, peu étonnant, ce n'était pas ses fréquentations habituelles. Elle remarqua qu'il l'avait appelé "Mon Fils"...et eut du mal à ne pas rétorquer en songeant à sa douce peau et ses formes charnues.

Elle opina en réponse à sa proposition, et partit derrière lui, l'air hagard


Alors qu'elle le suivait, un autre homme, semblant plus appétissant s'approcha:

Citation :

Bonjour je m'appelle Enosch, je suis un novice seminariste, est ce que je peux vous aider?

Un novice...comme il avait l'air innocent...Kamazone lui sourit, angéliquement.

- je vous remercie oui. Votre présence me serait réconfortante dans le refectoire. En rajoutant un peu en se repliant fébrilement sur elle même


- Feriez vous cela pour moi murmura t'elle

*regard implorant*

Kamazone le regarda se tripoter l'intérieur des poches, luttant sérieusement pour garder son sérieux. Il fallait se contenir et surtout ne rien trahir avant l'arrivée des autres.

L'apothéose fut de l'entendre lui murmurer

Citation :

-J'ai trouvé la reserve de vin, une petite bouteille du cru de l'abbaye année 1454 vous aidera certainement à vous rechauffer un peu...

elle ne put répondre que d'un sourire ambigu, et le suivit.

Farfa l'est là depuis longtemps. Tellement longtemps qu'il s'est posté à la cîme d'un arbre à l'aide d'une grande echelle flambant neuve tombée d'la charette. Y fait ren qu'à boire et pisser, notant d'temps en temps l'arrivée de p'tits groupes ou alors d'très gros animaux. Ses motivations pour s'trouver si proche d'un lieu d'culte sont simples. Tout d'abord Pemiers pas en l'Berry. Ca s'fête ! Veut piller un p'tit quèquechose, histoire d'pas perdre la main et d'ram'ner un souv'nir pour une de ses moults mémés. Pis Là, une riche abbaye... Haha ! Ces moinillons... Sont juste bon à s'défendre à coups d'crucifix ou d'gousses d'ail.. Quoique nan, l'Farfa se remémore soudain'ment d'un inquisiteur fou avec qui il avait fort ben sympathisé. Lui avait appris des supplices complét'ment nouveaux pour lui, résolu'ment modernes, avec parfois un outillage lourd et complexe... Les moines les fabriquent eux mêmes didonc. D'vrais artisans. L'Farfa Espère ben en ram'ner une pour tester l'Mémé.

Paraît qu'on est chez les grégoriens içi, sont pétés d'écus. Y z'en cachent d'en chaque recoin, sont gras comme porcs. Leur cave à vin fait baver... Vont en bouffer du grégorien !

Y sont 'parpillés, l'une des leurs tente une entrée et réussie son coup. Comme quoi qu'ça sert d'avoir des miches rebondies, même chez l'cur'ton. L'homme n'reste qu'un animal ayant des b'soins et Farfa n'ose même pas s'imaginer s'que ça doit être avec des couilles grosses comme des soules.

L'Tik, sûr'ment paniqué comme pucelle fonce tout seul comme un dératé. S'casse la gueule.. Bah, l'a la tête dure. Farfa le psiiiiiit, lui jettant des marrons. Va zy Bouglion ! Crochette moi ça !

Mouarf.. Crochette moi ça.. Déjà qu'il a du mal à s'habiller tout seul.. En plus l'a pas l'air se se rendre compte que quelqu'un essaie d'l'attaquer. L'a même pas entendu. L'a l'air vraiment amoché, y boite dur. Enfin surtout d'la feuille. L'Farfa descend d'son arbre, siffle un bon coup, s'rapproche à pas d'loup d'un horrible vitrail. Des brigands fuient. Pouah.. Doivent pas être avec nous ça. Ptet ben des moines profitant d'l'attaque pour s'sauver et aller courir la gueuse incognito ? Certains sont d'jà à l'intérieur, c'est sûr.. Y l'explose d'un bon coup d'hache s'foutu vitrail, racle les débris et escalade tant ben qu'mal.

Une fois grimpé y s'met à gueuler, comme d'hab quoi.

CHAAAAAARGEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !!

[Aux abords de l’abbaye.]


Le gros bob attendait patiemment, adossé à un arbre, un large sourire illuminant son visage. Pour sur, il n’était pas mécontent de lui et de la manière dont il avait berné le nabot !

Ce crétin lui avait promis deux tonneaux, un de bière et un de vin pour s’assurer de sa présence ici. L’gros Bob lui, serait venu pour rien ...
Au contraire même, il voyait là une occasion rêvée d’enfin venger son passé. Ses parents, cruellement lynchés par l’inquisition, et surtout ce vieux pervers, l’abbé zodrome, qui, à défaut de leur apprendre à lire comme il aurait du le faire, avait pour sale habitude de se montrer un peu trop entreprenant avec les enfants à l’époque où le gros Bob n’était encore que le p’ti Bob …

Bref … L’avait jamais su lire mais l’était fier de lui le bougre, l’avait bien berné le nabot …

Déchirant la nuit, un sifflement strident suivit d un bruit de verre brisé puis d’un hurlement béliqueux.

Citation :

CHAAAAAARGEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !!

Ni une, ni deux, l’gros Bob, de sa main gauche, dégaine son poignard, de la droite, empoigne sa masse d’arme puis s’élance … enfin se dirige plus où moins rapidement relativement à sa corpulence, dans la direction du grabuge. Apercevant le nabot s’introduire dans la bâtisse, il lui emboite le pas pour se retrouver dans un long et obscur corridor.

Nainainus ouvrit la porte en entendant le bruits.

Oh oh calmez vous !!

Bonjour, mes fils , je suis ravi de vous voir parmi nous, mais vous devez être bien fatigué par la route et je suppose que la faim et la soif vous tenaille. Je suis désolé, je m'etais endormi sur mon livre. Tout les textes ne sont pas forcement très dynamiques. Enfin passons.

Suivez moi dans nostre réfectoire où nous servirons une bonne bière en attendant le repas confectionné pour nos hotes. Dès que vous aurez fini votre repas, je vous conduirai à votre cellule ou vous pourrez vous changer et faire un brin de toilette avant l'office des heures.

Le blondinet avait été mis au courant de l'attaque d'un édifice religieux par des brigands de la Grotte et surement d'autres.
Auguste avait tout de suite accepter d'y participer pour se venger de la dernière fois où il a attaqué un curé et que ce dernier lui a donné un violent coup de Livre des Vertus dans le point sensible de tout homme.

C'est avec le souvenir de cette castration en tête qu'il prit le chemin du Berry pour rejoindre les hors-la-loi déjà sur place.
Le jeune brigand galopait toutes les nuits pour éviter de se faire repérer par les armés qui lui en voulaient encore pour le pillage de Sarlat.


Le monastère était enfin en vu. Cela faisait quelques jours que le cheval ne cessait pas de s'époumoner dans la fraicheur de la nuit étoilée mais il allait bientôt pouvoir se reposer.
Le bandit posa un pied à terre puis l'autre avant d'attacher solidement sa monture à un vieil arbre.
Une fois le cheval occupé à brouter l'herbe et non à huer comme un damné, le blondinet se mit en route. Il y avait bien cinq-cents mètres avant d'arriver devant le bâtiment mais il avait tout son temps, il ne voyait pas encore d'hommes assoiffés d'action dans les haies.

Je me suis trompé de jour ou c'est eux qui sont bien cachés ?

Auguste avait bon fouillé un peu partout, il n'y avait personne. Haussant les épaules, il décida de faire le tour du repère des moines pour voir si ce n'est tout simplement pas la bonne façade où le rendez-vous était fixé.

Et il avait bien fait, le nain au tempérament agressif avait laissé une échelle non pas pour gens de sa taille mais pour gens normaux.

Sacré Farfadet... Il aime les entrés spectaculaires. Quand c'est pas le poney à la taverne qui risque d'écraser mon fils, c'est la fenêtre du monastère.

Tout en faisant son monologue, un autre homme suivit le nain. Celui ci était tout le contraire du premier grimpeur : il était corpulent.

Nom de Dieu -expression très appropriée pour l'endroit-... L'échelle va tenir pour moi ?

Joignant la parole aux gestes, il empoigna l'échelle et commença à grimper, doucement. Les barreaux grinçaient, l'échelle n'était pas de très bonne qualité mais le blondinet était finalement arrivé, laissant échappé un long soupire de soulagement avant de regarder les ombres s'évanouirent dans le long couloir

Mais attendez moi !

Pour finir, il commença à courir à toute vitesse après ses compères, regardant sur les côtés les décorations qui valaient surement leur pesant d'or.

Des cris dans le couloir firent se retourner Rosalynde

-ALERTEUUUUUUU....LES BRIGANDS SONT A NOTRE PORTE...ALERTEUUUUUU...

Elle décida d'aller au devant en marchant quand même le gourdin prêt à retomber en cas de besoin et s'avança sur le qui-vive et aperçut un groupe de personnes dans lequel elle reconnut des visages qu'elle devait retrouver ici comme convenu.

Nous y voilà. Boucle d'or, Gros Bob et l'cousin d'machin s'ramène. Tik assome un moine d'un coup d'un seul. Mouarf. l'Farfa s'marre en voyant l'homme. Pas très solide s'ui là. 1O écus qu'y fait l'mort ! Un autre gueule, tiens y r'connait sa capuche à lui, l'a d'jà vu taupiner à la grotte. Vengence !
Arf Tik chasse d'jà l'gueulard et commence les choses sérieuses sans lui. Farfa trépigne, attendant l'Gros Bob.
Mais depeche toi crevette ! C'est jour d'fête mon Gros ! Va pu rester d'vinasse j'te préviens ! Regarde même Rosa t'as rattrapé d'tout là-bas. Farfa s'casse et part là où y'a du grabuge pour l'moment.
HAHAHA ! C'est l'bordel ici !

L’Gros Bob n’en croyait pas ses mirettes. V’là toute une horde de gus qui débarquent en hurlant, les armes à la main, et le cureton leur offre un godet.

* La foie rend vraiment débile … * Pensa t-il en son faible intérieur.

Citation :

- Heu vous le gros..heu grand suivez moi je vous prie...

* Hein ?! L’Gros …*

Bob jeta un rapide coup d’œil sur sa bedaine, hésitant entre humecter sa gorge, ma foie bien sèche, où broyer la tête de ce minable à grand coups de masse d’arme … Arf … Trop tard … L’Tik a déjà envoyer un bourre-pif au taulier l’envoyant valdinguer par terre et l’autre prend la poudre d’escampette.

Citation :

- Mais depeche toi crevette ! C'est jour d'fête mon Gros ! Va pu rester d'vinasse j'te préviens !

*Hein ?! Pu d’vinasse ?!*

Il emboite aussitôt le pas au Farfa, non sans filer un gros coup de pompe au taulier en passant …

Crazy trouva une echelle appuyée sous un vitrail cassé et l'escalada pour jeter un oeil a l'interieur .Tout en restant sur ses gardes et en tenant son baton d'une main ferme .

[défroqué, face à l'abbaye]

L'attaque avait commencé depuis un certain temps, enfin Grander se trouvait afin aux abords de la maison des curetons. Il était arrivée facilement à bon port, quoi qu'une odeur de fiente n'arrêtait pas de le suivre depuis sa dernière nuit.

Aucun souvenir de celle-ci ne permettait de savoir d'où venait cette odeur, mais peu lui importait, les saintes liqueurs de la veille le tenait encore chaud!

Par mon derche, les gueux, ils ne m'ont pas attendu!

Sur ses mots, L'homme sortit sa dague de son fourreau, et fit sa propre charge, à lui tout seul!

A BOIREeeeeu!

Dans sa course, son pied se prit dans une racine. Le débris s'étala sec dans la terre. En se relevant, il regarda autour de lui si personne ne l'avait vu, et repartit de plus belle.

Quelque part au loin, un jeunne femme aux longs cheuveux bruns arriva en courant dans sa tenue légèrete, la poitrine remontant à chaque pas qu'elle fesait, les cheuveux virevolter dans tous les sens, dès qu'on l'a voyait on croirait que le temps s'arrêtait, lorsqu'elle courrait, ses pas furent si lent qu'on pouvait voir bien tranquillement ses formes bouger de tout les sens. Une caresse dans les cheuveux pour dégager ses cheuveux de son visage



Une petite malette à la main qu'elle s'empressa d'aller voir les combattants au point de risquer sa vie mais bon, qu'elle bonheur de mourrir au combat! .

Elle s'arrêta devant une personne:

Serait-il mort ou inconscient?

Prenant son courage en main, elle se pencha de plus prêt vers l'inactif, lui fit un bouche à bouche comme jamais! et.... HOURRA ...Il était mort...

Crazy regarda par le vitrail brisé mais ne vit rien bouger mais il entendit des rires gras et des cris de contentement.

Crazy se dit que il ferait mieux d'attendre des renforts car il ne savait pas le nombre exact de ces vermines .

Il redescendit de l'echelle et la retira et alla la cacher dans le bois tout proche.

Voila ! Si il en a qui comptent s'echapper par ici,ils vont etre surpris !! hihihi !

Crazy retourna devant l'entrée voir si les renforts arrivaient .