[Mariage] Claire_g & Renlie

Quelques heures avant la cérémonie, Eloin se rendit à l'abbatiale, afin de préparer le lieu à recevoir les promis et leurs invités ; tandis que, dans sa cellule, le frère Padre Toca mettait les dernières touches au plan de la messe.

Le nettoyage débuta par un bon coup de balai, puys par un rapide mais efficace époussetage des bancs et du lutrin ; avant qu'elle ne s'attaque à la décoration. Elle débarrassa l'autel de son habituelle nappe blanche, et la remplaça par un drap de lin qu'elle avait elle-mesme teint en rouge, puisque c'était là une des deux couleurs souhaitées par les futurs époux pour la décoration de l'abbatiale.
Elle lissa la nappe du plat de la main, et disposa sur l'autel les objets qui seraient nécessaires à l'office, sans oublier un vase empli d'un bon bouquet de perces-neige fraîchement cueillis. D'autres fleurs devaient arriver, portées par le fiancé (ou son amy, s'il venait en personne les apporter), aussi prépara-t-elle de quoi les attacher aux bancs bordant l'allée principale de la nef.
Puys elle alla chercher dans la sacristie, les deux cathèdres dont l'usage était réservé aux fiancés, pour qu'ils puyssent s'asseoir durant la messe ; et aux personnages de grande importance, leur permettant de bénéficier d'une place agréable. Elle les disposa devant l'autel, de manière à ce que le couple ne soit ni totalement dos à ses invités, ni totalement face à eux ; mais visibles de tous, et tout particulièrement de l'officiant et des membres du chapitre de l'ordre cistercien.

Enfin, elle gagna la grande porte de l'abbatiale, et ouvrit en grand les deux battants, signifiant ainsi aux invités qu'ils pouvaient entrer, s'ils le souhaitaient.

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

C'était le grand jour, c'était jour de noces... Ysabeau s'y était préparée, avait soigneusement coiffé ses cheveux, et mis l'une des jolies robes neuves qu'elle s'était fait faire par des couturières pleines de talent. Certes elle avait dans sa garde-robe deux merveilleuses créations de son amie Angecassis

(pourvu pensait-elle que de nombreux témoignages de berrichons l'aident à obtenir Grâce royale), mais elle avait eu envie de changer, d'étrenner une nouvelle tenue pour ce jour particulier.

Elle se mira une dernière fois avant de partir, sourit à son image, écrivit un petit mot à son cher Oxytan pour lui dire de ne pas avoir peur de venir, puis prit le chemin de l'abbatiale.

Chemin qu'elle commençait à bien connaître pour s'être rendue au couronnement du duc Faust.
Elle entra.
La chapelle était décorée, l'autel revêtu d'un drap rouge. Rouge, couleur de l'amour. Bonne idée pensa-t-elle. Un bouquet de perce-neiges devant l'autel, signe d'un printemps à venir.

Elle était la première... Sourit. S'assit, et pria pour ses amis. Car elle les aimait, la brunette et son méchant. Elle avait le coeur serré en pensant que bientôt, ils ne seraient plus là... Mais se réjouissait de voir leur amour sanctifié en ce jour béni.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 07/02/2011

Le jeune chevalier entra dans l’abbaye, c’est tout de noir vêtu qu’il se rendit à la cérémonie. Un long manteau décédait jusqu’au cheville, et une lourde capuche lui cachait son visage d’adolescent. Ce n’était pas des couleurs à porter à un mariage, mais d’une part il n’avait que ca, et d’autre part, il avait fait un énorme effort pour pénétrer dans ce genre d’endroit plein de monde.

Comme il ne vit qu’une personne, il en profita longer discrètement, le mur du fond à droite de la porte, pour se mettre à l’abri dés regard derrière une colonne. De là il pouvait voir, sans trop être vu.

Retraitant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 29/06/2010

Jacques avait fait le voyage depuis La Teste pour assister à ce mariage. Il l'avait promis à Claire et bien qu'il veuille pas le dire, il était heureux de la revoir. Le voyage avait été rude mais il avait pris une chambre à l'auberge la veille pour pouvoir se faire présentable le jour venu. Il posa pied à terre et confia Byzance au garçon d'écurie de Noirlac.

Puis il poussa la porte de l'abbaye. Il connaissait bien les lieux, aussi il n'hésita pas du chemin à prendre pour se rendre à l'abbatiale Saint Bernard. Arrivé devant la lourde porte, il espérait être dans les premiers ca lui éviterait les rencontres non désirée. Il remit en place la rose de sa boutonnière, passa ses mains une dernière fois sur sa chemise rouge et ses braies blanches.

Satisfait, il entra alors et regarda un instant la nef. Il avança dans la nef regardant à droite et à gauche où se mettre. Il se dit que tant qu'à faire autant être bien en vu. Il s'installa dans un des premiers rang du coté où se trouverait Claire. Il se signa puis s'assit. Les yeux fermés, la tête baissée, sa médaille de baptême entre les mains il pria.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 25/02/2008

[Château de Graçay]

Renlie s'affairait de très bon matin, en ce lundi aussi unique que particulier.

Cette nuit lui avait semblé interminable, tant sa vie avait défilé dans ses pensées et ses rêves, les semant de sueurs froides, de moments de doutes, de réveils en sursauts, parsemés de passages paisibles à revivre les bons moments en Normandie, en Languedoc, et finalement dans ce Berry qui l'avait accueilli, voici quelques années.

Ce qui allait réunir ses amis et ceux de Claire en cette journée, se résumait finalement en un seul mot: improbable... Inattendu convenait aussi, tant tout les opposait, elle le chaud, lui le froid. Elle la douce rêveuse dans cette armure de femme de caractère, lui le cartésien fini dans son meilleur rôle de méchant...
Tout, ou si peu, les opposait, jusqu'à leurs opinions politiques, en passant par leurs amitiés. Et pourtant... lui l'impassible était désormais incapable de soutenir son regard brillant sans manquer de défaillir, sans sentir sa poitrine se serrer, bombardée par un palpitant qui s'emballe.
Sa carapace, elle l'avait percée, à force de patience et d'amour. Son coeur, elle l'avait transpercé, à coups d'attention et de tendresse, sans même qu'il s'en rende compte...

Cette femme, merveilleuse et unique, il voulait l'épouser, plus que tout au monde. Chieuse devant l'éternel, attachiante comme aucune autre, c'est elle qui remplissait ses jours et ses nuits, bien qu'il soit souvent incapable de lui dire, lui exprimer d'une façon ou d'une autre, quand son armure d'homme le faisait retomber dans ses pires travers.

Le bruit d'un attelage le sortit brusquement de ses pensées. Son ami Fenryr avait tenu sa promesse, lui envoyant quantité de roses et de lys rouges et blancs afin de décorer l'abbatiale, suivant le code couleur qu'ils avaient choisi.

Après avoir inspecté la précieuse cargaison, il dépêcha Gontran à Noirlac, afin d'indiquer la route au livreur. Il n'était pas question qu'il se perde sur les routes berrichonnes tandis que la mariée poireauterait devant un autel où il manquerait ce qu'il lui avait promis... ses fleurs préférées.

[Abbaye de Noirlac]

Gontran sauta en bas de l'attelage sitôt arrivé devant l'abbatiale. La porte franchie, il aperçut au fond de l'édifice, Mère Eloin, que lui avait décrite son maitre.
Prestement, il se présenta à elle.

Ma mère, je suis Gontran, valet du Duc de Graçay. Mon maitre m'a chargé de vous livrer un précieux chargement de lys et de roses afin de parfaire la décoration de votre si belle abbatiale, pour l'évènement particulier qui y sera célébré en ce jour.

Retraitant Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 10/12/2009

Mahelya tu reste à l'auberge je doit me rendre à un mariage j'emmène le petit afin de ne pas te surcharger ainsi tu pourra te reposer !

Elle déposa un baiser sur le front de la petite rouquine, et partit Guilhem la suivant, arrivée devant sa jument elle fit grimper l'enfant avant de monter elle même. Bien sur Poum' avait prévenue Claire lorsque celle ci l'avait invitée qu'elle ne métrait pas de robe ! D'ailleurs en y repensant elle c'était déjà rendu à pas mal de mariage au cours de sa vie mais celui là était spécial ! Il s'agissait de Clairounette et du vilain, elle c'était posé la question de savoir si sa venue n'aurais pas dérangé le marié puis rattrapée par son naturelle elle ce rappela qu'elle aimais savoir qu'elle dérangeait !

L'auberge était bien loin à présent, elle se demandait si la petite était sage, à n'en point douter elle retrouverais surement la chambre dévastée vu le regard que cette dernière lui avait lancé avant qu'elle ne parte. Et si ça ce trouve elle l'avait suivit et n'était pas si loin que ça ... Nooooooooooooon, d'un geste bref la jeune neo Limousine se frappa le front du plat de la main pour s'enlever ce genre de sottises de la tête.

Enfin Noirlac devenait visible à la bordure de la foret, une main au dessus des yeux pour cacher le soleil, la dernière fois que Poum' s'y était rendu c'était pour sa confession et Bardieu lui avait donné comme pénitence le devoir de traire des chèvres sur les terres de Vierzon. Elle sourit en repensant à la chèvre qu'elle avait renommé Vroqu avant que Rapha ne lui dise qu'elle s'appelait Verty. Le petit riait gaiement en entendant sa mère chantonner de vieux chants de guerre oublier de tous.

Sans prendre attention elle se trouvait déjà devant les mur de l'abbaye ou elle laissa sa monture pour continuer à pied, mais avant tout, elle s'accroupit devant le jeune brun.

Guilhem je compte sur toi !! Surtout tu ne fait pas de bêtises ! Tu ne dit pas le mot interdit dans les églises sinon je me fâche ! Promis ?

L'enfant fit ou de la tête et ils continuèrent leurs chemin pour arriver devant l'église, doucement elle pénétra les lieux, Ysa était là elle ne faillit pas la reconnaitre, toute de rouge vêtue, elle regarda les personnes présente salua Eloin de la tête, puis gros yeux devant Jacques, que faisait il là ? Elle se souvint des quasiment dernières paroles qu'il lui avait dites elles n'étaient pas tendre. Rancune tenace elle fit mine de ne l'avoir pas vu mais le jeune Guilhem lâcha la main de sa mère pour se précipiter sur l'homme.

Tontoooooooooon!!!

Guilhem Horvy !! Reviens là tout de suite !

Dit elle assez bas pour ne pas se faire remarquer mais pas assez pour se faire entendre du jeune garçon de quatre ans qui étreignais déjà la jambe de l'homme. La gazoute ce dirigea donc en direction de Jacques.

Hum.. heu .. Bonjour Jacques...

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

Plus tôt à Bourges]

Poumona était partie mais à n'en pas douter elle s'arrêterait surement en route pour dire bonjour à quelques amis ou vider quelques chopines. Pas de temps à perdre...

* Rester seule dans cette chambre ... nia nia nia po potible ! Hors de question ! Sujet clos ! Même pas en rêve ! Et Puis d'abord pourquoi Guilhem il avait le droit lui hein ?*

Pestait la Rousse Angevine tandis que la tavernière qu'elle avait débauché afin de l'habiller lui serrait le délicat corset de soie vert amende, surpiqué de quelques perles et émeraudes discrètes. C'était un grand jour, un mariage allait être célébré. Les mariés ? Aucune idée, si ça se trouve elle ne les avait même jamais vus. Tout ce qu'elle savait c'est que pour ce jour si particulier dans une vie, la future épouse serait forcément magnifique. Et les vestures et apparats de luxe c'était bien le pêché-mignon de notre Rouquine. Aussi c'était-elle mis en tête d'aller zyeuter cette union, même si pour cela elle devait rester loin de la cérémonie, juste aux portes de l'abbatiale, rester loin de toutes personne et surtout, plus que tout, rester loin de Poumona. Si l'ex-Berrichonne la surprenait elle serait à coup sur de corvée de vaisselle. Diantre ! Malheur et Infamie ! Elle !!! Faire la vaisselle ? Ou même quelques basses besognes ! Que nenni l'ami !

*Rester invisible ! Voilà ce qu'il fallait !*

Le temps de ces quelques pensées avait permis à la tavernière de finir de l'habiller. Un regard dans le grand miroir... Discrète hein ?! Et bien c'était raté. Et la Rousse Angedivine de grommeler... Elle avait perdu 5 écus et des précieuses minutes pour finalement tout retirer et passer une tenue plus passe-partout, une jolie chemise de flanelle, braies de velours vert foncé, cape bien chaude assortie, chevelure écarlate coiffée comme à l'accoutumé en deux longues tresses. Voilà qui serait plus approprié et surtout qui la ferait moins remarquer. S'il avait fallu de longues minutes pour se vêtir de soie, enfiler du velours ne prenait que quelques secondes, aussi la petiote se lança dans les rues de Bourges espérant que le mari de sa femme de chambre improvisée avait sellé son Ezildur comme demandé.

[Direction Noirlac]

Mahelya enfourcha son destrier, et se lança au galop à travers la capitale Berrichonne. Bizarrement il n'y avait pas de traces de Poumona, s'était-elle rendu directement à la cérémonie ?! Diantre il allait neiger...
Noirlac n'était pas si loin, la petite connaissait le chemin, pour l'avoir de si nombreuses fois emprunté. De forêts berrichonnes en hameaux, et la voilà qui était arrivée, elle laissa son Etalon se dirigeait de lui-même à l'écurie, prenant quant à elle le chemin de l'Abbatiale.
Outch... Instants critiques... c'est là qu'il fallait se faire invisible. De loin Elle vit une Brune qu'elle connaissait bien pénétrer les lieux. Poumona !!
Sans faire plus de bruit la petite s'approcha doucement. Devant les portes du lieu saint elle passa là tête à l'intérieure. Le petit Guilhem se jetait littéralement dans les bras d'un homme qu'elle n'avait jamais vu. Sourcil qui se hausse ... han peut être était-ce le père du petit. Après tout Poumona ne lui avait jamais expliqué qui il était... Il faudrait qu'elle creuse le sujet...
Mais son regard émeraude fut retenu par la décoration des lieux, tout de rouge et de blanc. Le tout avec gout sans extravagance. Des Lys immaculés, des roses d'un rouge profond. De si belle fleurs en cette saison, mais comment était-ce possible.

Comme c'est beau ! Vraiment magnifique ! ... Digne d'un mariage princier...

Le tout dans un souffle à peine audible. La petite était estomaqué mais il manquait quelque chose ... Plutôt quelqu'un... Ses yeux balayèrent une dernière fois l'Abbatiale... Assurément la mariée n'était pas encore arrivée. La Rouquine décida de s'assoir sur un banc un peu à l'écart mais qui lui conférait une très bonne visibilité, attendant avec impatience l'arrivée de la Reine du jour, priant secrètement pour que l'ex-berrichonne ne la voit surtout pas.

rapha fut déranger dans son travail par son esclave auvergnat il lui indiqua qu'aujourd'hui il fallait aller au mariage de claire et de renlie le chambellan qui était concentré se dit norf encore un évènement où il faut faire acte de présence donc il enfila ses habits de moine cistercien rentra dans l'abbatiale très bien décoré pour l'évènement il alla saluer sa marraine, tout ceux qu'il connaissait et pour finir la soeur Eloin qui avait toujours un œil sur l'ensemble de l'abbatiale puisqu'elle était placé dans le chœur de l'abbatiale il alla la voir et il lui dit

Bonjour ma soeur belle journée non ? dite moi si vous voulez de l'aide pas de problème vous me demander je suis à votre disposition

S'il était un jour qui devait être des plus importants, des plus parfaits, de la vie d'une gazoute, c'était bien le jour où justement, elle cessait d'être gazoute, pour enfiler la tenue d'épouse.
Et bien la brune Déolesque, pas contrariante, avait décidé, que pour une fois, elle ferait comme le commun des mortels et que ce jour serait le plus beau de sa vie.
Allez savoir pourquoi ces deux s'étaient un beau jour, aperçu qu'ils s'aimaient... Un Cartésien pure souche, oui voilà, il n'était même pas Normand, il était Cartésien, né à Cartes, dont la spécialité est...tadaaam... le ramponneau ! Et bin oui, tout s'expliquait dans la cabèche de la brune.
Donc, pourquoi ces deux là, lui, le cartésien, option méchant, qui aimait jongler avec les chiffres autant qu'un troubadour aimait les jongleries et autres , et elle, la rêveuse idéaliste emmerdeuse amoureuse impulsive charmeuse et castagneuse.. La liste était bien trop longue pour qu'elle se souvienne de tout.

Mais l'heure n'était pas aux questions, elle l'avait décidé la veille, un peu aidée. Alors ce matin du 7 Février 1458-9, ce qu'elle fit à son réveil ? Elle lut la missive reçue de son frérot, les dernières lignes fusaient dans sa ptite tête « Je viendrais juste pour te voir une fois dans ta vie habiller en vraie femme. Je m'en voudrais de rater le moment ou t'emmêlant dans ta robe tu lâcheras un juron bien de ta sauce laissant bouche bée l'assistance et le curé » , et lui donnèrent un radieux sourire matinal.

Suivit un bain tiède, parfumé à l'eau de rose, parce que oui, ça fait des efforts une brune Déolesque ! Parfois, en tout cas. Elle profita d'un de ses derniers instants de gazoute, s'y délassant pour y trouver l'apaisement qui devait succéder à l'excitation.
Une fois sortie puis séchée, elle enfila une robe faite sur mesure. Ce genre de robe que forcément, elle ne porterait pas tous les jours... ceci étant, le mariage n'était pas un fait quotidien..
Une étoffe fine dont elle avait, évidement oublié le nom, d'un rouge sang parfait, comme elle aimait, De fins liserés d'un blanc maculé ornaient les ourlets... ceux là même censés l'aider à s'empièrger aux dires de son franginou qui lui manquait tant...
Installée devant le miroir, elle peigna soigneusement sa tignasse brune avant de remonter le tout en un chignon gracieusement plus ou moins net. Ah bin oui hein ! Fallait quand même bien qu'il y ait sa p'tite touche personnelle, c'est ainsi que ça et là, quelques mèches fines retombaient sur sa nuque et ses épaules. Autour de son cou, elle accrocha la chaine en argent puis son médaillon, seul souvenir de feu son frère de sang.

L'angoisse revenait la ronger un peu … Et si quelqu'un d'essentiel à ses yeux oubliait de venir ? Lolow... Mal … norf nan ! Pas eux, pas les témoins …. Jacques ? Et si jamais il avait changé d'avis …. Non elle ne voulait pas penser à ça, elle serait capable de fuir loin juste pour ça...

Originale dans l'âme, c'est seule qu'elle prit le chemin jusqu'à l'Abbatiale. Oui, une dernière envie de vraie solitude avant de s'unir sans doute.
Elle arriva devant l'Abbatiale, un léger sourire aux lèvres. Oui...les fleurs semblaient être arrivées. Et les témoins ? Et les invités ? Et les berrichons ?

Elle resserra son châle de laine blanche sur sa poitrine, l'air était frais. Allez savoir pourquoi, mais elle attendit là, un peu à l'écart de l'entrée, de voir qui arrivait, distraite par les bruits venant de la ruelle non loin... Et surtout, c'est qu'elle n'avait aucune foutue idée de comment devait se dérouler l'entrée des futurs époux....
Elle décida d'attendre donc dans ce coin là, curieuse pour une fois... c'est qu'elle voulait savoir qui était présent...mais pas facile à voir de son non promontoire ...

Les premiers invités ne tardèrent point à affluer vers l'abbatiale, et la moniale se félicita d'avoir ouvert les portes de bonne heure. Ce n'était point un jour à attraper la mort en attendant au dehors, dans le froid et les courants d'air. Heureusement, il ne neigeait plus depuys l'aube, et les quelques rayons de soleil auraient tôt fait de réchauffer un peu l'atmosphère de cet heureux jour de février.

Elle en était là de ses réflexions quand elle vit venir à elle un homme qui portait la livrée du duc de Graçay.

Ah ! Bonjorn Gontran ! Allons voir cela, en ce cas !Répondit-elle simplement avant de se diriger vers la sortie de l'abbatiale.

Le chargement de fleurs qui attendaient d'estre disposées pour la cérémonie laissa la moniale sans voix.

Par Aristote ! Des roses aussi belles qu'en plein été ! Et ces lys !

Elle se tut avant qu'un blasphème ne franchisse ses lèvres. Car, si une orangerie donnait de tels résultats, c'était tout de mesme les éclats du soleil qui les faisait fleurir, et le Très-Haut qui avait naguère créé les diverses variétés de fleurs et plantes qu'ils connaissaient et utilisaient.
Mais cette profusion de rouges et de blancs apporta un peu de chaleur au cœur endeuillé de la moniale, qui aimait plus que tout la nature, qui savait respecter ses besoins, et apprécier ses présents. Un mince soupir luy échappa, avant qu'elle ne se recentre sur l'instant présent, aidée en cela par la voix de frère Rapha, venu luy offrir son aide.

Bonjorn, mon frère ! En effet, il semblerait que le ciel soit clément, ce matin ! Vostre aide est la bienvenue, de fait, je n'aurais jamais le temps de tout décharger moy-mesme sans retarder le début de l'office !

Je pensais mélanger les fleurs et les couleurs dans chaque bouquet, qu'en pensez-vous ? Ou peut-estre que réunir les lys et les roses dans des bouquets différents serait mieux ?

Tout cela était si beau qu'elle ne savait plus trop comment faire, alors que, quelques jours auparavant, son idée était jà tout prête !

rapha éclata de rire il n'avais jamais vu la soeur Eloin si excité apparemment les fleurs la mettait dans tout ses états il lui dit

attendez moi ma soeur

il couru dans sa cellule chercher des plantes verte ben oui ils en ont pas pris donc faut aller le chercher soit même il revient avec tout plein de plantes verte qu'il commença à couper pour faire les bouquets

regardez je pense qu'en assemblant les lys là avec les plantes puis de mettre les roses ensemble de chaque côtés de l'autel et d'éparpiller les lys dans tout l'abbatial qu'en pensez vous ma soeur ?

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

De son petit observatoir, la gamine avait eu tout loisir de voir deux religieux décharger les fleurs. Les yeux émeraudes ne cessaient de s'équarquiller à mesure que les longues tiges florales étaient déchargées. S'il n'avait pas fait si froid, Mahelya se serait sans doute cru au printemps, tant leur couleur et leur odeur étaient puissantes. Elle se laissa enivrer par leur parfum délicat, perdant légèrement le fil de la réalité et ne prêtant plus aucune attention à ce qui l'entourait...
Elle se voyait, dans quelques années, épouser l'homme choisi par son père...

* Un noble, assurément... aisé, bien entendu... des bonnes manières, il ne peut en être autrement... Intelligent, certainement... chevaleresque et galant, indubitablement... pas trop agé et sans visage ridé, à embrasser ce serait écoeurant... pas chauve, ça serait inconvenant... pas petit, ça serait génant... grand et agréable à regarder, hum ... voilà qui serait plaisant...*

Qu'il était bon de rêver ! La Rouquine s'imaginait fort bien remonter la nef au bras de pareil bon-parti devant ses amies anvieuses, et sa petite touche de luxe hormis les textiles fins et les discrètes pierres précieuses qui orneraient sa toilette, serait sans doute d'avoir de magnifiques fleurs. Rose !!! Le rouge jurerait avec sa chevelure flamboyante.

* Eviter également toutes couleurs ressemblant de près ou de loin à de l'orange ou du jaune, sinon je ressemblerais à un bouquet automnal !*

La morsure du froid la rappela à l'instant présent, resserrant sa cape doublée de fourrure autour de ses frêles épaules. Pourquoi donc restait-elle dehors ?! Un éclaire de lucidité, et l'Angedivine de lorgnait partout pour être sûre de ne pas avoir était repérée par une ex-berrichonne mal lunée. Heureusement la voix grondante de la brune ne se faisait pas entendre donc ... Elle ne l'avait pas remarquée.
Finalement la situation était un brin excitante, défier l'autorité de sa "Nourrice", avoir le coeur qui battait la chamade, craindre de se faire pincer. Ah ! Comme il était toujours aussi bon de désobéir...
Les prunelles enfantines, à scruter allentours furent attirées par une étoffe drapée, rouge sang, légèrement satiné, tissée avec grand soin, digne d'une manufacture royale, ourlets surpiqués d'un galon blanc immaculé.

*Tiens!? les couleurs ne sont pas sans rappeler les fleuuuu...* Vin di... Stooooop ! Mais pas de juron m'enfin ! Sutout pas dans un lieu Saint et encore moins dans la bouche d'une gamine toute angevine qu'elle soit. ... Ahem... ! Screugneugneu ! Du taffetas ! Du taffetas ! Du taffe... tas...

Et l'Angedivine d'en perdre son français ! Apparement la future mariée était enfin arrivée, mais semble-t-il pas encore décidée à rentrer, et ce pour le plus grand ravissement de la petite Rousse, qui pouvait admirer, sans voix, ce chef-d'oeuvre de couture, un savant mélange justement dosé entre apparante simplicité, élégance raffinée, et luxe discrèt. La promise, à n'en pas douter était une femme de goût ! Et même son chignon coiffé-décoiffé, qui sur n'importe qu'elle autre femme aurait dénoté, s'accordait parfaitement à l'Habit.
Pour la gamine cette apparence exquise, enchantement pour ses iris émeraudes, reflétait chez la future mariée une réelle recherche, et quand bien-même elle ne la connaissait pas, une certaine forme de respect naissait dans son coeur enfantin pour cette femme certainement délicate et apprêtée comme le suggérait icelieu l'image qu'elle donnait. Ahhhh comme les apparences étaient si chères pour la petite Chipie.

Eloin haussa un sourcil en oyant le frère légat luy mander de l'attendre, et le suivit des yeux tandis qu'il s'éclipsait en courant vers le couloir des cellules.
Un franc sourire éclaira son visage lorsqu'elle le vit revenir les bras chargés de plantes vertes, qu'il sacrifia sous ses yeux pour les agrémenter avec les tiges fleuries.

M'enfin, mon frère, ce n'était point nécessaire, je vais me sentir obligée de vous racheter des plantes pour compenser la perte de celles-ci, maintenant !

Puys elle l'aida, et tous deux assemblèrent les tiges des plantes vertes, les lys blancs et rouges, ainsi que les roses blanches et rouges, en de magnifiques bouquets, qui ne manqueraient point de ravir les futurs époux et leurs invités.

Bien ! S'exclama-t-elle un moment plus tard, lorsqu'ils eurent achevé l'assemblement. Je vous laisse disperser les lys dans l'allée de la nef, devant l'autel et dans chaque travée, mon frère ? Quant à moy, je vais attacher les bouquets, disons un banc sur deux ; et je terminerais par ajouter quelques roses et lys dans le vase où trônent jà les perces-neige que j'ai cueillis ce matin...

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Norf, mais c'est qu'elle était en avance... les préparatifs n'étaient pas terminés, elle vit la mère abbesse empressée avec la jonché de fleurs, Rapha se proposant pour l'aider, les futurs époux n'étaient sans doute pas sur le point d'entrer.
Ysabeau lissa sa robe, elle était heureuse d'avoir choisi cette couleur qui s'harmonisait parfaitement avec la décoration de la chapelle.
Elle faillit se lever pour aider... Mais une silhouette connue entra.
Jacques... Jacques, cela faisait si longtemps. Claire lui avait bien dit qu'il viendrait... Mais la Guyenne était si loin... Elle lui fit un petit sourire, mais il n'eut pas l'air de la reconnaître. Peut-être sa robe la changeait-elle.
Un léger signe de la main... Il ne la vit pas, yeux fermés, recueilli, il priait. Elle se promit de le voir à la sortie, à moins que... A moins que... Un court instant, son coeur se serra. Non, elle n'y croyait pas. C'est juste qu'il ne l'avait pas reconnue.
Anne viendrait-elle ?
Puis entra Poumona, et la petite rouquine, Mahelya, qu'elle avait rencontrée à Sancerre. Un sourire, de nouveau, un petit signe, mais peut-être elle non plus ne l'avait pas reconnue.

Elle se demandait si son Oxytan viendrait, affairé qu'il était à sa boucherie, travaillant sans relâche...
Un instant elle ferma les yeux, et pria.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 07/02/2011

Le jeune homme, toujours bien dissimuler dans son long manteau noir, bien content d’être arriver très tôt, et avant tout le monde.

la dernière chose qu’il souhaitait c’est d’être remarqué. Pour le moment ce n’était pas le cas, personne n’avait prêté attention à lui. De toute les personnes présente, sans grande surprise d’ailleurs, il ne reconnu qu’Ysabeau.

Il se déplaça un peu plus contre le bord, pour finalement s’appuyer contre le mur, les mains rentrées dans ses lourdes manches. Sa tenue lui permettait de tout voir, sans que l’on puisse le reconnaitre facilement. Il en profita pour regarder tout ces visage souriant, ses hommes, et femmes particulièrement bien habillé pour la circonstance.

Il fut même impressionner de toutes les fleurs qui rendaient l’atmosphère plus colorée. Par moment il regarda en direction de la porte pour voir si Claire, ou Renlie arrivèrent.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

Les yeux légèrement cerné, signe d'un état de fatigue assez avancé, le blond enfourcha sa monture prêt à quitter son Limousin natale pour rejoindre le Berry voisin. Tout ça pour un mariage. Heureusement qu'elle avait insisté la chouineuse sinon il serait pas v'nu. Les lieux Saints c'était pas son truc. D'ailleurs, il venait d'y aller autant de fois en deux mois que lors de toute sa vie. Bientôt 4 fois autant dire que ce n'était pas une sinécure.
Gueldnard secoua la tête et talonna sa monture pour se mettre en route. Il chevaucha rapidement ne faisant que quelques haltes afin de se ravitailler et de faire souffler sa monture. Le froid avait laissé place à l'humidité. Les routes étaient dégelée depuis peu et la pluie avait repris ses droits. C'est donc sur les sentiers boueux qu'il arriva sur le sol berrichon. Maculé de boues, le cavalier mit pieds à terre et alla à la rencontre d'un paysan.

Bonjour mon brave, pouvez m'indiquer où s'trouve le lac noir? J'suis invité au mariage d'une donzelle et ça s'passe là bas.

Le paysan se retourna et grogna. Un accent qu'il était loin d'oublier un accent qui lui avait coûté la moitié de sa récolte lorsque les Limousins avaient tout saccagé en venant porter la guerre en Berry.

Fichez moi l'camps d'chez moi, j'sais pas d'om qu'c'est le lac!! Z'avez pas appris que y'avait que des bois dans l'Berry. Dégagez d'là jvous dit sinon z'allez pas tarder à vous r'trouver avec une bonne demi douzaine de fourche dans l'fion.

Gueldnard arqua un sourcil quelque peu surpris.

Merci bien, j'aurai bien aimé jouer avec vous mais j'ai pas que ça à foutre. En vous souhaitant la bonne journée.

Gueld repris sa route et demanda à chaque personne qu'il croisé où se trouvait le lac noir. Personne ne savait où ça se trouvait. Bordel elle l'avait bien eu la Berrichone. Elle qui avait dit qu'elle serait pas assez vache pour l'inviter et lui claquer la porte au nez, elle lui avait demander de venir à son mariage au lac noir. Lac que personne connait. C'était bien plus fourbe car s'il trouvait pas le lieu du mariage, il aurait droit à la soufflante comme quoi il était pas venu et tout l'tintouin. Elle lui collerait l'affiche à vie!!!

Au bout d'un certain temps, une personne lui indiqua qu'elle ne connaissait pas le lac noir mais que c'était sans doute l'abbaye de Noirlac qu'il devait chercher. Acquiesçant, le blond se mit en route en chevauchant à bride abattue. L'homme pénétra dans la forêt dense et se fraya un chemin tant bien que mal. Sur sa gauche, de grands marécages étaient présent. Continuant sa route, la forêt devint moins dense et il aperçut enfin ce qui ressemblait à une abbaye. Juste à côté, une route semblait se diriger vers Bourges.

Bordel elle m'a fait passer par où celle là. Pas l'chemin plus court mais bon jsuis arrivé. Y'a plus qu'à y aller... Faut simplement s'dire qu'après tout ce blabla y'a un grand banquet et qu'on va pouvoir boire et ripailler à convenance.

Gueld commença à s'élancer afin de rejoindre l'abbaye mais il s'arrêta presque aussitôt. Ses vêtements étaient maculé de boues. Il imaginait déjà les réactions que cela aller susciter. Certains diraient qu'un paria venait de s'inviter, le cureton gueulerait à coups sûr de le voir dégueulasser un lieu Saint. Pour ce dernier, le blond pourrait toujours se nettoyer avec les bols rempli d'eau à l'entrée mais ça pas sûr que ça lui plaise surtout que le Limousin pourrait lui répondre qu'il fallait bien savoir ce qu'il voulait. Un homme propre qui dégueulasse pas son lieu ou alors un peu de boue partout. Amusé par l'idée, Gueldnard laissa le fil de ses pensées se propager. Conscient des regards qu'il subirait pendant cette scène peu banale, il imaginait Claire aussi rouge que sa robe.

Bon ben finalement une rapide toilette c'est mieux.

Gueldnard laissa sa jument paitre pendant qu'il se dirigea vers les marécages. Il accrocha son sac sur une branche basse. L'homme avança dans les marécages à moitié désapé et commença à se nettoyer afin d'éliminer tous les stigmates de son voyage. Son brin de toilette rapidement fait, il retourna se sécher et se changea complétement afin d'être propre pour la cérémonie. Le cavalier grimpa sur sa monture et arriva enfin à l'abbaye.

L'homme entra dans l'abbaye et ouvra de grand yeux. Il étouffa un juron et regarda droit devant lui. Si peu était présent. A croire qu'il était en avance. Difficile de passer inaperçu avec si peu de monde. Faisant mine de rien, ne reconnaissant que Eloin qui s'affairait à disposer des fleurs et Poumona un peu plus loin. Tiens, elle n'avait pas oublié son fils ce coups ci. Son fils … hum il semblait bien attaché à la jambe d'un homme, était ce son père? Le blond ne s'en préoccupa outre mesure et s'installa sur un banc bien en retrait. Le seul avantage qu'il trouvait d'être arrivé en avance était qu'au moins il avait sa place à l'écart. Le regard dans le vide fixant le sol sans le voir, il attendit que le temps passe.

Citation :: M'enfin, mon frère, ce n'était point nécessaire, je vais me sentir obligée de vous racheter des plantes pour compenser la perte de celles-ci, maintenant !

rapha sourit

Ho non vous savez je ne les ai point payés

Citation :: Je vous laisse disperser les lys dans l'allée de la nef, devant l'autel et dans chaque travée, mon frère ? Quant à moy, je vais attacher les bouquets, disons un banc sur deux ; et je terminerais par ajouter quelques roses et lys dans le vase où trônent jà les perces-neige que j'ai cueillis ce matin...

très bien ma soeur je m'y attelle de ce pas

et donc il alla disperser les lys dans la grande allée de la nef, devant l'autel où il prit le plus grand soin et dans chaque travées

Retraitant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 29/06/2010

Tontoooooooooon!!!

Tout à sa prière le brun sursauta en entendant une voix de garçonnet crier non loin de lui. Intrigué il tourna un peu la tête, juste pour avoir le temps d'apercevoir le garçon en question traversé la nef, entré dans son banc et s'agripper à sa jambe.
Norf???? C'est quoi encore que cette histoire? Tonton? Jacques regarda intensément le petit, sa main par réflexe caressant ses cheveux. Plissant les yeux synonyme d'une intense réflexion son visage s'éclaira soudain. Bein sur comment aurait-il pu ne pas reconnaitre le petit Guihlem qu'il avait gardé tout bébé. Nostalgie quand tu nous tiens.. Des images de l'Allemagne lui revinrent.. L'accouchement de Poum dans des conditions plus que contestable.. Le petit qu'elle lui avait confié quelques temps.. Les soirées à le bercer près du feu du camp Renard.. Les nuits à le regarder dormir de peur qu'il lui arrive malheur si on fermait les yeux. Jacques sentit son cœur se serrer, un nuage de tristesse passa dans ses yeux bleus acier, c'était le bon temps que tout cela... Maintenant les choses avaient changé mais apparemment le petit bout d'homme lui avait arrêté le temps. Il lui sourit avec douceur et le souleva pour le prendre sur ses genoux.

Bonjour mon grand! Dis donc ce que tu as grandi... Tu es devenu un homme maintenant..

Il le serra contre lui, fermant un instant les yeux, les enfants n'oubliaient pas ce que les adultes laissaient de coté parce que cela les arranges. Une voix le sortie de ce moment de torpeur.

Hum.. heu .. Bonjour Jacques...

Il leva les yeux vers la bouche responsable de ses paroles hésitantes. Gardant Guilhem contre lui, il inclina légèrement la tête.

Bonjour Poumona... Si je m'attendais à vous croiser là... ça fait longtemps n'est ce pas...

Un peu géné cela faisait si longtemps... Beaucoup de conflits, beaucoup de mots plus haut les uns que les autres échangés pour au final d'éloigné les uns des autres... Oui mais voilà en ce jour particulier, un enfant avait décidé de briser cette routine. Le brun hésita puis décida de se lancer, qu'avait-il à perdre?

Poum... le banc est libre... je suis seul... tu pourrais.... enfin si tu n'as pas d'autre place... Je veux dire... Guilhem et toi... je serais heureux de vous avoir près de moi.

Il déposa un baiser protecteur sur le front du petit garçon, affronté le regard de Poum il n'en avait pas envie, ni le courage.

Retraitant Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 10/12/2009

Gêne quand tu nous tiens... Les joues légèrement rouges ça avait le mérite de s'accorder avec la décoration du lieu.. Mélange de vieille rancune, et d'une envie d'oublier ces vieilles jaspinades et d'étreindre celui qui fut le compagnon de feue sa marraine. Elle pouvait réentendre le rire cristallin de la blonde qu'elle avait fait éclater un soir ou Jacques l'avait lancée dans une fontaine non loin de la taverne, ou alors toutes les fois ou enceinte elle voyageait seule sur les routes et ou les deux la grondait pour ses prises de risques de gamine inconsciente ... Les yeux rivés sur les chausse du brun elle consentit à lever son regard de jais en direction des yeux de Jacques qui lui avait l'air de fixer son visage mais pas ses yeux.

Bonjour Poumona... Si je m'attendais à vous croiser là... ça fait longtemps n'est ce pas...

Longtemps oui... Très longtemps même..

Sans savoir trop quoi dire elle dévia le sujet, afin de ne pas repartir sur de vieux sujets qui fâche qui n'auraient rien à faire à un mariage,

Tu as vu ?! Il a grandi hein ! Je suis étonnée qu'il t'ai reconnu !

Sourire puis, lançant un regard aux personnes présente elle pus voir son fillot Rapha, à qui elle fit un signe de la main, ainsi qu'Ysa elle fit de même, petit signe amical de la main. Et enfin sentent un regard sur elle, Poum' se retourna pour voir le Limousin-CAC-fort-sympathique-dont-elle-oubliais-toujours-le-nom.. Elle lui sourit avant de reporter son regard sur Jacques.

Poum... le banc est libre... je suis seul... tu pourrais.... enfin si tu n'as pas d'autre place... Je veux dire... Guilhem et toi... je serais heureux de vous avoir près de moi.

Serait ce une invitation à oublier le passé de disputes ? Boarf de toute façon elle n'avais rien de prévue et au fond sans vouloir se l'avouer cela lui faisait plaisir qu'il lui ai proposé, elle sourit et s'installa donc à ses cotés.

Moi ida ça me fait plaisir Jacques je suis contente de te revoir ! Et le petit t'adore toujours autant..

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 08/02/2011

J'avais enfin décidé d'assister aux noces de Claire et Renlie. Ho!, ce n'était pas sans mal car ma chère Ysabeau m'avait fait confectionner une tenue prestigieuse. Fort belle, soit, mais qui me serrai comme un carcan de cuir.

Je la cherchais, puis je la vis, là sur un banc m'attendant.

Voyez ma mie, je suis venu assister aux noces en votre compagnie.

ps...pssss...pssss .... Que me chuchottez-vous ?, j'ai oublié d'enlever les étiquettes du marchand ?.

Je m'assis bien serré contre elle regardant cette majestueuse salle. Il y avait là plein de gens que je connaissait. Je leurs fis un signe discret de la main. Vraiment du beau monde

[Mariage] Claire_g & Renlie 6_roug10

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

Il était arrivé ! Il était arrivé, superbe dans sa nouvelle tenue. Ysabeau lui sourit et lui fit place à côté d'elle. Ravie qu'il soit venu la rejoindre malgré ses nombreuses occupations. Elle l'entendit chuchoter, et pouffa discrètement

Vous êtes beau, vous êtes superbe, cette tenue vous va à ravir mon ami. Non, vous n'avez rien oublié... Comme je suis heureuse de vous voir icelieu...

Un peu plus loin, Jacques était sorti de sa méditation, le fils de Poum l'avait rejoint... Elle l'entendit inviter Poum et le jeune Guilhelm à s'asseoir auprès de lui.
Discrètement, elle lui fit un signe de la main. La verrait-il ?

Elle prit la main d'Oxytan, heureuse, se demandant quand, à leur tour, ils pourraient... Patience, patience...

Tadek avait été prévenu de ce grand jour par une missive
de son amie Claire, qui, le conviaità ce grand événement.

Tadek était très heureux pour ses deux amis, Renlie et Claire.

Il faut dire qu'ils se sont trouvé ses deux là, même si au départ,
ce n'était une évidence pour personne et même pour eux.

Aujourd'hui, ils vont vivre un moment magique et inoubliable,
quoi qu'il arrive par la suite, ce jour restera gravé à vie dans
leurs mémoires.

L'ex-Capitaine de l'Ost Berrichon avait prit tout son temps pour
se préparer et ainsi, ne rien laisser au hasard.

Revêtu de vêtement rouge fait spécialement pour l'occasion et
de ces barettes de ses médailles, Tadek se mît en route pour Noirlac
car il ne fallait surtout pas arriver en retard, pas aujourd'hui.

En arrivant à Noirlac, Tadek pu constater que la foule commencé a arriver
et il saluaun peu tout le monde soit d'un geste de la tête pour les inconnus,
une bonne empoignade pour les hommes qu'il connaissait et une révérence
pour les Dames.

En entrant dans l'abbaye, Tadek admira le décor qui avait été travaillé avec soin
et fleuri avec beaucoup de goût, se qui fît dégager une douce odeur de printemps.

Dans un coin, Tadek aperçu un homme qu'il croyait connaitre et qui comme à son habitude
voulait rester discret, mais c'est sans compter sur Tadek pour aller le saluer et le ramener un
peu dans la lumière douce de l'abbaye.

Bonjour

Comment vas-tu?
Ne restes pas là tout seul dans un coin et suis moi, je vais te présenter quelques
connaissances et en plus, on va mieux s'installer afin de mieux voir la cérémonie.

Retraitant Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 07/02/2011

La foule commençait vraiment à affluer dans l’abbaye, même si il s’y attendait ce ne fut pas pour plaire à Emrik qui était méfiant de tout et de tout le monde.
Alors qu’il était dans ses pensées, il vit un homme vêtu de rouge et passablement décoré de médailles. Une montée d’adrénaline le submergea quand il se dirigea vers lui. Bien qu’en habit festif, il devina à son allure et surtout à ses médailles qu’il devait être homme de loi, militaires.

D’un geste reflexe il saisit le manche de sa dague dissimulé dans sa manche sans pour autant bouger sa main. Juste au cas où il se sentirai menacer. En temps normal il aurait déjà dégainé son épée pour tenir l’importun loin de lui. Mais pour Claire, Emrik préféra rester discret, et ne rien faire qui pourrai gâcher son jour.

Citation :: Bonjour
Comment vas-tu?
Ne restes pas là tout seul dans un coin et suis moi, je vais te présenter quelques
connaissances et en plus, on va mieux s'installer afin de mieux voir la cérémonie.

Le jeune homme eu un geste de recule en entendant Tadek lui parler Puis sans lui répondre tout de suite. Il le dévisagea.

Lui qui ne cherchait aucun contacte, et ne connaissait que Claire et Renlie dans le Berry, sa surprise n’était que plus grande. Comment connaissait il son nom, surtout que son visage est dissimuler dans l’ombre de sa capuche jusqu’au dessous du nez. Il avait beau chercher il ne reconnu pas l'homme en face de lui

Prêt à se défendre s’il montrait le moindre geste menaçant il finit enfin par lui répondre.

On… on se connaît ?

[ Sur le fil ou comment la témoin faillit rater le rendez vous]

Pour rien au monde l'Achichesque n'aurait manqué l'événement: les épousailles de Claire et Renlie. Voilà, ils franchissaient une nouvelle étape dans leur amour et allaient le sceller définitivement en cette journée particulière.
Consciente de l'honneur que la Déols lui fit en lui demandant d'être son témoin, Eloa prit très au sérieux son rôle. Elle voulut lui organiser un evdj digne de ce nom seulement on ne fait pas toujours ce que l'on veut, la future ex capitaine fracassée s'était une fois de plus trompée dans les priorités en donnant de son temps pour une cause qui n'en valait pas la peine. Des mois entiers de réflexion l'avait poussée à cette conclusion, entre perfidie, trahison et incompétence à supporter elle avait eut son lot, cette fois la coupe était pleine.
L'acte qu'elle avait commit dans une province de l'est lui laissait un goût amer, fort heureusement un saint homme lui avait tendu la main lui proposant une entrevue dans ses terres.
Bouleversée par cette rencontre, elle reprit hâtivement la route vers le Berry la tête pleine d'interrogations mais le cœur flétri...tout en ce qu'elle croyait s'avérait être une chimère, son monde venait de s'effondrer.
A mesure qu'elle traversait plaines et forêts en direction de son domaine situé à quelques encablures de Noirlac, ses idées noires s'estompèrent pour laisser place à l'allégresse que lui procurait le mariage de deux de ses amis les plus fidèles.

A Quimquempoix Lucia l'attendait excédée de ses frasques. Certes moins éduquée qu'Eloa elle ne manquait pas de jugeote et l'avait avertie maintes fois que son comportement ne lui apporterait rien de bon, en vain, le jour où la brune écouterait quelques conseils Bourges se trouverait enseveli sous une pluie d'auvergnats...ah bon? c'est déjà arrivé!
Lucia lui avait donc préparé sa tenue, une robe vert olive que rehaussait à merveille ses prunelles émeraudes. Sa taille enserrée par une large ceinture de cuir révélait une féminité dont ceux qui la connaissait n'étaient guère habitués, peut être était-ce un signe manifeste vers le changement.
Dans une boite finement ornée par de la nacre se trouvait une broche, Eloa resta un instant le regard dans le vague avant de prendre la broche qui s'y trouvait et de la mettre dans une sacoche qu'elle accrocha à sa ceinture.

Signora, je souis prêt!

L'inimitable et jovial Michaele interrompit les rêveries de la brune Achichesque. L'artiste incompris par ses contemporain portait sous le bras un chevalet et son matériel de peinture. Bien que peu fortuné il mettait un point d'honneur à toujours être bien habillé et il connaissait quelques subterfuges au niveau des teintures pour que les vêtements parussent de bien meilleur confection.

Hans! Schnell!

Le seul mot teuton qu'Eloa avait retenu grâce aux compères Hans et Gunter qui prêtaient leur services aux deux amies pour leur plus grand plaisir. Tout avait commencé avec une promesse de petit déjeuner à la garnison de l'Ost et finalement Hans était resté à la disposition de Claire jusqu'à ce jour.

Il serait peut être temps d'y aller non? S'exclama la jeune femme qui n'en était pas une pour rien, toujours attendue mais toujours la première à râler lorsqu'elle attend.

[ Noirlac, une fois de plus...]

A force d'y aller Eloa connaissait les moindres recoins de l'abbatiale Saint Bernard et ironie du sort quelques mois auparavant elle y avait célébré un événement important; à présent elle vivait non loin de l'abbaye sur les terres qu'elle songeait ne plus quitter...ou pas.
D'un pas léger elle se faufila par la travée afin de ne pas être vue et fila vers l'abside où elle donna quelques consignes à Michaele qui immortaliserait l'instant sur la toile. Quant à Hans elle lui ordonna de se cacher au fond de l'édifice et de préférence derrière une colonne.
L'église était décorée avec goût, les couleurs représentaient admirablement bien les futurs époux cependant Eloa ne resta pas trop longtemps absorbée par les détails décoratifs, son inquiétude se porta sur son amie qui n'était pas encore arrivée. Elle avait bien aperçu de là où elle se trouvait les premiers invités dont Jacques qui lui manquait énormément depuis son départ et la douce Ysabeau, d'autres visages connus attirèrent son attention notamment celui d'un blondinet qui lui rappela les péripéties de Bourganeuf. Elle irait les saluer plus tard, à ce moment la brune ne pensait qu'à retrouver Claire avant la cérémonie pour lui confier un objet auquel elle tenait particulièrement.
Aussi vite qu'elle était entrée, la Quimquempoix fila vers la sortie et se mit à faire les cents pas entre le parvis et les ruelles adjacentes.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/07/2010

Noirlac, lieu peuplé de curetons et de moines priant le très haut et Aristote à longueur de journée.
Lieu, si on doit le rappeller, où l'on sait que caché dans les épais murs de cette abbaye se trouve une multitude de boutanche très convoitables.
Il n'empeche que cela n'en reste pas moins un domaine de la sainte église aristotélicienne et non pas d'un charmant lieu de beuverie entouré de verts paturages.

Dommage.

Le cyclope se retrouve donc là bas, invité qu'il est, pour le mariage de la brune Claire qu'il a connu il y a de cela bien des années alors qu'il commençait à être classé dans les viocs sancerrois.
Un mariage... C'est qu'il s'en passait très bien de ces cérémonies longues et ennuyeuses jusque là... Le dernier mariage où il avait ramené sa carcasse trouée datait d'il y a déjà pas mal de temps et il ne souffrait d'aucuns manques de ce coté là.
Ecouter le cureton radoter sur le fait que le mariage est une sainte institution, blablater sur les (futurs) mariés...
Observer les gens dans la salle, ceux qui sont émus, ceux qui s'ennuient, ceux qui bavardent, les envieux, les figurants, ceux qui par l'esprit lancent moult malédiction sur le futur couple marié... Boarf rien de très interessant en somme.

Pas le choix de toute maniere, la brune lui avait demandé d'être son témoin, c'est ce qu'on peut appeller un "honneur" chez les gens normaux, une corvée pour les flemmards... Un peu des deux pour le borgne mais l'affection qu'il porte à la mariée fait qu'il est là, à Noirlac, pour cette foutue cérémonie.

Certains prient pour le salut de leurs âmes, le borgne lui prie pour que cela se passe vite et bien entendu pour que la banquet d'après cérémonie soit bien fourni en boisson, parce qu'un témoin ça cause et que causer ça donne soif.. Et que la soif c'est sacré.

Il déambule donc, passant par des couloirs et autres chemins sans pour autant trouver le lieu où la cérémonie doit se derouler. Est-il en retard? En avance? Pile à l'heure? A dire vrai il s'en tape, l'important pour le moment est de trouver son chemin histoire que dans quelques siecles on ne trouve pas son squellette dans l'édifice avec une petite banderole indiquant "Décédé suite à un mauvais sens de l'orientation.".

Le borgne en vient même à allumer sa pipe alors qu'il continue sa quête divine de l'orientation laissant une petite trainée de fumée derriere lui (des experts diront d'ailleurs qu'un mercenaire borgne serait l'ancêtre organique de la locomotive.) jusqu'à appercevoir une mariée pensive, un peu à l'écart, peut être un signe que l'endroit où se deroule la cérémonie n'est pas loin. Il s'approche aussi discretement qu'il le peut et pose une de ses paluches sur l'épaule de Claire.

"Me dis pas que tu doutes, j'ai pas fait tout ce chemin pour rien, allez hop guide moi qu'on en finisse !"

Et de lacher un petit grognement pour la forme, il y a des choses qui ne changent pas.

Retraitant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 09/02/2011

* Bon bah fallait croire que lui aussi il était de la parti, il avait reçu un faire part, de la part ( ) de Claire, cette fameuse qu'il avait rencontré durant ses déboires de Prévôt des Maréchaux du Berry, sans doute le poste au Conseil qu'il détestait le plus a tel point qu'il espérait ne plus jamais le redevenir, c'était trop de tracas, et travailler avec des ingrats du genre certains dont le jeune homme tairait le nom, qui n'avait aucune reconnaissance hormis leur propre salut. Bref, c'était durant cette période qu'il avait rencontré la jeune femme, ils avaient fait du tricot ensemble, une grande passion qui semblait être celle de certains Prévôt du Berry, et qu'il avait découvert à ses heures perdus. Elle lui avait aussi été d'un précieux soutiens afin de comprendre les rouages du métier. Il ne regrettait en rien de l'avoir rencontré, car même s'ils venaient tout d'eux d'un parti totalement différent ça n'en faisait pas moins une femme de valeur, c'est pour cela qu'il avait accepté avec plaisir d'assister à son mariage et celui de Sa Grâce Renlie, qu'il ne connaissait que trop peu, ils avaient du discuter que quelques fois à tout casser, mais rien de bien sérieux.

Il se trouvait toujours au Château, en train de rédiger ses rapports de rendements des mines, de boucler les projets qu'il avait en cours, il fallait le dire Alleaume se donnait corps et âme sur son travail, il n'avait en même temps pratiquement plus de vie, Lyenda étant parti rejoindre le Très-Haut, en lui laissant les deux jumelles sur les bras, il avait été forcé d'engager une Nourrice pour s'en occuper durant les longues journées qu'il passait au boulot, cela lui permettait de camoufler la peine qu'il ressentait, lui aussi avait eu pour projet d'épouser sa Lyenda un jour, mais le destin en avait été autre, il fallait bien qu'il s'y résigne, c'était la deuxième femme qu'il perdait en six ans, à croire que le Très Haut ne voulait pas qu'il soit heureux du point de vue affectif...
Peut être trouverait-il quelqu'un pour le bal de la Saint-Valentin que la Bourgmestre de Sancerre organisé la semaine prochaine, il y allait sans attente particulière, car c'est lorsque l'on est à la recherche de quelque chose que l'on repart les mains vides..

Une fois le travail finit, il repassa par chez lui afin de se parer de ses plus belles habilles, et de partir enfin pour Noirlac et assister à la cérémonie, alors qu'il allait entrer dans l'église, il reçu quelque chose sur la tête, norf un caillou , qui pouvait bien être le crétin qui s'en prenait à lui, il chercha un peu autour de lui, et vit un gamin en haillon qui le regardait tout sourire, Alleaume fit quelque pas vers lui avec la ferme intention de le sermonner *

Et le mioche ! Ça t'arrive souvent d'envoyer des pierres sur des bel homme comme moi ?

* Il avait retroussé ses manches et le toisait de toute la méchanceté possible, le petit mit ses mains sur les hanches et lui répondit du tac o tac *

" Ben qu'est ce tu fou là l'CAM ?! t'es pô en train d'bosser à la mine au lieu d'venir festoyer ici ? Tu préfères envoyer les marmots comme moi taper sur les pierres et nous r'garder faire hein ? "

* Norf, c'était pas l'envie de rétorquer qui lui manquait, pour simple fait, il lui tourna le dos et se dirigea vers l'entrée, il ramassa au passage la pierre que le gosse venait de lui lancer, se retourna et le shoota en pleine caboche, et il éclata d'un gros rire salace *

Tiens voila, ça vient de la mine de pierre de Châteauroux, et va miner au lieu de me faire chier !

* C'est tout sourire qu'il entra ensuite, il espérait bien que pas grand monde ne l'avait vu, fallait dire que ce n'était pas très sympa de sa part, mais c'était un prêté pour un rendu, il s'installa sur une place libre et regarda un peu qui se trouvait présent, quelques têtes connus, notamment cette chère Eloa qu'il se promit d'aller saluer un peu plus tard, a moins qu'elle ne vienne avant elle même le saluer.
" Gruuuuuumph", et voila que maintenant son ventre se mettait à faire la fanfare, ça lui apprenait à pas manger en temps et en heure, il observa la salle de long en large, il se demandait où pouvait bien être entreposé le buffet.. Il se leva alors afin de faire un petit tour et de repérer où était la table, ben oui premier arrivé premier servit quoi ! *

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 25/02/2008

Depuis quelques jours tout Chantôme était en ébullition.
La demande de la duchesse, si elle avait surprit toute la valetaille de prime abord, avait donné comme une air de fête au domaine.
La maison entière avait été réquisitionnée pour l'occasion, chaque laquais, valet, servante, cuisinière, palefrenier se devait de répondre aux ordres lancés.
La grande cuisine grouillait depuis lors de guillaumes et de grisettes, fort impliqués dans leur tâche.
Tout autour de la grande et massive table, chacun s'affairait en bagoulant gaiement.
Dehors, le froid perdurait.
Les jardins semblaient sans vie et dormaient paisiblement, gardant bien en leur sein, les trésors qu'ils n'offriraient que le printemps venu.
C'est en détaillant à travers le carreau ces jardins nus qu'Ysandre avait eu cette idée saugrenue d'offrir aux futurs époux, les fleurs qui manqueraient sans nulle doutance à la fête.

Un mois avant les épousailles, un équipage était arrivé en grandes pompes au castel, livrant ainsi à Chantôme deux sieurs gazouillant une langue inconnue des berrichons, chantante et ensoleillée.
La duchesse avait dépêché ces sautillants personnages d'Italie, où nulle part ailleurs on ne trouvait de si belle teintures.
Dans les lourdes malles, s'entassaient d'immenses pièces de linge de belle qualité, les unes blanches comme la neige, les autres rouges comme une braise attisée.

Les plus grands connaisseurs s'accordaient à dire que les plus belles teintures ne se trouvaient qu'en Italie et notamment l'écarlate, couleur des plus prisées mais aussi des plus rares.

Sitôt les linges apportés dans le grand atelier de fortune , la duchesse fit appeler ses gens et leur expliqua son désir.

Puisque les fleurs fraîches leur faisaient défaut, il suffisaient d'en créer soi-même..

Le sieur Giacomo connaissait l'art de faire fleurir une rose dans une petite pièce de beau linge tissé.
De sa voix gazouillante, il expliqua tant bien que mal dans un français très approximatif à la maisonnée de Chantôme, médusée, comment couper, plier tordre et attacher la matière afin d'obtenir un charmant résultat qui ne manquerait pas d'enthousiasmer les futurs époux.

Maugré de laborieux débuts, la valetaille se prit au jeu (à la parfin, bien heureuse de pouvoir faillir à ses corvées quotidiennes) et tous se lancèrent dans la fabrication de fleurs de tissu!

Des jours durant, dans les cuisines de Chantômes, des chants s'élevèrent, repris en choeur, des rires s'entendirent jusqu'à une lieue et tous travaillaient avec ardeur et plaisir en l'honneur de Renlie et de Claire.

Alors que les premiers invités se présentaient jà en l'abbatiale, Ysandre faisait route à toute allure vers le domaine de Brécy, priant en son for que les futurs époux avaient eu la bonne idée de départir avant son arrivée.

A peine les chevaux arrêtés , la duchesse sauta à bas du carrosse et manda à ce que les précieuses malles furent menées à la grand porte.

Jaugeant de loin l'entreprise, elle regarda avec une satisfaction non-dissimulée ses guillaumes disposer dans toute la devanture du château des centaines de roses rouges et blanches..

Satisfaite, elle s'apensa que la surprise serait belle pour les jeunes épousés que de franchir à deux le pas de leur porte en posant pied sur un tapis de roses.

Une fois les malles vides et le parvis recouvert, elle ordonna le départ en enfin, fit lancer le coche en direction de Noirlac, toute à son bonheur de vivre les heures à venir près de ceux qu'elle aimait tant.

Retraitant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 29/06/2010

Cette fois il plongea ses billes d'azurs dans celle de Poum, lui adressant par la même occasion un énorme sourire. Il se circula un peu pour lui laisser prendre place. Guilhem toujours accrocher à son cou il acquiesça.

Et moi de même tu sais... Mais bon sang qu'il a grandi.. Il te ressemble de plus en plus.. Il a déjà ta voix par ce que j'ai pu en juger déjà.

[bi]Sourire malicieux sur les lèvres, il décoiffa le garçonnet. Puis jeta un regard aux personnes qui commençaient à affluer. Que du beau monde! Mais toujours pas de signe de Claire ni de Renlie.. Pas non plus signe de sa brune tornade de marraine... Il espérait pour Claire qu'elle n'avait pas eu un trou de mémoire. Marinette a une fâcheuse tendance à oublier toutes les dates importantes... Il reporta son attention sur Poum, que dire? que faire? Cette situation était si.. étrange. Finalement il opta pour des banalités espérant que la cérémonie ne tarde pas éternellement.[/i]

Alors, j'ai appris que tu étais sur les routes. Le voyage se passe bien? Dans quel coin avez vous déjà été?

Oui oui il le sait c'est lamentable. Mais quand on a pas d'idée en tête, arriver à faire des phrases complètent n'est déjà pas si mince que ça.

Tellement il faisait doux, la brune se plaisait bien à penser, là, dans son coin. Trop loin pour voir qui arrivait, elle appréhendait tellement que certains ne viennent pas... Enfin... l'Tonton Mal' parce que il se f'sait plus tout jeunot non plus le garenne, norf si il l'entendait... Naan mais il serait là, elle l'avait assez tanné pour qu'il y pense. C'est surtout Jacques qui la préoccupait ... Viendrait-il ? Il semblait formel dans sa missive, il lui avait assuré de sa présence, certains non-dits avaient été ajourés... et depuis, la Déols espérait qu'ils trouveraient un moment pour parler. Deux orgueilleux qu'ils étaient, mais voilà, le premier pas avait été fait. Elle avait rêvé de passer la porte et de le voir, ça aurait été une belle surprise, ptêt' la plus belle. Le suspense était levé, on lui avait dit, en taverne, où elle s'était rendue avant de se préparer, que Jacques était arrivé. L'effet de surprise était évanoui, mais la joie de la brune était palpable...

"Du taf t'as ! du taf t'as !" heiiiin ? Gnééé ? qui qui causeuuu ? et les mirettes bleues de l'emmerdeuse cherchent qui parle de ce truc ... Après balayage de l'endroit, elle arrête son regard sur une gamine rouquine... Un coup d'oeil à droite et à gauche... et une question... c'est qui qu'a laissé trainé cette mioche ?? Pfff les gens laissaient trainer tout et n'importe quoi .... même les gosses, voilà !

Bon plus tard les longues réflexions sur l'abandon des mômes aux abords des abbayes, une main venait de trouver une assise sur son épaule, engendrant un sursaut de la future mariée... Puis large sourire sur sa trogne avant de coller une bise à son vieux grognon après qu'il ait émis l'hypothèse du doute.

Ahh... te vlà ! Tu tombes bien.... Chui bien heureuse que t'aies pas oublié. Et... Nan j'doute pas, t'biles pas. J'profite juste de mes derniers moments de non engagement. allez... on y va !

Ni une ni deux, la brune Déolesque agrippe telle une vraie dame, ou en tout cas, quelqu'un qui fait c'qu'elle peut pour donner l'illusion... suite aux séances données par son franginou, le bras de son témoin et l'embarque pour la traversée de la rue, jusqu'aux portes du bâtiment désigné par Mère Eloin.
Trop curieuse, la brune passe son minois par la porte... Fronçage de sourcils... Regard vers l'oeil de Mal...

Euuuuh pas d'Renlie, pas de Diacre, plein de monde non identifié encore, c'est normal ?

Hem... Ne paniquons pas.... Et c'est dans un bref regard circulaire des alentours qu'elle aperçut la brune Achichesque à deux pas virgule douze d'elle.

Ah bah r'garde Mal' ! vlà Lolow... l'autre témoin ... tu connais ?

Un grand signe vers Lolow, waouuuu entrer avec ses deux témoins dans l'abbatiale.... bin oui résolument manquait plus que l'Diacre, son ami dont elle n'avait aucune nouvelle, pis accessoirement le futur marié ...

Asterie se rendit à l’Abbaye de Noirlac pour se rendre au mariage de son ami Renlie. [Mariage] Claire_g & Renlie Asteri12

Elle n’était pas en retard du moins l’espérait ‘elle. Il y avait déjà beaucoup de monde. Elle était accompagnée de sa fille Brianna qui avait voulu venir connaissant Renlie et puis les mariages et toutes sortes de cérémonies lui plaisaient beaucoup.
Elle se dirigea à sa place. Salua les diverses personnes sur son passage.
Elle observa comme à son habitude les personnes présentent puis se tourna vers sa fille lui souriant elle aussi regardait un peu partout.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 10/02/2011

Brianna

était ravie elle allait assister à un grand mariage un Duc il y allait avoir du beau monde et toutes ses Dames avec leurs belles toilettes.
Elle avait demandé à accompagner sa mère au mariage du Duc elle le connaissait enfant. Il y avait bien longtemps qu’elle ne l’avait vu.
Elle suivi sa mère souriait à tout le monde très fière.
Elle regardait un peu partout autour d’elle le décor était magnifique.

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 25/02/2008

Renlie se préparait, la tête ailleurs. Il avait bien du mal à se concentrer sur ce qu'il faisait ce matin... Des mariages, des moments difficiles, des doutes, il en avait déjà bien vécu dans sa vie, mais rien ne l'avait jamais autant chamboulé.

C'est avec un soin particulier qu'il avait pris le temps de choisir et de faire confectionner la tenue qu'il porterait pour l'occasion. Son choix s'était finalement porté sur un pourpoint blanc finement brodé d'or, haut et bas de chausse blanc, le tout surmonté d'une cape rouge carmin, et d'un chapeau à bord large du même rouge, garni de deux plumes de cygne noir.

Tiré à 4 épingles, il se présenta sur le parvis du château, où l'attendait son attelage, briqué de fond en comble, les armoiries de Graçay remises à neuf.

Gontran l'avait rassuré, la livraison s'était très bien passée, laissant Mère Eloin dans un émoi particulier, devant la grande beauté des fleurs en provenance directe du Languedoc.
Par contre, il lui avait également confié que bon nombres d'invités étaient déjà présents, alors que la décoration n'était pas encore terminée.
Lui qui était bien en avance, allait se retrouver finalement presque en retard.... Le cocher, ayant bien perçu l'inquiétude de Renlie, s'empressa de mettre en branle le carrosse, et de l'amener à bon port, aussi prestement que possible... Ca aurait été quand même ballot que le marié n'arrive jamais... la mariée ne lui aurait jamais pardonné!

Noirlac, enfin... Le domaine émergeait des vertes forêts, majestueux. Sur l'autre route menant à l'abbaye, un équipage dessine un nuage de poussière au loin.
Au fil où les deux attelages s'approchaient de l'entrée, Renlie reconnu les armoiries des Mistra. Une joie emplit son coeur, sa Suzeraine, son témoin en ce jour arrivait, fidèle au rendez-vous, et le hasard allait les réunir, encore une fois, sur le parvis de l'abbatiale, son cocher venant ranger le carrosse à côté de celui d'Ysandre, parallèles à l'entrée de l'édifice.

En quelques instants, il mets pied à terre, parcourant les quelques pas qui le séparent de l'attelage d'Ysandre, afin de l'accueillir. Porte ouverte, main tendue, c'est tout sourire qu'il dit:

Vostre Grâce désire-t-elle quelque aide? Il serait malheureux de débuter cette journée par une rencontre malheureuse avec le parvis de cette magnifique abbatiale...

Pas peu fier de son accueil, il scruta le regard de la Duchesse, réfrénant quant à lui un rire étouffé.

Retraitant Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 10/12/2009

Les gens affluaient petit à petit dans l'église, une sorte de bourdonnement sourd faisait vibrer les murs de lourde pierres de l'édifice, certaines retrouvailles et autre conversations en était la cause. Poum' avait du mal à imaginer Claire en robe, elle tenta de ce remémorer la dernière personnes qu'elle eu vu ainsi vêtue pour y placer dans son esprits la tête de la brunette afin de voir ce que ça pouvait donner. Malheureusement elle n'eut en tête que la vieille Huguette avec sa robe vétuste, son esprit dérangé y plaça tout seul la tête de la jeune futur mariée et Poum' tenta tant bien que mal de retenir son fou rire.

A présent plus rouge que les fleurs qui ornait l'autel, elle respirât un grand coup afin de se calmer, elle ne pouvait pas ce permettre de rire dans un lieu saint surtout pour de pareil sottises ! Jacques lui parla de Guilhem, elle rit doucement à la remarque sur sa voix, puis il lui posa une question, qui eu l'effet de la calmer net.

Que !?! Quoi ?!? Comment l'as tu appris ? Norf de norf ! Les nouvelles vont vite !

Elle fit de gros yeux puis reprit un air plus serein,

Et bien, oui je voyage enfin ça y est je me suis installée à Limoges, les habitants y sont formidable je m'y plait bien !

Sourit, puis d'un geste machinal qu'elle n'eut cesse de répéter depuis qu'elle fut partit pour Noirlac elle tapota sa besace afin de s'assurer que les cadeaux pour les futurs époux étaient toujours présent, elle n'avais pas trop d'argent et ne savais pas vraiment ce qui pouvait plaire à Renlie, pis à Claire itou, offrir un présent à des nobles ne lui était pas toujours aisé seulement elle avait tenter de faire travailler son imagination... Les présents était toujours là. Elle sourit rassurée puis reporta son attention sur la décoration de l'église et la tenue des invités, elle regarda ses légendaire brais grise et sourit.

Elle aurait pus être gênée de venir ainsi vêtue à un mariage mais non c'était sa touche d'originalité pis on est mieux en brais pour escalader les murs !

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

La mariée semblait avoir remarquée la présence de la petite fouineuse, Mahelya avait décidé de lui adresser la parole et de se présenter puisque comme elle le pensait elle ne l'avait jamais rencontré, mais son regard fut attiré au loin par un grand blond qui rentrait d'un pas décidé dans le lieu Saint.

* qu'il est plaisant... quand je serai grande, je veux le même !... tout pareil !... mais en mieux *

Sans s'en apercevoir, la gamine s'était détournée de le belle brune à la robe si soignée et s'approchait à pas feutrés de l'entrée de l'abbatiale. Une interrogation lui tenaillait l'esprit. A y regarder de plus près... Ce blond, Mahelya était sure de l'avoir déjà vu... mais où ?! là était la question. Elle ne le connaissait pas, et ne lui avait sans doute jamais adressé la parole ... elle s'en serait souvenu. Mais ou Diable l'avait-elle aperçu. Ses prunelles émeraudes suivèrent l'homme en question et la lumière jaillit dans son esprit quand elle le vit saluer sa brune nourrice. C'était un limousin évidement, elle l'avait vu à travers la fenêtre de la taverne de Limoges discuter avec Poumona. Un petit sourire se déssina sur son visage poupom, s'il connaissait Poumona, à n'en pas douter elle le revérait bien un jour, alors elle se présenterait à lui et qui sait, si ça se trouve il avait un petit frère. Les mariages avait cet effet sur la gamine... il lui donnait toujours l'envie de marier tout le monde, elle y compris. L'Angedivine rapporta son attention sur Poumona espèrant que celle-ci ne l'eut toujours pas remarqué. A sa grande surprise, elle était absorbée dans une conversation avec le brun d'un peu plus tôt. Nouvel haussement de sourcil... Guilhem était brun et cet homme aussi, Poumona semblait bien le connaître, voir même très bien comme l'indiquait le sourire rayonnant qu'elle affichait.
Imagination enfantine quand tu nous tiens.
Poumona avait un fils semble-t-il sans père... du moins c'est ce que la Rousse pensait. Cependant ce brun était entré dans l'équation. Diantre! mais pourquoi ne s'étaient-ils pas mariés alors... A moins que... A y réfléchir un peu plus, L'angedivine n'avait vu Poumona qu'en grande partie avec des hommes ... hum ... Et si ...

* Ahhhhhhh ! Damnation ! si ça se trouve elle est de moeurs légères ... Ahhhhhhh ! mais .... Ahhhhh si ça se trouve elle m'a conduite loin de mon Oncle pour ... elle veut me faire travailler dans sa maison ... Hannn et si ça se trouve, en me gardant à ses cotés elle s'assure de ma pureté pour la vendre à plus offrant ... Oh misère !... pauvre de moi ... pauvre de moi ... pauvre de ... *

Et l'Angevine de se retourner pour prendre ses jambes à son cou... La fuite il n'y a que ça de vrai. Ironie du sort, dans son dos l'abbatiale et devant elle un borgne. Oh ! Ce n'était pas le premier qu'elle voyait, mais celui-ci avait l'avantage d'avoir l'oeil bien plus intelligent que le Vicomte croisé à Saint-Aignan. La crainte s'insinua dans le ventre de la petite, lui nouant l'estomac du à son ignorance, après tout elle sortait à peine d'un couvent et avait toujours était chouaillée et épargnée des douleurs et malheurs de la vie. Comme son père disait tout le temps : " deux et c'est une épidémie !" et c'était bien le deuxième borgne qu'elle voyait.

* Si ça se trouve ! c'est une maladie ! si je reste en Berry je vais perdre un oeil ! *

Son espace de fuite était obstrué à présent, l'oeil unique ne l'avait pas vu. Heureusement ! Une seule option se présentait à la gamine. Doucement elle tourna les talons espérant ne pas se faire remarquer. Entre perdre sa vertu et perdre un oeil sont choix était fait. La gamine entra dans l'abbatiale. Fièrté fièrté quand tout nous tiens... La Rouquine ne voulait pas que Poumona remarque sa crainte. Elle leva le menton et marcha affichant un air hautain jusqu'au banc ou avait pris place la nouvelle limousine et sa progéniture.

Boujour Poumona ! finalement j'ai décidé de venir !

Sans rien ajouter elle salua la petite tribu, poussa légèrement la brune et s'installa à ses cotés.

La décoration de l'abbatiale achevée, Eloin libéra frère Rapha, le laissant ainsi saluer les gens qu'il connaissait avant que la cérémonie ne commence.
Après un dernier regard sur l'autel pour vérifier que rien ne manquait, elle manqua soudain de sursauter.

Inquiète, elle scruta la petite assemblée qui s'était regroupée dans l'abbatiale, cherchant un visage en particulier. Elle retint un juron bien senti lorsqu'elle se rendit compte que l'officiant prévu pour ce jour n'était point là. Un court échange de signes avec le frère Bernardo luy appris que le diacre en question n'avait point été vu depuys plusieurs jours, tant en salle capitulaire qu'en sa propre cellule.

La Grande Prieuse décida donc de prendre les choses en main, pour ne point mettre en péril pareil office, et quitta à grands pas l'abbatiale. Un bref regard sur les deux attelages stationnés non loin luy apprit que le fiancé arrivait, et elle ne tarda point à remarquer la fiancée aux côtés d'un homme, qui patientait à quelques pas d'elle. Laissant le futur à sa courtoise activité, elle rejoignit et salua la promise et son compagnon d'un rapide hochement de teste, avant de luy confier quelques mots à voix basse.

Donaiselà, si vous n'y voyez point d'inconvénient, c'est moy qui vais officier ce jour. Padre Toca n'est point là, et une rapide enquête m'a appris qu'il n'a plus été vu dans les couloirs de l'abbaye depuys plusieurs jours. Je ne sais ce qui a bien pu luy arriver, mais je pense qu'il n'y a rien de bien grave : en tous cas je n'ai eu vent d'aucun malheur le concernant...

Elle attendit la réponse de la fiancée, tout en espérant ne point avoir été trop inquiétante. Crénom, qu'elle détestait devoir faire l'oiseau de mauvais augure !

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 25/02/2008

La petite surprise qu'elle réservait aux jeunes futurs époux réalisée, la duchesse avait mandé à prendre la direction de Noirlac.
Les chevaux s'élancèrent à vive allure jusqu'à destination et dans un grand nuage de poussière, le carrosse fit halte devant l'abbatiale.

Au même instant et front à lui, un second équipage acheva sa course folle.

A peine la duchesse eût-elle le temps se prendre en main ses jupes afin de descendre de son équipage qu'un parfait muguet lui ouvrit élégamment la portière.

Cherchant à se gausser d'elle avec une tendre malice, ce dernier souriait de toutes ses dents!

Tsss, cet animal insinuait-il qu'elle pourrait trébucher et se retrouver le nez dans la poussière sans son aide??

Grommelant quelquechose d'assez inaudible, elle prit cependant la main tendue le temps de poser le pied sur la petite marche de bois, sans doute toute aussi nerveuse que lui.
Ce jourd'hui, elle venait témoigner en un lieu saint pour ce mariage tant attendu en tout le duché.

Oubliant dans la seconde qu'elle faisait mine d'être vexée, elle le suivit, et s'extasia sur sa tenue qu'elle trouvait particulièrement élégante. Son cher Renlie était beau comme un soleil et rayonnait au moins autant que le vrai.

Alors qu'ils s'aprêtaient à pénétrer dans l'abbatiale, elle le laissa la devancer et se mit en retrait.
Le marié fit une entrée remarquée, les regards se tournèrent tous vers lui.

Ysandre le suivit à quelques pas et rejoignit bien vite sa place.
Elle salua d'un petit geste discret la soeur Eloin ainsi que bon nombre d'invités puis, attendit à son tour que la cérémonie ne démarre.

L'excitation commençait à la gagner. Les mariages la touchaient toujours plus que de raison, et celui-ci en particulier .

Le temps de douter que Lolow aurait vu son signe des plus... pas discrets, et la brune Déolesque eut la bonne surprise de voir Mère Eloin, qui les avait accueilli chaleureusement pour préparer le mariage. Un sourire de brunette future mariée répondit à son salut avant de prêter attention à ce qu'elle lui dit.

Elle finit par hocher la tête... Padre ne viendrait pas. Bien sûr... tout avait trop bien démarré sans doute, et puis le tout, c'était qu'il n'ait pas de soucis de santé ...

Toujours accrochée au bras de Mal', la brune répond à Mère Eloin, certes un peu contrariée, mais pas désespérée...

Au vu de tout c'qui se passe, je n'ai aucune objection quant au fait que vous assuriez la suite ma Mère ... je vous fais confiance...

Sourire de remerciement à Mère Eloin puis la Déols regarde son vieux grognon préféré...

Oh et... voici Maleus... vous savez le témoin aux mille complexités ... et plus loin... Eloa, mon autre témoin ...

Retraitant Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 06/03/2008

La cérémonie allait commencer... aaaah ! La mère Eloin prenait les choses en main, en l'absence du diacre pressenti. Ysabeau serra discrètement la main de son tendre. Prépara un mouchoir, l'échange des consentements avait toujours le don de l'émouvoir.
La duchesse Ysandre, son amie, témoin du marié, venait d'entrer. Elle lui fit un petit sourire et un signe de la main. Elle regretterait Ysandre, professeur émérite à l'université, toujours courtoise, souriante. Quelle perte pour le Berry que le départ de tous ceux-là...
Elle lissa machinalement sa robe, et sourit à son Oxytan.

je crois que cela va commencer mon amour...

[Mariage] Claire_g & Renlie F09ysabeau1

Retraitant Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 10/12/2009

Boujour Poumona ! finalement j'ai décidé de venir !

La tête n'osant pas tourner en direction de la petite voix, affichait un rictus de colère mêlé à une expression de surprise ce qui honnêtement n'arrangeait en rien le portrait de la gazoute. Doucement elle fini par tourner et regarder les deux prunelles verte qui formait les yeux de la petite rouquine. Premièrement elle ouvrit la bouche mais aucuns sont ne sortirent. Ensuite elle regarda la façon dont s'était vêtue l'enfant. A coups sur elle c'était fait aider ! Car pour une fois que Poum' ne l'habillait pas, la petite était correcte même plutôt jolie. Faisant tourner les rouages de son cerveau au maximum elle tentait de trouver un pêché qui correspondrait à ce que l'enfant venait de faire. Mais tout ce qu'elle trouvait ce fut la colère et c'est une chose qu'elle ne devait pas montrer en lieu saint !

Hum...

Juste un simple et petit hum... Elle regardait toujours la petite cherchant ce qu'elle pourrait bien lui dire quand soudain... Renlie entra dans l'église norf de norf ça allait commencer ! Elle s'approcha de l'enfant et lui dit.

Mais qu'es ce que tu fiche ici ?! Tu as de la chance que nous soyons dans un lieu saint et que je ne puisse pas me mettre en colère !

Elle lui avait chuchoté ceci très vite avant de ce concentrer sur la cérémonie .

Norf de norf ! Le mariage ! Alfred, qui s'était réveillé comme d'habitude en sursaut dès potron-minet alors que le soleil était déjà haut dans le ciel eut une brusque impression d'avoir vaguement oublié quelque chose d'important. Ettt flûûûte ! Il allait se faire houspiller, c'est sûr ! Déjà, par la Duchesse... puis par Claire... enfin par toutes les femmes qui lui en faisaient toujours voir de toutes les couleurs. Remarquons que cela lui arrivait même lorsqu’il se pointait à l’heure.

Le drap vola, juste le temps dont Alfred avait besoin pour s'extirper hors du lit en direction de la bassine destinée aux ablutions... à surtout faire dans l'ordre, pour s'éviter quelques désagréments : le visage, puis les ablutions buccales, les mains, puis quelques parties que nous ne nommerons point pour ne pas troubler la quiétude du lecteur ni en affoler certaines, et pour finir, les pieds. Après un rapide essuyage, advint la fameuse question existentielle qui se posait à chaque fois à ce moment des préparatifs :

Bon ! Qu'est-ce que j'mets !

Tout ça pour retourner l'armoire, chiffonner gaiement la pile d'habits dont aucun ne convient pour la circonstance... et finir par s'habiller avec ce qu'on croit être le mieux, mais qui ne permet qu’à se déguiser en semblant de sphéniscidé pataud mais non peu magnifique. Et, bien entendu, se rendre compte en ouvrant la porte qu’il a plu pendant la nuit, que le sol est boueux et qu’on aurait mieux fait de s’habiller comme tous les jours et se changer uniquement à destination, mais que, venant de passer au moins quatre minutes à s’habiller, on n’allait pas recommencer la manœuvre.

Bref ! Toujours est-il que l’Alfred finit par arriver entier sur le lieu du mariage. Nous passerons bien évidemment pour ne point ennuyer le lecteur sur les détails bien futiles et triviaux des embêtements qui lui arrivèrent sur le parcours, tels que l’embouteillage en sortie de sa rue suite à un carambolage entre une charrette de choux, le carrosse d’un nobliau de passage et un poulpe qui traînait par là, mais aussi la course poursuite avec de vils bandits de grand chemin qui en voulaient à il ne sait quoi, ne s’étant pas arrêté pour demandé de détails, ainsi que l’attaque d’un dragon qui… hein ? j’en fais trop ?
Bref ! Disais-je… Alfred arriva tout de même en bonne forme et bon état à la cérémonie, et même pas crotté. C’est ça d’avoir un parrain qui en jette ! La boue ne peut le tâcher…

Contrairement à une autre cérémonie, il tâcha de faire dans la discrétion, évitant de donner un grand coup de pied dans la porte pour l’ouvrir, s’éclater le pied – et la botte –, assourdir la salle, faire tomber Ysandre en pâmoison… enfin… comme d’hab, hein ! Se dirigeant vers l’entrée, il ne put s’empêcher de dire, en ce mots d’une rhétorique d’une rareté exquise :

Ah ben… la porte est déjà ouverte.

Et savez-vous quoi ? Il entra !

Retraitant Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 25/02/2008

Une fois installée, la duchesse jeta quelques coups d'oeil aux alentours, sans doute pour s'enquérir de la présence des invités de ses deux amis.
Puisque rien ne l'interdisait, elle profita des quelques instants avant que la cérémonie ne démarre pour saluer d'un petit signe joyeux de la main les amis qu'elle reconnaissait ci et là.
Astérie et Brianna se tenaient loin loin d'elle ainsi qu'Ysabeau et Poumona.Ces dames étaient toutes aussi belles les unes que les autres!
Ce mariage allait réunir de nombreuses personnes.
L'alliance de Renlie et de Claire, mélange subtil mais aussi ravissant que surprenant, ne manquerait pas de faire grand bruit en Berry.

Néanmoins, alors que la foule s'amassait jà sur les bancs réservés à cet effet, la duchesse, le sourcil froncé, cherchait à distinguer la fine silhouette de la future épouse dans l'encadrement de la grand porte.
Cette dernière apparaitrait bientôt, belle à en mourir, les yeux plus pétillants encore qu'à l'accoutumée quand son regard se poserait sur son futur époux.

Un doux soupir s'échappa des lèvres d'Ysandre, toujours quelque peu encline à la malencolie lors des cérémonies de mariage.
Non pas que ces évènements la mettaient en peine, bien au contraire, mais les vœux d'union des amoureux la touchaient toujours en plein coeur.

Soudain, alors que ses pensées l'amenaient déjà au pays des incorrigibles romantiques un tonitruant:

" Ah ben… la porte est déjà ouverte. " retentit...

Miséricorde! Mais quel animal pouvait bien entrer dans ce lieu saint avec tant d'inconvenance??

Se retournant vivement, le regard courroucé et le sourcil froncé, Ysandre chercha du regard l'impudent qui...

Reconnaissant alors son adorable mais irrécupérable Alfred, elle se fendit d'un fort peu discret " TSSS!!!" avant de s'en retourner à sa position de prière.
Jetant tout de même un petit regard à la dérobée, elle vérifia qu'Alfred avançait bien au coeur de l'abbatiale et qu'il viendrait non loin d'elle pour assister à la cérémonie.
Ainsi, pourrait-elle profiter de sa présence pour le tancer vertement d'arriver à une cérémonie de cette importance avec autant de retard et aussi peu de distinction!

Retraitant Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/02/2008

Loin de tout et surtout de son bien aimé, la Bimbounette avait eut vent des épousailles de sa Clairounette et de Renlie... Un bien joli mariage qui allait avoir lieu et pourtant elle n'allait pouvoir y assister malgré sa folle envie de ne pas le manquer... Que voulez vous, il y a certaines choses malheureusement qui sont injustes et celle-ci l'était !
C'est donc renfermée au plus haut de son Donjon, que la ptite chieuse en herbe prit de quoi écrire :

Citation :: A Toi Ma Clairounette et Ton Futur N'Epoux,

Je tenais à vous envoyer mes plus sincères voeux de bonheur pour cette journée inoubliable.
J'aurais tant aimé être à vos côtés et partager ce moment avec vous, mais que voulez-vous, les vieilles nonnes ne veulent pas me laisser sortir depuis que je leur ai vidé la cave.
En tout cas sachez que même si mon corps est enfermé, toutes mes pensées sont à vos côtés aujourd'hui !!!

Encore tous mes voeux de bonheur,

A très vite vous deux,

Bimbounette !

PS : T'as intérêt à me faire de belles Clairounette et de beaux Renlie sinon...
Ben quoi, j'ai pas envie de mourir sans être Tantinette auto-proclamée !

Elle ouvrit la fenêtre et laissa s'envoler sa Colombe en direction de l'Abbaye...

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 10/02/2011

Hans détestait au plus haut point qu'Eloa lui parle teuton, il haïssait d'autant plus qu'on l'eût rebaptisé par se prénom si commun alors qu'en réalité il s'appelait Godfred Okkatson. Comment pouvait-on faire l'amalgame entre un Viking pur jus et ces barbares germaniques?!
Quoiqu'il en soit, il se réjouit d'être autorisé à prendre part aux festivités. Lolow lui expliqua ce concept avant-gardiste d'evdj dont il ne saisit pas toute l'essence. Pourtant jusque boutiste qu'il était Hans ne sembla pas assimiler le fait que ce genre de manifestation se tenait avant la cérémonie de mariage...bien avant et pas le jour même devant un lieu sacré. La religion il n'en avait cure, ses dieux inspiraient bien plus de respect que les saints du Livre des Vertus tant vénérés sur ces terres, et puis un dieu unique face au panthéon nordique...non vraiment pas de comparaison possible.

Hors de question de rester derrière cette colonne, il se devait de montrer l'étendue de ses talents et même si la soirée avait été annulée lui ne dérogerait pas à sa mission. Hans se refuser d'avouer que l'idée de voir Claire partir lui était insoutenable, alors peut être que ce coup d'éclat lui permettrait d'accompagner celle qui fut sa bienfaitrice ses derniers mois. Si cela ne suffisait pas il irait exécuter son numéro devant Renlie, le futur époux, il devait tout tenter afin de s'affranchir de l'effroyable Lolow!
Mieux vaut une chieuse drôle qu'une acariâtre tyrannique, même si finalement ce qui comptait pour lui c'était de maintenir un niveau de vie convenable sans avoir à se pencher toute la journée dans les champs.

Il décida de suivre la brune achichesque vers l'extérieur de l'édifice, elle le mènerait certainement à Claire.

Déols en vue!

Hans se gargarisa avec un peu de gnôle, il vérifia le geste qu'il avait maintes fois répété pour détacher sa fibule et faire voler son casque folklorique puis il se planta dans la foulée devant la future mariée et les personnes qui l'accompagnaient.

Friggaaaaa, ô ma déesse!

Comme Eloa lui avait enseigné, d'une seule pichenette il retira la fibule qui tenait sa cape pour laisser apparaître son torse et ses muscles scandaleux. De l'autre main il se saisit de la corne de son casque pour le lancer un peu plus loin dans la rue, et si quelqu'un devait le recevoir sur la tête tant pis, cela ferait un estomac de moins à nourrir au banquet. Satisfait de sa prestation il afficha un large sourire à la Déols espérant avoir gagner sa considération.

Friggaaaaa, ô ma déesse!

Cette voix semblait familière...
La scène qui se tint devant ses yeux singulière.

Assise sur le puits en contrebas de la place de l'abbatiale, elle faillit tomber à la renverse lorsqu'elle aperçu la brune future duduche lui faire de grands signes. Bien évidemment se ne sont pas les appels de la Déols qui provoquèrent cette maladresse mais la vue d'Hans qui accourrait vers la future mariée. Estomaquée, il lui fallut quelques instants avant d'entreprendre une course à petite foulées -robe oblige- vers le lieu où l'effeuillage avait déjà commencé.

No dou diou!! Hans! Arghhhhh! Par les saintes couilles de Christos!!

Eloa avait trébuché sur le casque cornu du scandinave, provoquant ainsi un fleuve de jurons intarissable.

Ma sœur, mes plus plates excuses, vous n'auriez jamais dû entendre ni voir cela. Dit-elle à Eloin en déglutissant.

Hansounette...si je puis t'appeler ainsi désormais ponctua t-elle en lançant un regard noir au bellâtre torse nu.
Tu es resplendissante, laisses moi te regarder! Sacrebleu, si un jour on m'avait dit que tu portais aussi bien la toilette et que j'allais être ton témoin...elle se souvint de leur rencontre explosive, qui finalement avait mené à cette sincère amitié.

Hans! Couvres toi, veux tu!

Ah j'allais oublier!

La brune achichesque fouilla dans sa sacoche pour en sortir la broche qu'elle voulait offrir à Claire.C'était un bijou qu'elle tenait de sa défunte mère, une salamandre sertie d'émeraudes et en ce jour elle tenait à ce qu'elle lui revienne.

Prends donc cette broche, c'est mon présent en tant que témoin mais surtout en tant que belle dodoche de tes rêves! Clin d'oeil complice, la Déols comprendrait l'allusion.

Une courte et non moins intense étreinte puis elle reprit

C'est ton témoin je suppose, tu me présentes pas?

Retraitant Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 25/02/2008

Une fois n'était pas coutume, la Duchesse avait choisi avec un gout particulier sa toilette du jour, mettant en valeur son regard, qui avait un je ne sais quoi de profondément chaleureux en ce jour.

Sourire radieux à sa descente de carrosse, ils empruntèrent les quelques mètres qui devait le mener jusqu'à l'heure H, le jour J, à l'instant T où il épouserait Claire, son souhait le plus cher.

C'est à la fois rêvassant, mêlé d'inquiétude, d'angoisse ou d'appréhension qu'il parcourut ces quelques pas, le plongeant dans son monde, à peine ébloui par cette décoration somptueuse, faite de roses rouges et de lys blancs, les fleurs préférées de la mariée, qu'il s'était démené à dénicher dans un recoin perdu du Languedoc...

On ne vit qu'une fois, mais ce jour là, il voulait s'en souvenir toute sa vie, tant il représentait pour lui un nouveau départ, une nouvelle vie, une résurrection...

Avant qu'il ne réalise, occultant l'espace temps qu'il venait de franchir, le voici dans l'abbatiale, remontant l'allée, fier comme un paon, saluant d'un geste et d'un sourire tous les invités, ses amis, ceux de Claire, toutes ces personnes qui aujourd'hui se faisaient témoin de leur union, et leur manifestaient par la même occasion leur sympathie, leur amitié, leur complicité, leur confiance...

Arrivé à sa "place", il se retourna, faisant face à l'assemblée. En quelques instants, son regard parcouru l'abbatiale, le laissant sans voix. Mère Eloin avait réalisé comme lui avait assuré Gontran un travail remarquable. La disposition des fleurs, le tissu, le parfum qui avait largement empli l'atmosphère, rendaient ce moment unique, presque irréel. Il ne pu s'empêcher de revivre son arrivée en Berry, quelques années plus tôt, son installation dans ce duché qui l'adoptera, ses aventures politiques, ses heurts avec Claire...

Dieu qu'il avait hâte de la voir... Depuis sa demande, il n'était pas passé un jour sans qu'il imagine l'instant où il croiserait son regard, entrant dans une grâce dont elle sait parfaitement se fendre quand elle veut, empruntant cette allée centrale, au bras de son témoin. Cet instant où les mots seront superflus, où sa mâchoire devra solidement tenir la route, au risque de le faire passer pour un adolescent pré-pubère qui découvre la beauté d'une femme au détour d'un buisson...

Cet instant, il y était presque, à la fois redouté et attendu. Il ne manquait plus que le curé, et la mariée, pour qu'enfin leur destin s'unisse, pour le meilleur, et pour le pire.

Eloin opina du chef, soulagée de voir que l'absence du diacre qui devait officier en ce jour ne l'avait point mise en colère. Elle avait jà vu, par le passé, des futures épouses se mettre dans de terribles fureurs pour un petit détail, et craignait toujours de voir pareil épisode troubler le calme de l'abbatiale.

Elle salua de la teste le témoin dont l'obtention du certificat de baptême - du moins d'une preuve que ledit sacrement avait effectivement eu lieu - posa tant de problèmes, lors de l'entretien de préparation aux épousailles qui s'était déroulé quelques jours auparavant. Puys la témoin les rejoignit, Eloin la salua donc à son tour, avant de hausser un sourcil en voyant venir un énergumène de grande taille, joyeux et au vocabulaire visiblement bien étranger à l'habituel françoys.

La moniale sourit franchement à dauna Eloa lorsqu'icelle luy présenta des excuses pour la tenue pour le moins originale de l'homme. Religieuse ne voulait point dire pucelle ni ignorante, mais beaucoup le pensaient !

Oh, ce n'est rien, mon ouïe est loin d'estre aussi sensible que celles des jeunes filles en fleurs ; quant à mes yeux, ma foy ils ont grandement apprécié le spectacle !

Bah quoi ? Si la chasteté était un devoir pour toute femme ayant pris le voile, cela n'interdisait point d'observer certains beaux spécimens masculins de l'espèce humaine !

Et, tandis que la témoin offrait une broche à la promise, Eloin vit le promis faire son entrée dans l'abbatiale. Elle prit donc congé de la petite troupe.

Sénher, daunas, je m'en vais rejoindre ma place d'officiante, dauna Claire pourra ensuite faire son entrée.

Elle quitta donc les jeunes gens et entra dans l'édifice, contournant la nef par le bas-côté ouest, et rejoignit le choeur, avant de prendre place derrière l'autel.

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/07/2010

La phase des presentations... Bah ouais pas moyen d'éviter ce genre de choses hein, le borgne salue donc d'un leger hochement de tête la curetonne tout en se demandant si c'etait elle qui avait tanné Claire pour qu'on lui apporte une preuve de baptême.

A y repenser, le grincheux ne sait même pas comment s'est terminée cette affaire, entre l'incendie des archives de l'EA et le déçès déjà bien passé du pere Lunaire... Z'ont du choper un des témoins, t'façons ils n'etaient que deux à l'événement et même pas presents pour ça, juste que le lieu semblait plus à dequat pour se becotter... Pffeuh...

Bref tout cela semblant être réglé, la mariée lui tenant le bras, peut être etait-il temps de la faire entrer histoire que la populace presente sur place s'emerveille sur sa jolie robe et tout l'blabla, ou bien grimace à la vision de l'accompagnateur de la dite mariée, pas tout les jours qu'on en voit accrochée au bras d'un cyclope .

"J't'en ficherais des milles complexités Claire, t'es pas au bout de tes surprises, attend de voir si je raconte pas trop d'betises une fois qu'on me donnera la parole..."

Et ça ronchonne encore et toujours, c'est comme ça qu'il marche et qu'il marchera toujours le mercenaire balafré. Sur ces paroles pleines de sens il commence à avancer afin d'être enfin à la vue de tous ne souçiant pas de savoir si son pas est trop rapide ou non, si la p'tiote brune arrive à la suivre ou pas...

Une mariée essoufflée c'pas mal non? Non...

Il s'approche donc de l'autre témoin, la gratifiant elle aussi d'un hochement de caboche puis en indiquant Claire d'un mouvement de menton dit :

"Vous savez jusqu'où je dois emmener le "colis"? Ah au fait enchanté, Maleus Ewen d'Assay, enfin appellez moi Mal' et surtout repondez à ma question..."

Pas de regard pour les personnes presentes, pas pour le moment en tout cas, il en aura tout le temps plus tard, durant son grand moment de solitude...

Retraitant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 07/02/2011

Aie la Brune Poumona était fichtrement en colère, en même temps on pouvait la comprendre, personne n'aurait aimé être dérangé pendant ces retrouvailles familiales ?! La Rouquine hocha la tête poliment au monsieur brun se trouvant sur le banc et ébourriffa les cheveux de Guilhem qui lui semblait ravie de la voir. Ca faisait au moins un sur trois c'était déjà ça. Mahelya envoya valser les paroles de l'ex Berrichonne, pro-limousine d'une geste las de la main , sachant que le courous serait terrible une fois les portes du lieu saint franchies, avant d'ajouter dans un souffle.

Sacr... hum... N'avons-nous pas dit pas de jurons dans un lieu saint ? On en discutera plus tard. Pas d'esclandre je te prie... C'est un mariage m'enfin ! un peu de respect Vin.' d.. hum... screugneugneu ! On dirait une enfant.

Attitude Nobliote quand tu nous tiens... On aurait dit le ton employé à leur première rencontre. Un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres de la Rousse Angedivine à se souvenir. Que de chemin parcouru depuis lors...
Ne voulant pas donner plus de crédit aux remontrances de Poumona, qui aurait tout loisir de la disputer à la fin de tout cela, la gamine se mit à scruter la salle, la décoration et les invités... Pfiou que de têtes couronnées. Elle reconnut un peu plus loin Messire Alfred avec qui elle avait conversé très longtemps en taverne à Saint Aignan. A 9 ans en taverne vous demandez-vous ? oui c'était l'éducation de la Brune Poumona...
Un silence parcourut l'assemblée, les prunelles vertes ne mirent pas très longtemps à constater que le marié venait d'entrer.

Pfiou ! presque aussi beau que la mariée. Et autant de gout dans la vesture.

La petite avait à présent hate que la cérémonie ne commence, attendant avec impatience le moment ou ils se diraient oui pour la vie mais redoutant d'un autre coté, la sortie...

La brune Déolesque retint différemment son envie de rire à la vue ô combien surprenante de Hans... Oh la vache, il en ferait toujours vibrer plus d'une celui-là. Souvenirs, souvenirs ... La mine de Mère Eloi la fit franchement sourire, bin ouais, c'est pas parce qu'on r'garde le menu qu'on est obligé de consommer hein !
Un p'tit sourire plein de reconnaissance à l'attention du Viking, une pensée malvenue en un tel lieu, du genre "rhooo p'tin pas grand chose à jeter quand même" puis p'tit secouage de tête de la brune quand Lolow vient lui offrir un présent des plus beaux ... Au diable l'orgueil pis tous ces machins, la brunette commençait à trouver tout ce monde présent en plus de l'évènement, des plus émouvants. Ahhh ça, elle avait eu du mal à aller jusqu'au bout, mais là, ayé, elle y était. Une brève et sincère étreinte de la brune Déolesque adressée à la brune Achichesque. Pas peu fière du présent, c'est sans perdre de temps que l'emmerdeuse l'accrocha en bonne place, avec une minutie particulière histoire de pas s'piquer, bin nan... Une fois ceci fait, la brune vérifia que tout était en place, l'heure était venue, enfin "tout en place" signifiait tâtonner sa tignasse, à moins d'un truc assez horrible, ses cheveux n'avaient pas pu la quitter en quoi ? une heure ? Norf ! pis t'façons, avec le mal qu'elle s'était donné à se coiffer potablement, y'avait un peu, pas intérêt. Tout semblait parfait, elle sourit aux dires de Mal' quant aux complexités, mais elle avait confiance aveugle en lui, c'était plus à prouver. Un souriant "Même pas peur" sortit de la bouche de la Déols avant de sentir que... bah en route. Et voilà, la traversée de l'allée qui avait des effets néfastes pour ses prunelles qui commençaient à briller d'émotion, elle reconnaissait désormais chaque visage présent... ohhh ayé vlà que ces gens lui avaient foutu le sourire pour la journée, norf ! Elle resserrait de temps à autres ses doigts sur le bras de Mal', bin ouais, c'était un mariage hein, pas une course à pieds naméooo ! C'était pas ça mais un pas Maleusien c'était deux embardées Déolesques, rappelons que les robes n'étaient pas son truc et qu'elle avait aucune envie d'embrasser le pavé ou un banc avant au moins d'embrasser le futur époux.

Tous... tous ceux qu'elle avait souhaité voir en ces lieux étaient bel et bien là... Manquait Zaïnounet, bien sûr... Ses mirettes toutes azurées pétillantes s'arrêtèrent sur une trogne en même temps que son coeur s'accéléra. Au diable le conventionnel, un murmure à Mal "Atta j'reviens" et la brune fit rapidement quelques embardées en direction de son franginou... c'est vrai qu'il était là... Elle le serra fort dans ses p'tits bras, là elle était heureuse. Son angoisse était levée. Elle l'étreignit un instant avant de revenir au déroulement des choses. Maintenant elle pouvait dire oui... C'est un sourire affolant qui se dessina alors sur ses lèvres, joie et excitation se mêlaient et elle rattrapa le bras de son Grognon de borgne préféré afin d'aller jusque l'autel, cherchant Lolow des yeux... Y'aurait pas fallu perdre sa belle Dodoche préférée en route norf de norf !

L'instant X (Ohhh ?) arriva. Ayant malgré tout, eu tout le temps d'apprécier la disposition des fleurs, la décoration ... la brune croisa enfin le regard de celui à qui elle allait s'unir. Sourire d'un regard, un instant qui sembla durer longtemps dans l'intensité. Il était juste ... au sommet de l'élégance, du raffinement. C'est une brune un peu déstabilisée qui arriva à "sa place" le coeur en liasse ... euuuh en liesse... vlà c'qui arrive à vouloir se marier avec un méchant roy des affaires, on en perd son latin... La brune se décida alors à lâcher le bras de Mal puis tendit sa mimine vers Lolow pour l'inviter à se mettre aux côtés de Mal. Fière de ses amis, de ses témoins, son futur "méchant" mari... le "colis" était arrivé à destination et attendit à présent la suite, impatiente un peu...quand même hein...

Les conversations se turent au fur et à mesure de l'avancée de la promise dans la nef, la solennité de l'instant prenant le pas sur les discussions, assez animées jusque-là. Eloin sourit aux futurs époux, et prit la parole lorsque la fiancée fut installée aux côtés de son futur.

Chers fidèles, soyez tous les bienvenus en l'abbatiale Sainct-Bernard de Noirlac, pour ce jour important qui verra ces deux personnes s'unir devant vous, et devant le Très-Haut.

Avant d'entrer dans le vif du sujet qui nous intéresse tous, je vous invite à faire acte de repentance.

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