[Grand'messe] Intronisations Estivales

rapha salua sa marraine et regarda berru entrer il manquait quelque amis à lui mais bon que faire

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Arrivé son tour, le Frère Doyen se leva, pour prendre la parole.
Il remercia bien entendu le Recteur de l'Ordre et contourna l'autel pour se tourner vers l'assemblée.
Ouvrant le Livre des Vertus, il passa de nombreuses pages pour enfin arriver à la partie "spéciale cistercienne".

Soeurs et Frères,
aujourd'hui j'ai choisi de vous lire une partie de la Charte de la Charité, et principalement, les valeurs de l'Ordre Cistercien.

Il entama alors la lecture :

Citation :: Les valeurs cisterciennes

* 1. La foy car l'engagement dans l'ordre est avant tout religieux. Les cisterciens se doivent de respecter le Dogme Aristotélicien, le Droit Canonique et la hiérarchie de la Sainte Église Universelle Aristotélicienne Romaine pour éviter de sombrer dans l'hétérodoxie. Des rapports harmonieux avec les autres membres de notre clergé et le respect de ses supérieurs ecclésiastiques sont fondamentaux

* 2. La charité est une valeur cistercienne fondamentale. Elle est d'ailleurs reprise dans le titre de son texte fondateur: la Charte de la Charité. L'égoïsme forcené et la recherche du seul profit sont à bannir. La charité est manifestation de l'amitié aristotélicienne. Elle est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, entraide désintéressée, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain. Chacun agit dans ce domaine en son âme et conscience.

* 3. L'exemplarité fondée sur les modèles donnés par les saints fondateurs et leurs successeurs est une valeur primordiale. Le frère cistercien est tenu au respect d'un certain code d'honneur implicite. Il se doit par sa conduite d'être un exemple pour les fidèles. Ce devoir d'exemplarité passe notamment par le respect d'autrui, des lois justes et des vœux prononcés. Cette recherche de perfection et d'intégrité est renforcée par le triptyque de Saint Arnvald qui énonce la quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.

Après une courte pause, il reprit :

Ainsi donc, ce sont les valeurs de l'Ordre, mais en tant qu'aristotéliciens, celles-ci sont valables pour tout un chacun ; elles doivent, entre autres, guider notre vie, aussi bien pour nous, que pour les autres.
Car la Foi nous rapproche de Dieu, la Charité nous rapproche des autres ... quant à l'exemplarité ... nous devons donner l'image d'un exemple à suivre, afin de réveiller chez tout un chacun, ces particularités, ce désir d'être "meilleur', non pas compétition, mais afin qu'un jour, nous rejoignions notre Créateur et tous nos soeurs et nos frères disparus avant nous.

Fallait-il en dire davantage ? Non, inutile de discourir pendant trois heures, le principal était de faire passer le message.

Invité

Elle arriva presque en retard. Elle prit place tranquillement en essayant de faire un coucou à Rapha et à ceux qu'elle connaissait avant de se mettre à l'écoute.

Anna écouta fort attentivement le doyen discourir sur les valeurs cisterciennes. Oui, elle adhérait tout-à-fait à ses vertus fondamentales qu'étaient la Foy, l'exemplarité et la charité...elle rajouterait également la justice, fer de lance de ce bon Arnavald...
Son désir ardent d'entrer au coeur de cette abbaye se fit encore plus mordant. Il fallait qu'elle termine au plus vite son noviciat...son choix, ce choix qui l'a faisait tant souffrir maintenant depuis tant de mois, venait de prendre fin en cet instant. Elle rentrerait définitivement dans les ordres.
Elle eut une pensée pour ses amies Line et Frimoden...comprendraient-elles ? Sans doute oui.
Quand à Luigi...elle pria pour lui et le pardonna pour le mal qu'il avait pu lui faire.

Les entrées dans l'abbatiale se succédèrent, la Grande Prieuse salua tous ceux qui posèrent leur regard sur elle, plongeant en une profonde révérence lorsqu'entra Son Eminence l'archevesque de Bourges.
Une inclinaison de la teste et un bref sourire a la premiesre archidiacre et dame de Soye ; et son regard fut attiré par un scène peu ordinaire dans les rangs de la nef, une scène qui fict taire le plus grand nombre.

Eloin haussa un sourcil, signe de sa surprise, en voyant le blond novice baiser la bague épiscopale du recteur en demandant pardon ; puys le suivit du regard, lorsqu'il alla s'agenouiller aux pieds d'une damoyselle de grande beauté. Ses paroles, retentissant dans le silence abbatial, en surprirent plus d'un, elle en teste.
Luy qui, quelques temps auparavant, avoit émis le désir de devenir moine cistercien, de renoncer au mariage et a la fondation d'une famille, venoit tout juste de mander la jeune fille en espousailles ! Et, bien sur, la dicte enfant apporta response positive, abasourdissant encore un peu plus la moniale, tant et si bien qu'elle ne vict point soeur Titca prendre le chemin de la crypte.

Elle resta longtemps immobile, figée par la scène, se demandant s'il luy faudrait attendre le serment d'oblat du novice, ou si ce dernier renonçoit totalement a entrer dans l'ordre cistercien. Son silence dut valoir acte d'approbation pour desbuter la messe, car le recteur entama la bénédiction, sans plus se préoccuper du jeune Estéban ; suivi, peu après, par la présentation du symbole de la foy, par le frère doyen.

Le silence, de nouveau, suivi l'homélie d'Uriel, et la moniale consentit lors a s'avancer jusqu'au lutrin, enjoignant, d'un geste, les fidesles a resciter la priesre universelle, le Credo Aristotélicien.

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Ensuite, elle alla se placer devant l'autel, faisant ainsi face a toute l'assemblée, et sa voix s'éleva sous les haultes voustes de la nef.

Que viennent a moy les novices s'apprestant a prononcer les voeux majeurs, qui feront d'eux des moniales et des moines cisterciens : j'entends frère Dominicus, soeur Lladrane, frère Amadeus0, et soeur Tokai.

Un court silence suivi, avant qu'elle ne porte son regard sur le jeune Montbazon.

Frère Estéban, vostre demande faicte a ceste demoyselle avant la bénédiction de l'assemblée par nostre recteur n'est point tombée dans l'ouïe d'un sourd, je ne saurais donc vous inviter a rejoindre les novices s'apprestant a prononcer les voeux majeurs.

En revanche, vous savez que le statut d'oblat vous permet de concilier le service du Très-Hault et la vie familiale. Souhaictez-vous donc prononcer des voeux mineurs, ou quitter l'ordre cistercien purement et simplement ?

Elle se tut, attendant sa réponse, comme bon nombre de personnes au seing de l'abbatiale. Ceste cérémonie ne serait point ordinaire, finalement...

rapha récita le credo et écouta attentivement les paroles de soeur éloin

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Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Bénédiction des cinq éléments, puis lecture de texte et homélie de frère Uriel, et enfin récitation du Crédo, non sans ferveur en ce jour exceptionnel.

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Maintenant allait débuter l'intronisation des nouveaux moines.

Anna était subjuguée par le calme, l'attitude posée et l'allure emphatique de la grande Prieuse.
Tout en elle respirait la fierté certes, mais également une grande déférence à l'égard des entrants dans cette abbatiale.
Par les révérences et les saluts qui lui étaient octroyées, Anna se dit que la moniale devait avoir à n'en pas douter une sacrée réputation.
Elle récita le Crédo à la suite des autres auditeurs.

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Elle jeta un oeil à droite et à gauche, languissant l'intronisation.

Amadeus0, entendit la soeur Eloin appelé son nom, aussi il la regarda et se levant se dirigea vers elle les mains jointes, et prêt à prononcer ses voeux, trop pressé de continuer à aller vers sa vocation.
il récita le Crédo.

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Il se tint près de la soeur et attendit la suite des évènements.

Psy aperçut l'arrivée de la Grande Prieuse Eloin , elle la salua et écouta . Puis quand vient le moment du Credo , elle le recita avec les autres :

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Le frère Dominicus était troublé par le départ de soeur Titca de la cérémonie. Il écouta néanmoins attentivement frère Uriel puis après le grand prieur, il récita dans sa tête le credo, en savourant une fois de plus chaque phrase.

Puis, doucement, il se leva et s'avança.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel rejoignit alors sa place et écouta la suite de la cérémonie.
Il récita bien entendu le Crédo et salua les futures oblats et moines qui venaient à l'autel ; d'un simple signe de tête bien sûr, il n'y avait pas à se répandre en gestes amicaux pendant la messe.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 111 Date d'inscription : 17/04/2010

Oui … Elle avait dit oui ! Un sourire des plus larges s’afficha sur le visage angélique du blondinet. Voila, il était désormais l’homme le plus heureux de cette chapelle. Sans attendre la bénédiction de quiconque, il se redressa et embrassa sa belle. Il n’eut pas le temps de rajouter un mot qu’un nouveau choix s’imposait à lui. Décidément, en quelques jours, il avait pris, avec plus ou moins de sagesse, les plus grandes décisions de sa vie tout entière.

Oblat ou pas oblat ? Telle était désormais la question qu’on lui posait. Tous les enseignements qu’il avait reçu avaient fait de lui un bon aristotélicien qui n’avait pas hésité à prêcher la bonne parole jusqu’au sein du chapitre de l’Ordre Imperial qui servait. Sa décision de se marier ne l’empêchait de servir le Très Haut. Alors lorsque le Grand prieur lui demanda s’il souhaitait toujours prononcer des vœux mineurs, il n’hésita pas à répondre.

- Je souhaite rester à vos côtés pour le meilleur comme pour le pire … Je prononcerai les vœux mineurs.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 16/08/2010

Sous le regard de Dieu...
Pour elle plus rien ne pourrait entacher cette journée.
Fervente aristotélicienne, elle suivit en silence la fin de la cérémonie.
Le coeur et la tête à l'envers mais sereine, comme jamais auparavent.
Elle le suivit du regard tandis qu'il affirmait sa volonté à servir le très haut et sourit..
Approuvant et comprenant ses choix ..

Le jeune Montbazon reçut un sourire de la moniale lorsqu'il énonça son choix a haulte voix, heureuse de le voir tout de mesme rester en leur ordre, maugré son bonheur tout neuf.

Elle l'invita donc a reprendre sa place parmi les novices, le moment présent estant réservé ax futurs moines et moniales.

Novices qui s'avancèrent peu après jusqu'a elle, pour les hommes, du moins ; les femmes demeurant, elles, invisibles et immobiles. Eloin ne se formalisa point de cela, se disant qu'elles finiraient bien par sortir de leurs songeries.

Elle s'adressa donc aux deux novices masculins attendant patiemment devant elle.

Frère Dominicus, Frère Amadeus. En ce jour vous laisserez vostre vesture de novice pour revestir celle de moine cistercien.

Pour ce faire, veuillez réciter les voeux du futur cistercien.

Amadeus0 attendait que le frère Dominicus appelé le premier dis ses voeux.
Mais il savait ce dernier marqué de timidité aussi s'avança-t-il d'un pas de plus vers le Grand Prieur.

Il la regarda dans les yeux, ferma les siens un court instant, puis ilse mit à dire ses voeux :

Citation :: Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne. Ne me réservant aucun bien, pas même la disposition de mon propre corps, je renonce à la capacité d'acquérir et de posséder, et je professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Lorsqu'il eut fini il savait queses premiers voeux iraient plus loin, car sa vie était à Dieu dans son entièreté. Il regarda la mère Eloin, lui sourit, pour se rassurer d'ailleurs et savoir qu'il avait bien prononcé ce qu'il avait à exprimer et qu'il avait déclaré comme venant du plus profond de son coeur.

Frère Dominicus vit frère Amadeus prendre la parole le premier, ce qui lui allait très bien. Il l'écouta attentivement et laissa un temps de silence après ces vœux pour permettre à son frère de se recueillir un instant en ce moment si important et à la communauté de se recueillir avec lui.

Il prit ensuite son souffle pour prononcer lui-même ces vœux qui l'engageraient à jamais dans cette si belle voie, celle des cisterciens, celle de l'Amitié et de la Charité, une voie tracée par d'autres avant lui, il pensait en particulier à Saint Arnvald, et qu'il allait tâcher de suivre de son mieux.

Il prit donc la parole.

Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

La stabilité, n'était-ce pas là un des ferment de l'Amitié qui se construit et s'enrichit avec le temps ?

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne. Ne me réservant aucun bien, pas même la disposition de mon propre corps, je renonce à la capacité d'acquérir et de posséder, et je professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

La conversion de vie, le vœu qui surprenait le plus ces amis, le renoncement à l'acte de chair... Un choix longuement murit qui maintenant lui semblait simple car le Très haut suffisait à le combler de bonheur.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

L'obéissance, certainement le vœu le plus délicat, celui qui montrait la totale confiance dans l'Ordre et ces frères, dans la capacité de l'Ordre de savoir bien choisir ces dignitaires. Il avait totale confiance en frère Bardieu, un très profond respect en frère Roger... et foi en l'avenir.

Dominicus prononça donc un à un les trois vœux majeurs et se tut, méditant.

La Grande Prieuse sourit a frère Amadeus lorsqu'iceluy prononça ses voeux en premier, puys l'invita, d'un geste de la main, a s’agenouiller devant elle. Elle mit ses mains sur la teste du novice, et desclama les paroles de rigueur, celles qui faisoient du novice, un moine cistercien.

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Frère Amadeus, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour moine cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne.

Ô Dieu, toi qui connais ton fidèle, donne-lui la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire le candidat et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde.

Alors, la moniale luy remit son habit cistercien : la soutane blanche avec le scapulaire noir, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Mon frère, veuillez vous avancer vers l'assemblée pour prononcer vos vœux monastiques.

Amadeus0 après avoir écouté la déclaration du Grand Prieur.
Se tourna vers l'assemblée en grande partie écclésiastique, la regarda et dit :

Citation :: Je consens librement à rejoindre la communauté de l'Ordre Cistercien par mon engagement solennel dans l'Église. J'accepte la tonsure qui est le symbole du passage à une nouvelle vie fondée sur le don total de toutes mes forces et énergies au Très Haut.

Je prends volontairement l'habit monastique blanc et noir des cisterciens en signe du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.

Je fais voeux de rester stable, de conversion de ma vie ainsi que voeux d'obéissance.

Que le Tout-Puissant m'aide à réaliser ces voeux tout au long de ma vie.

Ayant fait sa déclaration il se retira près de ses frères et soeurs pour les entendre à leur tour.

La moniale sourit au désormais moine, avant de porter son regard sur l'assemblée.

Mes frères, mes soeurs, loué soit nostre nouveau frère qui nous rejoint en ce jour au seing de la communauté cistercienne.

Puys la bordelaise se tourna vers frère Dominicus, et l'invita d'un geste de la main à s’approcher et s’agenouiller devant elle. Elle mit ses mains sur la teste du novice et fit vibrer sa voix sous les haultes voustes de l'abbatiale.

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Frère Dominicus, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour moine cistercien de la Sainte Église Aristotélicienne.

Ô Dieu, toi qui connais ton fidèle, donne-lui la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire le candidat et lui apprenne à l'aimer, à agir selon la volonté de Dieu et à faire le bien dans le monde.

Alors, la Grande Prieuse luy remit son habit cistercien : la soutane blanche avec le scapulaire noir, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Mon frère, veuillez vous avancer vers l'assemblée pour prononcer vos vœux monastiques.

Dominicus avait suivi avec attention la consécration d'Amadeus comme moine. Puis son tour arriva et soeur Eloin lui demanda de s'agenouiller devant elle, se qu'il fit bien volontiers.

Il sentit ses mains se poser sur sa tête et pendant qu'elle prononçait les paroles consacrées, il sentit comme un courant le traverser qui le fit trembler. Il se demanderait tout le reste de ses jours s'il avait réellement sentit quelque-chose ou si ses sens exacerbés en ce moment solennel l'avaient trompé, mais finalement quelle importance...

Il se releva enfin et fit face à l'assemblée. Son regard la parcouru, il se rendit compte qu'il cherchait soeur Titca des yeux, elle grâce à qui il était là aujourd'hui, elle qu'il avait vu sortir plus tôt, et il ne la trouva pas.

D'une voix ferme il prononça les paroles attendues:

Je consens librement à rejoindre la communauté de l'Ordre Cistercien par mon engagement solennel dans l'Église.

Une petite pause...

J'accepte la tonsure qui est le symbole du passage à une nouvelle vie fondée sur le don total de toutes mes forces et énergies au Très Haut.

Il songea à l'importance de ce symbole, signe visible de sa nouvelle condition qui la proclamerait à tous.

Je prends volontairement l'habit monastique blanc et noir des cisterciens en signe du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.

Je fais vœux de rester stable, de conversion de ma vie ainsi que vœux d'obéissance.

Il prit ensuite son souffle pour prononcer du fond du cœur :

Que le Tout-Puissant m'aide à réaliser ces vœux tout au long de ma vie.

Puis il se tourna vers soeur Eloin comme pour la remercier d'un regard et à travers elle l'Odre qui l'accueillait.

Enfin il rejoint sa place, porteur d'un nouvel habit et de plein d'espérances.

La Grande Prieuse sourit a frère Dominicus, avant de porter son regard sur l'assemblée.

Mes frères, mes soeurs, loué soit nostre nouveau frère qui nous rejoint en ce jour au seing de la communauté cistercienne.

Elle attendit quelques instants, l'abbatiale crouslant alors sous un silence de plomb, puys, retenant un soupir en ne voyant point venir les futures moniales, elle choisit de poursuivre.

J'appelle présentement les novices qui prononceront sous peu les voeux mineurs : frère Esteban, soeur Eilinn Melani, et frère Rapha13

Les trois personnes devant elle, Eloin reprit.

Mes frères, ma soeur, en ce jour vous laisserez vostre vesture de novice pour revestir celle d'oblats et d'oblate cisterciens.

A vostre tour de réciter les voeux du futur cistercien devant iceste assemblée.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 111 Date d'inscription : 17/04/2010

Assis sur le banc des novices, le blondinet prit une grande inspiration, c’était à leur tour de prononcer les vœux mineurs.

Les jambes flageolantes, le jeune seigneur et jeune marié se leva pour se place face à Sœur Eloin pour répéter d’une voie forte et audible :

Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

rapha souriait de son plus grand sourire c'était vraiment le plus beau jour de sa vie

il repensait à tout ces moments vécu ici lieu son entrée quand son parrain était encore au chapitre, puis son baptême interrompue qu'il n'avait pu faire en cette merveilleuse abbaye, puis la sœur titca qui l'avait prise sous son aile et l'avait fait étudié, puis son entrée au chapitre cistercien de noirlac en tant que vice-légat puis maintenant au chapitre général puis la sœur éloin qui l'avait tant aidé et qui l'aide encore aujourd'hui, et frère uriel son tout premier professeur, puis frère roger ce bon vieux roger il aimait bien le taquiner d'ailleurs lui aussi aimait bien le taquiner, puis vient le père bardieu quel bonté c'est lui qui avait empêché rapha de sombrer c'est lui qui avait fait une magnifique conférence au FIER c'est lui qui conseille rapha quand il a des décision à prendre en rapport à l'ordre tout ses moments repassaient devant lui

il s'agenouilla devant la sœur en signe d'humilité et récita ses vœux mineurs

Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiant en la Providence de Dieu qui m'a appelé en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

La jeune fille se leva et prit place devant Eloin. C'était un moment important pour elle, et récita à la suite de Rapha et Esteban les voeux d'oblat. Elle avait trouvé un épanouissement certain en intégrant l'ordre cistercien, et espérait bien que cela perdurerait.

Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiante en la Providence de Dieu qui m'a appelée en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

La moniale sourit en oyant les voeux des trois novices agenouillés a ses pieds. Lorsque la soeur cuisiniesre se tut, Eloin apposa ses mains sur la teste de chacun d'eux, desclamant, une nouvelle foys, les paroles rituelles des intronisations.

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Frère Esteban de Montbazon, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour oblat cistercien de la Saincte Église Aristotélicienne.

Frère Rapha13, diacre de Bourges, par l'imposition de mes mains, je te consacre ce jour oblat cistercien de la Saincte Eglise Aristotélicienne.

Soeur Eilinn Melani, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour oblate cistercienne de la Saincte Eglise Aristotélicienne.

Ô Dieu, toy qui cognois tes fidesles, donne-leur la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire les candidats et leur apprenne a l'aimer, a agir selon la volonté du Très-Hault, et a faire le bien dans le monde.

A la fille d'Ylalang, fut remis l'habit des moniales et oblates : la soutane blanche avec le scapulaire noir, le voile noir des cisterciennes, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Les deux oblats, quant a eux, eurent droit a la vesture des hommes de l'ordre : la soutane blanche avec le scapulaire noir, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Elle présenta également aux trois personnes deux objets : la croix, symbole du reniement de soy en s'engageant à suivre Christos dans la voie de la vie ; et le cierge, symbolisant la conduite des oblats eux-mesme : exemple et lumière.

Enfin, elle se tourna vers l'assemblée.

Mes frères, mes soeurs, loués soient nos nouveaux frères, et nostre nouvelle soeur, qui nous rejoignent en ce jour au seing de la communauté cistercienne.

La Grande Prieuse alla retrouver le lutrin, ouvrant le lourd manuscrit a la treiziesme pages des dialogues d'Aristote.

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

Elle laissa le silence planer sous les haultes voustes de l'abbatiale durant quelques instants, souhaictant que l'assemblée s'empreigne des paroles lues, et alla ensuite saisir une coupelle d'argent et un calice en bronze, disposés sur l'autel.

Enfin, elle revint faire face aux novices, desclarant a tous.

A présent, mes frères et soeurs, partageons le pain et le vin de l'amitié.

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Et, puisque ceste cérémonie avoit lieu en leur honneur, Eloin présenta, en premier lieu, la coupelle et le calice aux nouveaux cisterciens.

rapha encore tout ému les joues humide bu le vin et mangea le pain c'était le jour le plus beau qu'il ai connu

Amadeus0 prit la coupe et le pain, il savait combien le moment était important.
Moment de partage avec les soeurs et les frères, mais aussi avec Christos.
Une communion parfaite dans l'amour et l'amitié aristotélicienne.

Dominicus s'approcha a son tour. Il s'inclina devant le grand prieur et prit un petit morceau de pain dans la coupelle et le porta à sa bouche en méditant sur la bonté du Très Haut qui fournissait tout autant la nourriture du corps que celle de l'esprit.

Puis il prit doucement le calice et but une petite gorgée de vin.

Que le Très Haut soit remercié, murmura-t-il avant de se relever la tête.

Oblate Nombre de messages : 1215 Date d'inscription : 13/05/2010

Encore émue par les voeux qu'elle venait de prononcer, Eilinn partagea le pain, et but une gorgée du vin de communion. Elle était très fière d'avoir pris cette décision, car servir le Très Haut était une évidence pour elle. Et être à Noirlac lui plaisait beaucoup également, que ce soit en étant professeur du séminaire, ou bien cuisinière oeuvrant au réfectoire.

Défunt/Fantôme Nombre de messages : 7843 Date d'inscription : 27/01/2009

Uriel attendit patiemment que les nouveaux oblats et moines se servent, mais à coup sûr il serait premier pour la suite.
Il regretta qu'il ne s'agit que de pain, un petit gâteau au miel aurait été bien meilleur, mais soit ... la conservation, Uriel, la conservation !

Adjoint au Prévôt Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 19/04/2009

Tokai sortit de sa torpeur et récita aussi ses voeux:

Citation :: Par le vœu de stabilité dans ma communauté, confiante en la Providence de Dieu qui m'a appelée en ce lieu et dans ce groupe de frères et soeurs, je m'engage à employer là, avec constance, les instruments de l'art spirituel.

Par le vœu de conversion de vie, cherchant Dieu dans la simplicité de mon cœur, sous la conduite du Livre des Vertus, je m'engage à la discipline cistercienne. Ne me réservant aucun bien, pas même la disposition de mon propre corps, je renonce à la capacité d'acquérir et de posséder, et je professe la continence parfaite dans le célibat pour le Paradis.

Par le vœu d'obéissance, aspirant à vivre sous une règle et un abbé, je promet d'accomplir tout ce que les supérieurs légitimes ordonneront suivant les présentes Constitutions. Renonçant ainsi à ma volonté propre, je suis l'exemple du Christos obéissant jusqu'à la mort, et m'engage dans l'école du service du Très-Haut.

Puis elle récita aussi le Crédo

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Soudain, un mouvement attira l'attention de la Grande Prieuse, et elle sourit, amusée de constater que soeur Tokai sembloit estre sortie brusquement de ses songes.

Reprenant le rituel auquel elle avoit procédé quelques instants auparavant, la moniale apposa ses mains sur la teste de l'auvergnate.

Soeur Tokai, evesque du Puy, par l'imposition de mes mains, je te consacre en ce jour moniale cistercienne de la Saincte Église Aristotélicienne.

Ô Dieu, toy qui cognois ton fidèle, donne-luy la force de guider ton Église dans l'exemple de Christos. Que la Sagesse d'Aristote éclaire la candidate et luy apprenne a l'aimer, a agir selon la volonté de Dieu, et a faire le bien dans le monde.

Alors, la brune bordelaise luy remit son habit cistercien : la soutane blanche avec le scapulaire noir, le voile noir des cisterciennes, la ceinture de corde et les sandales de cuir.

Ma soeur, veuillez à présent vous avancer vers l'assemblée pour prononcer vos vœux monastiques.

Adjoint au Prévôt Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 19/04/2009

Tokai s'avança en courbant la tête puis arrivée devant l autel elle s agenouilla, joignit les mains et dit pieusement

Citation :: Je consens librement à rejoindre la communauté de l'Ordre Cistercien par mon engagement solennel dans l'Église.

J'accepte le voile qui est le symbole du passage à une nouvelle vie fondée sur le don total de toutes mes forces et énergies au Très Haut.

Je prends volontairement l'habit monastique blanc et noir des cisterciens en signe du passage de l'homme ancien à l'homme nouveau.

Je fais voeux de rester stable, de conversion de ma vie ainsi que voeux d'obéissance.

Que le Tout-Puissant m'aide à réaliser ces voeux tout au long de ma vie.

Une nouvelle fois, le mot d'accueil et de bienvenue a la nouvelle moniale retentit dans l'abbatiale.

Mes frères, mes soeurs, louée soit nostre nouvelle soeur qui nous rejoint en ce jour au seing de la communauté cistercienne.

Elle garda un instant le silence, cherchant du regard la novice prénommée Lladrane, au cas ou ceste derniesre aurait fait son entrée en cours d'office, mais ne la trouva point. Son intronisation serait donc remise a plus tard, elle ne pouvoit faire aultrement.

Reportant son regard sur l'assemblée des cisterciens présents pour ce grand jour, Eloin entama les rites de fermeture par une priesre connue sur le bout des doigts par tout cistercien qui se respecte.

SAINT ARNVALD, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et du malin.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais dont il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.

Tous ceux qui ont connu Sainct Arnvald se souviennent de luy comme d'un grand homme, toujours prest se battre pour la défense de la justice, de la vérité, et de l'intégrité ; et tous ceux qui lurent son hagiographie ont pu se rendre compte de l'importance de ce personnage, initiateur de l'ordre cistercien, tel qu'il l'est présentement.

Cependant, dans une moindre mais tout aussi importante mesure, d'aultres cisterciens se sont battus pour le respect de leurs idéaux, et des préceptes de nostre ordre. Je pense notamment aux frères Nainainus et Farnor, ardents défenseurs de la foy aristotélicienne et des vertus cisterciennes ; au père Pobelcourt, qui fut recteur de l'ordre et qui s'investit corps et ame pour l'ordre ; a Saincte Illinda, patronne des Flandres et éminente cistercienne de son vivant ; au frère Zabouvski, grand théologue, qui parvint a devenir archevesque de Bourges, permettant ainsi a nostre abbaye de gagner en renommée ; je pense, enfin, a Sainct Sjnoel.

Souvenons nous d'eux, de leur ferveur, de leur foy en la Saincte Eglise, de leur volonté de suivre et d'enseigner les préceptes de Sainct Benoist. Qu'ils soient pour nous des modèles de droiture et des exemples a suivre, pour le bien de nostre ordre et la gloire de l'Aristotélisme !

Elle se tut brusquement après son presche, surprise par sa propre emphase, par ce sourire qu'elle sentait inonder son visage d'ordinaire si revesche.

Enfin, elle entama un chant cistercien pour closturer la messe : le virtute multa.

Que c'était beau, splendide, une telle communion jamais elle ne l'avait vécue.

Quelle joie profonde, quelle paix parfaite, les nouveaux intronisés baignaient dans l’Amour parfait du Très-Haut, dans cet Amour inconditionnel, qui est pur de toute ingérence charnelle! Désormais Le Très-Haut ne les appellera plus ses serviteurs, mais ses amis !

Elle écouta pieusement le virtute multa, s'imprégnant des notes cisterciennes et ne put s'empêcher de penser à l'avenir...dans quelque temps c'est elle qui sera intronisée...mais moniale ou oblate ? elle avait encore le temps d'y réfléchir.

Adjoint au Prévôt Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 19/04/2009

Tokai était toute émue, elle ne put s empêcher de lâcher deux larmes...

Retraitant Nombre de messages : 88 Date d'inscription : 03/08/2010

Devlin ne disait rien mais n'en pensait pas moins, comme il était émouvant de voir ces jeunes hommes (et Dames) qui brulaient d'embrasser le noviciat.
Mais pourquoi tant de grands hommes (et dames) sont ils passés par là.... C'était sans nulles doutes un vivier de la foi Aristotélicienne.

Mais par quel miracle peut on se coucher si tard, pour se lever si tôt.
Serais ce le vin de Messe... Il y avait là matière a réflexion.
Sans nulle doute la voie de l'oblat l'attirait de plus en plus, mais aurait il la force de réprimer ses mauvaises habitudes de ce qui fut sa vie pendent un temps..

Pour l'instant il avait chaud au Coeur et se contentait d'écouter en silence communiant avec les autres....

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