[Grand'messe]Intronisations Printanières

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Il ne savait pas si il devait chanter ou pas.
Uriel chantonna intérieurement ce couplet car la chorale n'était pas rassemblée. Ça faisait longtemps tout de même.

Puis il attendit la suite de la cérémonie.

Honte a lui l'évêque de Tarbes ne se souvenait plus de ce chant ! Il bougeai néanmoins les lèvres pour faire illusion.

Ha oui oui, oui, Ulrich l'avait vu ce chant, et puis l'air n'était pas difficile! C'était page 156: il s'en souvenait car il avait dessiné un chouette petit dragon avec ces trois numéros, sur le bas de la page...

Confiant, il ouvrit son bréviaire à la fameuse page, et, ne faisant même pas attention au fait que son fameux petit dragon ne figurait pas sur le numéro de la page...
Il entonna donc confiant:

Pour faire des courgettes...

Le bâtard n'eut pas la stupidité de continuer: mais oui, ça, c'était le livre de cuisine, sur lequel il avait dessiné un cheval avec les chiffres de la page 11 pour faire les pattes!

Pour faire bonne figure, il déposa le livre sur le banc, comme s'il connaissait par coeur le cantique, et se mit à remuer les lèvres avec conviction... Il eut d'ailleurs l'impression qu'il n'était pas le seul à ne pas chanter...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 111 Date d'inscription : 17/04/2010

Pour changer … il était une nouvelle fois en retard ! Le blondinet venait de passer maistre dans l’art de se faire désirer ! L’oreille collée comme la lourde porte de l’abbatiale, il attendit que le credo soit entamé pour se faufiler discrètement dans l’édifice. Certains chantaient tellement faux qu’on ne l’entendrait certainement même pas ! Et c’est exactement ce qu’il se passa …

Au second verset, le tout jeune baptisé ouvrit la porte et à pas de loup tenta de trouver une place pour s’asseoir. Dès qu’il le pu, il se posa lourdement et reprit la suite de la chansonnette.

Invité

Marye ne chanta pas, écoutant religieusement, elle suivait la cérémonie le regard plein de fierté fixé sur sa soeur Eloin.

Picotements dans les jambes qu'elle n'avait pas senti depuis bien longtemps. Oui, il était vrai, les cérémonies à Noirlac avait cet effet. Un semblant de sourire tandis qu'elle suivit en chœur le chant entonné par l'estimé Babar. Comment Eloin se sentait-elle? Fière d'être la future épouse du plus parfait des... Parfaits? Intimidée? Quoi donc?

Baissant légèrement d'un ton dans la chansonnette tant elle était préoccupée par ses interrogations personnelles, elle s'interrogea sur le 'après' de cette cérémonie. Féliciter cette femme à qui elle avait autrefois confié ses malheurs de jeune fille? Comme ils paraissaient si simples à régler maintenant...

Et bref. Il y a toujours un malotru pour briser la concentration la plus intense. Ce jour? Il était blond, petit et en retard. Un enfant. Et il avait fait remuer le banc, relançant les fourmis qui parcouraient ses jambes des orteils au mollet.

... Oui, il y avait décidément nombre de nouvelles têtes à Noirlac. Pour le blondinet? Elle offrit un chaleureux sourire...

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Eilinn venait tout juste d'arriver ;
Titca avait tenté de l'empoisonner ;
Ulrich sa cellule avait ravagé ;
A l'Eglise en retard elle dut accéder.

De zinzolin elle était vêtue ;
Mais point pour le m'as-tu-vu ;
Couleur de deuil saugrenue ;
Pour une jeune fille menue.

Auprès d'Ellya elle s'installa ;
Un sourire elle lui accorda ;
En guise d'excuse voilà.

Eilinn marmonna do-ré-mi-ré-do ;
Admirant la bâtisse de bas en haut ;
Ainsi que les gens de dos.

Oué c'est débile, c'est des rimes pauvres, et alors ? J'assume !

Bardieu s'adressa à soeur Eloin et lui demanda de prononcer les trois vœux que doit prononcer tout nouveau prêtre de la sainte église (stabilité, d'obéissance et etc...)

Concentrée sur le visage du recteur, de façon à ne point manquer les signes qu'il pourrait bien luy adresser au cours de la cérémonie, la future moniale récita les voeux, appris par coeur au fil du temps.

Par le vœu de stabilité dans la communauté, je suis confiante en la Providence de Dieu qui m'a appelée en ce lieu et dans ce groupe de frères, et m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, en cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne. Ne me réservant aucun bien, pas même la disposition de son propre corps, je renonce à la capacité d'acquérir et de posséder. Je professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

Par le vœu d'obéissance, j'aspire à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que mes supérieurs légitimes m'ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suivrais l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et je m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Suivant la cérémonie avec attention, Gabrielle n'en brûlait pas moins d'envie de se retourner pour voir si d'autres membre de la fratrie s'était présentés dans l'Abbatiale. C'est qu'elle ne les avait vus qu'une fois jusqu'ici, et elle ne voulait pas être prise de court cette fois. Prenant toutefois son mal en patience, comme on essayait de lui inculquer avec plus ou moins de résultat, elle tâchait au mieux de se concentrer. Elle grommela légèrement lorsque l'officiant entama un chant qu'elle ne connaissait pas. Ca faisait mauvais genre dans une abbaye, mais bon, il aurait pu dire le Credo quoi, c'tait quand même plus simple...

Il était étonnant de voir avec quelle calme Eloin s'était présentée face à tous, et semblait sereine face à un choix qui déterminerait le reste de son existence. Gabrielle savait que sa soeur avait été éprouvée par la disparition de son mari, et que cela n'avait sans doute fait que la conforter dans son orientation vers la Foi. Elle faisait preuve d'un courage que la Pomme n'avait jamais eu, et n'aurait peut-être jamais. Elle qui défaillait si souvent face à l'engagement. Trop instable, trop impatiente, trop attachée à la diversité de l'existence. Encore un brin immature sans doute.

Gabrielle n'aurait su dire si elle était heureuse pour sa soeur. Sa Foi était sans aucun doute encore plus forte que la sienne, mais Gabrielle avait du mal à concevoir qu'on puisse embrasser la carrière ecclésiastique avec tant de sérénité. Eloin s'était-elle tournée vers ce choix sans retour parce qu'elle pensait que la vie l'avait assez usée ? Ou bien le faisait-elle par pureté de conviction ? La jeune femme s'en voulait de douter ainsi, d'autant qu'elle ne connaissait pas assez sa soeur pour en juger, mais une inquiétude insidieuse la conduisait à ces réflexions.
Eloin savait ce qu'elle faisait, c'était certain, alors pourquoi remuer de vaines question ? La Pomme chassa ces idées de sa tête, honteuse.

Elle suivit avec attention la proclamation des voeux qui scellerait le destin de sa soeur. Malgré tous ses efforts, elle ne put chasser un petit serrement de coeur qui lui donnait la sensation qu'on lui arrachait une soeur qu'elle venait à peine de retrouver. C'était stupide. D'autant qu'Eloin n'avait pas hésité ou sourcillé un seul instant. Son expression était restée la même, celle d'une femme qui sait où elle va et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Tout était joué désormais... L'aînée était prêtre, la soeur devenait Mère, et Golden avait l'impression d'être orpheline pour la troisième fois de sa vie.
Elle sourit tout de même. Eloin avait trouvé sa voie, et si elle s'y épanouissait, alors c'est tout ce qui comptait.

Bardieu sourit et écouta la grande prieuse réciter les vœux. Il continua de sourire, même lorsqu'elle termina le récit.

Bien, ma sœur, devenez donc, par la présente, ma mère, si je puis me permettre.

Au nom d'Aristote, par la Grâce de Christos, sous la protection de Sainte Arnvald, nous, monseigneur Bardieu, vous élevons à la prêtrise.
Par l'imposition de mes mains, signe du don de l'esprit saint, je t'ordonne en ce jour prêtre de notre Eglise Universelle, Romaine et Apostolique. Mère, toi qui connais les secrets des coeurs, accorde à ton serviteur, agenouillée, de faire paître ton saint troupeau et d'accomplir de façon irrépréhensible sa mission sacerdotale. que la Sagesse de Dieu éclaire le candidat et lui apprenne à L'aimer, à agir selon Sa volonté et à faire le bien dans le monde.

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Recevez donc, en guise de votre nouveau statut, ce bourdon. Ce simple bourdon est votre symbole de l'élévation à la prêtrise. Vous aborderez désormais la médaille du prêtre ordonné.

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Mais, ma mère, prions encore une fois.

Pour le recteur, le chapitre et les frères et sœurs cisterciens
Prions pour notre recteur... Bardieu
pour tous les cisterciens, les prêtres, les moines, les novices
pour tous ceux qui remplissent des tâches de l'abbaye,
dans la Sainte Abbaye de Noirlac ,
et pour l'ensemble du peuple des croyants.

Tous prient en silence. Puis Bardieu dit :

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église et notre abbaye,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :

Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège.

Bardieu garda un moment de silence puis continua.

Par la présente, ma mère, je vous confie la charge de grande prieuse de l'abbaye.
Par ce titre, vous devenez la numéro deux de l'abbaye et ma légitime descendante en cas de rappel par le Tout Puissant de mon âme plus vite que je ne l'aurai imaginé.

Vous aurez ainsi en charge toute l'activité spirituelle de notre abbaye.
Je vais d'ailleurs, sans tarder, vous laisser profiter de votre nouveau statut pour continuer la cérémonie. Saint Arnvald vous protège.

Le recteur s'inclina et laissa mère Eloin prendre la suite et mener la cérémonie.

Invité

Elle suivait religieusement la cérémonie, c'était le cas de le dire. Mais n'étant pas familière avec les prières prononcées ou chantées, elle se contenta d'écouter.

Puis vint le moment où Eloin fut élevée à la prêtrise. Moment émouvant s'il en était un. Elle pensa au chemin parcouru par son amie de longue date. Que de temps passé depuis leur première rencontre à Montmirail. Des moments heureux, d'autres moins. Cela faisait partie de la vie. Mais elle regretterait toujours le départ d'Eloin. Montmirail avait perdu une grande dame.

Elle regarda son mari, lui serrant légèrement la main, puis se concentra à nouveau sur la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 17/05/2010

Tak ne put s'empêcher de répondre à son sourire sentant sa main se refermer sur la sienne ..

Eloin et lui-même ne s'étaient pas quittés en bon therme suite à l'affaire deSyrus, le jeune Vicomte lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres... elle meritait bien la cérémonie qui se deroulait sous ses yeux ...

La veufve s'agenouilla sitost que le recteur s'approcha d'elle, luy facilitant ainsi le rite de l'imposition, et ferma les yeux pour mieux apprécier ses paroles.

Lourdes de sens, ces mots, illustrant la charge qui serait désormais la sienne, la suivraient longtemps, la guidant tel un phare en pleine tempeste, lorsqu'elle viendrait à doubter.

Mais, pour le moment, tout estoit limpide comme de l'eau de roche en son asme : elle vouloit servir son prochain, de son mieux, de toutes ses forces, sans plus reculer devant l'adversité ou les obstacles.

Elle se releva lorsque l'évesque de Cahors luy remit le bourdon symbolisant son nouveau statut, et pria silencieusement comme demandé par ce dernier.
Sa voix suivit en un fervent murmure l'exhortation de son supérieur.

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église et notre abbaye,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :

Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège.

Et vint la phrase, celle qui faisoit d'elle la responsable du posle religieux de l'abbaye, suivie d'une aultre, petite, simple, mais qui luy fict l'effet d'une gifle.

Par ce titre, vous devenez la numéro deux de l'abbaye et ma légitime descendante en cas de rappel par le Tout Puissant de mon âme plus vite que je ne l'aurai imaginé.

Numéro deux de l'abbaye... descendante...

Elle n'avoit guère songé, durant ces derniers jours, qu'en devenant Grande Prieuse, elle devenoit aussi la mieux placée pour remplacer le recteur le jour ou ce dernier viendrait à s'éteindre.

Aurait-elle la force de diriger ceste abbaye, de mener cet ordre si puissant le long de son chemin ?

La question resta sans response, la moniale se décidant à la laysser de costé, le temps n'estoit point venu de songer à ce lointain avenir.

Elle inclina la teste en voyant l'évesque se retirer, luy laissant ainsi continuer la cérémonie, puys tourna son regard vers l'assemblée, tenant le bourdon en sa main senestre.

Son regard encontra celuy de Gabrielle, et trouva une once de tristesse sur ce visage pourtant souriant.
Ses yeux quittèrent ceux de sa soeur pour aller observer le couple inébranlable qu'estoit celuy de Lysesl et Arnaut, et elle ne put s'empescher d'adresser un mince sourire au jeune vescomte, heureuse de voir que les évènements survenus durant son séjour en Maine n'avoient point trop affaiblie leur amicale relation.

Un mouvement dans le fond de l'abbatiale attira son attention, et son coeur manqua un battement lorsqu'elle reconnu ceste blonde face. Ellya... L'oblate avoit bien reçu son invitation, donc. Sans response accordée à sa missive, et sans nouvelles de la Duranxie depuys des moys, Eloin l'avoit cru morte. Sa présence en ce jour, mesme si elle sentoit la jeune fille fort lointaine et discrète, luy fict grand plaisir.

L'assemblée passée en revue pour la seconde foys de l'office, la nouvelle Grande Prieuse se décida à poursuivre la cérémonie, en appelant à elle la novice qui deviendrait moniale dans quelques instants.

Soeur Héliona ? Venez me rejoindre, je vous prie...

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

Héliona observait soeur Eloin prononcer ses voeux les récitant intérieurement en même temps qu' elle, la jeune soeur les avait appris par coeur, les lisant, les relisant . Elle continuait a prier et a se recueillir en silence, jettant de temps a autre des coups d'oeil discrets sur l' assemblée.

Elle eut un petit sursaut accompagné d' un pincement au coeur en entendant son prénom. A sa demande, elle alla immédiatement rejoindre la nouvelle Grand Prieuse

La jeune femme se présenta à elle, et la Grande Prieuse luy adressa un léger sourire.

Ma soeur, en ce jour vous laisserez vostre vesture de novice pour revestir celle de moniale cistercienne.

Pour ce faire, veuillez réciter les voeux du futur cistercien.

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

Héliona commença a réciter ses voeux un par un, de sa petite voix a peine audible

Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiante en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne. Ne me réservant aucun bien, pas même la disposition de mon propre corps, je renonce à la capacité d'acquérir et de posséder et je professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suit l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Elle restait agenouillée devant Mère Eloin repensant a chacune des promesses quelle venait de faire.

La faible voix de la novice ne serait peut estre point ouïe des personnes présentes au fond de l'abbatiale, mais elle le fut tout de mesme suffisamment pour que la Grande Prieuse ne distingue ses voeux.

Elle mit ses mains sur la teste de la jeune femme et déclama la phrase de circonstance, son regard pétillant de joie à l'idée d'accueillir une nouvelle personne au seing de leur ordre.

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Héliona, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour, dix-huitiesme de May mil quatre cent cinquante huit, moniale cistercienne de la Saincte Église Aristotélicienne.

Ô Dieu, toy qui connais ta fidèle servante, donne-luy la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire la candidate et luy apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde.

Alors, la Grande Prieuse remit à la nouvelle soeur son habit cistercien : la soutane blanche avec le scapulaire noir, le voile noir des cisterciennes, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Ma soeur, veuillez à présent vous avancer vers l'assemblée pour prononcer vos vœux monastiques.

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

Héliona ne put empêcher un grand sourire d' apparaitre sur ses lèvres. Toujours a genoux, elle sentit les mains de la Grande Prieuse se poser sur sa tête et écoutait chacune de ses paroles.

La nouvelle moniale prit les vêtements que lui tendait Mère Eloin puis prononça les voeux

Je consens librement à rejoindre la communauté de l'Ordre Cistercien par mon engagement solennel dans l'Église.

J'accepte le voile qui est le symbole du passage à une nouvelle vie fondée sur le don total de toutes mes forces et énergies au Très Haut.

Je prends volontairement l'habit monastique blanc et noir des cisterciens en signe du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.

Je fais voeux de rester stable, de conversion de ma vie ainsi que voeux d'obéissance.

Que le Tout-Puissant m'aide à réaliser ces voeux tout au long de ma vie.

Avec un grand sourire, Eloin se tourna vers l'assemblée une dernière foys, partageant avec la jeune soeur Héliona sa joie de devenir en ce jour moniale, et de se pouvoir consacrer pleinement au Très Hault.

Mes frères, mes soeurs, louée soit nostre nouvelle soeur qui nous rejoint en ce jour au seing de la communauté cistercienne.

Elle retourna ensuite derrière l'autel, prit une coupelle d'argent et un calice en bronze, et s'en revint devant la nef.

A présent, mes frères et soeurs, partageons le pain et le vin de l'amitié.

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Et Mère Eloin présenta, en premier lieu, la coupelle et le calice à la nouvelle cistercienne, puys invita tous ceux qui le vouloient à venir prendre part au rite du partage, non sans se servir elle-mesme d'un peu de pain et d'une mince gorgée de vin...

rapha s'avança pieusement pour recevoir le pain et le vin le prit et se rassit à sa place en silence il se dit qu'il lui adressera ses félicitations à la fin de la messe

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

Héliona prit un morceau de pain, puis un peu de vin. Il était décidément vraiment bon ce vin... Elle se mit un peu en retrait et regarda tous les fidèles passer un arpès l' autre. Elle était contente de voire autant de monde a l' Abbatiale

Ceux souhaictant recevoir le pain et le vin du partage s'estant manifestés, la moniale reposa le tout sur l'autel et revint au devant de l'assemblée, entamant la dernière partie de l'office du jour.

A présent, je vais célébrer le baptesme du frère Alexandre Valmont, novice cistercien.

Frère Alex ? Si vous voulez bien me rejoindre, accompagné de vostre marraine...

Invité

Le moment tant attendu était enfin arrivé! Il se leva, les jambes tremblantes, et se dirgea vers l'autel.

Dans quelques minutes, il serait enfin baptisé, et fera à jamais partie des fidèles aristotéliciens.

Au pied de l'autel, il sourit à sa future marraine, mère Héliona, puis mère Éloin, la nouvelle grande prieuse de l'ordre.

La moniale sourit au jeune homme lorsqu'il vint se présenter à elle, sa marraine près de luy. Elle se dirigea vers le lutrin et donna lecture d'un passage du sainct Livre.

(La fin des temps V: Les questions)

L'officiante posa ses prunelles sinoples sur Alex, puys sur le reste de l'assemblée.

Le baptesme, frères et soeurs, est le seul moyen d'entrer dans la communauté des croyants, la porte qui vous ouvre le chemin de la Vertu et du Paradis Solaire, l'entrée dans un groupe qui devient vostre seconde famille, où chaque frère peut vous aider à chaque fois que vous en avez besoin.

Estre aristotélicien, c'est voir son asme illuminée par la Vraye Foy, c'est suivre un idéal de vie, un chemin certes pavé d'épreuves et de difficultés, mais dont la récompense est l'accession au Paradis, l'éternité en compagnie des saincts et bienheureux de nostre Eglise.

Estre aristotélicien, c'est également accéder au monde des Idées, c'est pouvoir comprendre les presches des clercs au Verbe convaincant, c'est se libérer d'une vision purement matérielle du monde...

Laissant planer un instant de silence sous les haultes voultes de la nef en ce jour grandement emplie par tous ceux qui estoient venus à son intronisation, et à celle de mère Héliona, Eloin invita l'aspirant au baptesme et sa futur guide à la suivre jusqu'au baptistère.

Ma soeur, vous avez en ce jour accepté d'estre la marraine de frère Alex Valmont pour son entrée dans la communauté aristotélicienne.

Pouvez-vous nous exprimer voste Foy et vostre engagement à conduire le jeune homme cy-présent sur le chemin des Vertus d'Aristote ? Qu'en chaque instant où il doutera, vous serez là pour luy confiez qu'en l'Amour il pourra toujours croire car Il sera éternellement présent et bienveillant ? Faictes-vous voeu de luy offrir la Lumière si ses yeux se trouvent dans l'obscurité ?

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

Héliona s' était poussée un peu pour laisser la place a son futur filleul. Elle se plaça a coté de lui, juste un peu en retrait pour écouter Mère Eloin puis se rappelant son propre baptême, quel jour important fut son entrée dans la famille Aristotlétienne et début de tout ce chemin parcouru.

C'est avec une immense joie que j' ai accepté de devenir sa marraine. Je promet de le guider au mieux tout au long de ce chemin vers Dieu et d' être toujours présente pour lui, autant dans les bons que dans les plus mauvais moments.

La jeune mère se sentait fière de devenir a son tour marraine.

Mercè, ma soeur... Murmura la Grande Prieuse avec un mince sourire.

Elle se tourna ensuite vers le baptistère, auquel elle tournoit le dos jusqu'à présent.

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D'un regard appuyé au frère Alex, elle lut le serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne Romaine.

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A vous, mon frère, de nous prouver, par la récitation de ces quelques mots, que vous souhaictez réellement entrer dans l'amitié aristotélicienne et rejoindre la communauté des croyants.

Recopier le texte, svp...

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel sourit en voyant Héli déclamer son intention d'être marraine et toujours présente pour son futur filleul.
C'était son premier filleul, un grand pas dans l'aristotélisme et le don de soi ; il se rappela de la première demande qu'il reçut, Sybille ... sa première filleule ... qui plus tard deviendrait son épouse.
Que de chemin parcouru, depuis ce jour ...

Invité

Son allégeance à l'Église Aristotélicienne lui était acquise depuis fort longtemps, mais il récita tout de même à haute et intelligible voix.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde.
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans
la conaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle, ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être Divin.
J'accepte tout celà de ma propre volonté, pour le salut
de mon âme en vue de ma résurection près de Dieu.
Dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu Tout Puissant.

Alors, la Grande Prieuse joignit ses mains en coupe et les plongea dans l'eau fraische du baptistère.
La cistercienne versa l'eau ainsi recueillie sur la teste du jeune homme quand iceluy se fut penché au dessus du meuble de pierre, layssant l'eau dégouliner sur le front, puys sur la face du jeune Valmont.

Alex Valmont, en ce deuxiesme jour de May de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saincts et pour l’amour du Père de l’humanité.

Essuyant prestement ses mains sur son scapulaire noir, Eloin tendit un linge au jeune homme, afin que ce dernier se puysse essuyer le visage.
Ensuite, elle prit une bougie sur l'autel et la tendit à la marraine, afin qu'icelle puysse la transmette au nouveau fidèle de l'Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.

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Alex, reçois ce cierge, symbole de la Lumière de Dieu. Portes cette Lumière à ton prochain, que tes actes soient toujours guidés par la volonté de bien faire et de servir le Très Hault !

Et n'oublies point qu'une conduite déplorable pourrait t'amener à perdre ce statut de baptisé, alors prends bien soin de toujours peser le poids de tes décisions et de tes paroles.

Ensuite, elle luy tendit un pendentif et une petite bague.

Reçois également ceste médaille, signe de ton statut de croyant, ainsi que ce tampon, qui te permettra de signifier ta foy en nostre Saincte Eglise sur tes correspondances et aultres édicts.

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Invité

Il prit le cierge entre ses mains, ému par l'instant qu'il vivait.

Il passa la médaille à son cou, là où bientôt viendra la rejoindre celle de diacre sacristain, puis rapidement la bague à son doigt annulaire droit.

Tout ces symboles, cette cérémonie, dont il connaissait bien l'enseignement, étaient le premier pas de sa nouvelle vie. Une vie dédiée aux autres, au don de lui même, tout d'abord en prenant en charge la paroisse de Lourdes, et ensuite, seul Dieu savait...

Il sortit de sa poche deux petits présents, deux rouleaux de parchemin enluminé sur lequel on pouvait y lire une prière à Sainte Raphaélle Archange, sainte patronne de Lourdes, et à qui était dédiée l'église de Lourdes.

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il en tendi un à mère Éloin, avec ces mots.

Ma mère, que la prière que porte cet humble parchemin éclaire à tout jamais votre apostolat, tout comme il illuminera le mien, et marque pour vous cette date dans votre mémoire, tout qu'elle marquera la mienne!

Il se tourna ensuite vers Héliona, soeur tout d'abord, tout au long de sa pastorale et ensuite de son séminaire, mère maintenant, et surtout sa marraine.

Un sourire confiant et un regard reconaissant accompagnèrent son présent.

Mère Héliona, soeur Héliona, mais surtout marraine, merci! Merci pour votre enseignement, vos paroles confiantes, votre grande patience envers moi, et surtout merci d'avoir accepté de devenir ma marraine!

Moniale Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 15/02/2010

C'est toute émue qu' Héliona prit le petit rouleau de parchemin

Merci beaucoup, c'est un beau cadeau, cela ma fait très plaisir, tout comme le jour ou tu as pensé a moi pour devenir ta marraine. J' ai été très heureuse de pouvoir t' accompagner au tout début du chemin de Dieu, et j' espère que bientôt ça sera a ton tour de faire pareil pour quelqu'un d' autre. Mais surtout, continue comme tu as commencé

Elle posa son regard sur son propre parrain qui avait fait exactement la même chose avec elle, laissant Mère Eloin continuer

Une unique larme coula le long de la joue de la moniale, marque de son émotion face aux évesnements de ceste journée mémorable.

Un sourire illumina son visage lorsque le nouveau baptisé luy présenta un rouleau de parchemin en s'expliquant par quelques mots simples mais emprunts de respect et de foy. Elle sortit le vélin de son écrin tandis qu'un rouleau identique atterissoit dans les mains de celle qu'elle avoit ordonné un peu plus tost, et hocha la teste, seul signe de son appréciation.

Mercè mon frère, ceste prière sera mienne durant de longues années, je le crois. Puysse vostre service du Très-Hault estre fertile en moments joyeux comme iceluy... Voir la communauté des fidèles aristotéliciens est toujours un plaisir pour moy, puysse-t-il en estre ainsi pour vous !

Elle patienta un instant avant de lancer l'envoi qui signifierait aux personnes présentes la fin de ce long et émouvant office, puys lu à haulte et intelligible voix la prière. Elle en avoit initialement prévue une aultre pour closturer la messe, mais celle du frère Alex conviendrait parfaictement au thesme de la présente cérémonie.

Dieu !

Toy en qui je croys,
Toy qui guides mes pas,
Donne-moy la force de professer la grandeur de Ton Nom,
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.

Envoyes-moy ton archange, Raphaëlle,
Pour qu'elle chemine à mes costés,
Que je ne soys plus seul face a l'ennemy de ma foy et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur, et que mesme ma main gauche suive les commandements de ma droite.

Que mon coeur te craigne,
Et que j'annonce Ton Sainct Nom.

Dieu !
Daigne lever ta main,
Que Raphaëlle descende et me vienne en ayde.

Ainsi soict-il !

Un grand sourire sur les lesvres, Eloin acheva sa premiesre messe en tant que Grande Prieuse de l'ordre cistercien.

Je remercie mes proches parents et amys qui se sont déplacés en ce jour, de fort loin pour certains d'entre eux, afin d'assister à ceste messe qui marque un tournant dans mon existence. Vostre présence et vostre amitié réchauffent mon coeur...

Elle layssa passer un silence en posant son regard sur soeur Héliona, luy permettant ainsi de remercier ceux qui estoient venus assister à son ordination en tant que moniale, puys reprit la parole.

A présent, ceux et celles qui le souhaictent peuvent rejoindre le réfectoire, un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en nostre réfectoire, il vous permettra de vous restaurer avant de reprendre la route.

S'il en est, parmi vous, qui souhaictent rester quelques jours en nos murs pour profiter de la quiétude de nostre abbaye, qu'ils sachent que leur présence sera la bienvenue !

Les fidèles se levèrent lorsqu'ils virent la bordelaise quitter le choeur de l'abbatiale. Eloin s'avança vers son amye Lysesl et la serra dans ses bras sans se soucier des regards qui pourraient glisser sur elles, et inclina la teste pour saluer son espoux, les yeux emprunts de ceste joie qui estoit la sienne, de pouvoir ainsi revoir deux amys chers à son coeur.

Ma mie, je suys si heureuse de te voir !

Son regard accrocha tour à tour les silhouettes de ses trois soeurs, et elle ne put s'empescher de leur faire signe de la rejoindre.

Je n'ai point souvenance d'avoir un jour eu l'occasion de vous présenter mes soeurs cadettes, précisa-t-elle à l'encontre de Lys et de Tak, expliquant ainsi son intention actuelle.

Invité

Après l'intronisation d'Eloin, la cérémonie se poursuivit avec icelle comme célébrante. Elle ne connaissait point les personnes impliquées, mais la cérémonie demeurait émouvante.

A la fin de la célébration, Eloin vint les rejoindre et elle s'empressa de lui rendre son accolade, la serrant dans ses bras.

Toutes nos félicitations, Eloin. Tu sais bien que nous ne pouvions rater cette cérémonie.

Puis Eloin lui parla de ses soeurs cadettes.

Effectivement, je n'ai pas l'honneur de les connaître.

Elle regarda les 3 jeunes femmes approcher.

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