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 Messe du 17 août 1456

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neocor
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neocor


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MessageSujet: Messe du 17 août 1456   Messe du 17 août 1456 EmptyDim 17 Aoû - 20:10

Messe du 17 août 1456

A son habitude Neocor vérifie dès son entrée dans la chapelle que les éléments aristotéliciens sont bien là : le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, l'Ether se crée par l’arrivée progressive des âmes.... L'été déjà, faiblit, les premiers orages sont là... une relative fraicheur est dans la chapelle, et le vieil homme ne peut s'empêcher de songer à l'abondance des récoltes de blé qui permettra aux Frères et Soeurs de faire face à leurs besoins pendant toute une année...Neocor prend la parole, un sourire d’amitié sur ses lèvres.

Mes Sœurs, mes Frères, demandons le Pardon au Très haut pour les fautes que nous avons pu commettre...

Citation :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Mes Sœurs mes Frères, Je veux adresser aujourd'hui une prière spéciale au Très Haut Tout puissant qui nous envoie de plus en plus d'âmes charitables désireuses de suivre ses enseignements... Un grand merci à notre bien aimé Frère Bardieu et à toute son équipe enseignante, sans oublier notre nouvel arrivé qui montre de grandes capacités pour former nos élèves…

Passons à notre lecture hebdomadaire... Aujourd'hui je vais vous faire lecture de l'Hagiographie de Kyrène...


Citation :
Kyrène est de 3 ans la cadette de Christos. Enseignante en histoire hellénique, elle était dotée d'une grande connaissance de la philosophie d'Aristote, vivait pour enseigner et se trouva naturellement attirée par l’enseignement de Christos. Durant le même temps, prônant amour et absolue tolérance, elle avait converti une ancienne milice, l'amenant à déposer les armes, préférant la recherche d'une paix constructive avec les Romains aux tentatives infructueuses de les contraindre au départ par la force.
La vision d’amour dégagée par Christos fit qu’elle fut la première des femmes à accepter d’être un de ses apôtres de l’Amour universel, toujours à la recherche de l’amour désintéressé. Elle prêchait déjà à ses cotés et c’est d’elle que vient la citation «aimez-vous les uns les autres ; comme Christos nous aime, nous aussi. Aimez-vous les uns les autres ; À ceci tous connaîtront que vous êtes ses disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Après la crucifixion, elle continua à prêcher l’Amour et la compassion, la mort de Christos l'ayant confortée dans l'opinion qu'il était préférable d'accepter son destin, quel qu'il soit, plutôt que d'user de violence pour tenter de l'infléchir. Pourtant, elle réfléchissait à ce que le Messie Christos lui avait dit un jour: « J’accepte mon destin qui est de souffrir par Amour de vous, et mes évêques n’auront pas la même mission. Vous devez vivre par le verbe, mais d’autres auront le destin de vous protéger par le fer, car l’humanité porte encore une trop grande part d’ombre en elle. Vivez et prêchez, mais acceptez que certains aient la charge d’utiliser le fer pour défendre l’Eglise si elle est attaquée par icelui. Jamais cependant ils ne devront utiliser le fer pour leurs ambitions propres, ou bien celles de leurs chefs. »

Un jour, près de dix années après la mort de Christos, alors qu’elle marchait dans Jérusalem pour rejoindre ses élèves, elle vit deux soldats romains qui tabassaient un vagabond et elle s’interposa par ces mots :

"Mais par l’Amour de la Création, arrêtez cette violence, que voulez-vous à ce pauvre être pour être si brutaux ? "

Les deux hommes se retournèrent en la regardant pour lui dire d’aller voir plus loin, si elle ne souhaitait pas se faire montrer combien ils étaient capables de l’aimer... Ils partirent en riant traînant le malheureux derrière eux. Kyrène les suivit en prêchant l’amour la tolérance, jusqu’à ce qu’un des deux soldats fasse demi-tour, et la frappe avec son bouclier. Seule l’arrivée d’un groupe de ses élèves fit fuir les deux soldats, entraînant avec eux leur victime. L’aidant à se relever, ses élèves lui dirent :

"Mais, très sainte et noble maîtresse, comment, nous qui refusons la violence, pouvons nous nous opposer à celle des autres ?"

Elle leur fit son cours sur ce sujet. Depuis la destruction de la grande cité d’Oanylone, les communautés humaines s’étaient organisées à l’origine autour de règles morales envisageant leur propre survie. Les règles morales existent parce que les êtres humains sont libres de leurs propres choix, et qu’une part en eux écoute encore le message des violents. Car l’humain doit tendre vers Dieu, mais est encore rempli d’ombre. Comme il tend vers la perfection, il sait naturellement en tant qu’enfant de Dieu, être raisonnable et capable de choisir la raison, mais il doit encore être guidé. Nous devons tendre vers une communauté suivant des lois universelles, et la route la plus longue est faite de paroles et d’amour. C’est à cette fin que l’humain a reçu le verbe et l’écriture. Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer.

Ne soyons pas comme la tribu des Bisounours, qui n’a pas su comprendre que parfois les choses ne se passent pas comme il le faudrait, que nous ne devons pas attendre de Dieu qu’il nous protège, car il nous a donné la possibilité de le faire. Nous ne pouvons pas le remercier pour le libre arbitre et nous en remettre aveuglement aux événements. Rappelez-vous, juste après la destruction d’Onalyone, que cette tribut ayant suivit l’exode demanda à Dieu une oasis bien à elle, au centre du désert. Un endroit béni par Lui, où ils auraient tout à disposition et pourraient vivre de concours de beauté, de fêtes païennes et permanentes, et où nul ne leur imposerait rien d'autre que d'aimer et être aimé. Ils demandèrent tant et tant que Mhour leur répondit : « aide toi et le ciel t’aidera ». Après avoir délibéré sur cette réponse, ils ne le comprirent pas et crurent qu’il suffirait de partir et qu’encore une fois Oane leur apparaîtrait, donnant ce qu’ils demandaient. Ils partirent donc sans rien, afin que ça dure moins longtemps, dans la direction du levant, pour finalement disparaître à jamais et devenir une simple légende. Notre créateur nous a donné les moyens de nous protéger de la pluie, Il nous a donné la science de la construction, mais critique-t-on le bûcheron qui abat des arbres pour lui ? Le Créateur ne nous a pas permis de venir au monde vêtus, mais a rendu possible les tisserands, qui ont besoin de faire tuer des animaux comme les bouchers...

Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné.

Le choix de la raison, au moment de prendre une décision, est ce qui conduit vers le Très Haut, car la raison entraîne la compréhension, la compréhension conduit à l’amitié désintéressée, l’amitié conduit à l’Amour parfait, et l’Amour élève vers Dieu. La violence mène immanquablement vers l’exclusion et la rancœur, nous éloignant ainsi du Très Haut. Ainsi, l’élimination progressive de la violence est, en même temps, le secret des morales et le critère même de toute action politique qui se veut morale.

Après que plusieurs de ses prêcheurs aient disparu, après avoir été emmenés par des soldats de l’empire, elle était l’autorité aristotélicienne à Jérusalem. Bien que non violente, elle se résolut à créer une garde rapprochée pour protéger les prêcheurs de Jérusalem, et nomma un de ses disciples Vice-dominus (origine du titre de vidame) pour la diriger.
Bien loin d’aider ses prêtres, cela inquiéta le préfet qui fit arrêter tous ceux qui portaient la croix aristotélicienne. Il fit tuer ceux portant une arme pour trahison envers l’empire de Rome, et condamna à la crucifixion ceux possédant la robe de prêtre. Les sympathisants eurent le choix de renier Christos et ses disciples ou de finir au coté de Kyrène.
Tous ses disciples choisirent de la suivre jusqu’au bout, et on compta 33 croix sur la colline, le jour de l’exécution. Il est dit que, juste avant de mourir, elle cria une citation de Christos : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"

On ne possède pas de texte de Kyrène, cadette des apôtres, car tous ses biens furent confisqués par le préfet de Jérusalem. On ne possède qu'un compte rendu de son cours sur la violence, et une copie de sa main de l’histoire de la tribu des Bisounours, qu'elle avait offerte à un de ses élèves, parti en Gaule avant le massacre.

Elle mourut donc en martyr exactement 12 ans après Christos.
Ceux de ses fidèles qui n’étaient pas à Jérusalem, et qui ont donc échappé à l’exécution, vinrent enlever les corps pour leur offrir des funérailles décentes. Le suaire de Kyrène fut exhumé ultérieurement, il fut retrouvé intact en dépit du temps écoulé.

Son symbole est une plume d’oie sur un bouclier, et sa relique, son suaire.

Mes Frères et Sœurs, il n’y a point à commenter ce texte… Certains d’entre vous le connaissent, d’autres non ! Chacun sera ainsi au même niveau sur Elle… Prions le Très Haut tous ensemble…

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.

Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Amen.

Mes amis, je vous remercie de votre recueillement et de votre foy sincère; rassemblons nous et partageons le pain et le vin, échangeons nos visions de la vie, et à dimanche prochain...


La distribution du pain et du vin se fit dans une grande joie où tous les Frères et Soeurs échangèrent longuement sur la condition de l’homme face au Très Haut.
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Eloin
Recteur de l'Ordre de Cîteaux
Eloin


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MessageSujet: Re: Messe du 17 août 1456   Messe du 17 août 1456 EmptyDim 17 Aoû - 21:39

Eloin suivit la messe et sourit à l'adaptation humoristique du crédo faicte par le frère Neocor.

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.

Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Amen.
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Bardieu
Abbé de Ste-Illinda du Rivet
Bardieu


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MessageSujet: Re: Messe du 17 août 1456   Messe du 17 août 1456 EmptyDim 17 Aoû - 21:46

Bardieu assista à la messe dominicale. Il était visiblement ému par l'hagiographie de Kyrène. Kyrène, une femme forte et pieuse, un modèle de sainte à l'orientale comme l'aimait Bardieu. Il récita le crédo à l'appel du père Néocor.

Citation :

Je crois au Très-Haut qui réside en toute chose et en toute vie,
Créateur des mondes et des idées pérennes ou fugitives,
De la Lune putride et mortifère, et du Soleil radieux et ami,
Juge de notre âme et de nos siestes à l’heure des digestions lascives.

Et en Aristote, son premier et subtile prophète,
Enfant de Nicomaque et de Phaetis, et non d’une arbalète,
Bardé d’une vive sagesse sur tout et surtout sur les lois divines,
D’une sagesse à faire pâlir les nuits et enseignée sans combine.

Je crois encore au second et enthousiaste prophète Christos,
Surgi dans le foyer de Maria et de Giosep dans la plus ample allégresse,
Ardent illuminé braquant sur le chemin du Soleil sa torche sans cesse,
Et qui pour ce dévouement à sa mission, connut le fer sous Ponce,
Mourut en homme accompli et infini sans céder aux idées absconses,
Rejoignant le Soleil aux côté d’Aristote qui lui donna du « frère Christos » !

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Amen.

A la fin du crédo, Bardieu ne pu s'empêcher d'avoir un très large sourire. En effet, c'était le crédo le plus drôle qu'il n'ai jamais lu. Bardieu était à deux doigts d'éclater de rire mais il se retenu. Il vit dame Eloin mettre son voile pour que personne ne voit son rire.

Un grand sourire apparut sur la bouche du recteur et du père Zabouski.
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MessageSujet: Re: Messe du 17 août 1456   Messe du 17 août 1456 Empty

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