Rectorat de Mgr. Philippe Orier Bellecour

Pobelcourt était dans la sacristie. Il préparait le pain et le vin pour la cérémonie ainsi que les habits de cérémonies. Il était un peu stressé et ne savais pas si il serait à la hauteur de ce poste, mais il priait fort et il était certain que dans la prière et la foi tout était possible.

Il finissait de préparer les prières et regardait encore et encore se qui était nécessaire et nettoyait un peu la sacristie pour le cardinal. Il ne voulait pas se faire passer pour un malpropre. Quelques coups de balais par-ci et par-là et il quitta la sacristie avant que les fidèles entre dans l'abbatiale. Il se dirigea vers son bureau pour se préparer une dernière fois.

Le cardinal Aaron était arrivé à l'heure pour la cérémonie d'intronisation du nouveau recteur de l'ordre cistercien. Voilà longtemps qu'il n'avait plus mis les pieds dans sa chère abbaye, abbaye qui l'avait vu évolué et qui surtout l'avais formé à la dure tâche d'ecclésiastique. Il se rappelait les nombreuse heures de travail qu'il avait prodiguer, notamment à l'élaboration d'une liturgie et d'un catéchisme de bases, avec l'aide de ses confrères de l'époque. C'était à la fois un jour trsite et un jour heureux... Triste dans le sens où il allait devoir remplacé un des ces ancien compagnon, monseigneur Fredstleu, et jour heureux, car il marquait quelque part le renouveau de la pensé cistercienne, un nouveau souffle insufflé...

Le recteur de l'Ordre lescurien et chanoine teckel à poil ras de l'Archidiocède de Moustier-en-Tarantaise venait assistait à la cérémonie d'intronisation. Il était déjà venu une fois rendre visite en ce lieu en tant qu'ambassadeur lescurien. Il appréciait l'environnement humble et l'ambiance conviviale dans l'abbaye cistercienne. Il se dirigeait vers son homologue, lui faisait un sourire et lui tappa sur l'épaule:

Bonjour mon frère, je suis ravi de vous revoir. Mes plus sincères félicitations pour votre élection. Je vois que rien n'a été laissé au hasard, l'organisation est parfaite.

Puis il apercevait le cardinal assister à la cérémonie:

Bonjour votre Eminence, c'est un honneur pour moi et un réel plaisir de vous rencontrer en de telles circonstances.

Pobelcourt inclina la tête devant Aluthor.

Je vous remerci cher frère.

Il resta à l'arrière de l'abbatiale attendant que Aaron commence la cérémonie.

Aaron répondit au recteur lescurien...

Mais le plaisir est partagé monseigneur...

Puis, tourné vers le futur recteur cistercien...

Heureux de vous voir ici cher ami...

Il sourit...

Je crois être prêt Votre Éminence.

Pobelcourt sourit à Aaron

Pobelcourt et Aaron remontèrent l'allée central sous un chant des moines et moniales cisterciens. Aaron était vêtu de son bel habit de cérémonie du pourpre cardinalice, tandis que Pobelcourt revêtait un aube blanche et une étole de couleur verte.

Il sentait une émotion monté en lui différente des autres fois qu'il remontait cette allée.

Ils arrivèrent devant l'autel qui était richement décoré pour l'occasion. Deux cierges et un peu d'encens se trouvait sur ce dernier avec un Livre des Vertus. L'encens dégageait une odeur agréable dans l'abbatiale.

Ils s'inclinèrent devant l'autel et se tournèrent devant l'assistance.

Le cardinal se plaça à l'entrée de l'abbatiale pour accueillir les derniers invités comme devait le faire tout bon berger qui rentre les brebis à l'étable, bien que la comparaison fut un peu osée... L'Eglise était très simple, comme le voulais la tradition cistercienne, mais la lumière qui pénétrait pas les vitraux blanc valait toute les décorations baroques dont elle aurait pu être pourvue...

Le cardinal remonta alors l'allée central en direction du coeur où était rassemblé les frères cisterciens. De par et d'autre, les invités, les clercs et les anonymes des villages alentours avait tous les yeux braqués sur le cardinal et le futur père-abbé qui marchaient lentement en direction de l'autel , accompagné du mélodie douce et claire qui résonnait sous la voûte...

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Et cum spíritu tuo.

Amen.

Chers amis, chères amies, vous attendez sans doute ce moment depuis déjà bien longtemps, et voilà qu’enfin le jour est arrivé. Aujourd’hui, ce 8 juillet de l’an de grâce 1455, l’abbaye de Noirlac va recevoir un nouveau souffle… Aujourd’hui, Noirlac voit la nomination d’un nouveau père-abbé et d’un nouveau recteur. Pobelcourt est un homme d’Eglise remarquable, pleins de qualités, et surtout d’une grande sagesse. C’est un choix judicieux que le Chapitre à fait là. Ayons une pensée pour notre ami Fredstleu ancien recteur de l’ordre.

Seigneur nous t’en prions…

Seigneur, exauce-nous. Amen.

Lecture du Livre sacré - Création VI : La question .:: Spyosu ::.

Gloire à toi Seigneur

Ce fut la plus grande concentration de créatures qui ait jamais eu lieu.

Elles étaient plusieurs milliards à s’être réunies sur la même gigantesque plaine. Elles se côtoyaient sans la moindre animosité. Les loups attendaient auprès des moutons, les chiens auprès des chats, les aigles auprès des mulots et les lions auprès des gazelles. On y voyait même des végétaux. Ainsi, les chênes, sapins, peupliers, oliviers, pommiers, dattiers et autres arbres formaient la plus gigantesque forêt qui soit. Les fleurs, les légumes, les fruits, le blé et le maïs étaient aussi présents. La gigantesque plaine était un véritable sanctuaire pour toute la vie, car elles attendaient toutes patiemment que Dieu vienne à elles pour leur poser la question.

Alors gronda le tonnerre, les nuages s’écartèrent et une douce lumière se fit dans l’espace ainsi dégagé dans le ciel. Parmi les créatures, un grand silence se fit. De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: “Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité.”

Dieu ajouta : “Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous “Mes enfants”. Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question.”

Dieu leur demanda donc : “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?”.

La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !”.

Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.

Louange à toi Seigneur

Voyez chers frères, ou plutôt entendez ! Dans cet écrit, l’orgueil vous est présenté dans sa plus grande magnificence… Rappelez-vous lorsque Dieu convoqua toutes les créatures de la Terre afin de leur poser La question, cette question que vous avez pu entendre en début de lecture. Auriez vous osez répondre ? L’une de ces créatures a, elle, osé le faire avant l’humain. Mais l’orgueil lui avait brouillé la vue, l’avait trompé. Se croyant supérieur car ayant supplanté le faible, elle osa se proposer comme enfant de Dieu. Mais Dieu resta muet.

Que devons-nous donc retenir de cela chers frères ? Qu’est ce que les Ecritures essayent de nous faire comprendre ? Je pense sincèrement que c’est à chacun de faire sa propre réflexion intérieurement, mais je peux vous indiquer le début d’un chemin… Le péché d’Orgueil est peut-être le plus néfaste pour l’Homme lui-même, mais, aussi pour la société dans laquelle il vie. L’orgueil, chers fidèles, enferme l’Homme dans une citadelle d’où il croit être supérieur aux autres. Les sociétés ont établi des hiérarchies car les Hommes ont besoin de structures, mais entre Homme, ne nous devons nous pas le respect et une considération égale ? Ne vous enfermez pas dans cette citadelle chers frères et sœurs car le don de soi est sans doute une des plus belle chose que le Très-Haut ai pu donner aux Hommes. L’Homme peut ainsi se donner aux autres, devenant ainsi l’incarnation de l’amour de Dieu et de l’Amitié Aristotélicienne.

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"Fils bien-aimés, avant de recevoir le la crosse et la mitre, symbole du père-abbé, il convient que vous déclariez devant l'assemblée et nos frères votre ferme intention de recevoir cette charge. Voulez-vous devenir père-abbé de l’abbaye de Noirlac et recteur de l’ordre Cistercien afin de servir et guider sans relâche la communauté sous la conduite du Très-Haut et de la Vertu?"

Pobelcourt regarde Aaron. Avec fermeté il répondit :

Pour guider et servir le mieux possible la communauté cistercienne, oui j'accepte de devenir Père Abbé de Noirlac et Recteur de l'Ordre Cistercien.

"Voulez-vous continuer à accomplir avec sagesse et dignité le ministère de la Parole, en annonçant les Saintes Ecritures et en proclamant la foi Aristotélicienne et implorer avec nous la miséricorde du Très-Haut pour la communauté qui vous est confiée, en étant toujours assidus à la charge de la prière ? Voulez-vous recevoir pour charge le rectorat de l’ordre cistercien et celui de père-abbé de cette abbaye où nous célébrons aujourd’hui cet office ?

Dans la sagesse et la dignité, pour proclamer la foi aristotélicienne et annoncer les Saintes Écriture. J'accepte donc en ce jour de recevoir la charge de recteur de l'Ordre Cistercien et de Père Abbé de l'Abbaye St-Arnvald de NoirLac.

Ensuite, Pobelcourt s'approcha du Cardinal et, agenouillé devant lui, mit ses mains jointes entre les mains de l’Archevêque :

"Promettez-vous de vivre en communion avec les cardinaux, le pape et leurs successeurs, dans le respect et l'obéissance ?"

Je le promet

L'évêque remis alors la mitre et la crosse d'abbé à Pobelcourt faisant ainsi de lui le nouveau recteur de l'ordre cistercien.

" Que Dieu Lui-même achève en vous ce qu'il a commencé."

Pobelcourt pris la crosse et se trouvait avec la mitre sur la tête.

Il s'adressa à Aaron en chuchotant :

Merci mon frère

Il se releva et se tourna vers les fidèles pour dire un petit sermon qu'il avait préparé.

L'Ordre Cistercien est plus qu'un simple ordre monastique. Nous ne nous efforçons pas de se côtoyer que par obligation ou parce que nous avons été introniser. non, l'Ordre Cistercien est une vraie famille. Chaque frère et soeur de cette famille ont confiances les uns envers les autres, chaques membres de cette famille se soutiennent en dehors de l'abbaye. L'intronisation que chacun reçoit est plus qu'une simple consécration, c'est un baptême et une union. Une union entre frères et soeurs que nous appelons fraternité. Chacun a une vie à l'extérieur de ces murs, mais chacun garde dans son coeur son frère ou sa soeur de l'Ordre Cistercien. C'est pour moi une grande joie de devenir le nouveau père de cette famille. Je place en chacun de vous un amour fort et indestructible. L'amour qu'un père a pour ces enfants est grand et éternel. J'ai confiance en chacun de vous et je vous aime. Christos a été un exemple de l'amitié et l'amour qu'il fallait avoir, alors je ne manquerai pas de suivre son exemple pour vous aimez comme je le dois. Mes enfants, vous êtes ma famille et en ce jour, je jure devant Dieu de vous aimez et vous apprendre à vous aimez entre vous, pour vivre de plus en plus comme une vraie famille que forme la communauté cistercienne.

Que Dieu veille sur vous mes enfants.

Il alla sortir le pain et le vin de l'armoire doré et les déposa sur l'autel. Il se dirigea derrière l'autel.

Le cardinal pris le pain et le vin qui lui était proposé et les plaça sous ses mains, levées bien haut...

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Amen.

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Zabou suivait la cérémonie depuis le début depuis un banc dans le choeur de l'abbatiale, avec les autres frères et soeurs à ses côtés. Il écouta la cérémonie de son éminence Aaron et écouta aussi le sermon de monseigneur Bellecour. Lorsque ce fut le moment, il confessa au Très-Haut.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Amen.

Puis, il vint communier.

Pobelcourt communia avec Aaron et allèrent donner le pain aux fidèles.

Retraitant Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 08/07/2007

Camus était venu assister à la cérémonie de son Vicaire Général préféré. Lorsque ce dernier eu quelques moments de répis, il alla le féliciter pour sa nouvelle mission.

Je te félicite pour ta nouvelle charge, puisse Aristote te guider dans ta tâche.

C'était une très belle cérémonie, je te souhaite tout le meilleur.

Tu es le berger qui guide les brebis, ne l'oublie pas !

Camus déposa sa main sur l'épaule du nouveau Recteur.

Pobelcourt regarda son archevêque préféré et lui sourit avec plein de joie de voir que les personnes importantes à ses yeux se déplace.

Merci Camus.

Je ne l'oublierai pas.

On se reverra à Embrun.

Pobelcourt s'inclina devant l'archevêque.

Sjnoel qui était entré en silence, se sentit heureux de voir cela, lui même il allait prendre retraite. Il ne pouvait plus travailler, il était épuisé mais il reviendrai bientôt. Il laissa une lettre posée sur sa place ou fut écrit:

"Félicitations, à bientôt, je reviendrai plus tard".

Zabou vint féliciter à son tour le nouveau recteur.

Félicitation mon père. Je prierai le Très-Haut pour qu'il vous aide dans cette nouvelle tâche. Encore merci pour cette cérémonie.

Zabou alla ensuite remercier à son tour son éminence Aaron pour cette belle cérémonie.

Pobelcourt sourit à Zabouvski.

Merci mon frère et je vous félicite aussi pour votre nomination.

Qu'Aristote vous éclaire

Chambellan Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 21/03/2007

steve s'avança a son tour pour féliciter le Pere Pobelcourt

Qu'Aristote vous guide dans vos nouvelles taches

Mon cher ami !

Pobelcourt sourit à Steveaustin.

Je vous félicite pour votre nouvelle nomination et Que Dieu veille sur vous.

Merci beaucoup.

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

un vieux moine arrive en retard à la cérémonie.

Toutes mes félicitations à toi cher frère cistercien Pobbelcourt : Que de chemin parcouru depuis ton arrivée en nos murs à Noirlac. Bon mandat à la tête de notre abbaye et de l'ordre cistercien. Puisse Saint Arnvald inspirer tes actions futures.

Mon cher frère.

Pobelcourt lui fit une accolade.

Je n'aurais jamais su tout faire sans vous. Merci infiniment. Je vous félicite vous aussi pour votre nomination au poste de Grand-Prieur.

Fondateur Nombre de messages : 4123 Date d'inscription : 24/05/2005

Merci à vous aussi, nous allons faire du bon boulot ensemble.

Chambellan Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 21/03/2007

Que de nomimations frere roger félicitations également pour votre nouveau poste de Grand Prieur .
Bon bah y a plus qu'a bosser la maintenant ...

Tout mon soutien pour cette lourde tache qui sera la votre Recteur Pobelcourt. Very Happy

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