Voici déjà douze années que Pelin. errait dans le royaume, toujours sur les chemins et moult rencontres, il ne cessait de s'interroger. Comment celui que tous nommait Aristote pouvait être si présent dans le cœur de chacun alors que lui ne désirait que l'ignorer après la perte de Charisme dans cette ruelle d’Angoulême ?
Après bien des joies, des désillusions même après avoir échapper à une mort certaine en Provence il se présenta sur le parvis de la Cathédrale et se signa.
Il entra et apostropha l'homme qui semblait être le gardien.
Bonjour brave homme. Je suis Pelin, de la ville de Poitier et j'aimerai obtenir si ce n'est le pardon de mes fautes, le baptême.
Si vous pouviez répondre à ma requête en m'aiguillant vers une salle ou tout autre lieu...
Il laissa sa phrase en suspens...et recula tout de même de quelques pas. Non qu'il hésitait encore, car il était déterminé à rejoindre cette grande famille aristotélicienne, mais il se méfiait tout de même..alors sans quitter la porte puis l'homme du regard il patienta...