[Funérailles] Emilie_lavag

Ce jour serait jour de tristesse pour une femme, ayant perdue le fruit de ses entrailles ; et ses proches, venus l'assister dans sa peine.

Perdre un enfant, la moniale en savoit la douleur ; le sentiment de révolte face a l'implacable destinée ; la deschirure intesrieure d'un coeur ayant trop aymé la chair de sa chair ; la rage silencieuse d'une mère.

Elle avoit connu cela, et en conçu si grand abbattement et si grande tristesse qu'il luy fallut cinq jours d'isolement, dans l'obscurité de sa chambre aux volets clos, pour se remettre de ce trépas et pouvoir, de nouveau, faire face au monde. Il y avoit certes dix ans de cela, pourtant la douleur demeuroit vive, les souvenirs s'imposant a sa mesmoire a chaque foys qu'un enfant trouvoit la mort.

Lors, la cistercienne n'avoit pu refuser a dauna Elo d'officier pour les funesrailles de sa fille, et c'est d'un pas rapide qu'elle alla sonner le glas, ceste cloche usitée pour les occasions malheureuses qui sonna souvent, ces derniers temps, rendant hommage a plusieurs desfunts.

Retraitant Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/08/2010

Elo arriva vêtue tous de noir, seule son visage tous blanc par la fatigue et par la tristesse ressortait de sa tenue sombre, ses yeux était rougie, les larmes coulés sur son visage, la vagabonde n'avait plus de force, son cœur était en mille morceaux, seule quand elle avait appris la nouvelle, elle avait demandait de l'aide à Tenshi son fidèle ami de tous les jours puis après son amie Coquine l'avait aider à faire les courrier pour inviter les proches de la vagabonde à venir à l'enterrement, la vagabonde les avaient envoyer avec beaucoup de mal, Autre fois elle avait perdue un enfant d'une fausse couche, elle avait déjà souffert de cela, maintenant c'était sa fille, était elle maudit? Plus jamais elle ne serait mère sa c'était sur... Depuis que Naho était sortie du couvent Elo avait essayé de croire de nouveau en vie mais c'était encore dur, cette cérémonie aller peut être l'aider mais ce n'était pas le but principal le principal but était de rentre hommage à sa fille, sa petite Émilie. L'enfant malicieuse et qui avait appris à manier l'épée des son plus jeune âge avec Naho. Tous les souvenirs remontait à la surface puis la vagabonde s'installa au bout du banc, le plus proche de là ou ce trouverait le cercueil. Son regard aller dans le vide, c'était si dur pour la vagabonde...

chouquette avait fait le voyage dés sa sortie des nonnes , elle avait appris que sa pauvre petite marraine cherie venait de perdre sa petite fille cherie , tant d'épreuves avait deja fait souffrir sa marraine , et voici qu'une terrible la frappait a nouveau ...
chou se sentait bien peu de choses , et surtout inutile devant la tristesse que devait ressentir sa marraine , mais elle se devait d'etre a ses cotés , juste une présence rassurante , une filleule aimante sur qui elle pouvait compter , les mots importaient peu , juste etre la pour elle et pour accompagner sa petite fille vers sa derniére demeure..
elle arriva face au lieu des funerailles et fut impressionné par la grandeur de la batisse, il regnait comme une immense paix dans les airs , un silence serein , et chou pensa a skipp il n'aimerait surement pas la savoir la , mais chou au fond d'elle même avait toujours eté attiré par aristot , les eglises et tout ce qui va avec , malgré la douleur qui l'attendait derriére ces murs , elle se sentait en harmonie avec la nature bien plus qu'a l'accoutumée .
elle avisa une cariole sur le coté surement celle de sa marraine , la ceremonie n'avait pas encore commencée , mais elle preférait etre a ses cotés au plus vite afin d'apporter son soutien a sa marraine cherie ...

prenant une profonde inspiration , chou regarda la voute , elle devait rencontrer la petite lors de sa derniére visite a montel mais a quelques jours prés elles s'etaient ratées , elle n'aurait jamais le loisir de la connaitre et de rire avec elle , de s'amuser prés d'elle , car chou etait malgré tout restait une enfant au fond de son coeur ... imaginant la detresse de sa marraine le coeur de chou se serra , et courageusement elle penetra a l'interieur de l'abbatiale , une silhouette tout de noir vetue etait assise ,semblant porter le poids du monde entier sur ses epaules ... doucement pour ne pas faire de bruit dans ce lieu terriblement silencieux , chou alla s'assoir a ses cotés et sans un mot posa sa main sur la sienne les larmes aux yeux .

C'est à Valence que Mary reçu son pigeon désorienté et essoufflé. Mary s'empressa de décacheter le signet, et y découvris quelques lignes malheureuses.. Lors qu'elle apprit la nouvelle, les larmes lui vinrent aux yeux, elle ne savait pas ce qui lui était arrivé, mais elle pensa à sa fille qui approchait du même âge, elle versa une goutte d'eau salé en gage de compassion pour son amie.
Elle prit selle sur sa jument pour venir dans son Abbaye, un peu honteuse d'ailleurs ne n'y avoir pas mis les pieds depuis si longtemps, et vint assister aux funérailles de la pauvre petite Emilie.

Mary connaissait bien les lieux, même après si longtemps, elle trouva tout de suite l'entrée des écuries et fit le tour pour rejoindre la porte et héla le portier qui lui ouvrit et lui indiqua modestement l'Abbatiale. Mary sourit, elle n'avait rien demandé, mais savait où celle-ci était, et elle s'y rendit à pas rapides.

Il n'y avait pas de porte qui séparaient la plupart des bâtiments, car le silence était de mise en ces lieux, pas de quoi être gênés. Elle épousseta ses épaules car les quelques pellicules de peau se voyaient sur le tissus sombre de sa robe, puis elle s'avança, yeux baissés vers son amie.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 30/08/2010

Lame avait reçut le message de Elo, sa sœur d'arme. Bien qu'elle fut a Dax et que sa santé fut précaire, elle prit un cheval, et galopa jusqu'au lieu dit.
Arrivant sur place, elle se coiffa en un chignon tiré a quatre épingle, lissa sa robe noire et tâcha d'enlever un minimum de poussière de ses bottes de voyages en cuire souple.
La vagabonde rousse entra dans les lieux, son ventre arrondis caché par l'ample robe, un voile de tristesse sur son visage amaigrit. Elle s'avança vers sa sœur d'arme, son amie d'imprudence et de souvenirs.

"Mon Elo... Je suis tellement désolée..." Dit-elle simplement d'une voix assourdie par le chagrin, si elle parlait plus fort, il n'y avait nul doute qu'elle se casserait. Elle avait brisé le silence ambiant par de simples mots, certains doivent être dit, et d'autre simplement devinés, elle avait - par ces mots - voulu faire comprendre bien plus qu'ils n'en disaient, ils portaient tristesse, mélancolie, et un chagrin si intense qu'en dire plus aurait été les trahir...
Son regard courut dans l'assemblée, elle reconnu là Chouquette, et Mary, que de souvenirs heureux avec elles, quelle tristesse de ne les retrouver qu'en ces heures si sombres...

Retraitant Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/08/2010

La vagabonde vit sa filleule arrivée et s'asseoir prés d'elle et lui prendre la mains, Elo lui serra doucement la mains sans un mot, les mots avait du mal à venir, la filleule de la vagabonde avait toujours était là pour sa marraine, Chou était comme une fille pour la vagabonde, Elo aurait tant voulu lui présenter Emilie, ceci ne ce ferait donc jamais, la vagabonde pris une grande respiration puis Mary arriva devant elle les yeux baisser, puis Lame arriva juste après et lui dit des mots simple d'un tons triste et mélancolique, Mary et Lame les deux fidèles amies de la vagabonde même quand l'une d'en être elles prend route ces deux femmes ne l'oublier pas, son amie Mary qui prenait des nouvelles durant ces voyages et qui était revenue à Montel pour reprendre la vie de sédentaire qu'elle avait avant, puis sa Lame, sa soeur d'arme, une vagabonde au grand coeur. La vagabonde avait prés d'elle 3 personnes qui lui était bien chère, puis elle arriva à prononcer quelques mot d'une voix sombre et triste:

Merci les filles...

La vagabonde regarda le ventre de Lame caché par sa tenue et passa doucement la mains dessus, sa ou son prochain filleuls pensa la vagabonde, puis elle lança un regard à Lame quelques peu mélancolique et triste, puis des mots sortie tous seule de sa bouche:

Prend soins de ma ou mon filleul, et je lui dirais de prendre soins de toi avec le temps, quand elle ou il grandira.

Elo prit une grande respiration et regarda le ventre de Lame continuant de tenir la mains de sa filleule dans la sienne, puis d'un simple regard vers le banc elle invita Mary et Lame à s'asseoir prés d'elle.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 30/08/2010

[A MONTFORT]

Ulan avait reçu un pigeon à Montfort. La nouvelle l'attrista. La perte d'un enfance est profondément douloureux. Son amie et filleule Elo qu'elle aimait tant, était de nouveau frappée par le destin. Ulan, tout de noir vêtue, puisqu'elle portait encore le deuil de son défunt mari, Kederick de Saint Prigent, s'empressa d'aller rejoindre son amie pour les obsèques de sa fille Emilie. Elle laissa Clara et Louis au domaine de Montfort, déjà encore trop tourmentés par la mort de leur père.

[SUR LES ROUTES]
Ulan chevaucha Frivolle, sa plus fidèle jument. Elle prit la route en direction du Berry. Après plusieurs heures à travers la campagne, elle arriva à destination.

[A L'ABBAYE]
Ulan entendit le glas sonné. Pour une fois, elle n'était pas en retard. Elle descendit de cheval et laissa sa jument à l'entrée. Elle se dépoussiéra et muni d'un bouquet de fleurs blanches, entra dans l'office. Elle alla faire la bise à Mary et Lame, salua Chouquette qu'elle ne connaissait pas. Elle salua la cistercienne qui officiait la cérémonie. Puis, d'un pas lent et silencieux, elle s'avança vers Elo. Aucun mot ne pu sortir de sa bouche. Seul son regard parla. Ulan prit Elo dans ses bras et la serra contre elle. Elle lui fit deux bises sur chaque joue et elle ne pu retenir ses larmes. Elle chuchotta à l'oreille de son amie Sois forte ma Elo, je suis là, toujours là pour toi. Ulan se retira d'Elo et s'installa près d'elle.

chou serra la main de sa marraine essayant de prendre sa peine sur soi , mais la douleur etait profonde , elle n'osait pas porter son regard sur le petit cerceuil de peur de faire souffrir encore plus sa marraine cherie .
des pas discret lui fit tourner le regard , la premiére dame lui etait inconnue , mais semblait proche d'elo , puis une autre présence , levant la tete chou reconnut lame , combien d'année maintenant qu'elle ne l'avait pas revu , elle faisait partie de ses femmes qui l'avait aidé a grandir tout comme sa marraine et naho, elle sourit discrétement a lame pour lui montrer qu'elle l'avait reconnu , et continua de serrer la main de sa marraine en faisant glisser son pouce doucement sur la paume pour l'apaiser , sa marraine c'etait comme sa maman , et chou l'avait deja dis a elo , la maman qu'elle n'avait pas eu ...
une autre dame arriva ensuite , elle saluat briévement chou et cela fit sourire la petite devenue grande , elle ne l'avait donc point reconnu , forcément , elle etait encore toute petite , a peine adolescente quand la dame etait devenu maire et que chou etait tribun sous ses ordres , puis chou avait tout quitté et sa place de tribun qu'elle aimait tant et son cher village qui restait a jamais ancré dans son coeur , malgré les kms qui les separaient maintenant montel serait toujours chez elle , elle regarda dame ulan serrait fort sa marraine et s'assoir de l'autre coté , cela devait reconforter sa petite marraine de se voir aimé et soutenue en ce moment si douloureux , chou porta son regard sur elo et lui remonta doucement une méche pour caresser sa joue humide avant de reprendre aussi doucement sa main et se remettre a lui caresser la paume la tete baissée .

Mary s'installa auprès de ses amies qui entouraient la nouvelle endeuillée.
Toutes, en silence, joignaient leur main sous leur longues manches et attendaient. Chuchottant de temps à autre, toujours aussi piplettes les femmes !

Mary jeta un coup d'oeil à la soeur Eloin, elle n'avait jamais vu celle-ci officier. Elle sourit en se rappelant les commandes de cette soeur à l'atelier où elle travaillait. C'était un plaisir de servir cette dame.

Mary pensait que Nahona serait de l'assistance, mais elle n'était pas arrivée, peut être s'était-elle égarée dans les couloirs, ou encore était-elle aux latrines?

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 30/08/2010

Coquine chevaucha toute la nuit et se présenta aux aurores a l'abbaye. Elle s'occupa rapidement de son cheval, le bouchonna et lui donna a boire.

Elle se recoiffa et arrangea sa tenue et se dirigea l'abbatiale.

La rousse se recueillie un instant devant la dépouille et déposa les roses blanches qu'elle avait apportée. Puis elle se dirigea vers Elo et l'embrassa avec douceur.

Je suis de tout cœur avec toi, mon amie.

Elle sera sa main

Aristote veillera sur elle et sur toi.

[A Saint-Firmin]

Après les tumultes du pouvoir et le bruit incessant des querelles politiques, Tenshi s'en était retourné, pour le moment, à la vie simple des soldats. Il partageait son temps entre la garnison et son domaine de Saint-Firmin. C'est d'ailleurs un soir où il était seul, simplement accompagné d'un verre de génépi et d'un livre, qu'un commis lui apporta la missive d'Elo.

Ainsi, tout était près, la cérémonie allait avoir lieu, à Noirlac, comme prévu. Lorsqu'Elo était venu le trouver, l'annonce de la mort d'Emilie l'avait soudainement renvoyé quelques mois plus tôt. La mort d'Indy. La douleur d'enterrer... non... la douleur de survivre à sa fille. La peine de voir la cérémonie refusée... pas d'absolution pour les suicidés. Mais Elo ne vivrait pas ça, elle allait pouvoir dire au revoir à sa fille dans la dignité et la foi, elle allait pouvoir commencer à faire son deuil.

Sans prendre un instant, le Seigneur de Saint-Firmin fit préparer une monture et prit la route dès la nuit tombé en direction de Noirlac, le Berry n'était pas proche, il ne fallait pas trainer.

[A Noirlac]

Un fois devant l'édifice, aucune âme qui vivent à l'entrée. Tenshi entra donc directement dans l'abbaye en se signant et en inclinant la tête puis remonta l'allée centrale en direction des quelques convives déjà présents. Il reconnu quelques Montiliennes. Il lui sembla que les seules occasion de les voir étaient les enterrements ces derniers temps... Tenshi salua donc Ulan, Mary et celle qui fut il n'y a pas longtemps encore sa belle sœur, Lame... Un signe de tête pour les personnes qu'il ne connaissait pas et il s'approcha doucement d'Elo. Il ne savait que trop bien que les mots n'avaient pas assez de force dans ses moments là... aussi, il posa simplement une main sur son bras, puis, lorsqu'elle leva la tête, accrocha ses yeux dans les siens pour lui signifier en silence sa présence à ses cotés. Cela fait, il recula de quelques pas et laissa place à ceux qui viendraient la saluer.

L'esseulée mère se présenta peu après elle, bientost suivie de plusieurs personnes. Parmi elles, elle eut le plaisir de recognoistre celle qui fut jadis oblate de l'ordre, et qui, d'ailleurs, n'avoit jamais renoncé, sans pour autant revenir au seing de l'abbaye. C'estoit chose faicte en ce jour, et peut-estre la moniale aurait-elle l'occasion d'échanger quelques mots avec la cousturiesre en fin d'office...

Le visage d'un homme portant visiblement les couleurs de son fief attira ensuite son attention. Elle reconnut en luy celuy qui avoit assisté aux funesrailles de son frère sans pour autant venir voir ni elle, ni l'une de ses soeurs, suivant la messe en toute discretion, si bien que la chef de famille se demanda qui ce pouvoit bien estre.

Lorsqu'elle comprit que plus personne n'entrerait dans l'abbatiale, Eloin contourna l'autel pour se placer devant iceluy, et entama l'office funesbre du jour.

Bonjour, amis et parents. Nous sommes ce jour réunis pour dire un dernier adieu à la jeune Émilie, fille de dauna Elo72. Je ne connus point cet enfant, pour ma part, mais je sais, d'après les dires de sa mère cy-présente, qu'elle fut une jeune fille croyante et joviale. Elle serait certainement devenue une fidesle aristotélicienne, si le destin en avoit voulu aultrement ; c'est la raison pour laquelle les autorités épiscopales de Bourges luy donnesrent droit a des funesrailles, maugré qu'elle ne fut point baptisée.

Elle se tut le temps de reprendre son souffle.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puysse enfin voir le tien, Seigneur.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accordes-luy l’amitié ultime qu’est la tienne, Seigneur.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur, ne détourne point ton regard de nostre amie.

Seigneur, nous tournons vers toy nos espoirs, à l’heure où disparaist le corps de l’amie qui nous est chère. Accorde nous l’espérance de la revoir auprès de Toy pour les siècles des siècles.

Amen !

Sur un signe de la moniale, les six frères commis a la tasche d'apporter le cercueil se mirent en marche, entrant dans l'abbatiale par la grand-porte, remontant lentement la nef, pour enfin stopper leur avancée au pied de l'autel.

Le coffre de bois -ouvert, pour le moment- fut déposé devant l’autel, entre deux rangées de fleurs fraisches, entouré de six cierges, trois de chaque costé.

Alors, Eloin entama pour de bon la cérémonie par le signe de la Lumière, en allumant les six cierges avec une bougie posée sur l’autel.

L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe nostre cœur. Qu’elle éclaire maintenant la route d'Emilie qui la conduit au royaume de Dieu.

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Prenant une croix tendue par un novice, la Grande Prieuse la posa sur la poitrine de la jeune fille, habillée pour l'occasion d'une longue et épaisse robe blanche.

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Emilie, nous déposons ceste croix aristotélicienne sur ton cercueil. Iceste est le signe qui relie Aristote et Christos, qu’elle soit pour toy signe de salut et de vie éternelle.

Elle prit ensuite une corbeille emplie de présents, et la déposa sur le cercueil.

Emilie, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de nostre amitié, signe de nostre prière, signe de nostre cœur.

Reculant de quelques pas, l’officiante rejoignit le lutrin et récita le signe de la mémoire.

Aujourd'huy nos évoquons le souvenir d’une amie qui vient de nous quitter, qui fut, selon les personnes, une fille, une sœur, une cousine, une amie, une connaissance, une paroissienne, une cliente… Elle avoit, comme nous tous, une histoire unique avec Dieu, qui estoit entourée de la tendresse divine, qu’elle en ait ou non faict l’expérience.
Nous voici nombreux en Sainct Bernard, autour d'Emilie, pour prendre conscience de ce lien d’amour qui l’a toujours unie à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

Ce trépas nous rappelle, a tous, que la mort viendra pour chacun de nous, tost pour les uns, tard pour les aultres. Il ne faut nullement craindre ce jour, ni se dire qu’il ne viendra point, mais vivre en sachant que le chemin s’achèvera un jour, tout comme nous l’a affirmé le Très-Hault :

Citation :: Soyez prêts, soyez toujours prêts, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.

Aristote nous a guidé, et Christos nous invite à prendre exemple sur luy, à trouver nostre joie a vivre pour les aultres, a aimer comme ils nous ont aimé.

Nostre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote afin qu’il mesure les peschés de nostre sœur, et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’Il la recoive en son Paradis.

Elle se tut un instant et manda.

Quelqu'un parmi vous souhaicte-t-il faire lecture du Livre des Vertus ? Je luy montrerais le paragraphe en question...

Guigui avais reçu il y a quelque jours un pigeon avec une terrible nouvelle, il la lut avec effroi , une mère ne devrait jamais avoir a enterré son enfant ...
Guigui avait terminait les préparatifs de son départ pour l'abbaye , il emportait juste quelques bouts de pains et une gourde d'eau .

Guigui chevauchait toute la nuit , pour arriver a l'abbaye le plus vite possible .

Au petit matin , Guigui arriva à l'entrée de l'abbaye , il frappa a la porte et quelques minutes plus tard on lui ouvrit et on lui indiquait le chemin des funérailles .

Quand Guigui poussa la porte , il aperçut plusieurs connaissances , des personne qu'il voyait a Montel ,d'autre qu'il avait vu il y a très longtemps et qui ne devait plus se souvenir de lui , et quelque personne qu'il n'avait jamais vu .

Guigui passa près de Elo , sans lui parler , et lui fit juste un signe de tête pour lui montrer sa présence .
Puis il se mit dans un coin et se mit à penser à la jeune Emilie , elle était morte si jeune,
lui qui l'avait vu si petite et qui n'aurai jamais pensé qu'elle décèderait en première ...
Comment cela avait-il put se produire ? Guigui ne trouva pas de réponse ....

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 26/08/2010

Nahona en retard au funeraille comme toujours en retard a une cérémonie importante en esperant qu'elle ne serait pas en retard ce jours fatidique bref l'heure n'etait pas a cela mais, celle ci arriva au galop pres de l'eglise, mis rapidement pieds a terre et attacha son cheval blanc a un arbre, lui caressant doucement la crinière, la jeune femme monta les marche vetue complétement de noir, fesant honneur a cette filliette, Emilie, Naho revetie des braies, des bottes et une chemise noir...
Une fois qu'elle etait devant l'immensse porte, elle se souvint des bon moments passer avec Emilie, tout ces moment a lui apprendre a tenir une arme et a s'en servire en consequence ! Alors elle se retint avec la plus grande force de se defouler contre le mur de cette pauvre eglise et de ce blesser par la meme occasion lors de ce moment mais a la place Naho passa ses mains sur ses vetements et poussa la lourde porte, ne voulant faire aucun bruit et être discrette cela fut ratter des que a porte bougea....
Nahona entra vetue ainsi et portant sa plus fidèle arme Azure, oui elle etait dans une eglise mais elle n'allait pas s'en servire et puis elle ne compte plus le nombre de fois qu'elle est entrée avec Azure dans une eglise...
La jeune femme alla rejoindre Elo en ce fofilant sur le coter, de ses yeux gonflet elle balayer tout ceux présent d'un regard pleins de tristesse, de colère, de rage et de bien d'autre sentiments qu'elle ne pouvait expliquer puis s'assayant pres d'Elo, regardant en face d'elle dans le vide et dis d'une vois tres basse...
Me voilà!

Retraitant Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/08/2010

Quand Elo vue sa marraine verser des larmes Elo lui passa doucement sur chaque joue la mains et se blottit contre elle quand Ulan la prit dans les bras, la vagabonde savait que le décès de Ked était encore trop frais que de mettre le pied d'en une abbaye de ne devait pas êtres évident, Puis Elo repris place près de sa filleule alors qu'Ulan prit place tous prés de la vagabonde.

La vagabonde était dans un piètre état pour tant Elo était une personne qui avait de la fierté mais cette fois elle l'avait enfuis au plus profond d'elle même, elle laissait sa filleule lui caressait la mains, Chou essayait sûrement de la calmé et la vagabonde ne réagis pas elle ce laissait tous simplement faire par sa filleule, pour tant essayé toujours de paraître bien et forte devant sa filleule, c'était à Elo de l'aider pas à elle mais les rôles aujourd'hui s'inversé entièrement...

Puis son amie Coquine arriva devant et la vagabonde répondit à ses bises, Coquine ne devait pas ce sentir très bien non plus mais elle ne montrais rien, elle aussi elle venait de perdre il y a peu quelqu'un de chère perdre l'être aimée ne devait pas être évident, si la vagabonde perdait l'être aimée cela serait la fin.. La vagabonde n'aurait plus à s'accrocher vers la vie... Ou elle aurait bien du mal.

Juste après Coquine c'est Tenshi qui arriva, la vagabonde lui devait beaucoup, c'était lui qui avait conseiller cet endroit à Elo, elle lui devait beaucoup de plus que pour lui non plus ça ne devait pas être évident, lui aussi avait perdue une enfant.

La cérémonie commença, les larmes couler à flot le long des joue de la vagabonde, ces jambes tremblé, on lui aurait dit de ce lever elle serait tombé au sol. Quand le cercueil arriva Elo serra fortement la mains de sa filleule, elle avait tellement mal, elle souffrait temps, quand la mère Eloin proposa de lire un paragraphe du livre de vertu, la vagabonde n'y trouva pas la force, elle n'osait pas ce lever, son regard rester sur le cercueil, la ou ce trouvait sa petite princesse qui souriait toujours...

Guigui arriva et fit un signe de tête simple, la vagabonde lui lança un regard triste et remis ces yeux sur le cercueil aussitôt.

Alors que la vagabonde fixer le cercueil elle sentit quelqu'un s'installé juste prés d'elle, une voix remplie de tristesse qui lui indiquer sa présence, elle tourna son regard et et vue Naho à côté d'elle le regard vide et remplie de tristesse la vagabonde lui ceci de suite la mains et lui serra fortement, Nahona avait dit à Elo de pensée un peu à elle durant cette cérémonie et de ne pensée cas elle est sa fille et rien d'autre d'oublier de pensée au autre mais la vagabonde ne pouvait s'empêcher de ne pas pensée au mal que pouvait avoir aussi Naho et la vagabonde lâcha la mains de Chou un instant pour passé sa mains doucement sur le visage ravagé de Naho, puis Elo repris la mains de sa filleule et refixa de nouveau ces yeux sur le cercueil de sa fille...

les gens continuaient d'arriver , chou sentait bien que sa marraine perdait des forces sentant que la cérémonie allait commencer , quand le petit cerceuil arriva , chou fut trés inquiétes , sa chére marraine lui serrait fort la main , cherchant certainement une aide pour ne pas sombrer dans le puit noir de la tristesse et chou se sentait desarmée , a part etre la et la soutenir elle n'avait aucun mot a lui dire , et elle lui serrer juste la main pour lui dire , je suis la , je ne te laisserai pas , soit forte ma marraine cherie ... chou posa le regard sur le cerceuil , elle ne la connaissait certes pas , mais la peine de sa marraine eu raison d'elle et les larmes se mirent a couler , elle se demandait ou etait sa naho , elle attendait desesperément aprés elle , elles ne seraient pas trop de deux pour soutenir sa petite elo , et soudain tel un félin , elle l'a vit , tout de noir vetu le visage fermer s'assoir a coté de sa marraine , un soulagement vint liberer un peu le coeur meurtrit de chou , et elle les laissa se reconforter , sa marraine avait énormément besoin de naho en ce jour terrible , ainsi entourée de sa naho et sa filleule , la cérémonie pouvait reprendre , les deux filles tenteraient d'etre les remparts a sa tristesse ...

Mary écoutait avec une grande attention les paroles de la soeur, et pria avec les membres de l'assistance au nom de la petite Emilie.
Quand le cercueil vint, le silence se fit. Mary savait que les yeux d'Elo s'embrumaient, et quand la Grande prieuse demanda à quelqu'un qu'il récite un passage du livre des vertus, elle ne put rien dire, tellement la tristesse la choquait.

Personne n'osait rompre ce silence respectueux.

Mary se leva après de longues secondes de tristesses et se dirigea vers l'Autel à pas lents. Ses pas résonnaient malgré elle sur le sol pavé, et arriva enfin aux côtés de ses frères et soeurs spirituels.

Un novice vint apporter un gros livre, qui ressemblait à celui qu'elle avait reçu lors de son intronisation.
Elle attendit qu'Eloin tourna les pages et n'osa lever les yeux pour regarder le cercueil qu'elle avait devant le nez.

Eloin sourit finement a Marymetal, rejoignit a son tour le lutrin, et ouvrit le livre des Vertus a la page idoine, désignant de la main le passage a lire.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 02/09/2010

Quand Elo lui apprit la terrible nouvelle Pénélope fit préparer une voiture et s'y engouffra aussitôt tout en protestant après le coche pour qu'il ne traine pas en route.
Durant le voyage elle resta le nez collé à la fenêtre tout en égrenant son chapelet. Personne ne va jamais aux enterrements de gaité de coeur, qui plus est lorsqu'on accompagne une enfant de 8 ans.
Sombres étaient les jours qui s'annonçaient pour une mère venant de perdre sa fille, aussi ses amis se devaient d'être à ses côtés pour qu'elle puise un tant soit peu de courage en eux.

Quand le coche stoppa sa course devant l'Abbaye, la Vicomtesse entra discrètement dans l'édifice religieux, posa un genou à terre en se signant puis s'installa sur un banc près de Tenshi.
Croisant les doigts elle ferma les yeux et se réfugia dans la prière.

Mary regarda l'assistance muette puis longea le doigt de la soeur et ouvrit les lèvres. Elle commença la lecture d'une voix franche mais un peu retenue. Les murs renvoyaient sa voix et la portaient jusqu'au fond de la large abbatiale vide.

Elle récita sans failles apparentes le texte tiré du grand livre.

Citation :: Derrière eux, je voyais de vaste paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérait pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confié à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

Retraitant Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/08/2010

Mary c'était lever pour lire le texte, qui d'autre que Mary ici connait si bien les textes? Personne au fond c'était mieux que ce soit elle, de plus qu'Elo n'en avait pas la force, la vagabonde broyer les mains de Naho et Chou sans ce rendre compte.

La vagabonde aperçus Pene rentré et s'asseoir près de Ten, Pene qui comprenait toujours tous et qui était s'y compréhensible, toujours là en cas de besoin, aujourd'hui la vagabonde n'avait de force pour croiser le regard de personne n'y pouvoir ouvrir la bouche, mais sur elle serait remercier chaque personne présente comme il ce doit mais bien plus tard.

Quand Pene fut assises Mary prit lecture, un texte sur le chemin du paradis et la beauté de sa nature, la vagabonde pensée à tous ce qu'elle avait expliquer à Emilie sur ce que la nature pouvait offrir, la maintenant elle aurait voulu êtes prêt de sa fille, la vagabonde aurait voulus entrés dans ce merveilleux paysage... Mais au final elle était là entrain de perte tous ces moyens toutes ces forces... Elo avait si mal, sa vie avec sa fille défiler sous ses yeux...

La Grande Prieuse remercia Marymetal d'un sourire, et prononça un court sermon après qu'icelle ait rejoint sa place.

Dieu nous juge au jour de nostre mort, sur la totalité de nostre existence, que ce soit pour nos paroles, nos gestes, nos pensées ou nos actions.
Tout ce que nous faisons au cours de nostre vie est jugé par le Très Hault, c’est pour cela que nous devons, en toutes occasions, peser nos actes et nos décisions, réfléchir avant d’agir, penser avant de parler.

Je sais combien tout cela peut estre difficile, mais la récompense de tous ces efforts, c’est l’accès au Paradis Solaire, à l’éternité auprès des sept archanges et des bienheureux…

Vous pouvez maintenant dire quelques mots à propos de la défunte, si vous le souhaitez.

Et elle se recula de quelques pas, prenant place derrière l'autel.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 30/08/2010

Lame s'était faite discrète non loin de sa Sœur, elle vit passer nombres des montiliens, nombres de visage connu, bien que sa vue se brouillât elle les salua d'un signe de tête.
La cérémonie était si émouvante, que la rouquine ne put retenir ses larmes, ne le voulant guère d'ailleurs, elle les laissa rouler sur ses joues.
Sans s'en apercevoir Lame porta une main a son ventre et la laissa là.

La gorge serrée, et les yeux rougis, elle regarda la cérémonie sans un bruit, se souvenant qu'un jour elle avait promit qu'elle irait voir la petite Émilie, mais que par manque de temps, elle n'avait pas pousser le voyage jusqu'à Blois... Le regret s'ajouta a sa peine, elle aurait aimer connaitre la bouille de cette gamine qui avait grandi bien loin de ses racines...

Voyant que nul ne s'avancerait plus pour parler devant l'autel, la moniale fit un signe aux frères commis au transport de la dépouille. Deux d'entre eux s'avancèrent, et fermèrent le cercueil.

Eloin baissa la teste un instant, puys regarda l'assemblée après avoir béni les coffres de bois, fermés a tout jamais.

Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Emilie, accueille-la dans Ton royaume d’éternité.

AMEN

Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de la retrouver au firmament de Ton palais.

AMEN

Sur ceste assemblée réunie pour témoigner leur affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.

AMEN

Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez Emilie.

Puys vint le moment de réciter la prière universelle de l'aristotélisme.

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Retraitant Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 11/08/2010

Personne ne c'était levé pour dire quelques mots, la vagabonde n'avait pas la force de le faire, sa bouche ne s'ouvrait pas, elle n'arrivait pas à ouvrir sa bouche, quand la mère Eloin fit signe aux frères commis au transport de fermer le cercueil, la vagabonde avait envie de hurler, Elo ce leva rapidement puis elle s'effondra sur le banc, sans force, sans un son qui sorte de sa voix, elle n'était plus rien... La vagabonde avait de plus en plus de mal à ce faire au fait qu'elle ne verrait plus cette petite bouille d'ange qui la faisait sourire et rire, Emilie qui était toujours entrain de parler de mille et une chose, la vagabonde n'aurait pu d'instant de tendresse avec sa fille à lui raconter des histoire de vagabond avant de ce coucher...
Aujourd'hui la vagabonde était anéanti, sans aucune force, sans aucune vie en elle, le coeur froid...

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 26/08/2010

Naho regarder Elo se lever en trombe puis se rassoire comme une masse alors la jeune femme caressa les cheveux d'Elo pour tantée de la calmer, de la rassurée puis voyant le cercueil se referma elle regarda la petite Emilie si cher a son coeur et lui sourit une derniere fois en prononçant des mots venant directement a elle sans que personne n'enttende...
Elo etais desemparer, Naho ne savait que faire car celle ci fesais son deuil et regarder Emilie partire pour toujours...

le silence etait pesant personne ne se levait alors la moniale repris le flambeau pour continuer la messe et les porteurs se mirent a refermer le cerceuil , elle sentit la main de sa marraine lui echapper , et celle ci se leva pour retomber aussi vite qu'un soufflet qui n'a pas pris , ses jambes refusant de la porter , elle s'ecroula laissant le poids de la tristesse l'ecraser quand le visage de sa petite fille ne fut plus visible ... naho s'occupa d'elo mais même elle semblait bien desemparée et ne savait que faire ... chou posa son regard sur naho puis sur elo se tordant les mains , se disant que la messe allait se terminer et que d'etre a l'air libre fairait peu etre du bien a sa marraine , il etait temps d'enterrer l'enfant pour que marraine puisses autant qu'elle peut faire son deuil meme si cela serait un chemin long a parcourir

Le crédo récité, le cercueil clos, la moniale entama l'ultime partie des funérailles, celle qui serait la plus douloureuse pour les proches de la jeune défunte.

Avant de quitter l’église, nous allons dire un dernier adieu à nostre sœur Emilie. Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l’espérance de nous retrouver un jour auprès de Luy.

Elle laissa passer un instant de silence, ayant joint les mains en prière.

Avec tous ceux qui nous ont précédé, et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l’immense cortège des Saincts, nous souhations un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Alors, les six moines levèrent la caisse de bois et la posèrent sur leurs épaules, prenant le chemin de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], suivis de l'abbesse et de ceux qui avaient fait le déplacement pour assister a l'office funèbre.

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