[RP] Arrivée d'un flamand

Koen marchait en chantant une vieille chanson flamande que sa mère lui chantait pour l’endormir quand il était bébé. Il était arrivé dernièrement en Berry pour enfin découvrir cette abbaye de Noirlac dont il avait entendu parler durant son voyage. Il voulait la visiter, y partager la vie des habitants et pourquoi pas l’intégrer aussi définitivement. Il avançait d’un bon pas, heureux d’arriver à une étape importante dans sa quête d’infini. Il savait que le Très-Haut l’y aiderait certainement. Il profitait de la bonne journée, fraîche, mais ensoleillée. Il en profitait pour cueillir des noix, et les manger tout en continuant à marcher. Il avait une bonne méthode qui consistait à tenir deux noix en main en même temps qu’il serrait. Ainsi, il les cassait, et les épluchait pour vite les manger. C’était aussi un bon repas fort agréable. Il se présenta devant la porte.

Gooden jour messire. Ik viens de Flandres. Ik veux ici prier.

Il regretta subitement de n'avoir pas passé plus de temps avec des gens pour apprendre à mieux parler la langue du royaume de France. Il ne savait pas toujours utiliser les bons mots. Trop de mots

Enchanté morspot Rapha.
Ik will, euh... je veux ? ici entrer pour prier.
Ca est possible ?

Il cherchait ses mots, hésitant, et regardait l'homme en lui faisant des gestes pour qu'il le comprenne mieux.

rapha13 a écrit:

mais bien sur avec plaisir venez entrez par contre donnez moi vos s'il vous plait

Koen le regarda surpris.

Moi vous donner mes quoi ?

Il ne possédait rien, mis à part quelques écus pour voyager, et ses vêtements qu'il portait. Un autre homme arriva. Il lui tendait la main. Etait-ce signe agressif ou non ? Koen ne savait que faire, mais dans une abbaye, avec des moines, ce devait être un salut. Il tendit la main aussi à l'homme qui criait fort.

Ik ben niet sourd, messire.

Lui souriant, il lui dit

J'aimerais prier un peu après, ik will dormir. Dans une chambre sans barreaux, vous avez ?

Une cellule ? Et des chaînes aussi ? Décidément, ils avaient de drôles de coutumes ici. Il aurait peut être mieux fait de rester dans sa Flandre natale.

Le gardien disputa le messire qui parlait fort. Apparemment, ce n'était point les habitudes du lieu de hurler quand on voyait quelqu'un. Koen fut quelque peu rassuré. Il regardait les deux hommes interrogatif.

Ulrich sourit, il avait compris la confusion de l'homme sur le mot "cellule"... Il décida qu'il était inutile de l'éclairer sur ce terme pour l'heure... N'avait-il pas ainsi envoyé le juge de bourgogne dans un cachot lorsque ce dernier se présenta à l'Ordre du saint Esprit?
L'ironie de cette histoire résidait dans le fait que ce dernier envoya
par la suite le jeune Lasteyrie au cachot, mais pour des motifs plus
valables, et bien plus amusants selon le bâtard...

Je vais voir ce que je puis faire pour votre cellule, Messire, mais
je ne vous garantis rien, l'austérité étant de mise...

Un jour, peut-être, lirez-vous nostre charte...

Regard méprisant en direction du novice...

qui ne contient rien à propos du silence à la porte de l'abbaye...

puis, comme si de rien, Ulrich pivota de nouveau en direction de l'homme

...mais qui insiste lourdement sur l'austérité...

Toutefois, si elle vous paraît trop pesante, je sais qu'il y a un castel qui appartient à nostre abbaye, et peut-être que vous pourrez y loger, il est possible que le confort n'y soit pas spartiate, et que la nourriture y soit disponible en abondance...
A moins que vous ne soyez venu entre ces murs pour vous reccueillir, et éviter de tomber dans l'acédie comme les descendants d'Oane?

Sourire, il ne savait pas s'il avait été compris...

En attendant, si vous désirez me suivre, je puis vous conduire à l'abbatiale...