Baptême d'Enosh

Eloin entra dans l'abbatiale, revestue de ses habits de moniale, pour la célébration de sa première cérémonie à Noirlac. Autant dire que c'était pour elle un grand jour ! Elle donna autorisation au frère sonneur qui n'attendait qu'un signe d'elle pour se balancer joyeusement au bout de la corde, et les cloches sonnèrent pendant que les membres de l'ordre cistercien arrivaient peu à peu dans l'abbatiale.

Devant l'autel, Eloin attendait que chacun se soit installé sur les nombreux bancs du lieu saint qui représentait tant pour elle.

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Nous sommes réunis en cette magnifique abbatiale pour célébrer le baptême du jeune Enosh, qui a mis sa vie en péril pour défendre l'Abbaye. Grasce luy en soit rendue ce jour, en mesme temps que son entrée dans la communauté aristotélicienne.

Eloin attendit que le jeune homme qu'elle appréciait pour ses qualités be s'approche du baptistère pour reprendre par la lecture d'un texte de l'Ethique à Nicomaque.

L'amitié est ce qu'il y a de plus necessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Voici maintenant le Credo Aristotélicien auquel chacun doit croire.

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Enosh, croyez-vous en tout ce qui est dit et écrit dans ce Credo ?

Enosch en ce jour très spécial était très nerveux. Il avait écouté pieusement le debut de la cérémonie, jetant de temps à autre un œil pour voir qui était présent.

-OUI JE LE CROIS ! oups pardon, je suis un peu nerveux.

Enosch emporté par sa foi avait crié très fort son engagement. Il baissa la tète pour ne pas montrer qu’il avait rougi de honte.

Bridgess s'était préparée du mieux qu'elle put pour l'évènement de baptème.

Elle était assise aussi dans l'abbatial , pour assister au baptême de son ami Eno, et le premier de son souvenir, quand Dame Eloin entra.

Elle pouvait voir le bonheur dans le yeux pétillants de Enosch
Bridgess était heureuse pour lui.

*Il le mérite bien et il a tellement travaillé et étudié pour y arriver*

Elle écouta les paroles de Dame Eloin. <-Nous sommes réunis en cette magnifique abbatiale pour célébrer le baptême du jeune Enosh, qui a mis sa vie en péril pour défendre l'Abbaye>

Les évènements de ces derniers jours lui défilerent comme en rêve
Puis Bridg sourit legèrement quand elle entendit la réponse de Enosch.

Elle compris la nervosité de son ami, mais rien de plus normal. Elle le serrait elle aussi.

Eloin adressa un grand sourire à Enosh en l'oyant hurler sa foy. A coup sur, nul ne pourrait luy reprocher son manque de voix ! Elle reprit son sérieux et lui dit :

Veuillez maintenant réciter le serment du baptême à voix haute, devant tous, mais surtout devant Dieu, juge de toutes nos actions.

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Lervia arriva essoufflé et entra dans un léger glissement de botte s'arrêtant juste avant de rencontrer fortement les bancs de l'abbatiale et fit un grand sourire l'air de rien, comme si le bruit ne venais pas de lui.

Il salua tout le monde présent d'un signe de tête, reconnaissant au loin dame Bridgess son amie et messire Enocsh.

Il se recula discrètement jusqu'au bénitier a l'entrée et se signa en mettant un genou au sol avant de se relever et d'aller sans presque un bruit, mis à part une botte qui couinait légèrement, sur le banc du fond

Retraitant Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 14/10/2008

oz rentra dans l abblaye et assista au batepme
la ceremonie ete splendide
tout comme lieu
[/b]

Kro débarqua en faisant crisser la porte. Lui qui souhaitait faire une entrée discrète, c'était déjà raté.
Il venait seulement d'avoir vent du baptême de son ami Enosh et, tout sourd qu'il était, il s'était précipité dans l'abbaye pour assister à ce moment si important pour son ami.

OUI JE LE CROIS ! Entendit-il au loin.

Il s'assit tout près de son ami Lervia, qu'il était heureux de revoir après si longtemps puis se mit à lui demander d'une voix de sourd :

ILS NE PEUVENT PAS PARLER PLUS FORT ????

Optat avait reçu une invitation par une amie pour le baptême d'Enosch. Celui qui lui avait tissé sa bannière recevait aujourd'hui le baptême dans ce lieu prestigieux.
Comme la personne devant lui il n'entendait pas vraiment tout ce qui se disait. Dans un murmure il perçu quelques mots :

Citation :: Je reconnais en Dieu le moteur du monde ...accepte... je désire que mon nom apparaisse comme baptisé..

Oui c'était bien la cérémonie la plus merveilleuse pour qui avait foi. Enfin pouvoir proclamer l'Amitié aristotélicienne et vivre pour tendre vers l'amour du très-Haut. A chaque fois il avait le même frisson, il sentait le souffle qui permettait de s'élever.

Il irait saluer le nouvel enfant de Dieu une fois tout le monde parti.

Enosch toujours aussi nerveux, avait finalement relevé la tete et s'aperçut que bon nombre de ses invités étaient arrivés mais pas tous.

*ils ne vont certainement pas tarder* se dit-il en regardant vers la grande porte.

kiwi qui venait juste de quitter sa caserne arriva au baptême de son ami Enosch, un peu en retard, elle entra dans l'abbaye, la cérémonie venait juste de commencer.

Mince je suis en retard, je m'excuserai après auprès d'Enosch pensa t'elle

Puis elle vit ses compagnons, Bridgess, Kro et Lervia puis elle décida de s'asseoir à côté d'eux.
kiwi vit que Enosch était très ému, elle lui fit un clin d'œil afin de le faire rire, elle était heureuse pour lui.

Retraitant Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 03/08/2008

Les cloches.... Une main qui vient frapper sur un front... Ha nom de... !! En un haussement d'épaules, le juron fut rattrapé au vol. La grande carcasse était en sa cellule, c'est que le séminaire lui demandait du temps, il faisait de gros efforts pour bien comprendre les textes sacrés et pouvoir ainsi apprendre et répondre correctement aux différents questionnaires.

Malgré une très grande foy, c'est que le Lorrain n'avait pas beaucoup eté à l'école et se n'était pas en les champs que l'on apprenait les subtilités de l'écrit. Enfin.... Il se leva d'un bond, c'est que Enosh l'avait invité à son baptême. Moment important en sa vie, le voilà qui allait entrer en la grande Famille aristotélicienne et Makcimus s'était promis de venir assister à la cérémonie.

Une génuflexion, signe de croix et reprenant son souffle... À l'habitude, quand il entrait en l'abbatial une sensation de bien-être l'envahit, il sourit apercevant Dame Eloin sa marraine. Celle-ci allait officier qu'elle bonheur de l'apercevoir en habit de moniale. Dieu que l'Abbaye était grande, il ne l'avait revu depuis son propre baptême... Oh il l'avait aperçu de loin en les couloirs, mais a chaque fois il fallait qu'il ait quelque chose a faire ou un empêchement. Là pour le coup, il la voyait et c'était elle qui visiblement allait baptiser Enosh, il ne put s'empêcher un signe de ses énormes paluches.

Le Reiter Teutonique s'avança donc en la nef et s'installa juste a temps pour reciter avec ferveur le credo. Son regard se porta vers son ami, celui-ci semblait nerveux. Il sourit joignant les mains en l'entendant hurler sa foy. Voilà un grand moment, nul doute que celui-ci devait être heureux.

Natalys avait pu se libérer à temps, elle revenait du verger et trouva une missive urgente... mais le pigeon qui devait l'avertir avait préférer faire sa coure que de lui remettre le parchemin... Pfff maudit pigeon...

Elle arriva donc avec son panier de pommes sous le bras, sa grande échelle sur l'autre. Elle laissa tout près de l'entrée de l'abbaye, et savait que personne ne pourrait lui voler ses biens, donna ordre à Maly de tout surveiller. Les petits avaient trouvé de quoi s'occuper....un bâton à mâcher...

Puis, elle se glissa par une porte dérobée et s'assit sans faire de bruit... Heureuse d'avoir pu venir soutenir son ami... Elle écoutait attentivement la cérémonie... Puis elle entendit une voix qu'elle reconnu de suite... Kro...

Monseigneur de Bouviers, Archevêque de Bourges, vint assister à la cérémonie. Comme toujours, il s'assit dans l'une des stalles du choeur. Il sourit au futur baptisé... en dedans de lui, il lui souhaitait le plus grand bonheur.

Citation :: A l'attention de sieur Enosch,

Mon fils,

La nouvelle de votre baptême m'est parvenu récemment et je tenais à vous faire part de toutes mes félicitations pour ce jour si important dans la vie d'un humain. Voilà que vous pénétrez enfin dans la grande Amitié Aristotélicienne! J'espère que vous êtes bien conscient de ce que cela implique pour vous dorénavant et que vous vous en montrerez digne dans chaque geste et parole que vous ferez et direz à l'avenir!

Mais je ne peux qu'y croire vu la volonté que vous mettez à vouloir rejoindre le troisièeme pèlerinage de Bourges, preuves en sont les missives que vous m'avez fait parvenir depuis que vous avez pris connaissance de cet évènement spirituel. Puissiez-vous rejoindre le cortège sans encombres afin de poursuivre la route avec les pèlerins qui m'accompagnent!

Transmettez mes amitiés à l'Ordre Cistercien!

Que le très Haut voit votre engagement et vous insuffle la force de réaliser vos projets!

Fait à Belley le 30 octobre de l'an 1456,
MrGroar, Cardinal National Électeur du Consistoire Pontifical francophone, Arcihiacre de Rome, Vicaire Général de la Province de Bourges et Grand Prieur de l'Ordre Teutonique.

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La jeune teutonique venait seulement de recevoir le pigeon d'invitation. Elle était toujours à la commanderie teutonique et emprunta un cheval pour arriver au plus vite. Le jeune Enosch avait pris la peine de l'inviter, elle prendrait la peine de venir. Elle entra sans un bruit dans l'abbatiale et se signa. Puis elle salua de la tête les personnes qu'elle reconnaissait. Avisant son frère de foy Makcimus, elle alla s'assoir à côté de lui, tout en suivant la cérémonie. Elle prendrait le temps de saluer le jeune baptisé et de le féliciter après la cérémonie.

Neocor, qui revenait d'un long périple, arriva avec quelque retard... il prit place très discrètement sur un banc, ne manquant pas d'adresser un sourire amical à Enosch et à tous ses amis présents...

Oisele entra dans l'abbatiale discretement sans bruit et pris place pres du frere Neocor.
Elle fit un signe de la tete au jeune frere en train de se faire baptiser pour lui montrer qu'elle l'accompagner dans son entrer dans la communauté Aristitéliciene.

Enosch regardait les hauteurs, l’abbatiale recréait parfaitement l’harmonie de Dieu tout en sachant rester humble. Enosch tenait dans une de ses poches la lettre de son éminence MrGroar qui avait dans sa mansuétude envoyé une lettre d’encouragement, Enosch n’avait pas encore annoncé à ses amis qu’il partirait des la fin de son Baptême pour le grand pèlerinage afin d’éprouver sa foi. Il éprouva une légère crainte à ce que Frère Roger ne le lui permette pas même s’il n’y avait pas de raison. Puis Enosch détailla chacun des visages présents en ce jour béni:

Bridgess son amie, la première personne qui lui avait parlé lors de son arrivé a Blaye.
Ozz , Natalys, étaient la , amies de Blaye aussi.
Kiwie la petite soldate engagé qui n'avait pas hésité a se brouiller avec ses supérieurs pour organiser la défense et établir un campement.
Et Kronembourg aussi, le terrible tueur de brigands qui avait bien souffert au cours sa vie…
Puis Makcimus et Oxar les deux « Teutoniques » qui avait aussi participé à la defense de l’Abbaye, et pour Oxar été bléssé. Ces deux là rayonnaient vraiment d’une aura de sainteté.
Et puis les cisterciens s’étaient déplacés, délaissant pour un instant leurs taches, la novice Dame_oiselle, et puis Monseigneur Neocor et Monseigneur Zabouvski, c’était vraiment un honneur pour un simple novice de l’ordre. Mais il en manquaient encore et surtout Frère Roger n’était pas encore arrivé.

Citation :: L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Les termes que Sœur Eloin avait employés résonnaient encore dans la tête d’Enosch.
*Amitié. Oui quoi de plus beau en ce jour de pouvoir partager sa foi avec tous ses amis.*
Peu importaient les titres ou fonctions, les différences de chemins empruntés par les uns et les autres, Aujourd’hui ils étaient tous réunis afin de se rapprocher du Très-Haut et prendre la main d’Enosch afin de l’aider à entrer dans la communauté.

Puis Sœur Eloin récita le serment d'allégeance afin qu’Enosch encore un peu perdu puisse le répéter. Il l’écouta pieusement. Jamais, oh non, oh grand jamais il n’avait été plus proche de Dieu, bien que son engagement ne faisait que commencer. Etait-ce la fumée des cierges, l’encens qui donnait à ce moment là cette force mystique ? Où la présence de toutes ces personnes qui unis en même lieu le soulevaient par l’addition de tout leur amour pour Dieu, oui, c’était un peu de tout cela. C’était jour de Baptême d’Enosch.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 1773 Date d'inscription : 20/06/2008

Nainainus se rendit dans l'abbatiale, s'asseyait et regarda la cérémonie avec attention.

Cela lui rappelait son baptême. Cela est un grand moment pour tout fidèle.

A son retour dans le grotte des brigands, Kamazone avait constaté la disparition de son otage: Enosch. Elle l'avait pourtant confié à la garde de Cicatrice le Rouge..bref sans commentaire sur la confiance qu'on peut avoir en un collègue masculin. Tik trainait bien aussi pas loin, mais il devait sans doute cuver...

Cicatrice lui avait offert Enosch en cadeau, elle y tenait au moinillon. De plus, il paraissait que Cicatrice était mort, elle voulait vérifier par elle même.

Elle partit donc en direction de Noirlac, brigandant en route une noble aux riches vêtements. Elle put donc se vêtir d'une houppelande blanche et d'un bustier bleu. Une fois coiffée et habillée de la sorte, elle était presque méconnaissable; plutôt jolie Kama quand elle faisait un effort.

Au loin elle aperçut une cérémonie en préparation...et l'Enosch tout tremblotant d'émotion!

roooooo voilà t'y pas qu'il va se faire baptiser ! Songea t'elle.

Observant les allers et venues dans l'abbatiale, elle vit des têtes connues entrer, notamment plein de stupides Teuteus, la bougresse emourachée de l'Enosch et du beau monde, au vu de leur riche apparat.

Sachant qu'elle ne serait que très difficilement reconnue grâce à sa tenue, n'ayant été vue que en guenille, nue ou en toile de bure, elle décida d'entrer à son tour dans l'abbatiale. Elle comptait bien, soit récupérer son otage, soit au moins mettre un peu d'ambiance dans le coin...

Elle s'approcha de celui donc lui avait parlé Cicatrice, un certain dénommé Kro, qui devait être une des dernières personnes à l'avoir vu ici,et s'assit peu loin. D'un oeil rapide elle fit le bilan des peu de richesses exhibées en ce jour de baptême:

Font suer les Cisterciens avec leur précepte de pauvreté..y'a rien à voler ici..soupira t'elle intérieurement. Doivent même plus avoir de leur infâme piquette, repensant à la cave qui avait explosé sous les mains expertes du Farfa.

Elle repensa alors à l'attaque plus ou moins ratée de l'abbaye. Auguste était mort, et Cicatrice porté disparu. Chaos se chargerait de venger son père en tant voulu, pour Cicatrice, elle voulait en avoir le coeur net.

Prenant son aire le plus angélique, elle fit mine de s'intéresser intensément au blablateries et bondieuseries en tout genre, observant en détail l'abbatial, cherchant une façon de kidnapper Enosch

*ça va pas être simple ça encore...trop de monde et pas assez de portes de sortie. Puis après tout si ça lui fait plaisir au moinillon taupinard..il est pas désagréable, j'vais laisser se faire mouiller le crâne peinard, ça lui fera donnera peut être l'occasion d'une extase charnelle au pov'gars *

Elle se tourna alors vers Kro, cherchant à nouer la conversation avec son plus beau sourire.

*son regard bovin laisse deviner une grande profondeur d'esprit à celui là*

Enosch vit entrer Frère Nainainus qui pour une fois c’était permit de quitter sa conciergerie.
Puis une autre personne était entrée. Une dame richement vêtu.
*mais qui est ce ?*
Puis il la vit s’asseoir à coté de Kronembourg. Enosch sourit à cette idée.
*le pauvre bougre il mériterait de rencontrer une noble dame. *
En effet Enosch repensa aux terribles événements qu’on lui avait contés sur la vie de Kronenbourg. Sa femme avait été tuée et certainement violée par un brigand, ses enfants laissés dans la maison en flamme. Enosch se questionna sur l’apparente surdité qui s’était emparé de lui.
*c’est n’est peut être pas physique, peut être s’inflige t il cela car il en a trop entendu ?*
Enosch adressa une prière rapide pour que Dieu accorde à Kronembourg le droit de rencontrer quelqu’un afin qu’il puisse à nouveau retrouver le sourire dans la joie de vivre en couple. Mais Enosch chassa vite ces pensées car bientôt il serait intronisé moine, c’était sa volonté du moins, et que ce genre de pensées devaient s’arrêter là.
Puis le regard d’Enosch revint sur un autre visage. Un homme barbu qu’il ne connaissait pas non plus ! Décidément ce jour était plein de surprise !
*d’où sort il celui la ?*

Dame Eloin a écrit:: Veuillez maintenant réciter le serment du baptême à voix haute, devant tous, mais surtout devant Dieu, juge de toutes nos actions.

Il se tourna vers Soeur Eloin. Il etait temps pour lui de reciter le serment. Le temps semblait comme suspendu en ce moment d'une extreme solennité.

Avec le permis du portier, Isabel rentra dans l’abbaye.

Elle se trouva alors dans un impressionnant cloitre qu’invitait à la promenade et la méditation… Elle sut alors qu’à chaque pas donné son cœur commencerait à guérir… Son cœur… Ce cœur qui semblait une pierre tant il avait été asséché à coup de larmes et de chagrins…

Voyons… Le frère portier m’a dit : continuez tout droit et vous vous trouverez devant la bibliothèque… euhhhhhhh… où il m’a dit tournez à droite… ? Ejem… Isabel avait été un peu distraite lors des explications du frère portier à ce qu’il paraissait.

Tant pis, de toutes façons comme ça je promène et je découvre. Elle prit alors le chemin à sa droite et elle arriva face à une énooooorme porte… Elle la poussa doucement… Gnnnnniiiiiiiii… Oups, entrée en douceur ratée… Elle leva les yeux et vit qu’elle s’était trompée. Ça ce n’est pas la bibliothèque murmura t’elle. Certains personnes la regardèrent avec réprobation… et pour ne pas faire encore grincer la porte, Isabel prit place dans la dernière rangée de bancs de l’abbatiale.

Tiens un baptême ! Je suis curieuse d’en voir un… en plus on dirait qu’il y a des gens de qualité… Les parchemins peuvent attendre quelques instants...

Son regard parcourut la salle décorée avec une sobre élégance. Elle voyait les dos des gens présents et elle crut reconnaitre le maire de Bergerac…?

Au loin elle aperçut le novice qui allait se faire baptiser. Il était de dos, mais de temps à autre il regardait envers les bancs avec un air excité. Sans savoir pourquoi, ses yeux ne voulaient pas se détacher de lui… Et elle commença à sentir des remuements dans son ventre… Cette tête me dit quelque chose…

Enosch avait en cachette répété le chant du serment depuis plusieurs jours. De sa voix fluette, il entonna le début. Il se tourna vers la salle afin de faire entendre sa jolie voix.

-Je recoOOOonnais…ennnn…en...en…en Diiiiiii…eu…eu……euuuu le mo..o…O…O..teur du monde
La…a…A…a… pensée…é…é….é supreme…em…em…em et la cause efficiente
et finale…eu…eu…euuu du mon..on…on..on DE !!!.

La dernière syllabe était monté très haut dans les aigus et Enosch avait stoppé net son chant car son regard était tombé sur Isabel !!!
*non ce n’est pas possible !!! elle… elle est morte… j’ai une vision…ce n’est pas possible !!!*
Enosch les yeux exorbités regardait Isabel et les souvenirs le submergèrent.

[Royaume Castillan il y a quelques années]

Odeur acre des corps calcinés qui se balancent au bout d’une corde accroché à un arbre.
Poussière, faciès défigurés, corps démembrés, flammes, grêle, vents.
Des camarades qui tombent à quelques mètres de vous, une flèche dans le cœur, ou transpercés de part en part par une épée ennemie.
Enfer, paysages lunaires engendrés par la guerre.
Enosch à la tête d’un groupe armé ne sachant plus pourquoi il combattait, mais avançant épée à la main, pourfendant, encore et encore.
Puis rien, le calme.
Vallées qui charrient le sang vers les rivières. Vents qui dissipent l’odeur nauséabonde des cadavres. , Pluies mélangées à la terre, cadavres ensevelis par la boue.
Marchés qui s’animent à nouveau, sourires des innocents, celui plus aigris de ceux qui ont combattus
Reconnaissants leur pairs, ne sachant dans quel camp ils étaient ils ne se parlent pas. Et puis Isabel au détour d’un chemin…Et la joie retrouvée !
Isabel, premier amour d’Enosch. La belle la douce, de noble lignée. Il avait planté son campement à une centaine de pieds de sa fenêtre. Et puis l’attente, les premières lettres envoyés accrochés sur une flèche et envoyées dans la chambre de la belle, mais la douce était inaccessible d’après les confidences de ses proches. Et puis six mois plus tard elle s’inclina et répondit d’une lettre.
Ah ces premières lettres, et puis et puis. Son père voulant la marier à un autre afin d’acquérir plus de pouvoir. Enosch avait proposé de défier le rival dans un tournoi dont le lot serait Isabel. Enosch triompha comme tout jeune être emplis d’une passion pure peut s’attendre à l’être mais le père n’était pas de cet avis et quelques jours plus tard sur la base de faux témoignages Enosch fut accusé d’être un brigand.
Pourchassé, il dut se refaire une identité, rejoignant un groupe de brigand afin de sortir du royaume Castillan et de rejoindre le Royaume Français. Puis plus tard il apprit que la famille de la belle avait été écartée du pouvoir de manière plutôt brutal. Ils avaient été tous décimés dans une attaque de soi disant pillards.

Enosch avait refait sa vie dans ce petit village de Blaye et finalement sur les conseils de Père Bardieu avait rejoint l’Abbaye où enfin il avait trouvé le repos pour son âme se jurant de ne plus jamais prendre la vie d'un autre ou user de violence.

[Abbaye, 1456, retour au présent]

Enosch avait vu défiler tout cela en quelques secondes. Il s’aperçut que tout le monde le regardait, attendant la suite du chant, se demandant ce qui pouvait bien se passer dans sa tête.
*le Tres-haut m’envoie à nouveau une épreuve* se dit-il.
*ne flanche pas, reprend le chant, reste droit.*
Enosch alors les yeux humides, transpirant plus que jamais repris alors son chant de la voix la plus pure qu’on eu entendu depuis bien longtemps…

-Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide
dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle
ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de mon propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de mon résurrection auprès de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et
serviteur du Dieu tout puissant.

Les derniers mots étaient tombés comme un couperet, traçant une limite nette entre son passé et son avenir.

Un nouveau baptême avait lieu dans l'abbatiale St-Bernard, celui d'un novice cistercien, comme l'était Meyssonnier. Sur son invitation, Meyssonnier vint donc assister à la cérémonie, en retard. En entrant dans l'abbatiale, il vit le futur baptisé se retourné vers soeur Eloin. Il resta là, debout -n'étant pas bien grand- à contempler la scène, se ramentevant ainsi son propre baptème. Mais visiblement Enosh était tout émotionné par l'importance de la cérémonie, à en croire la manière dont il entonna le serment du baptême...

Novice Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 02/11/2007

Andrus arriva en retard dans l'abbatial , il rentra tout doucement mais malheureusement il se prit dans sa soutane et tomba , il dit :

Oups désolé ^^

Kro tournait sévèrement de l'oeil : Toutes ces cérémonies et tous ces cérémonieux avaient le don de l'endormir profondément.
Cela ne présageait rien de bon pour son propre baptême dans les mois à venir...
Il s'était enfoncé sur sa chaise au point que, de trois rangs en avant, on ne pouvait déjà plus le voir. Puis il s'était assoupi dans sa barbe, bras croisés, las de ne rien entendre, entouré de son camarade Lervia et...

... d'une jeune femme ma foi fort séduisante qui vint s'asseoir à ses cotés, dont la présence le réveilla.
Kro lui fit un sourire un peu baveux, tout droit sorti de son sommeil : Rares étaient les femmes qui n'avaient pas l'air prudes en ces lieux si ennuyeux. Comme elle lui plaisait il voulut lui faire un brin de causette.

Ravi de rencontrer une amie de Enosh, lui dit-il pour lier la conversation. J'ignorais que le jeune puceau avait de si belles connaissances. Je me nomme Boulgrouche-Heineken Kronembourg...

Les membres de l'Abbaye affluaient petit à petit dans l'abbatiale, à chaque fois accueillis par un hochement de teste poli de la prieure de saint Bernard. Elle tenait à rester humainement accessible à tous, et pour cela rien de tel qu'un signe à chacun des membres de la communauté cistercienne de Noirlac.
Un arrivant attira son attention, et icelui eu droit à un sourire prononcé, au vu des souvenirs qu'ils partagaient ensemble. Rien de bien méchant, bien sur, mais elle ne pourrait oublier qu'elle avait été la marraine de Mackcimus lors de son baptesme. Elle-mesme aurait tant aimé avoir un parrain lors de sa propre entrée dans la religion aristotélicienne qu'elle avait immédiatement accepté. Et depuis, elle suivait -discrètement du moins, elle ne tenait pas à se faire pesante- les progrès du séminariste.
Elle faillit éclater de rire en entendant Enosh pousser la chansonnette, mais son sourire disparut rapidement en le voyant perdre contenance à l'arrivée d'une dame richement vestue. Un souvenir, une amie, peut estre ? En tous cas, elle saurait estre vigilante, pour ne pas qu'un imprévu ne vienne perturber sa première cérémonie en tant que prieure de saint Bernard...

Bardieu entra dans la basilique et vit que tout le monde était déjà en train d'assister au baptême. Un tel rassemblement était rare et il vit pour la première fois une cérémonie tenu directement par la soeur Eloin.

Il était fier, non seulement pour le frère Enosh, qui était en train de se faire baptiser, mais aussi pour Dame Eloin, qui assurait la cérémonie d'une main de maître.

Afin de ne pas perturber le bon déroulement, le frère Bardieu alla s'asseoir dans un coin de l'abbatial fort discret.

Le maitre des novices ne pouvait manquer le baptême d'un de ses petit protégé. Il assistait discrètement, comme a sont habitude, a cette cérémonie quand le frère Bardieu arrivé en retard ce posta a coté de lui

Il savait que c'était la première de la sœur Eloin en ces lieux et n'en était que plus attentif au bon déroulement de ce sacrement, non par un éventuel regard de jugement mais plutôt de curiosité de la voir a l'œuvre

L'Abbatiale était pratiquement pleine de frères et Soeurs... Le regard joyeux, Neocor priait en lui-même pour accueillir Enosch comme Enfant du Très Haut...

Dame Eloin semble ravie et accomplit la cérémonie avec grande maîtrise...

Kamazone regardait la jeune Dame qui semblait s'être trompée de porte entrer. Son air enjouée était fort plaisant. Mais ce qui la surprit le plus, c'est l'effet qu'elle avait provoqué sur Enosch...celui ci semblait perdu depuis que la Damoiselle avait franchi le seuil de l'abbatiale.

Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, l'homme à ses côtés lui parla:

Citation :: Ravi de rencontrer une amie de Enosh, lui dit-il pour lier la conversation. J'ignorais que le jeune puceau avait de si belles connaissances. Je me nomme Boulgrouche-Heineken Kronembourg...

Les derniers mots prononcés lui confirmèrent qu'elle était bien en présence de celui qu'elle pensait.

Convaincue qu'elle ne pourrait récupérer le moinillon durant la cérémonie, elle choisi donc de ne pas rester mourrir d'ennuie dans l'église, et d'utiliser son temps à des fins plus utiles.

Kronembourg semblait sous son charme, autant en profiter. C'est donc de son air le plus coquin qu'elle dit dans l'oreille de Kro

- Enchantée Messire Boulgrouche-Heineken Kronembourg, je suis Kama, de Bourgogne.

Celui ci paraissait ne pas entendre distinctement ce qu'elle lui disait. Elle lui fit donc un petit signe lui indiquant la sortie, et lui proposa de la suivre à l'extérieur, afin de pouvoir parler plus fort.

Relevant sa houpelande d'un geste gracieux (surtout en laissant apparaître une grande partie de ses graciles mollets), elle lui tendit le bras afin que celui l'accompagne.

La jeune femme semblait absorbée par quelque chose, l'observation d'une autre femme assez bourgeoise - trop, de l'avis de Kro qui n'avait aucun goût pour l'élégance marquée et les femmes de distinction appartenant à la très haute société.
Ces Dames là, Kro savait qu'il n'avait aucune chance avec elles. Elles n'étaient pas de celles à supporter les bégayements de leurs hommes saouls qui rentraient tard des Tavernes, les bottes crottées et la nuque encore marquée par les parfums et les morsures des filles de joie auprès desquelles ils avaient ruinés leurs paies.

Que de souvenirs délicieusement obscènes, d'ailleurs, dans les arrières-salles des Tavernes... cela faisait un bon moment que Kro ne s'y était pas rendu : Paradoxalement, c'était depuis l'assassinat de sa Luciona bien aimée, comme si sa vie de débauché avait perdu tout intérêt depuis que sa femme n'était plus là pour être leurrée.
Lui-même avait perdu toute envie de batifoler et d'ailleurs, aucune femme ne lui inspirait l'envie de se rouler dans la fange à nouveau.

La belle étrangère, pourtant, ne le laissait pas indifférent. Oh, elle serait certainement beaucoup trop exigeante et intelligente pour lui mais elle était agréable au regard, ce qui suffisait largement à Kro.
Il en fut définitivement convaincu lorsque cette dernière se pencha gracieusement vers lui pour lui murmurer :

- Enchantée Messire Boulgrouche-Heineken Kronembourg, je suis Kama, de Bourgogne.

Kro n'avait pas tout entendu mais ses sens étaient très réceptifs aux charmes de la Dame, il sentit même son coeur s'emballer un court instant lorsqu'il observa ses lèvres charnues qui semblaient, dans un fin sourire, révéler un tempérament de coquine.
Enosh savait décidément s'entourer de très belles femmes, le galopin.

L'inconnue lui fit un petit signe afin de lui indiquer la sortie : Une aubaine pour Kro qui n'avait cessé de ronfler depuis le début de la cérémonie.
Aussi, lorsqu'elle releva sa houppelande afin de lui offrir l'honneur de se laisser prendre le bras, il s'estima être le plus chanceux du monde.

Il sortit ainsi à ses côtés, sourire béat aux lèvres, obsédé par la vue des mollets que la belle avait malencontreusement laissé entrevoir, l'espace d'une seconde.

La scène était des plus touchante vue par un observateur non averti.

Une jeune femme aux cheveux de jaie, vêtue d'une houppelande blanche et d'un bustier bleu, celui ci rappelant le bleu profond de ses yeux, sort de l'abbatiale,sa main posée sur le bras d'un soldat en pleine force de l'âge. Un rayon de soleil éclaire leur sortie sur le perron, tous deux ont le visage illuminé d'un sourire. Il s'en faudrait de peu pour que les oiseaux se mettent à gazouiller pour donner la dernière note romantique à cette vision de douce harmonie. Quelques papillons virevoltants autour d'eux auraient aussi convenu..mais ce n'était pas la saison. Nous nous contenterons donc des canards sauvages volant par milliers en direction des terres chaudes plus au Sud, c'est déjà très joli et correspond bien à la période automnale.

La représentation idylique du couple d'amoureux sortant d'une rencontre avec le prêtre en vue de leur prochain mariage.

Mais cela, je le répète, est la vision non avertie, celle d'un stupide pigeon par exemple.

La réalité est bien souvent trompeuse...voire même très trompeuse.

Tout séparait les deux personnages. Le loup et l'agneau en somme...sans vraiment savoir qui était le Loup et qui était l'Agneau.

Kama, la brigande, et Kro, le soldat de l'OST de Guyenne.

Kama, l'amie de Cicatrice, et Kro, son assassin, mais cela elle ne le savait pas.

Seul leur profond ennui face aux bondieuseries et leur violence latente semblait être un point commun...plutôt léger.

Kamazone s'arrêta quelques instants devant la porte, observant le domaine de Noirlac dans son ensemble. Elle vit dans un coin reculé ce qui semblait être un potager. Cet endroit serait à l'abri des regards indiscrets.

Lâchant le bras de Kro, elle soulèva légèrement sa houppelande et commenca à s'enfuir en courant, laissant Kro pantois. Après quelques secondes de courses, elle stoppa et se retourna en riant vers lui, très enfantine

-HEYYYYYYY SOLDAT ! ON VOUS ENTRAINE TOUJOURS A L'OST OU VOUS PASSEZ VOTRE TEMPS A BOIRE? lui lança t'elle, joueuse. SAURIEZ VOUS RATTRAPER UNE JEUNE DAME AGILE?

Elle repartit en courant vers [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Kro sortit au bras de la belle, ayant encore peine à réaliser toute la chance qu'il avait en cet instant précis :
Se rendre au baptême d'un ami davantage par fidélité envers lui que par attirance pour les bondieuseries dont, heureusement les chants et les prières lui avaient été épargnés grace à sa surdité, rencontrer une femme aussi belle que mystérieuse de façon fortuite, et avoir le bonheur de pouvoir s'éclipser avec elle avant la fin de ce baptême abrutissant.

Lorsque la porte s'ouvrit devant eux et qu'il vit que quelques rayons de soleil illuminaient tout le domaine de Noirlac ( et pas dégueu le domaine, pour des moinillons pauvres ! ), il se surprit un instant à douter de la réelle existence du très-haut.
Tout le paysage semblait si beau autour de lui et la présence de sa partenaire lui était si envoûtante que seul un être divin pouvait avoir créé une situation aussi idyllique.
Cependant il chassa très vite cette idée.

* C'est des conneries Kro. Te laisse pas avoir par les crédos de ces demeurés de curetons *

Soudain le bras de la douce se déroba. Elle s'éloigna de quelques pas, sourire mutin aux lèvres, et se mit à lui parler avec un air de défi captivant.

-HEYYYYYYY SOLDAT ! ON VOUS ENTRAINE TOUJOURS A L'OST OU VOUS PASSEZ VOTRE TEMPS A BOIRE? lui lança t'elle, joueuse. SAURIEZ VOUS RATTRAPER UNE JEUNE DAME AGILE?

Kro resta comme un idiot dans un premier temps, regardant la Belle courir gracieusement, sa houppelande blanche légèrement relevée telle celle d'un ange espiègle qui souhaiterait s'amuser un peu.
Kro adorait ce genre de femmes, l'invitation à jouer lui plut. Il se lança à sa poursuite en riant et courut [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le jeune novice chantait lorsqu’une fausse note fit bondir son cœur.

Lui !!! Enosch…. Son Enoch… Celui qui avec son sourire avec éclairé le sombre chemin de sa vie… Celui qui avait transpercé son chat, puis, son rossignol, puis la vache Mauricette, avec ses flèches maladroites chargées de lettres d’amour.

Les souvenirs heureux laissèrent place au gout amer du chagrin… Père refusant cet amour. Mariage forcé… Départ de son époux à la guerre avant la nuit de noces… Deuil… Perte des biens… Fuite…. Tout se mélangeait dans sa tête comme un bateau en parchemin dans un tourbillon…

Elle croyait qu’il avait été condamné à mort. Mais il était là, devant… Leurs regards se croisèrent un instant et elle sut qu’il l’avait reconnue… Puis il se tourna et continua son chant.

Isabel comprit alors que ce n’était que de l’eau qui avait coulé, qu’il serait à toujours son premier et unique amour… mais que maintenant il avait choisie sa voie et elle ne devait pas s’interposer entre le Très Haut et Enosch…

La jeune femme entrée dans l'abbatiale semblait estre une connaissance d'Enosh, mais elle n'y presta guère attention. Ce qui retenait son regard, c'était l'éloignement de deux personnes formant un couple atypique. Le soldat Kronembourg, rétif à toute idée de communion ou d'entrée dans la communauté aristotélicienne. Enfin, c'était ce qu'elle en avait déduit le jour ou elle l'avait rencontré dans le potager. Ce fameux jour ou il avait pris leur lieu de culture pour un cimetière de brigands ! Elle avait failli en mourir de stupeur, heureusement que la jeune Naeven et la chambellan Malicia étaient avec elle, sinon elle aurait défailli sur place...
La femme l'accompagnant retint son attention un long moment. Elle ne se souvenait pas de l'avoir vu errer dans les couloirs de l'abbaye, et ne se rappelait pas non plus avoir vu son nom dans la crypte des novices, ou dans la salle des demandes d'enseignements. Il faudrait qu'elle se renseigne après la messe...
Mais, alors qu'elle s'apprestait à lire le livre douzième de la vita de Christos, elle remarqua que la dame ayant fait réagir Enosh semblait elle aussi perdue dans ses souvenirs. Et la lueur qui éclaira ses yeux, malgré la distance entre les deux femmes, la fit frémir. De l'affection... Cette femme avait été proche d'Enosh, par le passé. Coïncidence que deux personnes s'étant aimées se retrouvent au seing d'une abbaye, le jour mesme ou Enosh entre dans la communauté aristotélicienne par le baptesme ? Ou volonté de l'un des deux ? Non, elle ne pouvait y croire. La jeune femme avait l'air trop perdue pour savoir qu'elle retrouverait le jeune aspirant icelieu...

Sortant de ses pensées, Eloin s'avança au devant de l'autel, à queqlues pas d'Enosh, et déclara, espérant détourner l'attention des deux jeunes gens vers l'écoute du Très Haut.

Je vais vous lire un passage de la vie de Christos, mes frères, mes soeurs.

Citation :: Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Christos, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Cet homme a donc accepté et confié ses pêchés, et Christos les luy a pardonné. Prenez exemple sur nostre prophète, sachez pardonnez à ceux qui viennent humblement vous exposer leurs erreurs...

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Le vieux roger passa un bon moment dans l'abbatiale pour féliciter les nouveaux venus & les encourager chaleureusement à continuer sur la voie de Dieu et de l'Eglise.

Le frère recteur étant revenu de son voyage, Eloin prit de l'eau dans le baptistère et la versa sur le front de Enosh en récitant ces paroles

Enosh, avec la bénédiction de Dieu et de la Sainte Église Aristotélicienne Apostolique et Romaine, une seule et indivisible, je te baptise, au nom du Père, de Christos et d'Aristote. Puisse Aristote te guider dans ta vie et Dieu te protèger.

Cher ami, vous voici Aristotélicien à part entière. Voici tout d’abord une bougie allumée, symbole de vostre repentance et de vostre âme purifiée par ce baptesme.

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Voici également une médaille que vous pouvez portez (avatar) ou bien mettre dans votre signature pour montrer votre appartenance à l’Église Aristotélicienne.
Le tampon pour signer des actes officiels, ou seulement pour le mettre dans votre signature.

Médaille bénite :
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Tampon du croyant :
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Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, Christos et Aristote

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne

Eloin sourit à Enosh qui vivait ses premiers instants en tant que membre de la communauté aristotélicienne, en souhaitant vivement qu'il continue dans la voie cistercienne. Elle sentait qu'il avait en luy une grande foy qui ne demandait qu'à estre révelée au grand monde... chant. Pour terminer les fidèles sortirent tous joyeux de l'abbatiale, chacun retournant à ses occupations habituelles.

Soeur Eloin avait été méritante... Pouvoir mener un Baptême dans des circonstances pareilles relevait de l'exploit !

En bon Définiteur, il allait devoir veiller à ce que l'on ne s'éloigne point trop du Dogme et du Droit Canon... A moins que le Vieux, Lui, Neocor, ne fût complètement dépassé...

Il faut dire que Sœur Eloin avait été des plus remarquables pendant le déroulement de ce baptême. Enosch avait réussit à se concentrer à nouveau sur la cérémonie, alors que même Kronembourg était sortit de l’abbatiale au beau milieu du prêche sur le pardon.

*arff va falloir vraiment que l’on s’explique tous les deux*

Mais Enosch avait beaucoup d’autres choses en tête.

-Sœur Eloin je tenais à vous remercier pour cette belle cérémonie ! J’essayerai de me montrer digne de mon choix d’appartenir à la communauté aristotélicienne. Si vous le permettez je vais aller me recueillir quelques instants au coeur de l’abbatiale et prier.

Oh oui, prier, car des épreuves encore, il restait à en affronter et Enosch alors adressa tout son amour au créateur. Espérant que celui-ci ne lui en avait pas envoyé de trop grandes !

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Le vieux roger félicita à la fois l'officiante Dame Eloin pour la qualité de sa cérémonie & le novice enosch pour son entrée dans la grande famille aristotélicienne. Il ajouta en plus ceci :

Bravo à vous deux les amiches, vous avez été parfait. J'adore quand un plan se déroule sans accroc.

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