Messe dominicale de Torcal

Torcal avait prié toute la nuit et médité longuement. Au petit matin il se leva et fit ses ablutions, l'heure était venue de mettre ses connaissances techniques en pratiques, mais surtout de remettre son esprit à Dieu pour que celui-ci le guide et l'inspire dans ses paroles.

Il vêtit les habits sacerdotaux et il fit le tour de l'église pour voir si tout était bien en ordre.
Il était déjà l'heure de faire sonner les cloches pour annoncer l'office.
Les frères chargés de cette tache commencèrent à sonner l'appel pour la présence de l'assemblée des fidèles et croyants.

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sonner soi-même

Puis il retourna quelques instants au presbytère pour mettre ses habits sacerdotaux, le temps que la chorale se mette en place et entame les louanges à Dieu.

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chanter maintenant

Les chants cisterciens s'élevèrent vers Dieu plein de douceur et d'amour pour Lui.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel avait entendu parler de la masse de son élève Torcal et c'est bien normal qu'il souhaita s'y rendre.
De nombreux sujets occupaient ses journées, lui donnant si peu de temps à consacrer à ce qu'il aurait souhaité, mais telle était la vie, toujours en mouvement - comme l'avenir, d'ailleurs.
Si il était aussi incertain, des îlots d'espoirs étaient néanmoins existants à l'horizon.

Pénétrant dans l'abbatiale, il salua le Père Torcal et s'assit en attendant le début de la messe ...

Invité

Pandorha avait prit sa matinée, elle voulait avoir un peu de repos. Elle entra donc dans l'abbatiale, elle salua Uriel et Torcal avant de prendre place.

Elle avait envie de chanter bizarrement, elle avait perdu son enfant, l'enfant qu'elle portait il y a peu, elle avait besoin de recul face aux évènements qui s'enchaînaient, aussi bien dans sa vie privée que dans la vie du Duché du Berry.

La moniale arriva peu après la blonde novice, une ride de souci barrant son front d'ordinaire lisse. Soucieuse, Eloin salua d'un signe de teste distrait les frères et sœurs jà présents, et alla s'installer dans la stalle qu'elle occupait habituellement.
Elle s'abîma en prière avant mesme que le frère Torcal n'ait débuté la messe. Le regard fixant le sol et les mains jointes posées sur son giron, la chef de famille adressa une courte mais fervente prière au Très Haut, pour cette sœur retrouvée sur le tard, et qu'elle craignait d'avoir perdu avant d'avoir eu le temps de vraiment la connaître. Elle ne se faisait guère d'illusions, elle avait vu et soigné de son mieux la blessure infectée de Gabrielle, mais n'était point sure de la guérison de sa cadette, membre de l'ordre teutonique. Alors elle priait pour son salut, persuadée qu'icelle se mourait lentement, quelque part au seing du royaume...

Brennach avait eu vent de la messe célébré par celui qui deviendrait bientôt l'évêque de Tarbes. Puisqu'il résidait encore dans les murs de l'abbaye, en tant que vicaire de cet évêché et en tant que co-religionnaire ami, il ne pouvait pas ne pas y assister. Il vint donc s'asseoir dans l'abbatiale et se recueillit en prière, attendant que débuta l'office.

Wil entendit a l'Archidocese d'Auch que le futur éveque de Tarbes réalisait une cérémonie a l'abbaye et étant lui aussi du diocese de Tarbes en tant que diacre d'Orthez et actuellement a l'abbaye pour y réaliser son séminaire,il se précipita a l'abbatiale pour y suivre la cérémonie.
il entra,s'agenouilla,se signa et cherchant vit son parrain le pere Brennach et alla s'assoir a ses cotés

bonjour parrain,heureux de te voir ici,comment vas tu?ton séminaire se passe bien?

wil attendit le début de la cérémonie

Torcal après avoir salué son Professeur et ses collègues de l'Archevêché d'Auch, salua également la Grande Prieuse de l'Ordre. Ayant revêtu les habits de cérémonie, il se dirigea vers l'autel, puis s'agenouilla et se signa, il étendit les bras vers le ciel et pendants quelques minutes il pria à voix basse. Ensuite se relevant il fit face à l'assemblée des fidèles.

Mes soeurs et mes frères, je vous souhaite à tous la bienvenue dans la maison de Dieu.
Nous sommes ici pour Le remercier et Le bénir, car Il nous donne chaque jour tout se dont nous avons besoin, oui Dieu est Grand et Miséricordieux.

Avant de commencer, l'office proprement dit, nous allons chanter ses louanges!
Il se tourna vers le Maistre de chorale et lui fit un petit signe. Alors l'organiste et les voix s'élevèrent vers le ciel.

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chantons mes frères

Une fois les louanges faites, Torcal, regardant l'assemblée fit sont acte de confession.

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Confessons nos manquements et nos péchés mes frères et mes soeurs, car s'est une belle façon de s'approcher de notre Créateur.

Eloin sortit de ses pensées moroses en oyant le début de l'acte de contrition, se signa, et prit la prière en cours de route, mais avec ferveur. Mais, alors qu'elle récitait les paroles qu'elle savait sur le bout des doigts depuys tant d'années, son coeur et son esprit présentaient au Très Haut une autre prière, une longue supplique pour la survie de sa cadette, mesme si elle se doutait qu'elle n'aurait point le dernier mot si le moment était réellement venu pour Gabrielle de quitter ce monde.
Et, au fond de son âme, une question vint la tarauder : était-elle vouée à voir ses proches dépérir et mourir, alors qu'elle mesme vivrait sans doute encore de longues années ?

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel récita alors le confiteor, en latin, en grec et en français. Avait-il tant de choses que cela à confesser ?
Non point, c'était juste pour que ses étudiants en ces matières fussent au fait.

Du coin de l'oeil, il remarqua l'air soucieux de mère Eloin et s'en inquiéta quelque peu.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

La maitre des novices arriva un peu en retard à la messe, tentant de faufiler sans se faire remarquer jusqu'au choeur pour s'installer sur les places réservés aux membres du chapitre. Elle s'était fait violence pour sortir de sa cellule et assister à l'office d'un des derniers novices arrivés, même si elle ne doutait pas de ses qualités.

Elle s'assit, récita le confiteor d'un air un peu distrait et se perdit dans la contemplation des voutes pendant que la chorale chantait sous la direction de sœur Pandhora.

Frère Turinge entra discrètement dans l'église.
Il se faufila jusqu'à sa place attitrée dans le coeur de l'église abbatiale.
Juste à ce moment-là, le Cofiteor résonna dans l'édifice. Il joignit donc sa voix à celle des pénitents. Il connaissait bien l'âme humaine et il savait combien l'on pouvait pêcher dans son coeur même si l'on n'avait commis aucun acte répréhensible. C'est avec d'autant plus de ferveur qu'il récitait cette prière à chaque fois.

Frère Jules n'avait pas encore pris les habitudes de l'abbaye. Il y avait toujours un chapitre, un mot, une phrase d'un texte qui captait son attention au moment de sortir de sa cellule du séminaire pour se rendre aux offices, si bien qu'il avait beau se presser dans les couloirs, il arrivait toujours en retard.

C'est essoufflé, les joues rouges tant de honte que d'avoir couru, qu'il se faufila dans l'église. Il prit place à l'arrière afin de ne pas gêner le début de l'office et les yeux rivés au carrelage, se mit à réciter le Confiteor.

Le chant se termina, et l'officiant se tourna de nouveau vers l'assemblée.

Comme vous le savez nous venons d'avoir une Reyne nouvelle dans ce royaume, nous savons qu'elle est profondément aristotélicienne, cela est une ouverture peut-être pour faire avancer encore plus l'oeuvre de notre Dieu mais également pour l'église aider encore plus au développement des vocations, c'est une opportunité à ne pas laisser passer.
Je vous encourage comme je le fais pour moi-même à déborder encore plus de zèle dans nos actions au sein de nos paroisses et diocèses.

Ayant fait son commentaire à propos de la nouvelle Reyne le diacre se dirigea alors vers le lutrin, sur lequel était posé le livre des vertus. Il l'ouvrit et dit :

Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus

Citation :: ...La Vita de Christos par Samoht au chapitre 3. ...

Christos passa donc son enfance dans le village de Nazareth où il fut élevé par son père Giosep, charpentier, et sa mère Maria.

Citation :: Comme Christos était un enfant exemplaire et plein d’amour, il était aimé de tout le voisinage. Aussi, une femme, bienveillante parmi les bienveillants, offrit au couple un petit potager. Ainsi, alors que Giosep allait couper du bois dans la forêt avoisinante, Maria cultivait les légumes. Cette saine nourriture semblait faire merveille sur Christos, qui, tout au long de son enfance, fit preuve d’un charisme extraordinaire pour un si jeune enfant. Ses paroles étaient d’or et, lorsqu’il parlait, tous l’écoutaient avec attention, sans oser l’interrompre.

Torcal se tourna vers les frères et les soeurs.

Pourquoi j'ai choisis se petit extrait de la vie de Christos, direz-vous?
Et bien simplement par qu'il est au travers de quelques phrases toutes simples, une fois de plus un grand exemple pour nous aujourd'hui. Christos était encore qu'un adolescent et déjà lorsqu'il parlait les gens l'écoutaient. Qu'ils soient jeunes ou vieux, pauvres ou importants, hommes ou femmes, ils l'écoutait, parce que ses paroles étaient sensées, calmes et empreintes d'amour pour son prochain. Les gens ressentaient cela même à travers son jeune âges.

Combien devons-nous rechercher aujourd'hui à suivre son exemple. Dire des paroles sensées et empreintes d'amour, pour prêcher selon l'exemple de Christos, et les gens nous écouteront! Oui ! Ayons la même attitude qu'avait Christos, n'ayons pas seulement les paroles mais aussi les actions, mes soeurs et mes frères, et les gens nous écouteront, et Dieu transformera leurs esprits et leurs coeurs.

Maintenant, communions tous ensemble pour partager l'idéal aristotélicien qu'est l'amitié entre entre frères et soeurs, pour partager cet amour entre les hommes.

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Après avoir rompu le pain, Torcal en donna un morceau à chaque fidèles.

Que la paix du Dieu soit avec vous. Et avec votre esprit
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos

Le sermon du novice eu le mérite de la distraire de son sombre songe, un bref hochement de teste luy échappa mesme, signe de son attention retrouvée. Cette nouvelle représentante du royaume de France aurait le mérite, en sus d'apporter un peu de vie au désertique palais du Louvre ; d'assurer une aire de prospérité à la Saincte Eglise Aristotélicienne.

Elle se leva parmi les premiers lorsque l'officiant du jour appela à venir partager le pain et le vin, et remercia frère Torcal d'un sourire, tandis qu'il achevait sa messe. Elle luy laissa quelques instants de répit après qu'il se soit tu, avant de luy faire part de ses commentaires.

Félicitations, mon frère, ce fut là une belle messe. Continuez ainsi, je pense que vous ferez d'encore plus beaux offices, à l'avenir.

Et, après un dernier salut, elle s'engagea dans la nef, s'apprêtant à retrouver ses taches journalières.

Torcal remercia la mère Grande Prieuse pour son compliment.
Il la regarda s'éloigner, s'était pour une personne d'un grand dévouement pour l'Ordre et il l'estimait beaucoup.

La communion terminée, il fit face à l'assemblée.

Mes frères et mes soeurs je voudrai vous rappeler que l'Ordre a besoin de toutes les bonnes volontés pour remplir les taches de tous les jours. Que l'ordre à besoin de votre dévouement pour prendre des fonctions et remplir les postes vacants au sein de ce monastère, n'hésitez pas à vous engager pour l'Ordre mais aussi pour Dieu notre Père à tous.
Avant de vous laisser pour le repas dominical, je voudrais que vous répétiez après moi le Credo de L'église aristotélicienne :

Citation :: Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Allez en paix et que Dieu vous bénisse tous!

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel se leva comme une flèche pour communier, enfin surtout pour boire une gorgée de l'excellent vin de Noirlac, avec grâce et conservation bien sûr.

Mais il fut prit de cours par Eloin, qui lui brûla la priorité quant au goûter du vin. Arf mince, un point en plus pour la Grande Prieuse. J'essayerai d'être plus rapide la prochaine fois.

Il s'amusa de ce petit concours puis félicita son élève.

Et bien bravo, mon frère, ce fut une belle messe.

Frère Jules se leva à son tour à l'invitation du frère Torcal et alla communier puis rejoignant sa place, il répéta tout bas le Credo, se forçant à bien comprendre la signification de chaque mot.

J'espère qu'un jours, se dit-il, je pourrai moi aussi donner des messes comme cela. A la fois simples et efficaces. Un bout de phrase l'avait marqué tout particulièrement :"... et Dieu transformera leurs esprits et leurs coeurs". A méditer plus tard, se promit-il.

Torcal remercia le frère Uriel pour son avis.
Il salua également un frère qui était là et qu'il ne connaissait pas.

Bonjour mon frère je suis Torcal, et je viens de voir que vous avez suivi l'office avec attention, je vous en remercie. J'espère que l'on se reverra en ces lieux.

- Mais c'est moi qui vous remercie, Frère Torcal, en tant qu'étudiant, j'ai suivit votre office avec attention. J'ai encore beaucoup à apprendre, voyez-vous. Je me présente, je suis le frère Jules, séminariste débutant et novice en ces lieux. Je suis ravi de faire votre connaissance.

Moi aussi je suis ravis, j'espère que nous pourrons servir Dieu de l'amitié et la fraternité.
n'hésitez pas à me demander si vous avez besoin de moi.

Ecm était arrivée en retard à la messe, si bien qu'elle était arrivée juste à temps pour dire le pardon.

Elle écouta les différents textes, et se recueillit à la fin de l'office, avant de se rendre à sa cellule pour poursuivre son séminaire.

Torcal vit la soeur Églantine et la rattrapa pour la remercier d'être venue le voir durant sa messe et lui souhaita bonne chance pour la fin de sa licence théologique.

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